Cathycat
[L'annonce d'une renaissance]
Cath sous l'emprise de ses démons, se laissait aller à une certaine mélancolie, elle se sentait lasse ... Et puis par un beau matin elle vit débarquer le petit Louis en taverne, un grand sourire aux lèvres ce qui était signe de bonnes nouvelles.
Le gamin lui remit un courrier de son parrain, celle-ci s'empressa de le lire, elle le relut même plusieurs fois, le sourire aux lèvres. D'avoir de si bonnes nouvelles de son parrain la réjouissait. Lui qui semblait si songeur, si préoccupé par ce voyage, dans ses mots couchés sur le papier, Cath pouvait ressentir sa bonne humeur, elle imaginait même ce large sourire qui lui allait si bien. Elle fut touchée par ses mots ... C'est vrai qu'ils avaient bien faillit le perdre en BA ... Mais ils avaient été là pour le soutenir.
Cath devait beaucoup à son parrain, il avait été souvent là pour elle, comme un père auprès de sa fille chérie. D'ailleurs pour elle, il était comme un père. Il l'avait accueillie et l'avais prise sous son aile, elle l'orpheline sans racines, il avait été sa première vraie famille.
Elle se détacha peu à peu de la lettre, heureuse. Elle adressa un grand sourire au petit Louis et lui fit une grosse bise sur la joue.
"Merci à toi mon petit Louis, merci de m'apporter de si bonne nouvelles ! Et merci aussi pour ces beaux poissons, cela te dit de m'aider à les cuisiner avec moi ? Nous allons ainsi faire plaisir aux autres.
Dans un premier temps pourrais-tu aller au marché et acheté quelques légumes et prendre une motte de beurre ?"
Cath farfouilla dans sa besace et en ressortit une petite bourse avec quelques pièces à l'intérieur et la tendit à petit Louis.
"Tiens voilà de quoi faire les courses, tu pourras même utiliser la monnaie pour t'acheter ce que bon te semble, la monnaie est à toi."
Elle adressa un large sourire au petit Louis qui ne se fit pas attendre pour partir au marché. Cath profita de son absence pour répondre à Tica, elle sortit sa plume, son encre et un parchemin et se mit à écrire.
Citation:
Mon cher parrain adoré,
C'est un réel plaisir pour moi d'avoir de tes nouvelles. J'étais si inquiète de te voir si ... Mélancolique depuis notre arrivée en Poitou. Mais de te lire et de voir à quel point ton retour à La Rochelle semble bien de passer me remplie de joie. Ici le vie à Thouars est joyeuse, je n'ai jamais vu autant de tavernes dans une ville ! Elles sont sans cesse en ébullition, pleines de joie et de rire, c'est bien loin de ce que nous avons connu ...
Cathy se fait discrète et comme tu t'en doutes Rank toujours aussi absent ... Mais je m'y fais, même si tout cela est dur.
Quand à Nerine et Yohan ils filent le parfait amour, ils sont si beaux tous les deux, c'est touchant de les voir ainsi ...
A ce que tu m'écris, la Vie à La Rochelle semble être elle aussi bien agréable, je crois que c'est le cas dans toutes les villes poitevines. Profite bien des plaisirs qui te sont offerts, on ne vit qu'une fois et on ne sait jamais de quoi demain sera fait ... On en a assez fait l'amère expérience ... Trop à mon goût ... Marre de payer les erreurs des autres ...
Moi aussi j'ai tellement hâte de te revoir mon parrain adoré, mais dans mon cas sera dans un long moment.
En effet je dois quitter le Poitou quelques temps, pour assumer mes responsabilités en tant que membre de la guilde d'Amalthée. Je retourne donc en Rouergue, chercher du lait de chèvre. Mais je pars seule cette fois-ci. Les autres resteront attendre ici à Thouars, c'est une belle ville. Nerine et Yoyo s'y plaisent bien, Rankken ne s'en plaind pas non plus.
Pour plus de sécurité j'ai demandé les clefs d'une vielle bicoque où je vais y laisser mes biens, Yoyo se chargera de la surveillance. Je te promets d'être prudente.
Mon parrain adoré ... Tu me manques ... Mais ne t'en fait pas je serais bientôt de retour et je veillerais à ce que ta chopine ne soit jamais vide !
J'espère aussi que tu m'emmèneras aussi à tes côtés sur la mer ... Toi qui m'a si souvent conté tes histoires, qui m'a si souvent parlé des plaisirs de la mer ... C'est auprès de toi mon parrain que je veux les découvrir.
Bon je te laisse à présent, petit Louis et moi allons préparer tes succulentes soles et faire une bonne surprise aux autres. Je te le renvoie en bonne santé et avec quelques bûches de bois au cas ou tu reconstruirais une forge. Et quand bien même tu en trouveras une bonne utilité.
Mon cher parrain je t'embrasse bien fort et je te promets de t'écrire pour te donner de mes nouvelles.
Ta petite filotte, Cathy.
Mon cher parrain adoré,
C'est un réel plaisir pour moi d'avoir de tes nouvelles. J'étais si inquiète de te voir si ... Mélancolique depuis notre arrivée en Poitou. Mais de te lire et de voir à quel point ton retour à La Rochelle semble bien de passer me remplie de joie. Ici le vie à Thouars est joyeuse, je n'ai jamais vu autant de tavernes dans une ville ! Elles sont sans cesse en ébullition, pleines de joie et de rire, c'est bien loin de ce que nous avons connu ...
Cathy se fait discrète et comme tu t'en doutes Rank toujours aussi absent ... Mais je m'y fais, même si tout cela est dur.
Quand à Nerine et Yohan ils filent le parfait amour, ils sont si beaux tous les deux, c'est touchant de les voir ainsi ...
A ce que tu m'écris, la Vie à La Rochelle semble être elle aussi bien agréable, je crois que c'est le cas dans toutes les villes poitevines. Profite bien des plaisirs qui te sont offerts, on ne vit qu'une fois et on ne sait jamais de quoi demain sera fait ... On en a assez fait l'amère expérience ... Trop à mon goût ... Marre de payer les erreurs des autres ...
Moi aussi j'ai tellement hâte de te revoir mon parrain adoré, mais dans mon cas sera dans un long moment.
En effet je dois quitter le Poitou quelques temps, pour assumer mes responsabilités en tant que membre de la guilde d'Amalthée. Je retourne donc en Rouergue, chercher du lait de chèvre. Mais je pars seule cette fois-ci. Les autres resteront attendre ici à Thouars, c'est une belle ville. Nerine et Yoyo s'y plaisent bien, Rankken ne s'en plaind pas non plus.
Pour plus de sécurité j'ai demandé les clefs d'une vielle bicoque où je vais y laisser mes biens, Yoyo se chargera de la surveillance. Je te promets d'être prudente.
Mon parrain adoré ... Tu me manques ... Mais ne t'en fait pas je serais bientôt de retour et je veillerais à ce que ta chopine ne soit jamais vide !
J'espère aussi que tu m'emmèneras aussi à tes côtés sur la mer ... Toi qui m'a si souvent conté tes histoires, qui m'a si souvent parlé des plaisirs de la mer ... C'est auprès de toi mon parrain que je veux les découvrir.
Bon je te laisse à présent, petit Louis et moi allons préparer tes succulentes soles et faire une bonne surprise aux autres. Je te le renvoie en bonne santé et avec quelques bûches de bois au cas ou tu reconstruirais une forge. Et quand bien même tu en trouveras une bonne utilité.
Mon cher parrain je t'embrasse bien fort et je te promets de t'écrire pour te donner de mes nouvelles.
Ta petite filotte, Cathy.
Le petit Louis qui était revenu du marché, s'était calmement assit à ses côtés le temps qu'elle finisse d'écrire, il machouillait un gros caramel qu'il avait du s'acheter sur le marché. Cath souffla sur le parchemin pour en faire sécher l'encre fraiche, puis elle ramassa toutes ses affaires et les fourra dans sa besace. Elle tendit le parchemin à petit Louis.
"Tiens, tu donneras ceci à Tica, et tu en prends grand soin hein ? Ne va pas le perdre !"
Elle lui adressa un sourire malicieux, puis se leva.
"Aller on va se les préparer ces bonnes soles ?"
Tous deux se dirigèrent donc vers la taverne de Pano où elle savait qu'elle pouvait emprunter les fourneaux. Elle prépara donc les poissons sous les conseils avisés de petit Louis, puis accompagnée de Nerine, Yoyo, Cathy et Rank, ils se firent tous un festin de roi dans la joie et la bonne humeur. Quelques uns d'entre eux prirent aussi leurs plumes pour écrire à Tica afin que petit Louis emporte les lettres avec lui.
Une belle journée s'acheva donc sur la belle ville de Thouars.
[Seule sur la route ... ]
Quelques jours plus tard, Cath pris la route seule ... Elle se devait de tenir ses obligations. Elle attela donc son cher Ukase et y chargea ce que le maire lui avait confié. Au préalable elle laissa tous ces biens dans une vieille demeure abandonnée depuis longtemps. Elle confia les clefs à Yohan, puis sans plus d'échanges à part une dernière accolade, elle prit place sur la charrette et quitta la ville.
Elle n'aimait pas les aux revoirs, elle coupait donc souvent court à ce genre de cérémonial pour éviter de montrer toute faiblesse.
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