Nathan
« J'aime la niaiserie, j'aime la frivolité, j'aime la légèreté. Franchement ? Vous pensez que l'austérité se fait maxime chez moi ? Imbécile. » NATHAN
Reviens. Allez, vas-y, reviens! Rend ce que tu nous as enlevé. Mais ? Allez.
Un décor ? Un cadre ? Un cadre décoratif. Enfin... Si nous pouvions appeler ça un cadre décoratif.
Il était une fois, dans une forêt Berrichonne. Oui oui, une forêt Berrichonne, là où la sorcière compose avec la vénus des carrefours. Oui, il y a des carrefours dans une forêt. Donc, il était une fois, dans une forêt Berrichonne, deux personnes. Kateline de Sierck, une femme au galbe agréable, ou une femme qui composa tout au long de sa vie par la compassion, la froideur, la gentillesse, la fraîcheur, la chaleur et l'intégrité. Une femme rare, une femme que Nathan sût apprécier à sa juste valeur. Il la prit comme sa marraine. On se serait crut dans un conte féerique, malheureusement, en 1461 il n'y avait ni fée, ni loup-garou, ni vampire. Juste deux personnages, joliets -soit disant passant- dans une forêt Berrichonne nauséabonde. Kateline était accompagnée par Nathan, normal, elle l'avait enlevé, la coquine. Nathan alors duc de Berry était dans un marasme signé Ambroise. Il n'y avait pas de discours velléitaires, juste des mots audacieux et injurieux, bref, Nathan.
Il était une fois, Kathou & Nathou, dans une forêt Berrichonne nauséabonde. Elle rédempteur de son filleul, lui ingrat, fat, colérique, insultant et paumé. Normal.
Pour la première fois, Nathan avait échappé à la mort.
Pour la première fois, Kateline n'était pas morte. Surprise splendide.
Alors ? Elle n'est pas belle la vie en Berry ?
Nathan connut la trahison pour la première fois de son existence. Il ne voulait pas y croire et pourtant, il vit un sosie se faire poignarder, égorger et finalement assassiner devant ses yeux. Kateline le mit au parfum quelques jours auparavant, alors, que le Sidjéno régnait sur le Berry. Une réussite qui lui valut une décadence rapide et douloureuse. Chez le blond, le succès ne sut jamais se fixer et à chaque fois que la prospérité allait de l'avant elle faisait marche arrière. Il avait atteint l'acmé, il allait connaître un enfer monstre. Nathan ne se vanta jamais du naturel, pour raison qu'il n'eut jamais les prérequis idoines afin de se balader, à pied dans une forêt boueuse. Un précieux qui se voyait mourir autour de ses richesses et de sa descendance. Pour la postérité, ses funérailles étaient déjà prévus. Grandioses. Léquanimité n'était plus de rigueur, il gueulait.
-Mais tu me fais quoi, là ? Ça fait des heures entières que nous marchons dans cette forêt merdique. Ils ne m'ont pas assassiné. Ils ont vu que c'était un faux moi. Voilà tout. Je dois y retourner. Je suis le Duc de Berry. Qui plus est, le premier duc du Berry Libre. Même si c'est de la merde, je veux retrouver mon statut. J'ai des desseins dans la tête. Je veux les voir réduits à la ruine, à la disgrâce et j'en passe.
Évidemment, elle ne l'écouta pas. Ce qui, naturellement, énerva davantage Nathan, qui décida de s'arrêter sur un rocher, lequel, auparavant, connut la douceur d'un tissu de l'Ambroise. On ne s'assied pas sur quelque chose de sale. Foi d'Ambroise.
-Alors. Ramène-moi. Je veux retrouver, mon pouvoir, mon argent et Louvières, surtout. Ainsi que la couronne. Même si elle est moche, ça fait grandiose. Bref redonne-moi ma raison de vivre. Sinon, je me suicide. Une immolation, vois-tu mmh ? Surtout, que, quoiqu'il puisse m'arriver, je finirais au même endroit, en enfer. On sait tous pourquoi.
Dis. Tu m'emmènes où ? Zelgius il le sait que t'es en vie ? Au pire on s'en fout.
Vas-y, je ne rigole plus. Je ne bouge plus. Je veux rentrer chez moi.
Voici donc la dernière tocade de Nathan. Une tocade opiniâtre menée à bien par un jeune homme bavoché, imbu de sa personne, assoiffé par la gloire, la richesse et le pouvoir. Un cas désespéré aux allures d'hommes mais à l'esprit d'enfant pourri-gâté. Il devint alors l'imprécateur de Kateline, tel un grossier personnage, ne pensant pas un instant à l'idée de se remettre en question et ni même, de battre sa coulpe.
-Tu es un traître. Je parie que c'est une galéjade. Elle n'est plus drôle, allez, soi un amour. J'ai envie de voir ton oncle me faire allégeance.
Ça, c'était dit. Ça, c'était bien moche.
Et toc.
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Reviens. Allez, vas-y, reviens! Rend ce que tu nous as enlevé. Mais ? Allez.
Un décor ? Un cadre ? Un cadre décoratif. Enfin... Si nous pouvions appeler ça un cadre décoratif.
Il était une fois, dans une forêt Berrichonne. Oui oui, une forêt Berrichonne, là où la sorcière compose avec la vénus des carrefours. Oui, il y a des carrefours dans une forêt. Donc, il était une fois, dans une forêt Berrichonne, deux personnes. Kateline de Sierck, une femme au galbe agréable, ou une femme qui composa tout au long de sa vie par la compassion, la froideur, la gentillesse, la fraîcheur, la chaleur et l'intégrité. Une femme rare, une femme que Nathan sût apprécier à sa juste valeur. Il la prit comme sa marraine. On se serait crut dans un conte féerique, malheureusement, en 1461 il n'y avait ni fée, ni loup-garou, ni vampire. Juste deux personnages, joliets -soit disant passant- dans une forêt Berrichonne nauséabonde. Kateline était accompagnée par Nathan, normal, elle l'avait enlevé, la coquine. Nathan alors duc de Berry était dans un marasme signé Ambroise. Il n'y avait pas de discours velléitaires, juste des mots audacieux et injurieux, bref, Nathan.
Il était une fois, Kathou & Nathou, dans une forêt Berrichonne nauséabonde. Elle rédempteur de son filleul, lui ingrat, fat, colérique, insultant et paumé. Normal.
Pour la première fois, Nathan avait échappé à la mort.
Pour la première fois, Kateline n'était pas morte. Surprise splendide.
Alors ? Elle n'est pas belle la vie en Berry ?
Nathan connut la trahison pour la première fois de son existence. Il ne voulait pas y croire et pourtant, il vit un sosie se faire poignarder, égorger et finalement assassiner devant ses yeux. Kateline le mit au parfum quelques jours auparavant, alors, que le Sidjéno régnait sur le Berry. Une réussite qui lui valut une décadence rapide et douloureuse. Chez le blond, le succès ne sut jamais se fixer et à chaque fois que la prospérité allait de l'avant elle faisait marche arrière. Il avait atteint l'acmé, il allait connaître un enfer monstre. Nathan ne se vanta jamais du naturel, pour raison qu'il n'eut jamais les prérequis idoines afin de se balader, à pied dans une forêt boueuse. Un précieux qui se voyait mourir autour de ses richesses et de sa descendance. Pour la postérité, ses funérailles étaient déjà prévus. Grandioses. Léquanimité n'était plus de rigueur, il gueulait.
-Mais tu me fais quoi, là ? Ça fait des heures entières que nous marchons dans cette forêt merdique. Ils ne m'ont pas assassiné. Ils ont vu que c'était un faux moi. Voilà tout. Je dois y retourner. Je suis le Duc de Berry. Qui plus est, le premier duc du Berry Libre. Même si c'est de la merde, je veux retrouver mon statut. J'ai des desseins dans la tête. Je veux les voir réduits à la ruine, à la disgrâce et j'en passe.
Évidemment, elle ne l'écouta pas. Ce qui, naturellement, énerva davantage Nathan, qui décida de s'arrêter sur un rocher, lequel, auparavant, connut la douceur d'un tissu de l'Ambroise. On ne s'assied pas sur quelque chose de sale. Foi d'Ambroise.
-Alors. Ramène-moi. Je veux retrouver, mon pouvoir, mon argent et Louvières, surtout. Ainsi que la couronne. Même si elle est moche, ça fait grandiose. Bref redonne-moi ma raison de vivre. Sinon, je me suicide. Une immolation, vois-tu mmh ? Surtout, que, quoiqu'il puisse m'arriver, je finirais au même endroit, en enfer. On sait tous pourquoi.
Dis. Tu m'emmènes où ? Zelgius il le sait que t'es en vie ? Au pire on s'en fout.
Vas-y, je ne rigole plus. Je ne bouge plus. Je veux rentrer chez moi.
Voici donc la dernière tocade de Nathan. Une tocade opiniâtre menée à bien par un jeune homme bavoché, imbu de sa personne, assoiffé par la gloire, la richesse et le pouvoir. Un cas désespéré aux allures d'hommes mais à l'esprit d'enfant pourri-gâté. Il devint alors l'imprécateur de Kateline, tel un grossier personnage, ne pensant pas un instant à l'idée de se remettre en question et ni même, de battre sa coulpe.
-Tu es un traître. Je parie que c'est une galéjade. Elle n'est plus drôle, allez, soi un amour. J'ai envie de voir ton oncle me faire allégeance.
Ça, c'était dit. Ça, c'était bien moche.
Et toc.
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