Escandre
Préface
Je l'aime...
C'est une parole que je me dois de me répéter tout les jours, et surtout toutes les nuits. Dans ma tête, je cherche, je réfléchis, je songe... Comment a t'on pu en arriver là? Elle en train de râler (encore...), moi en train de rager en silence.
Elle voulait être comme moi. Elle voulait apprendre à devenir une Ombre. Elle m'avait appris ça, un soir en taverne, après nos retrouvailles, alors qu'au fond de moi je me jurais de ne plus jamais la laisser partir.
Et je pense qu'elle veut apprendre à m'empêcher de le faire. Bref, il est temps pour nous d'apprendre, et d'avancer. L'un avec l'autre...
Oui je sais, je tombe dans l'emphase, à en devenir mièvre, mais c'est voulu. Je veux me rappeler la raison qui me pousse, moi, celui qu'elle nomme Alaric, l'Ombre, le rôdeur, l'Assassin, à attendre planté là sous un arbre que madame se bouge le [censuré].
Elle voulait un mentor. Je me suis proposé. Pas tellement parce que je mourrais d'envie de lui apprendre à être comme moi, mais plutôt parce que je n'avais pas envie qu'elle voit régulièrement un autre homme que moi. Je sais, elle a plein d'amis, et je ne peux pas contrôler toute sa vie. Mais je préfère limiter les tentations au possible... Oui bon, ça va, je suis jaloux! Et alors?
Bref... Me voici son mentor, la voilà mon élève, et nous voici, le premier soir. Première leçon.
Leçon 1: grimper
Nous sommes arrivé ce premier soir dans la forêt. Je lui ai montré un arbre, je lui ai demandé de grimper...
Allez, grimpez.
De quoi?
Grimpez...
Où ça? Sur vous?
Oui bien sûr... On a fait 10 bornes pour que vous me grimpiez dessus, parce qu'en taverne, c'était pas possible..
Ben oui je me disais aussi...
A l'arbre... Grimpez...
Q... QUOI??? Mais il est super haut!!!! Vous voulez me tuer???
Mais non! C'est juste un sapin, très vieux. Tout les gamins du village y grimpent sans problèmes.
Alors là je dois vous dire, vous êtes vil (elle n'a pas vraiment employé ce mot, mais je ne suis pas à l'aise avec ce genre d'insulte...) ! Non mais vous avez vu la taille de cet arbre? Non mais vous me prenez vraiment pour une conne!J'y crois pas, non mais oh! ...
Et la voilà partie... c'est pas trop tôt...
Déjà, la veille, madame avait choisi de garder sa robe. Quand je dis entrainement, je pensais que ce serait clair... Mais il faut croire que je suis trop dans le métier, et que je ne me mets pas assez à sa place... Donc je lui ai précisé tout à l'heure, et cette fois ci la voilà en braies, en bottes, et prête à grimper. Elle monte, m'engueule parce que je ne l'aide pas, monte un peu plus, gueule parce qu'il fait froid, monte encore un peu, gueule parce que j'ai choisi un arbre trop grand, grimpe encore, et se plaint de ne pas avoir pris de gants. Je m'autorise à ne pas retranscrire ici toutes ces complaintes, je doute d'avoir la place, et, surtout, j'ai pas le temps.
Résultat: 23 minutes pour monter 5 mètres, dont 12 minutes à se plaindre. Si on enlève les minutes passées à dire des bêtises, c'est plutôt pas mal.
Par contre on peut faire mieux. Je lui demande donc de descendre.
Et là elle reprend le même cheminement mais dans le sens inverse: Descente, gueule, descente, gueule, gueule, descente. Pour finir (l'a t'elle fait exprès? Je pense que oui), elle tombe (où se jette) m'obligeant à l'attraper dans mes bras... C'est où un signe qu'elle a deux bras gauches, ou une ruse très perfide de sa part. Et la voilà, dans mes bras souriante...
Je la regarde, elle me regarde, je souris, elle sourit...
Elle est contente... C'est officiel, elle l'a fait exprès...
Dans ma tête, analyse: Je fais quoi?
Réponse A: Je l'embrasse, et ensuite je me montre raisonnable, la poussant à continuer.
Réponse B: Je l'embrasse, et ensuite je ne me montre pas raisonnable, et je l'emmène dans un endroit pour [Réellement censuré].
Réponse C: Je joue les enfoirés de base, je ne l'embrasse pas, et je lui demande de reprendre l'entrainement.
Réponse D: La réponse D.
Et la bonne réponse était la... C! Et oui, je la pose doucement par terre, je lui souris, j'approche mes lèvres, et au moment où les miennes doivent rencontrer les siennes, un murmure s'échappe:
Encore...
Et là je me retire, content de ma connerie...
Messieurs, sachez le: une femme n'a pas l'habitude de voir que ses charmes n'ont pas l'effet escompté. Lorsque cela se produit, soyez sûrs qu'elle va bouillonner intérieurement, et qu'elle ne va pas du tout être contente. J'avoue attendre avec impatience le résultat de mon petit effet...
Attention, explosion dans 3...2...1....
Je l'aime...
C'est une parole que je me dois de me répéter tout les jours, et surtout toutes les nuits. Dans ma tête, je cherche, je réfléchis, je songe... Comment a t'on pu en arriver là? Elle en train de râler (encore...), moi en train de rager en silence.
Elle voulait être comme moi. Elle voulait apprendre à devenir une Ombre. Elle m'avait appris ça, un soir en taverne, après nos retrouvailles, alors qu'au fond de moi je me jurais de ne plus jamais la laisser partir.
Et je pense qu'elle veut apprendre à m'empêcher de le faire. Bref, il est temps pour nous d'apprendre, et d'avancer. L'un avec l'autre...
Oui je sais, je tombe dans l'emphase, à en devenir mièvre, mais c'est voulu. Je veux me rappeler la raison qui me pousse, moi, celui qu'elle nomme Alaric, l'Ombre, le rôdeur, l'Assassin, à attendre planté là sous un arbre que madame se bouge le [censuré].
Elle voulait un mentor. Je me suis proposé. Pas tellement parce que je mourrais d'envie de lui apprendre à être comme moi, mais plutôt parce que je n'avais pas envie qu'elle voit régulièrement un autre homme que moi. Je sais, elle a plein d'amis, et je ne peux pas contrôler toute sa vie. Mais je préfère limiter les tentations au possible... Oui bon, ça va, je suis jaloux! Et alors?
Bref... Me voici son mentor, la voilà mon élève, et nous voici, le premier soir. Première leçon.
Leçon 1: grimper
Nous sommes arrivé ce premier soir dans la forêt. Je lui ai montré un arbre, je lui ai demandé de grimper...
Allez, grimpez.
De quoi?
Grimpez...
Où ça? Sur vous?
Oui bien sûr... On a fait 10 bornes pour que vous me grimpiez dessus, parce qu'en taverne, c'était pas possible..
Ben oui je me disais aussi...
A l'arbre... Grimpez...
Q... QUOI??? Mais il est super haut!!!! Vous voulez me tuer???
Mais non! C'est juste un sapin, très vieux. Tout les gamins du village y grimpent sans problèmes.
Alors là je dois vous dire, vous êtes vil (elle n'a pas vraiment employé ce mot, mais je ne suis pas à l'aise avec ce genre d'insulte...) ! Non mais vous avez vu la taille de cet arbre? Non mais vous me prenez vraiment pour une conne!J'y crois pas, non mais oh! ...
Et la voilà partie... c'est pas trop tôt...
Déjà, la veille, madame avait choisi de garder sa robe. Quand je dis entrainement, je pensais que ce serait clair... Mais il faut croire que je suis trop dans le métier, et que je ne me mets pas assez à sa place... Donc je lui ai précisé tout à l'heure, et cette fois ci la voilà en braies, en bottes, et prête à grimper. Elle monte, m'engueule parce que je ne l'aide pas, monte un peu plus, gueule parce qu'il fait froid, monte encore un peu, gueule parce que j'ai choisi un arbre trop grand, grimpe encore, et se plaint de ne pas avoir pris de gants. Je m'autorise à ne pas retranscrire ici toutes ces complaintes, je doute d'avoir la place, et, surtout, j'ai pas le temps.
Résultat: 23 minutes pour monter 5 mètres, dont 12 minutes à se plaindre. Si on enlève les minutes passées à dire des bêtises, c'est plutôt pas mal.
Par contre on peut faire mieux. Je lui demande donc de descendre.
Et là elle reprend le même cheminement mais dans le sens inverse: Descente, gueule, descente, gueule, gueule, descente. Pour finir (l'a t'elle fait exprès? Je pense que oui), elle tombe (où se jette) m'obligeant à l'attraper dans mes bras... C'est où un signe qu'elle a deux bras gauches, ou une ruse très perfide de sa part. Et la voilà, dans mes bras souriante...
Je la regarde, elle me regarde, je souris, elle sourit...
Elle est contente... C'est officiel, elle l'a fait exprès...
Dans ma tête, analyse: Je fais quoi?
Réponse A: Je l'embrasse, et ensuite je me montre raisonnable, la poussant à continuer.
Réponse B: Je l'embrasse, et ensuite je ne me montre pas raisonnable, et je l'emmène dans un endroit pour [Réellement censuré].
Réponse C: Je joue les enfoirés de base, je ne l'embrasse pas, et je lui demande de reprendre l'entrainement.
Réponse D: La réponse D.
Et la bonne réponse était la... C! Et oui, je la pose doucement par terre, je lui souris, j'approche mes lèvres, et au moment où les miennes doivent rencontrer les siennes, un murmure s'échappe:
Encore...
Et là je me retire, content de ma connerie...
Messieurs, sachez le: une femme n'a pas l'habitude de voir que ses charmes n'ont pas l'effet escompté. Lorsque cela se produit, soyez sûrs qu'elle va bouillonner intérieurement, et qu'elle ne va pas du tout être contente. J'avoue attendre avec impatience le résultat de mon petit effet...
Attention, explosion dans 3...2...1....