Aphrodite....
Les secondes ségrainent pour lentement se transformer en minutes, interminables.
Je mennuie ferme, assise sur le banc rugueux de la belle cathédrale. Trop belle, trop de luxe, je ne me sens pas à ma place.
Jaime le luxe et la richesse mais cette endroit cest pour les bourges coincés et amoureux et ça cest dégueulasse : lamour.
Cependant malgré les pensées sordides qui sentassent dans mon esprit, une vient égayer cette environnement noir : Vec nest pas là, la mariée simpatiente ainsi que les invités, et je ne sais si il la fait exprès ou non mais en tous cas il commence bien dans le plan « gâcher un mariage ».
Dailleurs je ne sais si ce sont mes pensées qui lont appelé mais le voilà qui déboule en courant, exténué que sen est comique à voir.
Visiblement ce nétait pas prévu.
Je le suis du regard amusée de sa démarche.
Dans la foulée arrive un « je le veux » de la bouche de la future femme de mon ami.
Hum ça sent la clôturassions de mariage un peu bâclée je trouve
Je crois aussi que cest le moment que nous rentrions en action histoire de ne pas décevoir le blond.
Un rapide coup dil est lancé à sa gamine puis au nouveau venu pour savoir si lun ou lautre compte réagir.
Ny voyant pas de signe comme quoi ils comptent bouger leurs fesses, je me lève, redresse les épaules et la tête et viens me planter dans lallée centrale.
Je crois quà ce moment-là je devrais éprouver de la peur, avoir les joues qui virent au cramoisie pour finir pivoine et transpirer à grosses gouttes. Mais non, étrangement je men fiche. Je nai pas peur, je n'ai pas honte et je me fou royalement de tout ce qui gravite autour de moi.
Je veux juste aider un ami, probablement le seul qui ait prit le temps de me consoler, pas seulement de me passer sur le corps mais aussi prit le temps de mécouter, me prêtant un épaule pour pleurer et expier la douleur devenue trop envahissante.
Lépreuve quil traversait nétait au fond pas si terrible que cela, un mariage nest rien à léchelle de tant dautres choses.
Je me délectais davance de ce qui suivrait.
Cest donc dune voix claire et chantante comme toujours que je mexprimais, ne pouvant dès à présent plus reculer sans mhumilier encore plus que lénormité que je mapprêtais à annoncer ; énormité qui soit dit en passant était totalement vraie :
Cest quoi ce mariage ?! Alors comme ça on demande même plus si quelquun souhaite sy opposer ?
Les mots se bousculent dans ma tête et tout dun coup le besoin irrépressible quils sortent enfin se fait sentir, jarrive cependant à les contenir encore pour ne pas gâter mes plans cest donc toujours aussi calme que je poursuivis :
Niallan, tu vas avoir un fils.
Comme tu le savais déjà jétais enceinte et jai décidé de garder le bébé.
Notre enfant.
Mon regard vient se fixer sur sa nouvelle épouse et les mots qui suivent sont pour elles :
Tu devrais me remercier. J'ai fait ton devoir conjugal à ta place. Je suis sûr quil sera très appréciable de mener une vie à quatre bientôt cinq.
Un sourire en coin vient étirer mes lèvres et ma main caresser mon ventre.
Oui je suis réellement enceinte et cette grossesse, bien quau début rejetée et détestée à aujourdhui, en cet instant, plus la même signification.
Oui jai gardé cette enfant rien que pour emmerder lempoisonneuse mais au plus profond de moi quelque chose sest brisé alors que les mots assurés venaient emplir ce monument de pierres, se faisant inlassablement écho pour se perpétuer.
Je désirais pour la première fois avoir ce bébé, lélever et le voir grandir. Le besoin soudain de devenir mère, avec ou sans homme, juste aimer la créature qui grandissait en moi de jour en jour, pour me sentir moins seule surement.
Je mennuie ferme, assise sur le banc rugueux de la belle cathédrale. Trop belle, trop de luxe, je ne me sens pas à ma place.
Jaime le luxe et la richesse mais cette endroit cest pour les bourges coincés et amoureux et ça cest dégueulasse : lamour.
Cependant malgré les pensées sordides qui sentassent dans mon esprit, une vient égayer cette environnement noir : Vec nest pas là, la mariée simpatiente ainsi que les invités, et je ne sais si il la fait exprès ou non mais en tous cas il commence bien dans le plan « gâcher un mariage ».
Dailleurs je ne sais si ce sont mes pensées qui lont appelé mais le voilà qui déboule en courant, exténué que sen est comique à voir.
Visiblement ce nétait pas prévu.
Je le suis du regard amusée de sa démarche.
Dans la foulée arrive un « je le veux » de la bouche de la future femme de mon ami.
Hum ça sent la clôturassions de mariage un peu bâclée je trouve
Je crois aussi que cest le moment que nous rentrions en action histoire de ne pas décevoir le blond.
Un rapide coup dil est lancé à sa gamine puis au nouveau venu pour savoir si lun ou lautre compte réagir.
Ny voyant pas de signe comme quoi ils comptent bouger leurs fesses, je me lève, redresse les épaules et la tête et viens me planter dans lallée centrale.
Je crois quà ce moment-là je devrais éprouver de la peur, avoir les joues qui virent au cramoisie pour finir pivoine et transpirer à grosses gouttes. Mais non, étrangement je men fiche. Je nai pas peur, je n'ai pas honte et je me fou royalement de tout ce qui gravite autour de moi.
Je veux juste aider un ami, probablement le seul qui ait prit le temps de me consoler, pas seulement de me passer sur le corps mais aussi prit le temps de mécouter, me prêtant un épaule pour pleurer et expier la douleur devenue trop envahissante.
Lépreuve quil traversait nétait au fond pas si terrible que cela, un mariage nest rien à léchelle de tant dautres choses.
Je me délectais davance de ce qui suivrait.
Cest donc dune voix claire et chantante comme toujours que je mexprimais, ne pouvant dès à présent plus reculer sans mhumilier encore plus que lénormité que je mapprêtais à annoncer ; énormité qui soit dit en passant était totalement vraie :
Cest quoi ce mariage ?! Alors comme ça on demande même plus si quelquun souhaite sy opposer ?
Les mots se bousculent dans ma tête et tout dun coup le besoin irrépressible quils sortent enfin se fait sentir, jarrive cependant à les contenir encore pour ne pas gâter mes plans cest donc toujours aussi calme que je poursuivis :
Niallan, tu vas avoir un fils.
Comme tu le savais déjà jétais enceinte et jai décidé de garder le bébé.
Notre enfant.
Mon regard vient se fixer sur sa nouvelle épouse et les mots qui suivent sont pour elles :
Tu devrais me remercier. J'ai fait ton devoir conjugal à ta place. Je suis sûr quil sera très appréciable de mener une vie à quatre bientôt cinq.
Un sourire en coin vient étirer mes lèvres et ma main caresser mon ventre.
Oui je suis réellement enceinte et cette grossesse, bien quau début rejetée et détestée à aujourdhui, en cet instant, plus la même signification.
Oui jai gardé cette enfant rien que pour emmerder lempoisonneuse mais au plus profond de moi quelque chose sest brisé alors que les mots assurés venaient emplir ce monument de pierres, se faisant inlassablement écho pour se perpétuer.
Je désirais pour la première fois avoir ce bébé, lélever et le voir grandir. Le besoin soudain de devenir mère, avec ou sans homme, juste aimer la créature qui grandissait en moi de jour en jour, pour me sentir moins seule surement.