[Limoges. Appartement des Trois Merveilles - Couche toujours vide]
Une journée spéciale dans tout le royaumes. Le Roux avait vu arriver et partir une certain nombre de missives dans les lieux autour hui. Apres tout les Bains se prêtaient biens a ce genre correspondance et les fleurs avait commencer a décorer la grande salle. Dans son antre Carmo avait vue déposer quelques lettres que rien n'accompagnait mais il ne s'attendait pas vraiment a recevoir plus au vu de la situation ou il se trouvait.
Il se remit a les lire pour savourer de nouveau les émotions de leurs réception.
Une magnifique ode a l'amitié qu'il avait reçu de la Merveille blonde. Très émouvante, il souriait légèrement en a lisant.
Citation:
A mon ami...
Dans tes yeux les clartés trop brutales sémoussent.
Ton front lisse, pareil à léclatant vélin,
Que lécarlate et lor de limage éclaboussent,
Brûle de reflets roux ton regard opalin.
Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes,
Et le souffle appauvri des lys que tu mapportes
Monte vers tes langueurs du soleil au déclin.
Fuyons, Sérénité de mes heures meurtries,
Au fond du crépuscule infructueux et las.
Dans lenveloppement des vapeurs attendries,
Dans le soir énerve, je te dirai très bas.
Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique
Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique
Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas !
Ainsi nous troublerons longtemps la paix des cendres.
Je te dirai des mots de passion, et toi,
Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres,
Tu suivras ton passé de souffrance et deffroi.
Ta voix aura le chant des lentes litanies
Où sanglote lécho des plaintes infinies,
Et ton âme, lessor douloureux de la Foi.
Le sourire s'élargissait a mesure qu'il lisait. Bien sur elle ne s'était pas senti l'obligation de signer le mot. Entre eux la symbolique passait parfaitement et il n'imaginait pas quelqu'un d'autre lui avoir écrit cela. surtout au vu de la manière dont il avait reçu le courrier.
Se trouvait ensuite dans la pile une missive qu'une admiratrice secrète avait fait porter par pigeon. Celle ci devait bien le connaitre au ce que contenait le courrier mais le Roux avait préféré laisser le mystère planer jusqu'a ce qu'elle se révèle a lui. La tète pleine d songe, il simprégna de cette histoire.
Citation:
Un grand merci...
Si proche peu importe la distance
Ça ne pourrait guère être plus près du cur
Croyons éternellement en ce que nous sommes
Et rien d'autre n'a d'importance
Je ne m'étais jamais ouvert de cette façon
La vie est nôtre, nous la vivons comme bon nous semble
Tous ces mots que je ne fais pas que dire
Et rien d'autre n'a d'importance
La confiance que je cherche et trouve en toi
Est chaque jour quelque chose de nouveau pour nous
Nous ouvrant l'esprit à un point de vue différent
Et rien d'autre n'a d'importance
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils font
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils savent...
Sa voix dans mes oreilles menlève et m'emporte...Rêveuse moi?
Oh non!
L'homme au regard de braise a de nouveau frappé...
la rêverie est un réel plaisir et lécrire, même si je ne trouve les mots corrects ou la syntaxe idéale pour faire retranscrire mes idées, m'aide...
Tes mains, ta bouche, que ne serais je sans leurs contacts?
Oui, j avoue je suis d'humeur bucolique..
Laisser le soleil me brûler à nouveau les ailes et rechuter car tant qu'on a pas toucher le sol, on est vivant, on vole!
La silhouette dans le coucher de soleil est faible et disparaît au loin. Je ne pourrais peut être jamais l'avoir comme je le souhaite mais profiter tant que je suis en suspens entre ciel et terre, me rends vivante.
Ta silhouette m'appelle, que faire?
Envie décrire mais je cherche encore l'idée.
Le vent sélève dans la clairière à peine éclairée par un rayon de lumière nacrée.
les feuilles s'entrechoquent et virevoltent quand ce souffle les soulèvent. Jouant avec elles et les faisant danser à son gré.
Petits jouets d'un instrument céleste impassible et immatériel. insaisissable et intemporel.
La feuille tourne et retourne, vers le haut , vers le bas, transportée vers on ne sait ou. elle se laisse faire, se laisse diriger. Sa vie ne lui appartient pas, elle sait que la mort l'attend au sol. Alors que le vent la fait danser, elle rêve. Une musique sélève, Satie en est l'auteur. Elle observe au long de sa chute, ce monde qui l'entoure et qui disparaît peu à peu.
Ce ciel sombre parsemé détoiles..cartes des destins, objet de convoitise, lieu secret ou l'on se retrouve tous. Vide ou plein, après tout peu importe. ce ciel est plein de nos envies, de nos désirs et nos attentes. De nos déceptions, de nos peines et de nos rages." C'est drôle" se dit la feuille , à mi course..."On survit sur terre et on vit en l'air."
Terre qui nous voit naître et grandir, qui nous voit lutter, s'aimer, sentre tuer, s'aider, sentre déchirer , pour des chimères célestes.
Terre, qui sera notre linceul avant notre renaissance.
La feuille voit arriver la fin de sa chute, la fin de sa vie, sans rien pouvoir contrôler et plus le sol se rapproche plus elle aimerait lutter. elle n'a pas encore assez vécue, assez profiter du soleil, du souffle du vent, vu assez de chose.. son temps n'est pas venu..
Comme le temps passe vite quand on est en sécurité, quand on s'imagine que la vie n'est que plaisir, amour et tendresse. Auprès de ses surs, elle ne risquait rien.
la chute continue et c'est le bilan avant la fin..mais pour une feuille...quel est est son destin?
Obsédée par cette question, la feuille en oublie le sol qui se rapproche et qui l'accueille chaleureusement. Matelas de mousse pour atténuer la douleur.
D'autres sont la et elle leur demande quel était son but car elle n'a pu le deviner avant la fin.
Ses consurs, en presque symbiose avec la terre nourricière, la regarde avec bienveillance mais ne disent mot.
Posée au sol, au fil du temps, la feuille observe ce monde terrestre dont elle ignorait tout, se dévoiler devant elle.
Alors que plusieurs lunes se sont couchées et soleils levées...son essence la quitte de plus en plus et là elle comprend.
Une jeune feuille se débat dans le ciel, emportée par le vent. son destin est de vivre et mourir pour que d'autres prennent sa place. La vie, un cercle continuel, aussi imperturbable et insaisissable que le vent contre lequel on ne peut rien.
Alors que la feuille se pose près d'elle et l'interroge sur sa destinée..Notre feuille en symbiose réalise enfin et accepte sa destinée. regardant sa comparse avec bienveillance, elle lui sourit mais ne dit mot.....et disparaît.
La silhouette grise observe et tente de comprendre. tente de saisir le pourquoi, le comment.
Se demande si a trop se poser de question on ne passe pas a coté de l'essentiel?
Cachée derrière ses ailes aux plumes noires, elle regarde la vie défilée devant elle, spectatrice mais pas actrice.
Peut on seulement lutter contre le vent?Contre le temps?
Doit on se laisser porter et aller au gré des mouvements? Vouloir maîtriser les éléments ne rime à rien si l'on ne sait ou l'on va.
Elle aimerait maîtriser au moins sa chute, car elle chutera c'est inévitable.
L'esprit est un dédale où se perdre est facile.
Le sien lui semble labyrinthique. Tant de dédales cachés, inconnus, tant de voies possible a emprunter..
Une âme qui connait les tourments de l'esprit.
Il devait assurément s'agir de quelqu'un qui le connaissait extrêmement bien pour avoir pris le soin de lui faire parvenir cette histoire de feuille. lui qui se perdait trop dans les réflexions et les question, lui qui attendait des autres plus qu'il ne faisait par lui même. C'était un message clair. Il devait réapprendre a profiter de la vie et a prendre actes pour avances aussi. Vivre ce n'était pas l'attente. Vivre c'était Voler et aimé cela le temps que ca dure on ne contrôle pas sa chute mais on peut faire en sorte qu'elle nous soit plaisante.
Une autre lettre venant cette fois d'une des se amies de Limoges encore. Celle ci était très particulière et il ne pensait pas en recevoir de telle venant d'elle. il nouveau sourire amusé se dessina sur ses trait a cette lecture.
Citation: Par ce qu'il faut l'écrire!
Charles , mon cher Flamboyant,
Vous m'excuserez d'être distraite en taverne,
puisque j'ai la tête ailleurs,
je prends ma plume pour vous l'écrire, puisque je ne peux pas le dire,
je vous aime , comme une folle, comme une soldate, que je ne suis pas,
telle une amie qui aime , même adore votre compagnie,
ce jour c'est une journée sainte comme tout les jours,
particulier puisque l'heure est à l'amour,
Vous êtes mon Valentin , éternel ami,
Voyez vous, je n'ai pas encore pris ma plume pour exprimer mes sentiments à mon âme soeur Solzein,
j'ai commencé par vous , n'est-ce pas beau?
Puisse notre amour amical rester intact pour toujours,
Votre Paire Vera.
Ah cette Paire, toujours aussi prête a surprendre son entourage et a laisser filtre de belle déclaration envers son ami. Une chance de pouvoir la compter parmi ses proches. Bien sur ils avaient eu parfois des discordes et des mots durs, surtout lui envers elle en fait., mais leur amitié perduraient et reposait sur des bases très solides et des plaisanteries plus ou moins drôles.
Puis il y avait LA Lettre. Celle qui avait mis des semaines avant d'arriver. au point qu'il avait fini par se dire que Balian avait juste brûler son écrit sans même vouloir y donner suite. Mais il n'en avait rien été. il avait reçu réponse a sa demande plus qu'extravagante et folle. Bon il ne faut pas être naïf, Le roux se doutais bien qu'il recevrait un refus catégorique mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus chercher a tourmenter le Navet avec des histoires relatif a son épouse. Puis comme on dit " Qui ne tente rien n'a rien". Si jamais l'offre avait trouver preneur, ce n'était certainement pas lui qui aurait été a plaindre dans l'histoire. Mais trêves d'imagination débordante. Heure était a prendre la plume.
Citation: A vous, Balian de Monbazon-Navailles,
De nous, LE flamboyant Charles Martial de Tartasse.
Vous savez les rumeurs il y en a de toutes sortes. le plus souvent elle sont fausses et amusantes a faire fructifier. Saviez que certaines prétendent que votre épouse serait ma maîtresse? C'est totalement idiot al connaissance mais il y a des jalouses partout et Tigresse est une catalyseur a jalousie a elle seule comme vous vous en doutez puisqu''elle est votre femme.
Je dois vous avouez que je m'attendais plutôt à une réponse négative de votre part et je comprend parfaitement votre réaction. Cependant je vais éviter de mettre la proposition dans mon fondement d'une part ce n'est pas dans mes gouts en matière de pratique de glisser des glisse dans mon propre séant et d'autre part elle pourrait peut être un jour servir , ce serait plutôt dommage de al salir inutilement.
Je partage votre avis sur une différence de valeur entre mon épouse et Johanara. Apres tout l'une est l'image de al tentation et de la complicité alors que l'autre à pris le large et fait preuve d'un silence déconcertant et inquiétant par moment. Mais cela explique grandement votre choix et peut être en partie ma demande première.
Je gravite autour de l'astre que représente Johanara, je ne peux le nier. Mais de la a penser devoir être dans le même sac que les autres qui la courtisent, je n'irais pas a ce point. Nous partageons beaucoup elle et moi et sur de nombreux sujet. Mais je pense qu'elle sait très bien ou se positionne mon intérêt et qu'elle a appris a me connaitre avec le temps. Vous n'avez pas de grande inquiétude a avoir de ce coté ci. Certes je trouve Tigresse attirante pour nos conversation et autres mais je sais aussi a travers celle ci ce qu'elle ressent a votre égard ou même au mien. Vous n'avez donc aucune inquiétude a avoir sur la nature de mes intentions envers elle. Je connais ma place, je suis son ami, un complice, un associé, parfois une épaule ou une oreille et guère plus.
Je vous remercie de votre sollicitude concernant mon mariage et en vois pas vraiment en quoi ma petite plaisanterie auras pu vous décevoir. Ce n'est pas si j'avais porté la main ou plus sur votre épouse... ni même sur al mienne d'ailleurs depuis des mois.
Si le cur vous en dits nous pourrons parler a loisir de mes idées dans de future correspondance ou même de vive voix.
Tartassement,
Charles, le Flamboyant merveilleux.
Une fois le pli sceller, il le confia a Malvina pour qu'elle s'occupe de la suite.
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Bannière en déconstruction.