Orcus
La retraite spirituelle avait été particulièrement agréable.
L'Archevêque de Sens avait prit un peu de temps pour lui, pour se recentrer, pour se reconcentrer, pour savoir comment il pourrait continuer à effectuer sa mission avec les objectifs qu'il s'était fixé.
Néanmoins, prenant la route de l'archidiocèse, les affiches donnaient nouvelle de l'élection du nouveau Roi, qui de fait n'était pas une Reyne comme il aurait souhaité.
La crainte commença à l'envahir, et au fur et à mesure qu'il se rapprochait de Sens, il eut une mauvaise intuition.
Arrivé sur place, c'est le garde à l'entrée lui même qui lui annonça la grrrrrrande nouvelle.
-Euh....mes respects Monseigneur...
-Bonjour mon fils, je suis heureux de vous retrouver, et pressé de me remettre au travail
-Euh... ouiiiiiiii, mais non, malheureusement, il est impossible de rentrer...
-Impossible de rentrer? Mais par le Tout Puissant, pourquoi donc?
-Ne m'en veuillez pas, Monseigneur, je ne fais qu'obéir aux ordres. Vous avez été remplacé
-Ohhhhhhhh.... ooooooh...ohhhhh. Je comprend, ne vous en faites pas
Et c'est ainsi que, repartant comme il était arrivé quelque mois plutôt, Monseigneur Orcus qui n'était désormais plus qu'Orcus DiCésarini prit la route au hasard, uniquement vêtu de sa bure, le livre Saint dans sa besace.
Marchant droit devant lui, il essaya de se mettre en colère, il essaya d'en vouloir à quelqu'un, mais jamais il n'y parvînt.
En effet, qui accuser, qui blâmer?
Quand il avait prit la responsabilité, il voulait changer les choses, proposer plus, donner plus.
Il voulait réformer une institution pour que les paroissiens puissent, selon lui, obtenir le soutient nécessaire à leurs parcours spirituel.
Mais peut-être s'était il trompé.
Après tout, tout était parfaitement clair.
Il n'était qu'un prétendant au trône qui avait fait montre de l'envie de poursuivre, et cette prétendante n'avait pas été élue.
Tout semblait donc parfaitement clair.
Le cur beaucoup plus léger, Orcus poursuivit son chemin.
En route, il fit un arrêt dans une auberge ou il fit acquisition de nouveaux vêtements.
Il retira sa bure, et décoiffa ses cheveux.
Un nouveau style pour une nouvelle aventure..
Reprenant le chemin, ses pas le menèrent en bourgogne, à Dijon plus précisément.
Découvrant la ville, il avisa un petit banc de pierre, longeant une place ensoleillée.
Profitant des rayons et des bruits des zozios, il laissa son esprit vagabonder.
La pierre restituait la chaleur accumulé et Orcus s'allongea dessus pour soulager son dos meurtris par la route.
Au loin, le piaffement se faisait de plus en plus étouffé, les paupières de l'ancien archevêque se firent plus lourdes.
Le trajet et les derniers évènements l'avaient contrarié plus que se qu'il ne pensait, et c'est quelque peu mélancolique qu'il sombra doucement dans un sommeil réparateur
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Orcus DiCésarini
L'Archevêque de Sens avait prit un peu de temps pour lui, pour se recentrer, pour se reconcentrer, pour savoir comment il pourrait continuer à effectuer sa mission avec les objectifs qu'il s'était fixé.
Néanmoins, prenant la route de l'archidiocèse, les affiches donnaient nouvelle de l'élection du nouveau Roi, qui de fait n'était pas une Reyne comme il aurait souhaité.
La crainte commença à l'envahir, et au fur et à mesure qu'il se rapprochait de Sens, il eut une mauvaise intuition.
Arrivé sur place, c'est le garde à l'entrée lui même qui lui annonça la grrrrrrande nouvelle.
-Euh....mes respects Monseigneur...
-Bonjour mon fils, je suis heureux de vous retrouver, et pressé de me remettre au travail
-Euh... ouiiiiiiii, mais non, malheureusement, il est impossible de rentrer...
-Impossible de rentrer? Mais par le Tout Puissant, pourquoi donc?
-Ne m'en veuillez pas, Monseigneur, je ne fais qu'obéir aux ordres. Vous avez été remplacé
-Ohhhhhhhh.... ooooooh...ohhhhh. Je comprend, ne vous en faites pas
Et c'est ainsi que, repartant comme il était arrivé quelque mois plutôt, Monseigneur Orcus qui n'était désormais plus qu'Orcus DiCésarini prit la route au hasard, uniquement vêtu de sa bure, le livre Saint dans sa besace.
Marchant droit devant lui, il essaya de se mettre en colère, il essaya d'en vouloir à quelqu'un, mais jamais il n'y parvînt.
En effet, qui accuser, qui blâmer?
Quand il avait prit la responsabilité, il voulait changer les choses, proposer plus, donner plus.
Il voulait réformer une institution pour que les paroissiens puissent, selon lui, obtenir le soutient nécessaire à leurs parcours spirituel.
Mais peut-être s'était il trompé.
Après tout, tout était parfaitement clair.
Il n'était qu'un prétendant au trône qui avait fait montre de l'envie de poursuivre, et cette prétendante n'avait pas été élue.
Tout semblait donc parfaitement clair.
Le cur beaucoup plus léger, Orcus poursuivit son chemin.
En route, il fit un arrêt dans une auberge ou il fit acquisition de nouveaux vêtements.
Il retira sa bure, et décoiffa ses cheveux.
Un nouveau style pour une nouvelle aventure..
Reprenant le chemin, ses pas le menèrent en bourgogne, à Dijon plus précisément.
Découvrant la ville, il avisa un petit banc de pierre, longeant une place ensoleillée.
Profitant des rayons et des bruits des zozios, il laissa son esprit vagabonder.
La pierre restituait la chaleur accumulé et Orcus s'allongea dessus pour soulager son dos meurtris par la route.
Au loin, le piaffement se faisait de plus en plus étouffé, les paupières de l'ancien archevêque se firent plus lourdes.
Le trajet et les derniers évènements l'avaient contrarié plus que se qu'il ne pensait, et c'est quelque peu mélancolique qu'il sombra doucement dans un sommeil réparateur
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Orcus DiCésarini