Gilles_de_serre
[Campement de larmée dHercule 18 octobre, devant Bergerac]
Après de nombreux jours de marche, quelques escarmouches, et un changement de direction, larmée arrive enfin dans la plaine qui sépare la ville de Bergerac de la forêt environnante. Le Périgord, un comté ou jaurais pu choisir de minstaller si un duc borgne ne mavait pas proposé dy venir pour tout autre chose. Une promesse de butin, dadrénaline et de bataille. Il en faut peu pour me motiver, quand dautres ont besoin davoir la certitude que la quête est noble.
Rapidement, des ordres sont donnés. Les hommes quittent la colonne et ségayent sur la plaine. Les cavaliers mettent pied à terre, les piétons laissent tomber leur barda, appréciant visiblement dêtre enfin autorisés à sarrêter. Je reste en selle un moment, à observer les hommes saffairer, caressant négligemment lencolure de mon cheval.
Les derniers chariots qui fermaient la marche arrivent enfin dans la vallée, transportant vivres, équipement et putains qui suivent habituellement les gens darmes en espérant être payées avec une partie du butin. Les piétons sactivent à monter les tentes. Plusieurs cavaliers partent au galop dans la plaine, surement des éclaireurs à la recherche dinformations.
Je finis par mettre pied à terre à mon tour, et à diriger ma monture par la bride jusquà lemplacement qui servira décurie. Lattachant à une rambarde, je la confie à un des pages présents pour quil en prenne soin. Embarrassé par ma lance et mon sac, je mapproche dun feu tout juste allumer et installe une couverture à coté avant de laisser tomber tout ce qui mencombre, lance, écu et besace. Il va vraiment falloir que je me trouve un serviteur pour soccuper de tout ça
Impatient de remonter en selle pour pouvoir faire ce pour quoi jai été engagé, je prends mon mal en patience en grignotant une miche de pain qui commence à durcir pour me remplir lestomac pendant que jen ai le temps.
Observant le feu tout en mangeant, jattends que les ordres nous soient donnés de reprendre le mouvement et de marcher sur la ville.
Après de nombreux jours de marche, quelques escarmouches, et un changement de direction, larmée arrive enfin dans la plaine qui sépare la ville de Bergerac de la forêt environnante. Le Périgord, un comté ou jaurais pu choisir de minstaller si un duc borgne ne mavait pas proposé dy venir pour tout autre chose. Une promesse de butin, dadrénaline et de bataille. Il en faut peu pour me motiver, quand dautres ont besoin davoir la certitude que la quête est noble.
Rapidement, des ordres sont donnés. Les hommes quittent la colonne et ségayent sur la plaine. Les cavaliers mettent pied à terre, les piétons laissent tomber leur barda, appréciant visiblement dêtre enfin autorisés à sarrêter. Je reste en selle un moment, à observer les hommes saffairer, caressant négligemment lencolure de mon cheval.
Les derniers chariots qui fermaient la marche arrivent enfin dans la vallée, transportant vivres, équipement et putains qui suivent habituellement les gens darmes en espérant être payées avec une partie du butin. Les piétons sactivent à monter les tentes. Plusieurs cavaliers partent au galop dans la plaine, surement des éclaireurs à la recherche dinformations.
Je finis par mettre pied à terre à mon tour, et à diriger ma monture par la bride jusquà lemplacement qui servira décurie. Lattachant à une rambarde, je la confie à un des pages présents pour quil en prenne soin. Embarrassé par ma lance et mon sac, je mapproche dun feu tout juste allumer et installe une couverture à coté avant de laisser tomber tout ce qui mencombre, lance, écu et besace. Il va vraiment falloir que je me trouve un serviteur pour soccuper de tout ça
Impatient de remonter en selle pour pouvoir faire ce pour quoi jai été engagé, je prends mon mal en patience en grignotant une miche de pain qui commence à durcir pour me remplir lestomac pendant que jen ai le temps.
Observant le feu tout en mangeant, jattends que les ordres nous soient donnés de reprendre le mouvement et de marcher sur la ville.