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[RP] Vous avez une missive.

Amaelle.
Toute seule ...

Amaëlle était toute seule pour le voyage, elle essayer de rejoindre ses sœurs. Alors qu'elle écrivait à son époux, elle écrivit à ses sœurs.

Citation:
Ma soeurette Flamboyante,

Johanara, vous me manquez. J'ai l'impression par contre de ne plus vous connaître.
J'ai l'impression d'être face à des inconnue au lieu de mes sœurs.

Autre chose, avez-vous une idée de notre destination?
Seleys est avec vous?

Amaëlle


Puis elle écrivit à Seleys.

Citation:
Ma tendre sœurette,

Seleys, êtes-vous avec notre sœur? Notre frère est-il avec vous? Comment allez-vous?

Seleys, j'ai l'impression que d'être une inconnue pour vous et Johanara, après mon éloignement de vous. Qu'en pensez-vous?

Amaëlle

_________________
Gregory_sandre
    Je venais de recevoir un autre courrier de Victoire et retournait auprès de Marianne dont l'avis était requis. Je lui lisais la lettre et prenais de quoi répondre, celle-ci sachant à peine écrire tout en lui expliquant ce que j'avais répondu dans la missive précédente.

    Je crains de l'avoir inquiétée, j'ai pourtant tenté de faire simple et...Enfin...Je lui ai dit que physiquement il allait bien, pour le reste, ce n'est pas spécialement surprenant je pense...

    Bref, elle veut ton avis sur son frère et me demande si j'ai pris du pavot aussi, à moins que Johanara en ait mis dans mon assiette, je ne pense pas en avoir déjà pris de ma vie.

    Quant au périple...Que lui dire ? Elle me demande où on en est et si on a retrouvé Darria. Si tu veux mon avis, on est pas prêts de les retrouver et ils feraient mieux de se sauver loin et en vitesse. Si c'est un pirate comme elle le dit, qu'il prenne la mer et l'emmène loin de cette famille de fous. Je ne suis pas sûr qu'ils iraient les chercher s'ils passaient la méditerranée. Enfin, c'est pas mon problème après tout, comme je dis toujours, je fais juste ce qu'on me demande...


    Mais c'est pas pour autant que je n'en pensais pas moins. Depuis le départ je me doutais bien qu'elle n'avait pas été enlevée et avec le temps j'ai finit par apprendre ce dont il retournait exactement. J'avais même lu la lettre que Darria avait écrite à sa soeur et que Johanara m'avait montrée. Moi qui étais partisan de la liberté, je ne pouvais que penser qu'ils feraient mieux de s'enfuir au plus vite, mais mon avis n'avait pas lieu d'être et chacun voyait midi à sa porte.

    J'avais mieux saisi le problème quand la duchesse avait vaguement évoqué le fait que tout cela tournait autour des apparences, de la noblesse et j'en passe...Triste vie que celle de ces gens là que, pour ma part, je n'ai jamais enviée. Au final, ce sont sûrement les gens les moins libres et les plus malheureux qui soient que de ne pouvoir être eux-mêmes et faire ce qu'ils souhaitent...

_________________
Johanara
Poitiers, quelque part dans une auberge miteuse.

Bon d'abord les histoires de fesses de la Duchesse, cela semblait le plus urgent.


Citation:
A la plus belle des meringues,

de votre courge adorée,

C'est vous qui devez bouffer le poireau bon sang ! Prenez-le à pleine mains, à pleine bouche, puis rangez le dans votre panier !

Votre oncle a donné signe de vie. Prenez soin de lui et surveillez-le. Que son poireau ne quitte point la maison !

Bien à vous.

S.G Johanara Bérénice Montbazon-navailles d'Ambroise.

Citation:
Ma chère Shug,

C'est une véritable équipe de queue de pelle. De manches si vous préférez. Et ils ont tous des pensées plus libidineuses les uns que les autres. Moi la première. Mais je les aime bien!

Oh oui croyez-moi qu'elle se prendra une sacrée soufflante. Si au moins elle donnait de ses nouvelles et qu'elle m'assurait que son honneur et sa réputation n'ont point trop été entachés. Quant à son cœur et son âme, (Je préféré abnéguer le corps sous peine d'avoir des palpitations.) je ne vois pas comment ce barbare à poils longs pourrait la combler.

Avez vous suivi les deux barbus ? Moi je crois que toute cette histoire m'a vacciné à jamais contre les pilosités faciales. Je vais revenir aux basiques : du blond, de l'imberbe, du poli.

Charles est revenu ? L'Avez vous remis aussitôt dans votre couche ? Que compte t'il faire pour le bébé ? Se sent il concerné par la chose ?

Mon mari est également sorti de son mutisme, j'ai reçu une adorable lettre, surveillez-moi ce maraud, qu'il n'aille pas jouer des castagnettes ailleurs que sur mon cul, ça risquerait de le fatiguer et je suis trop en manque pour souffrir un mari qui a usé toute son énergie ailleurs ! Je ne tiens plus, il faut qu'il me rejoigne !

Venez avec lui ! Fissa ! Je me décompose!
Vous me manquez.
Djo

Citation:
Ma merveille flamboyante,

Votre lettre commençait de manière fort lubrique, j'en conclus que vous vous portez bien. Elle se poursuit également sur la voie de la concupiscence, aussi puis je déduire que c'est la grande forme !
Comment se portent nos affaires ? Avez-vous trouvé d'autres jeunes filles ? J'essaie de recruter en route mais je ne croise que des laiderons !

J'ai hâte de vous revoir ! Balian m'a écrit figurez-vous ! Et comme d'habitude tous mes griefs ont fondu comme neieg au soleil … Quelle tourte !

Et avec Shug ? Z'en êtes où ? Ne la laissez pas traîner avec n'importe qui ! M'est avis qu'on devrait toutes éviter les barbus !

Je vous embrasse partout où l'amitié le permet. Hinhinhin.

La Merveilleuse Duchesse.

Citation:
Tendre sœur,

Cessez vos jérémiades. Ambroise vous êtes, Ambroise vous resterez,

Par contre votre mari me réclame une dot, qu'en est il ???
Ramenez vos jolies fesses à la Rochelle, on vous y attendra.

Citation:
Salutations à vous Mansart de Niraco.

A combien s’élève cet dot ? Peut-elle être compensée par l'octroie d'une terre ?

Sinon demandez dont à ce farfelu de Nathan !Qui promet des thunes dans mon dos et qui se carapate ensuite ! Oh je vais me le faire croyez-moi .

Il s'agit bien de lui je suis formelle. J’espère ainsi que vous deviendrez Duc de Berry et que vous vengerez l'honneur de cette radasse de Nathan.


Je veillerai sur votre épouse lorsqu'elle aura retrouvé sa route ! Norf !

Bien à vous

S.G Joharana Bérénice Montbazon-Navailles d'Ambroise.
Citation:
Nathan.


Je vous hais. Vous et vos promesses fortuites. Entre les lettres que vous n'envoyez guère et la dot d'Amaelle que vous n'avez point payé.

Arrangez ce marasme.


Votre cousine.
Citation:
Mon amoureux,

J'entends bien, j'entends bien.

La seule véritable question est : Viendrez-vous ou non me prendre sauvagement dans une auberge de la Rochelle ?
Bon bon si vous tenez vraiment à avoir des nouvelles de la famille..
Ambre est avec moi, elle n'en a que pour Seleys, Dieu nous sauve.
Darria a suivi une espèce de raclure germanique et je m’en vais la sortir de ce pétrin avant qu’elle ne nous ponde un ou deux bâtards. M'est avis qu'elle s'est drôlement entichée de ce parasite mais la moindre des choses serait de me tenir au courant, l'ingrate.

Aux dernières nouvelles, Rose filait le parfait amour avec son roturier. Elle doit être avec lui en Auvergne.

Vous me manquez également. Surtout votre poireau, demandez à votre nièce elle vous dira de quoi il retourne.

J'ai des choses à vous dire. J'ai été très vilaine. Mais je vous aime néanmoins de tout mon cœur.

Votre rousse.
Nathan
Une lettre cachetée par Vénus parvint entre les mains de Nathan. Il lut, et ce n'est pas sans le moindre mal, qu'il se força de sourire. En ces périodes turbides, il trouva un échappatoire parfait.

Citation:
De nous Nathan Sidjéno d'Ambroise,
À vous ma tendre et passionnée cousine,

Ma juste déférence ainsi que tout mon amour,

    Qu'il est plaisant de vous lire, votre écriture, avec le temps, devient une exquise douceur que l'on se plait à regarder. Les boucles et les formes composent avec finesse et précision, vraiment, je ne m'en lasse pas.

    Trêves de plaisirs visuels, l'heure est grave, comme toujours chez les Ambroise. Notre famille sombre, une décadence que nous ne pouvons plus supporter. Nous devenons la risée d'un royaume. Quelle tristesse.

    Ma très chère cousine, il est évident que votre beau-frère, Mansart vous réclame la somme. Il est évident qu'il me sait encore en vie et il est évident qu'il désire avoir sa part du butin.
    Le sort fait que, le contrat était clair et précis.
    Je cite : " En qualité de garant de la volonté de cette alliance, Nathan Sidjéno d'Ambroise s'engage de verser la somme de 2000 écus à Alleaume de Niraco sous la bonne et due forme de la dote. "

    Voyez-vous, ici, vous n'êtes pas nommée, on ne peut rien vous réclamer. Ne donnez pas votre consentement et vous aurez rien à faire ou à redire.
    Cependant il faut que ce soit Alleaume qui réclame la dote. Et voyez-vous, on préfère me croire mort en Berry. Alors, réclamer 2000 écus à un mort, c'est cocasse, comme affaire. À l'évidence, si Alleaume me réclame l'argent il reconnaîtra ma condition et tout me reviendra de droit.

    Alors, portez-leur un billet concernant cette affaire qui est au bord du marasme. Nous allons bien rire.

    Enfin, je ne vous écris pas, car je vous pense occupée par la racaille qui pullule à vos côtés. Je cite Jehan, pour exemple.


Bien à vous ma bien aimée,
Je vous embrasse,
Avec passion.

Nathan Sidjéno d'Ambroise.

_________________
Seleys
Poitiers, l'ennui, une soeur perdue en chemin, une réponse d'un ex-écuyer et une autre soeur au bord de l'implosion mentale...

Une réponse à Amaelle, que la douce sentait perdue. Être la cadette ne l'ayant jamais empêchée de veiller sur ses aînées et de les consoler quand le besoin s'en faisait sentir, une fois n'était pas coutume :

Citation:
Ma chère Amaelle,

J'ai effectivement eu la surprise de voir que nous vous avions perdue en chemin, Johanara m'a dit que vous nous rejoindriez... Je me trouve bien avec elle ainsi que notre frère, enfin du moins jusqu'à ce matin puisqu'il semblerait qu'il se soit lui-même perdu sur les routes cette nuit. J'entends déjà la colère du volcan roux gronder, mais ne vous en faites pas, je saurai la calmer comme à chaque fois.

Ma soeur, que vous soyez loin ou près, vous le serez toujours. Le même sang coule dans nos veines, le caractère d'Ambroise niche en nos coeurs certes à divers degrés... Vous me manquez beaucoup, vous qui n'êtes plus toujours près de nous, mais vous êtes toujours vous.
J'aimerais que nous passions plus de temps ensemble. Peut-être ainsi vous sentiriez-vous moins étrangère ?

Je vous embrasse.
Votre dévouée,
Seleys


Puis une missive expéditive à l'adresse de la doyenne :

Citation:
Ma très chère soeur,

J'ai le regret de vous annoncer que nous avons perdu notre frère cette nuit...
Il était pourtant bien présent hier quand j'ai recensé les membres de mon petit groupe, mais ce matin point de Xavier lorsque je les ai passés en revue.
J'ai bien peur qu'il ne se soit oublié dans les bras d'une quelconque proie facile et qu'il ait omis de se réveiller pour le départ.

Que faisons-nous ?

Bien à vous.
Seleys


La demoiselle songea à retourner en taverne voir si Greg et Marianne s'y trouveraient. Pour eux les choses semblaient plus simples, du moins quand ils ne se disputaient pas.
_________________
Victoire.
"Comment ne pas perdre la raison lorsque la folie gagne certains."
V de J-D

Elle n'avait point quitté le lit depuis la veille. Dans sa caboche ça cognait de toute part et la fièvre grimpait un peu plus chaque heure.
Alors qu'elle luttait pour chasser cette douleur qui irradiait tout son organisme, on lui apporta son courrier. Dans un sursaut elle prit plume et vélin, et écrivit,





Citation:
    A ma tante adorée, Duchesse des courges,
    De votre nièce Victoire, Duchesse des meringues,


    C'est une certitude, je dois me faire une raison, vous êtes irrécupérable.
    Laissez donc cette histoire de poireau de côté et écoutez-moi donc pour une fois.
    Que fichez-vous encore en Poitou bon sang ?
    N'avez-vous encore pas pigé que ce voyage est une mascarade, que c'est vous vous donnez en spectacle.

    Secoue la tête dépitée

    Votre petite troupe va prendre l'eau si vous continuez à rester sur place. A cette heure vous auriez du déjà retrouver Darria, or il n'en est rien.
    Prenez les choses en main et fissa !
    Donnez-moi des nouvelles de mon frère, car j'ai bien pigé que Grégory me cache des choses, c'est une évidence.

    J'ai la migraine, vous m'agacez voilà. Alors avant que je ne devienne aussi timbrée que vous, et si vous voulez épargnez celle qui résiste à cette famille de fous, remuez-vous, et pas dans le sens que vous l'entendez.
    Un conseil, retrouvrez la raison et rentrez à Limoges où votre époux vous attend.

    Bref, prenez-soin de vous quand même, il me déplairait que vous périssiez dans le naufrage.

    Je vous embrasse

    Votre nièce, encore à peu près d'aplomb.





[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, sa taille dépasse celle autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire & bon jeu.]

_________________
Carmody
Bourganeuf, une escale et peut être des souvenirs oubliés.

Quand on est malade on se soigne, du moins c'est que pensait le roux alors il avait laisser limoges derrière lui pour se remettre entre les bras d'un médicastre. Mais voila quand on est aussi attrayant et aimé que lui on n'échappe pas aux échange avec les amies et aux promesses de garder un lien étroit. et le plus surprenant c'est qu'il aimait ca le bougre.

Commençons par la générosité affichée...


Citation:
Ma voluptueuse merveille,

La lubricité est ma marque de fabrique et je crois bien que je ne saurait m'en défaire sans perdre une part essentielle et pénétrante de mon être. Cela dit je n'irais pas jusqu'a dire que je me trouve en grande formes puisque d'une part celles de Shig et les vôtres sont a présent bien trop éloignées de moi a mon gout et d'autre part, j'ai entreprit mon voyage pour rencontrer un médicastre à Guéret puisque Limoges n'en a pas qui satisfasse a mes envies. pourtant j'ai fait part de mon état de mon état a la Délicieuse dans l'espoir qu'elle propose de faire de mon corps un temple dont elle assurerait tout entretien. Peine perdue et c'est de plus elle qui m'a conseiller de me rendre a Guéret pour me faire examiner. A croire que mon absence l'a pousser à me rejeter et trouver de quoi me remplacer pour plus que la compagnie de beuverie et de conversation.

Vous a t elle parler de ce futur époux qu'elle aurait trouver et donc la folie de rester enclin à l'épouser persiste? pour ma part je connais son existence mais pas son identité qui apparemment doit rester secrète. Certainement une précaution pour conjurer le mauvais sort ou simplement qu'elle craint que je ne cherche a effrayer le chanceux qui obtiendra sa main. JE lai observer avec plusieurs hommes qui pourrait convenir au rôle et le seul barbu que j'ai pu voir auprès d'elle a rapidement fuit ma présence qui apparemment ne lui allait pas au teint. Je pense qu'il a mal pris ma remarque comme quoi il ne servait a rien si il ne venait pas consommer au Trois Merveilles. Sino le soir de mon départ elle est aller passer la nuit chez un de ses amis nouveau. ce pourrait être un signe surtout que le sieur ne porte pas de barbe il me semble.

Parlant de notre affaire commune, je n'ai pas pris le temps de chercher de nouvelles recrues depuis mon retour mais j'étais a Limoges encore et outre quelques voyageurs nous connaissant déjà toutes les recrues potentielles, notamment celles qui s'effarouchent quand on parle de telles activités. Je verrais bien en chemins si je croise de quoi faire notre bonheur. Shigella a pris semble t il quelque a son service elle aussi. Du moins je le pense car elle a envoyé un laideron sans nom me réveiller le jour de son baptême au lieu de venir en personne me tirer de mon lit. Lit qu'elle n'avait point partagé cette nuit là, vous en rendez vous compte! Et elle se plaint que j'ai besoin d'exercices et que je m'empâte, c'est un comble.

Sinon je suis heureux pour vous que votre époux ai daigné vous donner des nouvelles bien qu'apprendre que tout vos griefs ont disparu du coup n'est pas pour le mieux a mon esprit. Vous devriez en garder au creux de votre sublime poitrail pour les lui asséner quand il vous honoreras de nouveau, et ce rapidement je vous le souhaite.

Nous nous reverrons certainement puisque la hâte nous habite tout deux. Tout trois, puis la délicieuse avait parler d'un voyage commun pour vous rattraper. Enfin voyage qui sera retarder car son séant est demandé a rester en Limousin pour encore un peu de temps. Du coup je vous aurais bien proposer de vous faire jouir de ma forme qui semble vous ravir mais si l'époux est de nouveau dans les petits papiers vous n'y prendriez certainement pas le gout à la mesure suffisante. Cela restera donc une idée qui trotteras dans votre esprit que de savoir dans quel ampleur je me trouve en forme ou non.

Je vous tiendrais renseignée tout au long de mon rétablissement et de ma possible convalescence a Guéret. Shigella a déjà proposer de s'occuper de mon retour vers Limoges avec son nouvel ami érudit, du moins si le médicastre permet que je prenne la route au moment de leur venue.

J'ai une amitié très large et je ne verrais point de raison de ne pas vous en faire profiter. Certaines tentèrent d'en connaitre les limites. Donc vous pourrez déposer des baisers en nombre d'endroits tant que cela vous sied car souvent ma notion d'amitié le permet. a vous de ma faire un jour connaitre la votre.

Tartassement,

la Merveille douloureuse




Maintenant plus délicat si l'on veut garder la face..... raisonnement que le Roux ne connait pas. et donc remplissons la délicieuse promesse faite a une amie si particulière et difficilement gérable.

Citation:
Ma merveille de Délices,

Oui je m'offre toujours la propriété tant que vous ne m'en faite pas l'avis qu'il doit être autre.

Je suis arrivé a Bourretameuf sans encombre sur la route et me voila maintenant a vaquer a mes occupations du moment . Il était donc tout naturel que mes idées se soit tournées vers vous et vers cette promesse que je vous avais faite de vous écrire.

Cela dit vous aviez peut être oublié ce fait puisque vous en aviez parler peu avant de vous échapper vers le logis d'Andreas. J'ose espérer pour vous que la nuit vous a été somptueuse la bas et que son lit fut a votre gout. Vous avez bien su vous entourée pour parer au fait de mon absence d'autant que vous vous entendez très bien l'un avec l'autre. il fait plaisir de vous trouvez heureuse et de savoir qu'il reste des pleins pour vous accompagner.

J'ai reçu lettre de Tigresse m'enjoignant a vous prémunir de toutes attaque de barbu. Bon actuellement je suis loin mais il n'en reste pas moins que je tient a veiller sur vous et a vous faire part de l'avertissement. Maintenant vous serez au fait qu'il est des gens a éviter si ce n'était pas encore le cas avant. Dans tout les cas vous serez toujours bien venue auprès de moi bien que si je connaisse votre aversion pour les roux.

Le mal me ronge toujours mais je suis encore loin d'être a l'agonie, la Déesse de la luxure m'en préserve certainement. Puis je me doute que je serait entre de bonnes mains prochainement et que l'on se donnera corps et âme pour me faire revenir en très grande forme. C'est un bon conseil que vous m'avez donné de me rendre a Guéret pour cela. Un jour peut être pourrez vous aussi en faire autant et m'éviter les voyage dans ce genre de cas. Ce qui est certain que je ne laisserais jamais que des mains féminines combattre les maladies qui m'habite et les faire succomber comme mes charmes le font dans d'autres domaines.

Sinon parlez moi de ce que vous avez a faire avec vos nouvelles responsabilité ou bien de l'avancée de votre mariage avec cet inconnu que vous me cachez. J'avoue être plutôt curieux de tout cela mais vous connaissez ma nature et savez que je porte un intérêt particulier a ce genre de sujet. quand les rumeurs peuvent courir je suis de ceux qui les écoutent ou les colportent. J'ai d'ailleurs été amusé de voir votre ami si enthousiaste a l'idée de elles concernant mon épouse et de ses idées de vengeance possible. Voila un homme qui n'y va pas par quatre chemin mais cela m'était déjà venu aux oreilles quand on m'avait parler de lui par le passé.

sinon... de quoi parler... votre grossesse vous m'avez dit que cela se passait et que vous ne pouviez plus trouver d'excuse pour la couvrir donc je ne vois pas plus a dire. Ah si! Outre Victoire avez vous trouvé d'autre personne qui désireraient acquérir le Parfait en gestation? ca se présente comme une source de bon revenus qui vous mettrait a l'abri un moment.


Oh et... Qu'était ce donc que cette... créature que vous avez pris a votre service? quitte a choisir une chambrière vous auriez pu en prendre une qui soit attrayante comme Mathilde ou Malvina, j'ai cru faire un cauchemars en ouvrant les yeux l'autre jour. Elle n'as rien pour rattraper cette vision qui me hante. Enfin je dois avouer ne pas être aller voir sous les vêtements non plus mais je présent qu'il n'y a pas de joyaux qui s'y cache. Au pire vous auriez du employer un homme, je ne sais si je l'aurais mieux pris mais cela m'aurait paru moins décevant comme fait au moins j'aurais pu m'imaginer de raison pour ce choix.

Répondez moi si le cœur vous en dit ou si vous avez le temps dans vos journées chargées a présent.

Tartassement,

La flamboyance en voie de remplissement.




Et comme il était sur sa lancé, il prit un vélin supplémentaire pour une destination inconnue mais une fugueuse qu'il avait fini par apprécier.

Citation:
Ma filleule cavaleuse,

Bon j'écris mais je n'ai aucune idée si ce pli te parviendra un jour ou non.

Je n'ai plu aucune nouvelle de toi depuis... ton escapade et vu tes compagnons barbus il y a surement d quoi s'inquiéter.

Je ne sais si je dois prendre l'absence de ton retour comme un bon événement ou comme le fait que tu ai été vendu des que les écus ont commencer a leur manquer. Optimiste de nature je vais dire que l'Ambroise a pris le dessus et mène la danse.

Déjà tu de toute que j'aimerais que tu m'écrive. Actuellement je suis éloigné de ta mère donc si c'était de crainte de me voir lui relater tes exploits que tu t'en abstenait....non en fait je lui toucherais un mot quoi qu'il arrive. Enfin écris moi ne serait ce que pour montrer que tu as encore tes deux mains et que tu vis encore.

Sinon j'espère que ta vie du moment te plais bien que tu prend du plaisir a parcourir les routes. Je ne cautionne pas ton choix de compagnie mais je trouve le voyage très a propos pour te faire connaitre l monde et t'ouvrir a nouvelles expériences. Comme grand nombre j'ai pareil en mon temps aussi.

Amuse moi donc de tes exploits et assure tes arrières. Oh sache aussi qu'il existe des plantes qui permette d'éviter les inconvénients d'une maladie indésirables. il y a une vrai épidémie en Limousin en ce moment donc l'idée me vient te concernant. Et accessoirement ca peut aussi éviter les inconvénients d'une grossesse si tes nouveaux jeux t'amène a plus que des jeu de lames, de langue ou que tes arrières ne sont les seuls à craindre des assauts en traître.

Prend soin de toi et revient nous quand tu sera pleine de sagesse nouvelle. Ne ramène pas les barbus par contre, on s'en passe très bien nous.

ton parrain désapprobateur.



_________________
Bannière en déconstruction.
Shigella
[Aux Trois Merveilles, QG de la Délicieuse.]

Arthur m’amena deux nouvelles missives. Décidément, je croulais sous les courriers en ce moment. Non pas que cela me déplaise, mais j’avais un mariage à préparer...

Lecture faite des vélins, je m'attelais à la rédaction des réponses:


Citation:
Chère Djo,

Vous n’imaginez pas à quel point vous me manquez.
Les deux barbus sont partis. Finalement, j’ai abandonné l’idée de les suivre en voyage. Figurez vous que l’un d’eux m’a soudainement pris en grippe, pour une raison qui m’est inconnue. J’en suis venu à me demander s’il n’était pas jaloux de la relation que j'entretenais avec le second barbu. Relation qui était pourtant resté amicale et cordiale. Mais cela me parait tout de même étrange. A la réflexion, je me demande s’il n’entretiennent pas tout deux une relation intime. Vous connaissez mon aversion pour ce genre de pratique, aussi, cette idée me coupe toute envie de voyage en leur compagnie. Djo, je dois me rendre à l’évidence, les barbus ne sont plus ce qu’ils étaient, à mon grand regret.

Mes envies d’escapades sont donc remises à plus tard, d’autant plus que je suis à présent coincée en Limousin. En effet, Esylt ayant démissionnée de son poste, j’ai donc été désignée pour prendre sa place au conseil.

Charles est en effet revenu, pour aussitôt repartir en direction de Gueret, afin de se faire soigner par Dame Arthaud. Mais je le soupçonne d’avoir une toute autre idée en tête concernant la médicastre. D’autant plus que depuis son retour, je n’ai pas partagé sa couche et cela doit lui manquer.

La grossesse ne semble que vaguement l'intéresser, mais vous connaissez les hommes, ils ne se sentent que rarement concerné par ce genre de chose, quand bien même ils en sont responsables. Et l’avenir du bébé ne semble pas l'interpeler davantage.
Mais je me suis fait une promesse. Plus jamais je ne finirai dans sa couche, ni dans celle d’aucun homme à moins d’en être marié. Djo, je me fais flipper en écrivant ces mots, j’ai soudain l’impression d’être devenue une sage personne. Toujours est il que si j’avais suivi ce code de conduite depuis le début, je me serai évitée bien des ennuis...

Vous n’êtes pas sans savoir que je me suis lancée à la recherche d’un époux. Hé bien figurez vous que les choses se précisent. Mon choix s’est enfin arrêté sur un homme. Un vrai, pas du genre petit con comme Jehan. En tout cas, je me félicite de mon choix, en espérant que celui ci ne se carapate pas avant les noces. Je dois dès à présent commencer à faire la liste des invités et préparer le texte qui ornera les bans et contacter Neyco afin de convenir d’une date.
Bien que j’aurai aimé vous avoir en face de moi, je profite de cette missive pour vous faire une demande toute particulière. J’aimerai en effet que vous soyez mon témoin pour cette occasion. Vous êtes l’une de mes plus fidèles amies et je serai honorée si vous acceptiez.

Djo, j’aurai tant aimé pouvoir vous rejoindre, mais hélas, je dois me contenter d’un voyage dans les limites du Limousin. Je vais prochainement me rendre à Gueret moi aussi, en compagnie d’Andrea, chercher des remèdes au mal qui frappe Limoges. Je dois être une chanceuse car je n’ai pas encore été contaminée.

Comptez sur moi pour garder un oeil sur Balian. Je suis heureuse pour vous de savoir qu’il a enfin pris le temps de vous adresser une missive.

En espérant avoir de vos nouvelles très vite,

Shug.



Et de répondre au Flamboyant:

Citation:
Cher Charles,

Je suis heureuse de vous savoir arrivé à Bourganeuf sans encombre. J’espère que vous vous sentez un peu mieux ce jour, et que votre mal tend à disparaitre.
Rassurez vous, je n’ai pas oublié nos discutions d’hier, et je vous en aurai énormément voulu si vous n’aviez pas écrit. Ma nuit fut agréable, j’ai en effet dormi dans le lit d’Andrea, celui ci ayant passé la nuit sur la banquette. Sa compagnie est fort appréciable et il est vrai que nous nous entendons plutôt bien.

Djo m’a également écrit. En parlant des barbus, je pense qu’elle devait faire référence aux deux ancienne connaissance que j’ai revu à Limoges. Mais qu’elle se rassure, ceux ci sont tout deux partis vers d’autres horizons.

Je pense que vous serez entre de bonnes mains avec Dame Arthaud. Celle ci semble vous apprécier, je ne doute pas donc de sa motivation à vous rendre votre fougue légendaire. Et j’espère pouvoir rapidement finir mes études afin de pouvoir en faire autant, et vous soigner comme il se doit. Hélas, je n’en vois pas le bout, et ça me désespère.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le conseil, c’est chiant. Ca parle pour ne rien dire, sans compter les disputes aussi inutiles que ridicules. Mais je prend toutefois ma nouvelle charge à coeur en tentant de porter intérêt à ce qui se dit.

Concernant mon mariage, je vais m’atteler à la liste des conviés. Le futur marié semble en effet s’inquiéter des personnes que je pourrai y inviter. Je vais également devoir envoyer un courrier à Neyco afin de savoir quand la cérémonie pourra avoir lieu. Je pourrai ainsi faire préparer les bans rapidement.

Concernant le Parfait en préparation, hé bien j’avais pour idée de le garder en fait, et de le faire accepter par mon futur époux comme le sien. Hélas, il ne semble pas très enclin à se laisser fourrer un gosse dans les pattes, et je ne peux que le comprendre. Mais peut être qu’avec un peu de persévérance je pourrai parvenir à mes fins. D’autant plus que ce mariage me mettra sans doute à l’abri du besoin, je n’aurai donc plus besoin de l’argent que pourrai me rapporter la vente de l’enfant. Car vous devez vous en douter, j’ai pris soin de choisir un mari fortuné.

J’étais pourtant certaine qu’Annette vous plairai. A croire que je ne connais pas vos goûts, et j’en suis navrée. Je pensais qu’un peu de nouveauté vous plairai, mais visiblement je me suis trompée.

Je devrai normalement prendre la route pour Guéret mercredi, avec Andrea. Nous nous reverrons donc prochainement.

Bien à vous,

Votre Délicieuse.


Et de siffler Martin, afin de lui confier mes missives.
_________________
Amaelle.
Toute proche ...

Citation:
A ma douce Flamboyante, grande sœur,

Je me sait Ambroise.
Je ne gémit pas, mais quand êtes vous devenue croqueuse d'hommes?
Quand vous êtes-vous mis à ployez, sous les désirs d'un homme?
Quand vous êtes-vous soucier si peu de votre famille, que vous êtes arriver à perdre votre fille?
Quand avez-vous arrêter d'écouter vos sœurs, plus proche de votre fille, que vous ne l'êtes?

Revenez à la réalité. Je vous fait la leçon, c'est mon devoir, car je vous aime, mais vous avez changer, je ne vous reconnait qu'à peine, cela me fend le cœur.

Sachez que je me sait plus Ambroise, le nom de Niraco me dégoûte, lorsque je les voient pour la plupart, qui protège Alleaume. Alleaume qui renie désormais son frère, mon époux, car celui-ci réclame justice pour notre cousin par le biais de son parti. Alleaume, qui refuse conversation avec celui-ci.
Les Niraco sont déchirer, ceux qui au débuts était de son côté, se place désormais du côté de Mansart.

Pour ma dot, j'ai effectivement eu vent de cette histoire. Nous en parlerons de vive voix, c'est mieux je pense, non?
Nous ne sommes plus à un jour près, désormais.

Qu'en savez-vous si mes fesses son jolies? Vous les aurais-je montrer?

je vous aime ma sœur,

Amaëlle


Citation:
Ma douce petite sœur,

Je vous rejoint, effectivement. Je vous souhaite du courage, avec notre duchesse Ambroisienne rousse.

Je sait bien que le même sang coule dans notre sang à toutes trois, mais j'ai l'impression de ne plus rien partager avec vous et Johanara, j'ai l'impression que celle-ci change, je ne le reconnaît même plus.
Vous aussi me manquez ma douce soeur, mais bientôt, je serait de nouveau avec vous.

Je vous aime fort,
Votre casse-pied,

Amaëlle

_________________
Sirbalian
1ère missive au sortir d'une retraite à Ferrassières



Ma tendre épouse,

Voilà des semaines que je vous ai abandonné il est vrai.
Comme mon fils aura du vous le dire, j'ai en effet quitter Limoges précipitament et sans un mot car j'étais souffrant. Et il faut dire que toutes ses histoires familiales n'arrangeaient en rien mon état.
Trop de tension, de débats, de tracas, d'énervement... de préocupations !

Ces joutes ! quelle idée ! Bien mal m'en a pris de vouloir organiser tant de festivités avec une famille si... turbulente !
Je me suis senti vraiment mal, à tel point que j'ai bien cru que c'était la fin...
Ma poitrine me serrait, mes bras semblaient engourdis et lourds, je n'avais plus la force de rien, mon cœur semblait battre beaucoup trop vite et ce, même sans faire le moindre effort.. Et malgré une éprouvante fatigue il m'était difficile de trouver le sommeil.

J'ai donc pris la route de Ferrassières afin d'y trouver du repos et de m'y faire soigner ou alors d'y mourir... L'air du Lyonnais m'a de suite fait du bien. Rien de tel que de prendre un peu d'altitude et de prendre un bon bol d'air frais. J'ai été suivi par un bon médicastre et croyez le ou non, j'ai pris l'habitude de boire une tisane chaque soir avant d'aller me coucher. Mes champs de lilas n'étaient point en fleur, pourtant je pouvais sentir cette odeur qui enchante mes narines tant les murs du castel en sont impreignés.

Je suis désolé d'être parti si vite et sans dire un mot, en vous abandonnant une fois de plus avec les enfants. Mais il fallait que je fasse le vide autour de moi afin de ne pas devenir fou !

Racontez moi ! Les joutes ont elles eu lieu finalement ? qu'en est t'il de Rose et d'Ambre et de leurs prétendants ? Vous dites que Darria a été enlevée ? par qui ? pourquoi ? avez vous des nouvelles ?
Etes vous toujours en voyage ? et si oui, ou êtes vous ?

Je suis heureux d'entendre que votre serrure demeure impénétrable mais je ne doute pas que bon nombre de prétendants font la queue à votre porte, se battant pour regarder à travers le judas.
Je suis encore faible mais je les embrocherai bien un à un, ne serait ce que pour avoir tenter de crocheter votre porte !

Vous me manquez ! même votre rousseur !
Votre joli minoi, vos formes généreuses, vos yeux d'émeraude, vos mains si douces...
Même vos coups de gueulle !

Votre époux




Réponse à la rousse flamboyante





Ma tendre épouse,

Non je ne viendrai pas vous prendre dans une auberge de La Rochelle hélas..

Entendez vous que je suis en convalescence et commence à peine à me sentir assez fort que pour sortir le bout du nez dehors ?
Le voyage de Ferrassières à Limoges m'a déjà été plus que pénible et je me vois mal reprendre la route qui plus est seul...

Victoire prend soin de moi à Limoges et me donne des tisanes, oui vous entendez bien.. je bois une tisane chaque soir avant d'aller me coucher.

Allez vous rentrer à Limoges prochainement ?

Et qu'avez vous encore fait ? Vilaine dans quel sens ?
Comprenez que si j'ai été au plus mal c'est aussi en partie à cause de cette famille de fou et loin de moi l'envie et l'idée de recommencer à me faire du tracas pour toute cette bande de félés ou d'ingrates.

Votre époux.



[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, sa taille dépasse celle autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire & bon jeu.]

_________________
Carmody
Guéret - Lieu de guérison et de convalescence supposée.

Un certains nombre de missives avaient été reçues et envoyé se jours, la santé faisant son office au mépris des attentes. parmi le lot une était plus particulière puisqu'elle concernait une merveille de Pique.

Citation:
Ma Délicieuse,

Vous allez donc être encore plus heureuse d'apprendre maintenant je suis à Guéret et toujours sans heurt. Et oui, ce n'est pas encore aujourd'hui vous pourrez apprendre que vous êtes enfin débarrassé de moi. Pire encore, sachez que depuis ce matin jusqu'a ce soir , j'ai commencer a me sentir de mieux en mieux et mes douleurs on même pris fin. Guéret à peut être un air qui m'a revigoré a moins que ce ne soit simplement le voyage en lui même. j'ai aussi pencher pour l'hypothèse que ma roussitude a agit comme une défenses qui a bouffer les méchant miasme et me protège contre toute agressions extérieures en dehors des rats hargneux et violents.

Je suis content d'apprendre que vos amis barbus sont partis, j'avoue ne pas tellement porté ce genre de personnage dans mon cœurs et si leur horizons les éloignent de vous, je trouve que c'est encore mieux.

Je pense aussi que je pourrait être en très bonnes mains avec Dame Arthaud qui officie et 'elle m'as fait part de son inquiétude déjà a me savoir malade. je pense rester au moins une journée de plus pour effectuer la consultation qu'elle avait prévu . Il serait bête que je reparte sans m'assurer que je n'ai plus rien de mauvais dans le corps. Par la suite je pourrais m'en remettre a vous pour les vérification régulière tant que je ne tombe de nouveau gravement malade. vous ne me refuserez pas ce petit service qui en plus pourra devenir un plaisir de vous voir vous exercer dans votre art. Apres tout les amis sont aussi là pour se prêter corps et âme l'un a l'autre, surtout nous les merveilles.

Pour le conseil, je suis assez du même avis que vous mais que cela vous permette d'apprendre est déjà un bon point puis vous voyez aussi comment fonctionne, ou non, les instituions du comté.

D'ailleurs en y pensant... ma maladie m'est peut être venu de ma longue réclusion et une fois parti en plein air, elle a reculer avant de disparaitre. pensez vous en tant que médicastre aspirante que ce puisse être une hypothèse solide?

Sinon serais je parmi la liste des invités au mariage ou vais je devoir séduire l'une des demoiselles d'honneur a la place de la mariée pour avoir mes entrées au banquet? D'ailleurs où sera ma place durant la cérémonie? je ne demande pas après car je sais qu'elle sera dans mon propre lit pour ce soir là. enfin il est étrange que votre promis veuille vérifier qui vous aller faire venir. il a peur que vos amis ne soient pas assez bien pour lui? Enfin dans tout les cas si je puis vous aider a essayer vos robes n'hésitez pas a me solliciter ou même a tout ce qui a attrait a la personne féminine, vous en particulier.

Et bien voila une nouvelle qui est plut surprenante du fait que vous ne vouliez absolument pas de ce parfait quand on vous écoutait. Enfin si vous avez envie de le garder, je n'y vois aucun inconvénient. ca pourrait même me permettre de le voir souvent et de le pourrir comme les font tout les oncles au sens large. lui apprendre en quoi la perfection viens de l'imperfection et tout ce que je peux enseigner a des enfants. Enfin cela est a la condition que vous parveniez a convaincre votre époux d'accepter l'enfant comme étant le sien. ce qui n'est pas chose aisé surtout avec la vision que vous avez décrit du mariage par le passé. Quoi qu'il se peut que cela lui convienne si a force de persévérances vous luis faites céder sur ce point ou qu'il trouve un compromis a la chose. Apres tout la fortune permet bien des excentricités. et vous en avez bien choisi un qui vous permette cela.

Concernant Annette puisque c'est le nom de la chose qui est a votre service. Vous ne vous êtes pas trompé sur mon gout pour la nouveauté, même si parfois je me plais a garder une certaine constance dans certains domaines. Masi là c'est un changement radical que vous avez fait dans la maisonnée. il y avait une foire au monstres et vous avez débauché la pauvrette de sa cage pour l'amener chez nous? Enfin qui suis je pour juger une telle œuvre de charité Aristotélicienne. La prochaine fois, pensez plutôt a passez la nuit a mes cotés et a me réveiller quand Morphée vous relâche et que mes bras ne vous retiennent plus. Oui je trouve cette vision du réveil bien plus agréable et a mon gout.

D'ailleurs cela me fait penser que depuis mon retour nous n'avons pas eu l'occasion de nous retrouver de la sorte. ce doit certainement être dû a la maladie qui m'as prise et a votre baptême qui se profilait, n'est ce pas. nous aurons d'autre occasion et pourrons en reparler après vos épousailles si elle se font rapidement.

Si vous venez donc a Guéret prochainement je devrais être assez en forme et plein de ma fougue légendaire pour chevaucher avec vous lors du retour vers limoges. nous nous reverrons donc a votre arrivée en vile ou plut tôt si j'ai repris al route entre temps.

Tartassement,

La flamboyance rétablie.



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Bannière en déconstruction.
Jurgen.
C'était dit, c'était fait. Il l'épouserait ! Après quelques jours d'impatience, Jeni avait convaincu le Corbeau. A son aise, imaginait bien Jurgen, elle l'avait probablement payé de son corps, et, à vrai dire, s'il lui était reconnaissant, il se fichait bien de la dette qu'il aurait pour elle. D'une part, il ne payait que très rarement ses dettes, d'autres part, toutes les dettes du monde vaudrait bien ce foutu mariage au large.

C'était en s'avançant un peu trop que le Teuton avait dit à Darria qu'il allait écrire à sa mère. Oui, mais. Qu'écrire? "Bonjour, j'épouse vostre fille". Il s'attela à la tâche avec ferveur, mais les mots avaient du mal à sortir. Odyssée avait alors écrit à Darria, informant que sa mère la recherchait, et qu'elle se retrouveraient, toutes les deux à La Rochelle.


Citation:
    Duchesse,

    Je vous écris pour vous informer de certaines choses. J'imagine bien que ma missive ne vous procurera aucun plaisir. Mais si vous aimez vostre fille au moins autant qu'elle m'est chère, alors vous devrez comprendre.

    Quelques temps à présent que nous sommes partis de Limoges. Quelques temps qu'elle m'a suivi de son plein gré, et qu'elle ne le regrette pas. Elle a vécu bien plus en quelques semaines avec moi qu'au couvent où vous l'aviez laissé des années.
    A mes côtés, elle apprend énormément de choses. Elle sait chasser, elle sait envoyer promener les gens qui seraient agaçants, et surtout, elle devient une vraie femme capable de prendre ses décisions.

    Voilà pourquoi j'épouserai vostre fille, Duchesse.
    N'allez pas imaginer que je ne la veux que pour son pucelage, celui-ci est d'ailleurs encore saint et sauf. Voyez, je suis un homme honnête. Vous comme moi voulons son bien, et comme elle a coutume de me dire "Mon bien, c'est toi".
    Je n'ai pas l'intention de dicter vostre conduite à son égard, alors ne dictez pas la mienne, puisqu'elle est dénuée de mauvaises intentions.

    Je prend soin d'elle. Je la chérie, et bientôt, elle sera mienne, et je serai sien.




Oh, bien sûr, il n'avait pas évoqué que toutes les nuit, depuis Limoges, il les avait passé avec elle. Il n'avait de même, pas annoncé que leurs étreintes allaient plus loin que des baisers. Il taisait aussi qu'il coupait des doigts ou tranchait des gorges. Il taisait tant de choses qui auraient pu le mettre en encore plus mal posture.
Mais il ne s'attendait pas à ce que sa Duchesse de mère leur offre sa bénédiction... Oh, ça, il n'y croyait pas une seule seconde. Mais Darria devait être honnête envers sa mère, et Jurgen, en tant que futur époux, le devait lui aussi, bien que l'honnêteté était quelque chose de relativement abstrait pour lui.
La lettre presque corrigée, il l'envoya à La Rochelle.

_________________
Shigella
[Limoges, encore et toujours, chambre de la Délicieuse.]

Nouvelle missive de Charles. Comme promis, il m'envoyait chaque jour un nouveau courrier.
Vélin vierge, plume en main...


Citation:
Très cher Charles,

Je suis très heureuse d’apprendre que vous avez atteint votre destination sans encombre. Et je suis d’autant plus ravie d’apprendre que vous allez mieux. Je pense en effet que le grand air peut être un bon remède contre le mal. Je vous ai toujours dit que l’enfermement était une mauvaise chose. Vous auriez du m’écouter et ne pas rester cloitré aussi longtemps.

Prenez le temps qu’il vous faut, mais je vous en prie, ne tardez pas trop. Je me sens bien seule chez nous, et vous savez à quel point cela m’angoisse. Du coup, je n’ai pas passé une seule nuit aux Trois Merveilles depuis votre départ. Cela me déprime d’avoir un si grand espace pour moi seule. Vous le savez, je n’aime pas le vide.

Concernant les invitations, je crois qu’il craint d’y voir des personnes contre qui il aurait certains griefs. Mais vous serez bien évidement invité au mariage, cela va de soi. Je ne pourrai me passer de votre présence pour un jour si important. Vous êtes un soutien important pour moi, et j’avoue que même si je pense avoir fait le bon choix, je suis un peu effrayée par ce qui en découlera.
Nous nous sommes entendu sur les conditions de l’accord. Aucune coucherie avant le mariage. Par contre, je serais contrainte de vivre avec lui, et même si j’aurai ma chambre, je devrai partager sa couche ponctuellement. Je crois que ce sont des conditions acceptables en contrepartie de ce qu’il va m’offrir. Il est en effet prêt à faire croire que l’enfant de lui, et ainsi à laver mon honneur. Sans compter les présents qu’il m’a promis. Charles, je crois que cet homme est fou d’avoir accepté pareil arrangement, mais je ne vais certainement pas m’en plaindre.
Nous nous marierons sans doute au mois d’Avril. Je serai donc encore enceinte, et je l’espère encore relativement mobile. Concernant les robes, je vais m’en faire fabriquer une somptueuse. Sans doute dans un atelier à Paris. Ce qui est bien, c’est qu’il ne rechigne pas à la dépense, je peux donc me permettre toute les extravagances possibles et imaginables. Je vous avouerai que j’adore cette idée.

Pour ce qui est du Parfait, hé bien, je crois je commence doucement à entrevoir la possibilité de le garder. Vous savez, ce changement de situation qui s’annonce me permet d’envisager autre chose que ce que j’avais prévu à la base. Savez vous que je commence à le sentir bouger? J’avais presque oublier la sensation que cela faisait et c’est assez amusant en réalité. Comme une sensation de bulles qui éclatent à l’intérieur, ou de petites vagues. En fait, j’ignore pourquoi je vous raconte tout cela, ce genre de détails doit certainement vous laisser totalement indifférent. Toujours est il que si je garde cet enfant, vous aurez biensur une place toute particulière pour lui. Oncle Charles, ça vous ira parfaitement. Presque aussi bien que Père Castor.

Je vous trouve bien dur au sujet d’Annette, certes elle n’a pas été aussi gâté par mère nature que notre rousse amie, mais tout de même, il doit bien y avoir quelque chose de regardable chez elle... En cherchant bien... Un orteil peut être?

Et puisque vous soulevez le point de nos retrouvailles... Hé bien, il y a une bonne raison au fait que nous n’ayons partagé nos nuits. Je ne veux simplement plus m’offrir à vous, pas de cette façon en tout cas. Ni à vous ni à aucun autre homme en réalité. Nous avons vécu de bons moment, mais vous conviendrez que nous ne sommes pas fait pour être amants. Je suis trop exigeante, vous êtes trop libre. Votre absence a eu cet effet bénéfique sur moi, celui de m’ouvrir les yeux sur cette relation qui me faisait souffrir plus que de raison. Car j’ai besoin de me sentir aimée par la personne avec qui je partage mes nuits. Je ne doute pas de le sincérité de vos sentiments, je crois simplement qu’ils ne sont pas assez profonds, pas comme je l’entend en tout cas. Mon amour pour vous m’a poussé a essayer de faire fit de cela, mais force est de constater que ce n’était pas suffisant.

Charles, vous garderez toujours une place toute particulière dans mon coeur. Vous êtes mon meilleur ami, mon confident, le père de mon enfant. De ce fait, je ne pourrai me passer de vous, et de votre présence à mes côtés.

Finalement, nous ne viendrons pas à Guéret, il semble que Dame Arthaud soit déja assez débordée avec ses propres patients, et qu’elle ne pourra nous fournir en essences curatives. Il n’y a donc plus de raisons de partir, mais je vous en prie, revenez moi vite.

Amitiés,

Votre Délicieuse.


Et de confier la missive à Raymond... C'est comment déjà son nom?
_________________
Johanara
La main de la Duchesse tremblait. La lettre de Jurgen lui avait fait rendre son repas et garder le lit toute une partie de la soirée. Il fallait qu'elle s’épanche...

Citation:


A vous Nathan Sidjéno d'Ambroise, mon adoré cousin,


Je m'occupe de votre affraire n'ayez crainte. Je vous ferai parvenir la réponse de Mansart et je vous remercie pour toutes ces précisions. Nous ne donnerons pas l'ombre d'un écu à moins que le Berry ne reconnaisse ses tords et vous rendent vos terres.

Pour ma part je desespere. Le malotru va épouser ma fille ! On m'assassine. J'ai toujours pensé qu'Amaelle ou Seleys feraient rentrer la racaille dans notre famille, mais c'est bien cette petite peste sortie de mes entrailles qui me l'aura vraiment mise à l'envers.

Je meurs.

Mille baisers d'Amour.

J .
Citation:

A ma chère nièce, Duchesse meringuée,
de votre tendre tante, secouée de la courge,

Je meurs. Il va l'épouser le gredin ! Ce pécore de bas étage ! Prendre ma fille, une future duchesse et en faire une bouseuse de marécage ! Et vous voudriez que je rentre ? Je m'en vais lui fiche deux paires de claques à cette ingrate qui a perdu la raison. Au moins il ne l'abandonne point avec un bâtard.

Votre frère ma foi… Egal à lui-même. Je veille sur lui de très près, n'ayez crainte.

Prenez soin de mon époux, j'espère bien sauver mon mariage et mener une vie paisible à mon retour.

PS : La serrure s’est-elle ouverte ?

J .
Citation:


Mon charles merveilleux,

Parlons tout d'abord de Shigella. Qu'est ce que c'est que ce foutoir ? Elle se marie ?? Et vous acceptez ça ? Je vous pensais fous l'un de l'autre. Mais quel gâchis ! Quel gâchis.

Donnez-moi un nom et tentez de savoir si ce mariage résulte d'un désespoir profond ou d'une réelle volonté de sa part de prêter serment.

Qu'est ce qu'elles ont toutes ?? Ma fille, votre idiote de filleule est fiancée apparemment ! Ce sac à puces m'a écrit pour me parler de ce mariage ridicule. Il va me falloir beaucoup de patience pour ne pas lui pondre une lettre d'insultes !


J'ai bien hâte de goûter à nouveau à l'étendu de votre amitié. Et j'espere que vous vous portez mieux.

Ne m'oubliez pas.

J .La Merveille en pleurs.
Citation:


Shug, je crève.

Vous vous mariez ? Êtes vous bien sûr ? Le mariage apporte beaucoup de bonheur mais aussi son lot de désespoir. J'accepte cependant volontiers d'être votre témoin. C'est un grand honneur !

Darria se marie aussi. Oui oui vous avez bien lu. C'est un poignard dans mon cœur de mère.

Sinon je suis toujours en manque et Balian est trop faible pour venir...

Je crève.

Toute mon affection,


Djo.

Citation:


Mon amour d'époux,

Je désespère. Vous me tuez. J'imagine vos mains et votre bouche. Je sens votre... Vous me tuez.

Je rentrerai sitôt ma fille raisonnée. Elle veut se marier la bougresse ! A un vaurien ! Un brigand ! Cette famille aura raison de moi également.

L'envie me prend de laisser cette ingrate dans la gueule du loup et de rentrer prendre soin de vous mais mon instinct de mère surpasse le manque et l'affection que j'ai pour vous, c'est dire s'il est incommensurable.

Gardez moi au chaud dans votre cœur mais laissez votre couche froide !

Votre Duchesse.
Citation:


Jurgen,

Je suis heureuse d'avoir des nouvelles de ma fille, cette petite sotte doit être trop occupée à compter les poils de votre barbe nauséabonde pour écrire à sa famille. (Je compte sur vous pour lui rapporter le « petite sotte » et toutes les amabilités qui suivront. )

Je tiens tout d'abord à vous remercier de l'avoir gardée en vie et d'avoir préservé son pucelage


*perplexe, qu'est ce que c'est que ce mec qui a à disposition une petite merveille et qui n'en profite pas ??? Les pirates ne sont plus ce qu'ils étaient. *

et de l'avoir couvert de l'affection qu'elle mérite. C'était une petite fille taciturne et solitaire, il est vrai que vous l'avez révélé à elle-même. Je ne doute point que votre amour pour elle soit sincère, après tout c'est une Ambroise, sa grande beauté et ses manières étranges ont dû vous charmer. Je ne saisis pas vraiment la réciprocité de la chose, sans vouloir vous offenser je ne garde point une image très flatteuse de vous.

*Vraiment perplexe. L'était pas boiteux et genre un peu crade ? Non vraiment sa fille avait eu la chance d'hériter de la beauté des Ambroise par contre elle n'avait vraiment rien dans la caboche. *

Cela dit...Avez-vous perdu la tête résidu de poule dégéneré ? Ma fille a treize ans ! Treize ans ! C'est un bébé. Vous la forcez sans vous en rendre compte. Vous, moi, nous sommes adultes, pleinement conscients de nos actes mais Darria... Elle cherche sûrement un père en vous, ou à remplacer son grand frère qui a disparu.. Treize ans bon sang ! Jurgen à quoi pensez-vous ?? Que peut-elle savoir de son propre bien c'est une enfant qui se croit amoureuse ? Y'a t'il plus idiot sur terre qu'une jeune fille de 13 ans qui a son premier béguin ??

Je vous traite de tous les noms depuis des semaines crème d'anchois,fol du g'nou, sac à poils, miasme des marées et j'en passe. Je vous pensais en train de jouer avec ma fille mais j'ai l'impression que vous êtes tout autant victime qu'elle dans cette affaire.

Ressaisissez-vous bon sang ! On n'épouse pas une gamine qui n'a jamais rien connu d'autre que le couvent ! On ne l'arrache pas à sa famille, à son confort, à ses richesses simplement parce qu'on la trouve adorable et divertissante. Que connaissez-vous du mariage ? Que lui direz vous lorsqu'elle aura mûri et qu'elle voudra une maison et des enfants ? Lorsqu'elle aspirera à une vie de famille honorable loin de vos activités louches ? Lorsqu’elle voudra jouir des avantages dû à son nom ?

Ça craint. Vous vous fourvoyez tous les deux.

Je vous interdis de l'épouser tant que je ne l'ai pas revue et sans que j'y assiste. Où êtes vous ? D'ici là réfléchissez , vous n'achetez pas une poupée que vous pourrez rendre au magasin lorsque vous vous serez lassé. Si vous devenez son époux, sachez que je serai votre pire cauchemar et que je n'aurai de cesse de faire de vous un gendre plus ou moins présentable. Si je ne la renie pas tout simplement étant donné tous les ennuis qu'elle me cause.

Mais j'avoue malgré tout qu'il me plait plus de la savoir fiancée à un *raturé * une espèce de * raturé* à hum vous plutôt qu'engrossée et abandonnée sur un port.

La Duchesse.
Citation:


Darria,

Petite garce effrontée. J'en profite que votre bison à poil dru m'écrive pour retourner cette missive avec son pigeon puisque vous ne daignez pas me dire où vous êtes.

Sale ingrate ! Le cœur me saigne , comment avez-vous pu me faire ça !

J'espère que la honte vous étouffe. Je devrais vous rayer du testament et de la famille et vous laissez vivre sans le sous avec votre parasite de bas étage.

Je maudis votre père et son sang corrompu qui coule dans vos veines et qui est sûrement la cause de votre folie et de votre bêtise.

Epouser un marin ? ?Nan mais franchement ! Une fille aussi belle que vous ! Vous me tuez à petit feu, vous le savez ?

M'avez vous seulement demandé des nouvelles de vos sœurs et de votre petit frère ?

Vous êtes une égoïste.

J'attends une lettre détaillée, des explications, vos motivations à cette mascarade et surtout savoir où vous êtes.

Assez !

Votre mère qui perd patience.
Citation:



Messire,

Je profite de la missive envoyée par votre second , si mes souvenirs sont bons, pour vous adresser ce billet par retour de pigeon.

J'apprends par la plume de Jurgen qu'il compte épouser ma fille. Je suis tout de même fort marrie de n'avoir presque aucune nouvelle de Darria depuis un mois si ce n'est une lettre à sa tante où elle se plaint d'avoir été abandonnée. Aussi comprenez mon ébahissement devant cette annonce impromptue et pour le moins choquante.

Ma fille a treize ans, je gage qu'elle ne sache véritablement guère ce qu'elle fait. C'est une jeune fille naïve qui a passé sa prime enfance au sein d'un couvent et qui a toujours manqué de repère masculin, son père étant tragiquement passé de vie à trépas avant sa naissance.

Je ne dis pas que votre ami n'est pas assez bien pour Darria *le pense très fortement cela dit* mais ils sont bien trop différents pour que cette mascarade soit poursuivie.

Vous m'avez laissé l'impression d'être un homme pétri de bon sens et d'autorité. Je m'en remets à vous étant loin et impuissante face aux lubies de ma fille trop jeune et trop aveuglée par les sentiments qu'elle pense éprouver pour réfléchir à son avenir avec raison.

Je suis souffrante et malgré les enfants nés de mon nouveau lit, j'ai toujours estimé que Darria serait mon héritière en tant que mon aînée. Je ne puis décemment confier mes terres et mes biens à une jeune personne qui prend ses responsabilités avec autant de désinvolture. Et croyez-moi je mâche mes mots...

Pouvez-vous les exhorter à un peu de patience ? Si comme Jurgen me le certifie dans sa lettre, ma fille est toujours vierge, il n'y a point de bâtard rendant leur union urgente.

J'aimerai vraiment la voir avant qu'elle ne commette cette sottise. D'une part pour tenter de l'en dissuader une dernière fois, mais il me semble que le serpent pernicieux de l'amour et de l'idiotie l'a mordu trop profondément et que son venin soit pour l'heure inaltérable. D'autre part pour la soutenir si elle continuait sur la voie de la pauvreté et de l'inconscience.

Je ne vais pas la laisser se marier comme une indigente orpheline..

Vous avez en échange ma parole qu 'aucune violence, ne sera faite à Jurgen bien qu'il me vienne des envies de l'étriper, ou bien de lui arracher les poils de barbe un à un avec une petite cuillère.

J'ai envoyé aux deux des missives moins courtoises, je vous prie de les laisser croire que je suis folle de fureur, bien qu'en vérite je sois morte de chagrin de voir mon poussin s'envoler du nid sans scrupule.

Avec toute ma considération.

La Duchesse.

Darria

Mortifiée, horrifiée, honteuse, Darria se fendit d'une longue lettre larmoyante . Et prit une décision somme toute très difficile que Jurgen ne lui pardonnerait peut-être pas….


Citation:
Ma bien aimée mère,

Je vous supplie de tout me pardonner. Je suis tellement heureuse de vous lire, comme je regrette ce silence honteux dans lequel je me suis terrée.

Je pleure souvent en pensant à vous et aux autres, vous me manquez tous beaucoup. Je suis comme ces exilés loin de leur patrie, qui gémissent leurs terres et leurs maisons perdues.

La famille... J' ai tout gâché je le sais bien, j'ai déçu les miens et j'ai déshonoré ce nom que je suis pourtant si fière de porter.

Mais Maman...Je n'ai pas une once de votre force, de votre discernement, de votre fierté. Je me sens incapable de lui demander de changer de vie pour embrasser la nôtre. Je préfère tout perdre dans ses bras que vivre d'or et d’opulence loin de ses yeux.

Pardonnez ma faiblesse et cette inclination irrépressible, en réalité je vendrais mes sœurs et peut être même vous pour le sauver lui. Je suis un monstre d’égoïsme, je ne vois que ce cœur tambourinant son nom dans ma poitrine à m'en donner des vertiges.

Je l'aime au point de ne plus désirer rien d'autre que de vivre auprès de lui. S'il faut renoncer à tout, j'y renonce, s'il faut m'éloigner de vous, j'y consens. S'il faut renier mon nom...j'accepterai votre décision.

Je vous aime pourtant à la folie, et mes tantes, et tous les autres néanmoins mon affection pour Jurgen dépasse l'entendement.

Je choisirai toujours Jurgen qui m'est devenu aussi indispensable que l'air que je respire. Plus encore peut être puisque je suffoque lorsqu’il est trop éloigné de moi.

Je prie chaque soir pour une fin heureuse où vous me donneriez votre bénédiction et où vous nous feriez une petite place à tous les deux, même de rébus, même de brebis galeuses au sein de la famille. Il y a toujours un vilain canard dans chaque grande famille n'est il pas ?

Je l'épouserai mère avec ou sans votre accord. Ce n'est pas du défi, ce n'est guère de l'insolence. Juste le cri désespéré d'un cœur amoureux qui ne peut se résoudre à suivre les convenances et les désirs de sa famille au détriment de son grand amour.

Faisons un instant comme si vous n'étiez point une grande dame et moi l'héritière d'une grande fortune, Oublions que Jurgen n'a pas grand-chose à offrir et que son passé n'a rien de reluisant.
Soyez simplement ma mère et moi une femme amoureuse :

Maman, vous aviez raison, les âmes sœurs existent. C'est une sensation inexplicable de plénitude, de crainte et de bonheur intense qui me donne des frissons dès qu'il s'approche de moi. Je l'ai reconnu malgré nos différences et les mondes diamétralement opposé dans lesquels nous évoluons. Il me semble l'avoir aimé des siècles auparavant, puis d'avoir erré l'âme en berne jusqu'à notre rencontre à Limoges. C'est une renaissance. Dites-moi que vous comprenez dès lors que je veuille m'enchaîner à lui.

Pardonnez-moi encore. Et par amour pour vous, vous faisant confiance et esperant du plus profond de mon cœur que vous me comprendrez... Je suis à Pau.


Darria.



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