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[RP] Vous avez une missive.

Alphonse.
Citation:
A Ma Très Chère Cousine,
Flamboyant souvenir de mon enfance rêvée ;



Quel souvenir m'offrez vous là.
J'aimais à vous tirer les cheveux il est vrai, vous embêter de différentes façons, me cacher derrière vos jupons, trainer dans vos jambes si douces et vous rappeliez alors cruellement que vous ne souhaitiez pas d'un petit garçon collé à vos basques ! Mais c'était là tel bonheur que de vous ennuyer devez vous vous dire, alors que je ne souhaitais qu'être près de vous. N'avez vous jamais point été à la place de l'enfant désirant attirer l'attention ou la reconnaissance des plus vieux, surtout lorsqu'ils sont du sexe opposé et si charmants que vous.
Quel doux plaisir étais-ce là et que je regrette ce bonheur passé.

Sachez que je suis à nouveau élu à la Mairie mais que je pense fort à vous malgré tout.
J'ai hâte de vous revoir et ces joutes avortées m'ont profondément peinées. En venant sur ce sujet, votre fille à t-elle était enlevée par ce pirate ? J'ai peine à croire qu'elle l'aie suivie de son plein gré. Je sais que chez nous nous sommes toujours à la limite avec ces gens là mais tout de même. Je vais prévenir notre Oncle qu'il fasse lever des troupes pour vous rejoindre et la ramener. Dites moi où vous vous trouvez et je tenterai de trouverai quelqu'un pour me remplacer à la tête de la Mairie afin de mener ces hommes.

Concernant vos terres Cousine, elles se portent toujours bien et avec la confiance que vous m'accordez, je vais commencer à donner quelques consignes pour l'exploitation arboricole. Si vous pouviez me faire parvenir une patente, je doute que votre ruban, bien que très noble et portant votre parfum délicat, suffise à vos gens ou à notre bon Héraut pour qu'il reconnaisse que vous m'accordez votre confiance pour gérer vos terres.

En attendant, j'ai hâte de vous revoir et j'espère que vous vous portez au mieux malgré ce qui est arrivé à votre bien aimée enfant.



Milles pensées affectueuses,
Qu'Aristote t'accompagne toi et les tient,

Faict à Saint-Aignan, Berry, le 12ème jour de l'an de pâque 1461.
Alphonse d'Aigurande.

_________________
Leonnie
4 Mois...4 mois déjà, et mon ventre était rond comme si cela faisait presque 6. J'hallucinais grandement, surtout que ça commençait à bouger en plus...
Apres consultation auprès de ma nouvellement blondichieuse amie, celle çi me rassura, tout allait bien...On devrait faire un examen prochainement histoire de déterminer combien ils étaient la dedans...

Et là, moi je flippe, je balise à mort, je cauchemarde a toute blinde!
Quewoua? Comment ça combien? Deux? Trois?!!! Encore plus de raison de me vautrer à cause de ces foutu vertiges... Nan parce que bon, même si y en avait qu'un, vu la taille qu'il avait l'air de prendre à ce stade...A quoi allait ressemblait l'accouchement..A une boucherie??

C'est dans cet état d'esprit que je repris la plume pour en tenir informer le principal intéressé et ensuite répondre à son Maître que j'avais laissé un peu dans le vent..


Citation:
De Léonnie, dicte dezaine
A : Augustien fiel

Bien le bonjour

Encore une fois je prends la plume pour te donner des nouvelles...de l'avancée de la chose.
Je ne te cacherais pas que j'ai été déçue que tu ne prennes pas davantage l'initiative d’écrire, histoire de mais bon...tu es un homme..même si..bref..

Nous voila donc arrivé à un peu plus de 4 mois déjà, le temps passe vite et c'est sans regret que les nausées me laissent enfin un peu de répit.
Les vertiges et les cauchemars continuent de manières récurrents malgré tout. je n'ai pas le choix, je fais avec, mais je dois avouer que mon sommeil en prends un coup..et après on vient s’étonner que les femmes enceintes sont susceptibles!

Tu sera, je l’espère , content d'apprendre que tout va bien. Shigella, mon amie et médecin, m'a ausculté hier, et tout est normal...Toute fois, même si il est encore trop tôt pour le dire..Il semblerait qu'il y est de forte chance pour qu'ils soient deux voir trois, m'a t'elle dit.
Soit c'est ça...ça tu m'a fais un géant..
Dans tout les cas, je te maudirais presque....Rien que l'idée de devoir sortir un truc énorme me fais peur , sans compter le risque....alors deux!

Je sais bien que tu y a mis du cœur mais tu aurais peut être pu m'envoyer un peu moins de super semence quoi...

j’espère en tout cas, que cette nouvelle réjouira ta femme, car il est bien entendu hors de question que j'en garde un...tu prendra tout ce qui vient.

Ne le prends pas mal...Mais, je ne conçois pas l'idée d’élever un enfant dont je ne suis pas éprise du père...

.....

A la relecture, je me trouve bien amère, c'était pas le but premier..A croire que j'avais plus de rancœur que je ne le pensais.

Je reviendrais vers toi après le prochain examen..Nous seront ainsi fixer sur le nombre.

Prends soin de toi, malgré tout et veilles sur ton Maître.

Leonnie




Citation:
Titre : Nouvelles
De léonnie La Rochefoucauld dicte dezaine
a : Euzen de Montbazon-Navailles Sokrates

Le Bon jour vous va,

Comment allez vous? Et comment se passe votre voyage? Pensez vous rentrer prochainement?
Avez vous réussis a trouver une seconde nourrice? Si ce n'est pas le cas, le conseil que je pourrais vous donner est de s'assurer que la donzelle a le lait riche et abondant et si ce n'est pas pour nourrir, qu'elle fasse preuve d'une patience sans faille et qu'elle soit de caractère égal et juste.
Un enfant n'a pas a souffrir des sautes d'humeurs des adultes qui l'entourent.
De même une qui préférera toujours la discussion et la réflexion plutôt qu'une à la main leste...
On arrivera toujours plus facilement a un bon résultat sans violence qu'avec...

D’ailleurs, me semble me souvenir que vous sembliez un peu prompte a réprimander vos enfants, et plus encore votre ecuyere...Si j'osais, je vous dirais bien le fond de ma pensée..mais je m'abstiendrais ce jour...

Sinon, bien que je n'ai pas encore de date, je souhaitais vous conviez, vous, vos enfants et votre chere Ojete à mon bapteme...
Je préfère demander en avance, je me doute que vous devez avoir plein de chose à faire..Donc en m'y prenant à l'avance...

Sinon, vous serez rassurer de savoir que la grossesse se passe bien. Déjà 4 mois et ça commence a bouger...Toute fois, semblerait qu'il y en est plus que prévu... Ceci n'etant pas encore sur, au prochain examen, nous devrions etre fixé.

Esperant que votre verbe porte toujours haut, je vous salut bien bas...

Léonnie la Rochefoucauld

_________________
Sirbalian
Saint-Liziers - Armagnac

Souvenir du passé qui émerge...
Une ville ou il avait voulu prendre un nouveau départ avec son fils, Euzen.
Certes ce fut un nouvel échec, mais il y avait de bon souvenir tout de même.

A présent, il voyageait en compagnie de son épouse pour rejoindre Euzen.
Alors qu'il avait laissé une de ses filles, Ambre en Bearn.
Et même si son comportement avait été intolérable,
le Montbazon ne put s'empêcher de penser à elle en ces lieux.

La famille çà avait toujours compté pour le brun,
même s'il avait bien du mal à montrer ses sentiments la plupart du temps.
Alors il décida de prendre enfin la plume pour écrire à Ambre,
qu'il avait laissé dans un couvent en Bearn afin qu'on la soigne.


Citation:
Ma chère Ambre,

Tout d'abord j'espère que tu te portes bien et que tu as récupéré de ta blessure.
Je suis navré d'être parti en te laissant aux bons soins des nonnes mais cela était nécessaire.

Au fond de moi, je sais que tu n'as voulu que me protéger.
A y repenser, je n'aurais jamais du te dire de me prévenir si tu voyais quelque chose de louche...
Tu n'es encore qu'une enfant, et ma fille qui plus est...
Ton parti est déjà pris, ton opinion pas objective, et il est des choses de la vie que tu ne conçois pas encore.
Je t'ai en quelque sorte laissée t'immiscer entre la baronne et moi.

Mais ton comportement est intolérable !
Johanara est non seulement mon épouse,
mais elle est aussi ta marraine, ton guide dans la vie,
Et ta belle-mère !
Elle a été plus présente pour toi que ne le seras jamais ta vraie mère.
Tu es bien ingrate que de la traiter de la sorte et je ne peux le tolérer.

Je vois tes efforts envers moi et le respect que tu sembles me porter à présent.
Néanmoins si tu veux gagner le mien en retour, il te faudra respecter également la Baronne.
Plus tard tu comprendras qu'une vie d'adulte n'est pas de tout repos et faite de haut et de bas.
Ta marraine est une femme magnifique, et ce qualificatif est faible pour celui qui connait sa grande beauté.
Forcément elle ne laisse pas indifférent, et bon nombres d'hommes tentent de la séduire.
Qui pourrait rester insensible aux compliments et flatteries ?
Moi même j'aime charmer et être charmer,
Et j'avoue aimer qu'on flatte mon égo..
L'homme est ainsi fait.
Ce n'est pas pour autant que je vais tromper mon épouse.

Bref...

Je pense qu'il est nécessaire que nous prenions tous un peu de recul.
Tu dois encore faire preuve de retenues dans tes propos et dans tes actes.
Je ne sais si tu fréquentes toujours cet Alban, il m'avait l'air correct.
J'avais pensé te laisser auprès de ta mère mais à la réflexion elle ne t'apprendrait rien de bon.
Tu es mieux auprès d'Alban, à moins que tu n'envisages autre chose ?
Auquel cas j'aimerais que tu m'en informes tout de même.

Nous allons vers le Lyonnais-Dauphiné, rejoindre ton frère Euzen,
J'en profiterai pour m'occuper un peu de mes terres de Ferrassières et aller me recueillir sur la tombe de Lotus.

Prend soin de toi,
N'oublies pas que je reste ton père,
et que je t'aime.

Balian



Et là entre deux courriers, une lettre tomba au sol.
Elle n'avait point été ouverte et devait trainer là depuis plusieurs jours...




Proposition a l'intérêt commun.

Bonjour, cher Don Navet ou plutôt cher Balian vu la suite,

Voila je prend ma plume et me permet de vous écrire pour une affaire qui je le pense pourrais nous apporter a tout deux un renouveau bienvenu. Alors comme vous le savez certainement nous avons au cours des mois passés mis en place votre épouse et moi une affaire qui se veut florissante avec le concours de la Délicieuse. Alors lentement un autre idées a commencer a germer dans mon esprit peu après son départ pour l'ouest et je suis certain au vu de certaines circonstances que vous pourriez être vous aussi très intéressé par cette idée.

J'ai ouïe dire que dans diverses contrées civilisé des amis et hommes d'honneur pouvait procéder a certaines transactions de nature... avantageuse et mutuelles dirons nous. Nous sommes bien des sorte d'amis vous et moi, non? Alors partant de ce principe je me suis dit que nous pourrions nous entendre.

Voici donc ma proposition. Que diriez vous que nous procédions a un échange d'épouse? cela apporterais d'une part un renouveau dans nos couples respectifs et de plus nous pourrions de la sorte faire d'une pierre deux coups et régler des problèmes qui persiste de chaque cotés si j'en crois les rumeurs qui circule et les récits de votre épouse lors de nos soirées "Défonce"

Imaginez tout ce que cela pourrais vous apporter et le poids que cela vous ôterais en plus de vous ouvrir a de nouveau horizons.

Je reste donc en l'attente de votre réponse et de votre avis assurément favorable pour que nous mettions en œuvre ce qui est nécessaire de faire.

Tartassement,

Charles, le Flamboyant au bonne idées.


Oh le couillu ! oh le bigre !
Oh le foimentéor ! le coquebert !
Ce grippeminaud a osé !!!!


Charles venait de coucher sur papier une demande d'échange entre épouses...
Rien que çà.. oui oui il avait osé !
Balian avait cotoyé Anna au château comtal et l'appréciait comme amie,
mais jamais il ne l'avait réellement vue comme une maitresse potentielle...
Il répondrait à Charles.. une réponse claire, brève et définitive.


Citation:
De nous : Balian Montbazon-Navailles
A vous : Charles de la Tartasse

Je ne sais pas quelles sont les rumeurs qui circulent,
Ni ce que ma femme vous racontent durant vos soirées "Défonce"
Mais vous pouvez vous carrer votre proposition bien profond dans votre séant !

Malgré tout le respect que je dois à votre épouse,
Elle n'arrive pas une seule seconde à la cheville de ma femme.
Dois-je vous mettre dans le même sac que ces vaux coquards ?
Toute cette clique de vautours qui lui tournent autour ?

Charles, voyons, vous me décevez...
Je suis navré que votre mariage soit un fiasco.

Balian


[Cheffe Aldraien
Retrait des images qui dépassent la taille autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire & bon jeu.]

_________________
Euzen

    [Valence - Lyonnais Dauphiné]

    Réponse avait été reçue depuis quelques jours et sur l'instant, le borgne s'était retenu de peu de jeter la missive dans l'âtre flambant de la taverne Lyonnaise. Pour qui se prenait-elle Nom du Chien ?! Elle qui n'avait pas caché sa volonté de ne pas se chargé d'enfant à elle, se permettait à présent de le critiquer à demi-mot.

    Citation:

      L.

      Vous n'êtes rien.
      Vous ne savez rien.
      Alors ne croyez pas capable de comprendre.


      E.



    Fulminant, il s'était empresser de pondre une première réponse qui finalement ne fut jamais envoyé. Non pas par volonté du Montbazon qui, quelques jours durant, la cru bel et bien partie en direction du Limousin. Mais par l'intervention de l'espagnol qui, connaissant que trop bien le jeune baron et ces différentes réactions, avait compris que rien de tendre n'avait été émis dans se courrier. Il le lui rendit une fois à Valence.

    - Ne soit pas aussi dur avec elle.
    - Elle le cherche.
    - Elle est seule.
    - Et alors ?
    - Laisse moi y retourner.
    - Tu ne vas quand même pas t'en enticher.
    - Tu sais très bien que c'est impossible.
    - Alors pourquoi ?
    - Elle porte mes ... mon enfant.
    - Ah ... donc elle te l'a dit aussi.
    - Oui.
    - Une fois à Dié, alors. Peut-être. Nous verrons.
    - D'accord. Mais fais lui une autre réponse.
    - Ne me demande pas de passer dessus complètement.
    - Je ne le ferais pas.
    - Bien. Et toi ?
    - Quoi, moi ?
    - Lui as tu répondu?
    - Demain surement.
    - Bien.

    Le Fiel partit, le Corniaud s'était remis à l'écriture. Il laissait cette victoire à son ami, il avait été trop emporté comme souvent et le savait. Mais taire sa désapprobation face au culot de la jeune femme n'était pas envisageable. Il s'obligea donc au calme avant de poser les mots sur le papier.

    Citation:

      De Euzen
      A la Dezaine



        Salutations,

        Effectivement, gardez le fond de votre pensée pour vous que cela soit ce jour ou un autre. Il ne m’intéresse pas. Que mon attention se soit porté sur vos conseil en matière de nourrice n’est dû qu’à l’estime que Victoire porte à votre compétence en cette fonction, ils ne s’étendent pas sur l’art et la manière d’élever mes enfants ou de traiter mon écuyère. Vous n’êtes nullement habilité à juger car d’être pleine d’une autre vie ne fait pas de vous une mère. Gardez donc votre rôle et votre place puisque là en a été votre souhait également et abstenez-vous de tout commentaire. Vous ne savez rien.

        Autrement, le voyage se déroule bien. Nous sommes actuellement à Valence et nous y resterons encore jusqu’au début de semaine prochaine. Surement prendrons-nous la route pour Dié et Embruns par la suite. J’ignore encore le temps que durera notre voyage et donc de notre présence possible ou non à votre baptême. La date a-t-elle été portée à votre connaissance depuis ? Il est probable qu’Agos rentre à Limoges avant, il m’en a fait la demande. J’y réfléchis.

        Et pourquoi pensez-vous être en train d’en couver deux ? Sur quel élément vous appuyez vous ? Je m’étonne de votre déduction temporaire, car à l’époque de la naissance de Côme et Ella, mon épouse ne s’était doutée de rien avant sa délivrance. Un serait très bien. Deux pourquoi pas. Je vous souhaite qu’ils ne soient pas plus, cela pourrait vous tuer. Il serait regrettable que tout cela et été fait pour rien et que Victoire se retrouve sans nourrice convenable pour son prochain. Comment se porte-t-elle ? Les semailles a-t-elle également pris chez elle ou le blé peine à sortir de terre ? Prenez soin d’elle.


      Que le Très haut garde son attention sur Limoges.
      Euzen d.M.N.S.


      P.S. : De la Rochefouauld ?



_________________




























Carmody
[Limoges. Appartement des Trois Merveilles - Couche toujours vide]

Une journée spéciale dans tout le royaumes. Le Roux avait vu arriver et partir une certain nombre de missives dans les lieux autour hui. Apres tout les Bains se prêtaient biens a ce genre correspondance et les fleurs avait commencer a décorer la grande salle. Dans son antre Carmo avait vue déposer quelques lettres que rien n'accompagnait mais il ne s'attendait pas vraiment a recevoir plus au vu de la situation ou il se trouvait.

Il se remit a les lire pour savourer de nouveau les émotions de leurs réception.

Une magnifique ode a l'amitié qu'il avait reçu de la Merveille blonde. Très émouvante, il souriait légèrement en a lisant.


Citation:
A mon ami...

Dans tes yeux les clartés trop brutales s’émoussent.

Ton front lisse, pareil à l’éclatant vélin,

Que l’écarlate et l’or de l’image éclaboussent,

Brûle de reflets roux ton regard opalin.

Ton visage a pour moi le charme des fleurs mortes,

Et le souffle appauvri des lys que tu m’apportes

Monte vers tes langueurs du soleil au déclin.

Fuyons, Sérénité de mes heures meurtries,

Au fond du crépuscule infructueux et las.

Dans l’enveloppement des vapeurs attendries,

Dans le soir énerve, je te dirai très bas.

Ce que fut la beauté de la Maîtresse unique…

Ah ! cet âpre parfum, cette amère musique

Des bonheurs accablés qui ne reviendront pas !

Ainsi nous troublerons longtemps la paix des cendres.

Je te dirai des mots de passion, et toi,

Le rêve ailleurs, longtemps, de tes vagues yeux tendres,

Tu suivras ton passé de souffrance et d’effroi.

Ta voix aura le chant des lentes litanies

Où sanglote l’écho des plaintes infinies,

Et ton âme, l’essor douloureux de la Foi.


Le sourire s'élargissait a mesure qu'il lisait. Bien sur elle ne s'était pas senti l'obligation de signer le mot. Entre eux la symbolique passait parfaitement et il n'imaginait pas quelqu'un d'autre lui avoir écrit cela. surtout au vu de la manière dont il avait reçu le courrier.

Se trouvait ensuite dans la pile une missive qu'une admiratrice secrète avait fait porter par pigeon. Celle ci devait bien le connaitre au ce que contenait le courrier mais le Roux avait préféré laisser le mystère planer jusqu'a ce qu'elle se révèle a lui. La tète pleine d songe, il s’imprégna de cette histoire.



Citation:
Un grand merci...

Si proche peu importe la distance
Ça ne pourrait guère être plus près du cœur
Croyons éternellement en ce que nous sommes
Et rien d'autre n'a d'importance


Je ne m'étais jamais ouvert de cette façon
La vie est nôtre, nous la vivons comme bon nous semble
Tous ces mots que je ne fais pas que dire
Et rien d'autre n'a d'importance

La confiance que je cherche et trouve en toi
Est chaque jour quelque chose de nouveau pour nous
Nous ouvrant l'esprit à un point de vue différent
Et rien d'autre n'a d'importance


Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils font
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils savent...





Sa voix dans mes oreilles m’enlève et m'emporte...Rêveuse moi?

Oh non!



L'homme au regard de braise a de nouveau frappé...

la rêverie est un réel plaisir et l’écrire, même si je ne trouve les mots corrects ou la syntaxe idéale pour faire retranscrire mes idées, m'aide...


Tes mains, ta bouche, que ne serais je sans leurs contacts?

Oui, j avoue je suis d'humeur bucolique..
Laisser le soleil me brûler à nouveau les ailes et rechuter car tant qu'on a pas toucher le sol, on est vivant, on vole!


La silhouette dans le coucher de soleil est faible et disparaît au loin. Je ne pourrais peut être jamais l'avoir comme je le souhaite mais profiter tant que je suis en suspens entre ciel et terre, me rends vivante.

Ta silhouette m'appelle, que faire?


Envie d’écrire mais je cherche encore l'idée.




Le vent s’élève dans la clairière à peine éclairée par un rayon de lumière nacrée.

les feuilles s'entrechoquent et virevoltent quand ce souffle les soulèvent. Jouant avec elles et les faisant danser à son gré.

Petits jouets d'un instrument céleste impassible et immatériel. insaisissable et intemporel.

La feuille tourne et retourne, vers le haut , vers le bas, transportée vers on ne sait ou. elle se laisse faire, se laisse diriger. Sa vie ne lui appartient pas, elle sait que la mort l'attend au sol. Alors que le vent la fait danser, elle rêve. Une musique s’élève, Satie en est l'auteur. Elle observe au long de sa chute, ce monde qui l'entoure et qui disparaît peu à peu.

Ce ciel sombre parsemé d’étoiles..cartes des destins, objet de convoitise, lieu secret ou l'on se retrouve tous. Vide ou plein, après tout peu importe. ce ciel est plein de nos envies, de nos désirs et nos attentes. De nos déceptions, de nos peines et de nos rages." C'est drôle" se dit la feuille , à mi course..."On survit sur terre et on vit en l'air."



Terre qui nous voit naître et grandir, qui nous voit lutter, s'aimer, s’entre tuer, s'aider, s’entre déchirer , pour des chimères célestes.

Terre, qui sera notre linceul avant notre renaissance.



La feuille voit arriver la fin de sa chute, la fin de sa vie, sans rien pouvoir contrôler et plus le sol se rapproche plus elle aimerait lutter. elle n'a pas encore assez vécue, assez profiter du soleil, du souffle du vent, vu assez de chose.. son temps n'est pas venu..

Comme le temps passe vite quand on est en sécurité, quand on s'imagine que la vie n'est que plaisir, amour et tendresse. Auprès de ses sœurs, elle ne risquait rien.

la chute continue et c'est le bilan avant la fin..mais pour une feuille...quel est est son destin?

Obsédée par cette question, la feuille en oublie le sol qui se rapproche et qui l'accueille chaleureusement. Matelas de mousse pour atténuer la douleur.

D'autres sont la et elle leur demande quel était son but car elle n'a pu le deviner avant la fin.

Ses consœurs, en presque symbiose avec la terre nourricière, la regarde avec bienveillance mais ne disent mot.

Posée au sol, au fil du temps, la feuille observe ce monde terrestre dont elle ignorait tout, se dévoiler devant elle.

Alors que plusieurs lunes se sont couchées et soleils levées...son essence la quitte de plus en plus et là elle comprend.

Une jeune feuille se débat dans le ciel, emportée par le vent. son destin est de vivre et mourir pour que d'autres prennent sa place. La vie, un cercle continuel, aussi imperturbable et insaisissable que le vent contre lequel on ne peut rien.

Alors que la feuille se pose près d'elle et l'interroge sur sa destinée..Notre feuille en symbiose réalise enfin et accepte sa destinée. regardant sa comparse avec bienveillance, elle lui sourit mais ne dit mot.....et disparaît.



La silhouette grise observe et tente de comprendre. tente de saisir le pourquoi, le comment.

Se demande si a trop se poser de question on ne passe pas a coté de l'essentiel?

Cachée derrière ses ailes aux plumes noires, elle regarde la vie défilée devant elle, spectatrice mais pas actrice.

Peut on seulement lutter contre le vent?Contre le temps?

Doit on se laisser porter et aller au gré des mouvements? Vouloir maîtriser les éléments ne rime à rien si l'on ne sait ou l'on va.

Elle aimerait maîtriser au moins sa chute, car elle chutera c'est inévitable.

L'esprit est un dédale où se perdre est facile.

Le sien lui semble labyrinthique. Tant de dédales cachés, inconnus, tant de voies possible a emprunter..

Une âme qui connait les tourments de l'esprit.


Il devait assurément s'agir de quelqu'un qui le connaissait extrêmement bien pour avoir pris le soin de lui faire parvenir cette histoire de feuille. lui qui se perdait trop dans les réflexions et les question, lui qui attendait des autres plus qu'il ne faisait par lui même. C'était un message clair. Il devait réapprendre a profiter de la vie et a prendre actes pour avances aussi. Vivre ce n'était pas l'attente. Vivre c'était Voler et aimé cela le temps que ca dure on ne contrôle pas sa chute mais on peut faire en sorte qu'elle nous soit plaisante.

Une autre lettre venant cette fois d'une des se amies de Limoges encore. Celle ci était très particulière et il ne pensait pas en recevoir de telle venant d'elle. il nouveau sourire amusé se dessina sur ses trait a cette lecture.


Citation:
Par ce qu'il faut l'écrire!

Charles , mon cher Flamboyant,

Vous m'excuserez d'être distraite en taverne,
puisque j'ai la tête ailleurs,
je prends ma plume pour vous l'écrire, puisque je ne peux pas le dire,
je vous aime , comme une folle, comme une soldate, que je ne suis pas,
telle une amie qui aime , même adore votre compagnie,
ce jour c'est une journée sainte comme tout les jours,
particulier puisque l'heure est à l'amour,
Vous êtes mon Valentin , éternel ami,
Voyez vous, je n'ai pas encore pris ma plume pour exprimer mes sentiments à mon âme soeur Solzein,
j'ai commencé par vous , n'est-ce pas beau?

Puisse notre amour amical rester intact pour toujours,

Votre Paire Vera.


Ah cette Paire, toujours aussi prête a surprendre son entourage et a laisser filtre de belle déclaration envers son ami. Une chance de pouvoir la compter parmi ses proches. Bien sur ils avaient eu parfois des discordes et des mots durs, surtout lui envers elle en fait., mais leur amitié perduraient et reposait sur des bases très solides et des plaisanteries plus ou moins drôles.

Puis il y avait LA Lettre. Celle qui avait mis des semaines avant d'arriver. au point qu'il avait fini par se dire que Balian avait juste brûler son écrit sans même vouloir y donner suite. Mais il n'en avait rien été. il avait reçu réponse a sa demande plus qu'extravagante et folle. Bon il ne faut pas être naïf, Le roux se doutais bien qu'il recevrait un refus catégorique mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus chercher a tourmenter le Navet avec des histoires relatif a son épouse. Puis comme on dit " Qui ne tente rien n'a rien". Si jamais l'offre avait trouver preneur, ce n'était certainement pas lui qui aurait été a plaindre dans l'histoire. Mais trêves d'imagination débordante. Heure était a prendre la plume.


Citation:
A vous, Balian de Monbazon-Navailles,
De nous, LE flamboyant Charles Martial de Tartasse.

Vous savez les rumeurs il y en a de toutes sortes. le plus souvent elle sont fausses et amusantes a faire fructifier. Saviez que certaines prétendent que votre épouse serait ma maîtresse? C'est totalement idiot al connaissance mais il y a des jalouses partout et Tigresse est une catalyseur a jalousie a elle seule comme vous vous en doutez puisqu''elle est votre femme.

Je dois vous avouez que je m'attendais plutôt à une réponse négative de votre part et je comprend parfaitement votre réaction. Cependant je vais éviter de mettre la proposition dans mon fondement d'une part ce n'est pas dans mes gouts en matière de pratique de glisser des glisse dans mon propre séant et d'autre part elle pourrait peut être un jour servir , ce serait plutôt dommage de al salir inutilement.

Je partage votre avis sur une différence de valeur entre mon épouse et Johanara. Apres tout l'une est l'image de al tentation et de la complicité alors que l'autre à pris le large et fait preuve d'un silence déconcertant et inquiétant par moment. Mais cela explique grandement votre choix et peut être en partie ma demande première.

Je gravite autour de l'astre que représente Johanara, je ne peux le nier. Mais de la a penser devoir être dans le même sac que les autres qui la courtisent, je n'irais pas a ce point. Nous partageons beaucoup elle et moi et sur de nombreux sujet. Mais je pense qu'elle sait très bien ou se positionne mon intérêt et qu'elle a appris a me connaitre avec le temps. Vous n'avez pas de grande inquiétude a avoir de ce coté ci. Certes je trouve Tigresse attirante pour nos conversation et autres mais je sais aussi a travers celle ci ce qu'elle ressent a votre égard ou même au mien. Vous n'avez donc aucune inquiétude a avoir sur la nature de mes intentions envers elle. Je connais ma place, je suis son ami, un complice, un associé, parfois une épaule ou une oreille et guère plus.

Je vous remercie de votre sollicitude concernant mon mariage et en vois pas vraiment en quoi ma petite plaisanterie auras pu vous décevoir. Ce n'est pas si j'avais porté la main ou plus sur votre épouse... ni même sur al mienne d'ailleurs depuis des mois.

Si le cœur vous en dits nous pourrons parler a loisir de mes idées dans de future correspondance ou même de vive voix.

Tartassement,

Charles, le Flamboyant merveilleux.



Une fois le pli sceller, il le confia a Malvina pour qu'elle s'occupe de la suite.
_________________
Bannière en déconstruction.
Leonnie
Limoges, où tout se joue...

J'avais réceptionné la missive de bon matin, encore torturée par des cauchemars sans fin qui ne cessait de tourmenter
mes nuit.
Plus le temps passait, plus ceux ci devenaient glauques, sombres, affreux...
Combien de fois n'ai je vu mon ventre s'ouvrir en une plaie béante et se délester de deux petits corps nécrosés et rabougris?
Car oui, dans mes rêves, ils étaient deux..Appelez ça comme vous voulez, intuition féminine, maternelle, peu importe...
Toujours est il qu'ils étaient deux à se mourir en mon sein chaque nuit.

Alors comme à chaque réveil, en sueur, le souffle court,je posais mes mains sur ce ventre rond et tachais de vérifier qu'ils étaient bien vivants.

Les ou le sentir remuer me rassurais quelques temps..du moins jusqu’à la nuit tombée.

Alors ce matin là, quand je reçue la missive d'Euzen, je peux vous garantir que je n’étais pas d'humeur, mais alors pas du tout d'humeur
de me prendre dans la tronche le ton suffisant et méprisant du Montbazon..

Y a pas à dire, vrai qu'il était agaçant!
Missive en main, elle eu tôt fait de se retrouver en boule et prête à être lancer dans le feu....(au moins un trois point si vous voulez mon humble avis)
Je ne sais pas ce qui me retiens à ce moment là...L'inspiration divine..peut être...

Je reposais mes émeraudes sur le vélin et inspirais profondément.
Si il pensait pouvoir se comporter ainsi sans en prendre la soufflante qui allait avec, il se fourrait le doigt dans l’œil , le borgne..et pas le mort qui plus est.

Levant le regard sur le feu, j'observais dans le vague les flammes qui s’élevaient et réfléchissais...Cela faisait un moment que je taisais mes origines, un moment que je passais sous silence mes aspirations...Et tout aussi agaçant et méprisant qu'il était, il serait le tremplin à mon ambition.

C'était décidé, il allait être mien et j'allais lui en faire baver!

(Quand on vous dit que c'est mauvais une femme,de surcroît quand elle est enceinte et qu'elle s'est levée du mauvais pied)
Le seul soucis était..Comment l'amener à me dire oui... Peut être déjà, en montrant patte blanche.



Je m'attablais rapidement afin d'écrire la réponse, qui je l’espérais, lui arriverais en plein dans la trogne, hinhin...

Citation:
De Léonnie de La Rochefoucauld
A vous Euzen D . M. N.S


Le bon jour vous va

Je suis ravie d'apprendre que votre voyage se passe au mieux et que des brigands n'aient pas eu la brillante idée de croiser votre chemin .
Je serais enchantée, il va de soit qu'Agos revienne à temps pour voir son enfant naître et je ne doute pas que vous aillez déjà prit les mesures nécessaire pour en permettre l'allaitement. Mais si son absence vous manque trop, ce que je peux comprendre, sachez que je serais marri de vous créer telle souffrance...Dans tout les cas, la décision est votre.

Visiblement, j'ai du mal m'exprimer concernant les conseils formulés. Il va de soit que je ne contre disais pas votre façon de faire pour élever vos enfants ou votre écuyère.
Je disais simplement que ce n’était pas à la nourrice de le faire. Là n'est pas son rôle mais le votre, évidement.

Concernant le baptême, je n'ai toujours pas de date à vous donner, mais soyez assurez d'être rapidement mis au courant. J'avoue que je serais honoré de votre présence auprès de moi pour ce moment de fraternité spirituelle.

Sur le fait de penser en couver deux, il se trouve simplement que la taille de mon ventre me laisse l'envisager. Sachez toute fois qu'aucune grossesse ne se ressemble mais je vous suis grès d'avoir tenter de m'éclairer avec votre expérience personnelle.

Victoire, également porte les signes d'une grossesse bien engagée. Quand à son moral, je vous laisse en prendre nouvelle, directement auprès d'elle.
Je serais mal avisée de dire pour elle. Evidemment, je continue de veiller sur elle, discrètement.


Vous souhaitant bonne réception.
Que le Très haut vous garde.

Léonnie de La Rochefoucauld

Ps1: De La Rochefoucauld est mon nom de famille. Aurais je oublié de vous le mentionner?

Ps2 : Quand au fait de ne rien savoir, sachez que j'en sais bien plus qu'il n'y parait. Les apparences sont parfois trompeuses..un peu comme le fait d’être plus qu'une simple nourrice ou peut être certaines relations ambiguës entre un valet et son Maître..
.



Après moult ratures et changement de tournures pour aller davantage dans le sens du poil, j'envoyais le pli. Si il avait reçu le premier jet, je n'aurais fais qu'ajouter de l'huile sur le feu. J'avais fais au mieux pour ne pas lui faire trop sentir mon ressentiment.

J'avoue que le dernier point n'était là encore qu'une supposition, mais j'avais gardé en mémoire, la tête du blond, au lendemain de la saillie . Et cet air surpris quand à la réussite de l'entreprise...Il savait le secret de son valet. Il le savait et l'avait tût volontairement.

Je savais que je mettais le doigt sur quelque chose qui allait sans doute me permettre d'atteindre mon objectif...Tout doucement, la toile que je tisais prenait forme, et le blond Montbazon serait amener à s'y retrouver..emprisonner...

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