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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Aanor.
[Toujours dans les tribunes]

Bien ceci est donc une condition envisageable. Néanmoins il me faut l'accord de Dame Sécate pour le changement de champion... puisque ce sont ses couleurs qui sont engagées. Dame Xhena avait vous un moyen pour la joindre rapidement ? Si nous n'avons pas sa réponse ou validation avant la fin des phases éliminatoires je serai obligée tout de même de disqualifier Ploufragan.
Marcus54
[le matin du tournois]

Marcus avait été réveillé par l'un des serviteurs qui l'accompagnait

Messire marcus messire marcus il faut vous reveiller le soleil viens de perçer à l'horizon levez vous

Marcus était plongé dans un profond sommeil et mis quelques minutes à se réveiller il lança au serviteur l'ordre d'aller lui chercher une bassine d'eau afin qu'il puisse s'en passer sur le visage.
Le serviteur s’exécuta ; quelques minutes plus tard il revint avec ce qu'on lui avait demandé.

Marcus plongea ses mains dans l'eau froide contenu dans la bassine et s'aspergea le visage puis prit la serviette au bras du serviteur qu'il avait prit soin de prendre avec lui.
Il demanda ensuite au valet de faire préparer le cheval et d'aller lui chercher son armure. Chose que l'homme fit.

Il revint avec l'armure marcus et dit ceci
Nous sommes en train de préparer votre monture messire
ce à quoi marcus répondit
Très bien aide moi à enfiler cette armure le tournois va bientôt commencer et je ne veux pas être en retard
Le serviteur aida donc marcus à enfiler les différents éléments qui constituait l'armure.

Une fois enfilé marcus sorti de la tente et demanda qu'on lui apporte le cheval chose qui fût faite .
Il monta sur sa monture là un serviteur lui tendit une lance qu'il prit et demanda à l'un d'eux de l'accompagner dans la lice et de porter le heaume que le serviteur lui donnerait le moment venu.

Marcus prit ensuite le chemin de la lice accompagné du serviteur portant le heaume. ils franchirent les portes de la magnifique lice construite pour l'occasion

[dans la lice]


Il avançait toujours et alla se placer non loin de la tribune où Aanor avait prit place toujours accompagné du serviteur.
Au pied de cette tribune se trouvaient déjà quelques concurrents Marcus se plaça non loin d'eux au pied de cette même tribune, d'autres concurrents arrivaient encore pour arriver au nombre de 20 jouteurs au pied de la tribune. C'est au moment ou le dernier jouteur arriva que Aanor décida de se lever et de commencer son discours .

Marcus l'écouta avec attention puis son discours fini plusieurs cornes retentirent et on annonça les premières joutes mais marcus n'en faisait pas partie alors il resta sur sa monture non loin de l'estrade et regarda les premiers concurrents s'affronter.
_________________
Tiernvael.de.kerdren
[Tu m'as tapé dans l'oeil,
Je t'ai mise sur le côté.
Approche pas de mon coeur, girl, tu vas sauter.
J'suis un killer, girl, je suis un killer, killer, killeeeeur.]
Booba, Pour que ça change un peu.

Lui aussi c'était la première fois, mais il était serein.
Il n'avait pas encore à se préparer et allait sonder le champ de bataille.
En fait, on pouvait dire qu'il ne savait pas du tout à quoi s'attendre.
Les joutes c'est cet effet fracassant qui rend l’œil (boutonneux) du spectateur brûlant d'envie et en même temps le fait frissonner non pas d'émoi, mais d'effroi.
Oui, le choc a de quoi vous glacer le sang.
Et lorsqu'on vous annonce que vous avez un colosse en face de vous, vous avez intérêt à bien tenir le bouclier.
M'enfin bon, pour le moment, ce n'est pas à lui ni de mourir, ni de saluer.

Serein ? Excité aussi. Une première fois c'est toujours excitant.
Et en plus c'était avec une princesse, il avait visé haut : la défaite n'est pas acceptable.
Au moins était-il sûr d'aller aux huitièmes de finale, c'était une bonne chose.
Pour le reste, on espérait et les collants verts donneraient bien un petit coup de pouce.

Il arriva à temps également pour apprécier le discours de l'hôte.
C'était soigné et ingénieux.
Mais ce n'était pas tout, la princesse entrait en scène et avec elle c'était toute une troupe de jeunes ingénues qui réchauffait les lices.
Combien de regards se sont retournés sur ces créatures ?

Tel un chevalier, du moins on le suppose, il se fraya un passage au sein de la foule pour rejoindre celle pour qui il allait se battre, là-haut sur l'estrade.
Un Kerdren qui se battait pour une Brocéliande, c'est le début de la fin sûrement.
Peu importe, le voilà qui arrivait tout près d'elle glissant à son oreille en la dépassant pour se mettre en face d'elle :


Belle journée, Votre Altesse, n'est-il pas ?
le sourire aux lèvres.
Il était heureux de la voir, cela se lisait facilement sur son visage encore juvénile puisqu'il refusait de grandir.
Pourtant des muscles nettement dessinés trahissaient un âge plus avancé qu'il n'y parut de prime abord.
La fausse moustache de taverne avait été soigneusement oubliée, les collants verts agrémentés de fil doré pour coller à l'image Broc' tout en restant fièrement un des siens.


Je venais gonfler mon cœur du courage dont il a besoin, à la vue d'un visage si radieux et je crains d'avoir dépassé mes espérances.
Seulement vous savez bien qu'il n'y a pas que cela qui importe en bas : il me faut la chance.
Me porterez vous bonheur, princesse ?


Vous vous en doutez, il quémandait un porte-bonheur, quelque chose, avec un regard qui se savait envoûtant.
Il avait eu l'occasion de l'utiliser sur cette charmante personne et il n'en fut jamais déçu.
Alors, princesse, c'est quoi qu'tu me files avant que je m'esquinte pour tes beaux yeux ?

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Bahia


Bahia était ravi. Tout le monde semblait satisfait d'être là. Les tentes se montaient les unes après les autres, dominées par leur oriflamme respectif. Il avait plaisir de revoir des amis, qu'il avait parfois perdu de vue, bêtement, car la vie vous happe malgré vous.

L'heure était à la fête, et c'est sorti subitement dans ses pensées, qu'il aperçut Ida qui, tout sourire, lui prit les mains. Surpris, mais touché s'en suit un...


Monsieur Mon Grand-Père, je suis si heureuse de vous voir.

Il était content de la voir. Elle avait tellement grandi, et était devenue une jolie jeune femme. Sans hésitation, il lui répondit :

Votre présence me fait réellement plaisir. J'espère que vos couleurs rayonneront durant ce tournoi.

Quand les clairons résonnèrent au milieu de la foule. Le Grand Duc fit son apparition, et des présentations de sa petite fille...

On a même de maintes fois eu l'occasion de travailler ensemble durant ces dernières années.

Un sourire après le discours du GD. Cru, mais sincère, comme à son habitude, et le tout sans détours ni fioritures.
Oui, alors, si on pouvait éviter trop de blessés graves, voire morts sur ces terres, ça l'arrangerait quand même, ça ferait, comment dire, désordre ? Oui, c'est ça.

Il continua son petit tour, pour remercier chacun d'être venu.


Elorn! Content de te voir ici! Puis moqueur. Ca va? la route n'a pas été trop chaotique?

Puis non loin de là...
Marcus, prends tes aises, installe toi, tu a encore du temps toi aussi. Le repos du brave dit-on... Avant de s'éloigner, dans un sourire.

Au tour de Secate. Ca faisait des mois qu'ils ne s'étaient pas vu.
Secate ! Quel plaisir de te revoir après tout ce temps. Puis observant la jeune femme à ses cotés. Vous êtes Xhéna je suppose, enchanté.

Quand il aperçut, le fils Kerdraon. Il eut un doute, quand l'oriflamme le dissipa aussi vite.
Merwen Kerdraon je suppose? Je suis ravi de vous rencontrer. Je connais bien vos parents. Puis avec une touche d'humour
Tentez de rester entier, sans quoi, j'ai bien peur qu'ils ne me le pardonneraient pas !

Et puis, c'est en voyant Madennig, qu'il prit conscience qu'il voyait davantage les enfants de ceux avec qui il avait travaillé fut-il un temps, et qu'il avait pris un coup de vieux. Bon, c'est vrai, il était grand-père, mais l'âge était faussé par son adoption d'Aricie, qui n'avait pas autant de différence d'âge avec lui que ça.

Dame Madennig, heureux de vous rencontrer. Vous êtes la bienvenue. J'espère que tout se passera bien.

Avant de continuer son petit tour. Il plissa les yeux, c'était Douchka. Il ne l'avait pas revu depuis la disparition de leur ami commun, être cher.

Douchka?
J'espère que tu as fait bonne route. C'est une joie de te recevoir ici.

Et ironique, car ils étaient comme ça...
N'écoute pas le GD, entre les yeux, la lance c'est interdit ! Bien que ce soit efficace, il n'a pas vraiment tort.

Et puis, la liste des combats tomba comme un couperet. Une fille contre son père, et deux de ses invités qui s'affronteraient. On a vu mieux, mais c'était ainsi, les lois du hasard, pas toujours à notre avantage.

Les joutes allaient pouvoir commencer dès maintenant. Tout allait s'enchainer très vite.
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Elorn
Ils étaient arrivés , destrier, âne, charrette et Dom sur le lieu des joutes.
Ils avaient de même investis leur tente et plantés les couleurs de jeune homme à l'entrée de celle ci.


Dom, déchargez la charrette et préparer tout le bazars.

- Et Monsieur me regarde faire?

Regard noir du jeune homme

Mônsieur va prévenir de sa présence aux organisateurs pour valider sa participation!

- Oups … rasant les murs en tissus de la tente , le majordome se mit à l'oeuvre.

En grommelant contre le domestique , le jeune Elorn se promit de tenter de trouver un écuyer digne de ce nom pour les prochaines joutes s'il en faisait d'autre.

Ma Dame , dit il en s'inclinant respectueusement devant le comité Es Joute du Léon. Me voici , me voila. Il sourit à Aanor qui lui expliqua le déroulement des prochaines heures.
La tension montait petit à petit en lui. La journée serait longue. Il n'avait pas de passe droit de haut noble et devrait passer toutes les étapes. Cela ne s'annonçait pas simple pour lui.

DDDDoooommmm!!????!!!!!!!!

Où donc a t'il bien pu passer ce fainéant. Passant la tête dans la tente il le découvrit en pleine sieste sur son lit de camp installé à l'intérieur. Soupirant, légèrement désappointé, il l'observa ronfler un instant.

DOM!!

Et le domestique de tomber à terre en se réveillant en sursaut.

Joute éliminatoire deux! je passe dans les premiers. Activez vous, je dois être prêt dans peu de temps!

Aussitôt dit , aussitôt fait. L'armure fut enfilée , le destrier paré.

N'oubliez pas les lances, mon épée, mon bouclier.

Un dernier regard à l'intérieur de la tente, un profond soupir pour relâcher la tension et prendre contenance et il sorti , tête haute et regard concentré pour grimper sur le dos de son cheval.
Sa mère le lui avait offert, un magnifique frison nommé Sleipnir en l'honneur d'un cheval fabuleux dont il avait oublié l'histoire.

L'entrainement qu'il avait eu au château de son grand père serait il suffisant pour faire briller les couleurs familiales.. il l'espérait. Il ne pensait pas gagner face à des hommes bien plus expérimentés que lui mais il espérait pouvoir repartir fièrement tout de même.

Il se présenta non loin de la tribune des juges et attendit que son nom fut appelé pour se présenter dans la lice. Il profitait de ce moment de répit pour regarder vers les tribunes et cherché du regard celle dont il espérait la présence.
Il repéra le Grand Duc, comment pouvait on le rater .. la Princesse de Brocéliande et fut un instant attristé de l'absence du Prince Amalric. La vue de sa mère, lui arrachât un sourire même s'il ne joutait pas pour ses couleurs et qu'il espérait bien faire rouler dans la poussière celui qui la représentait. Enfin il aperçu sa princesse aux grenouilles. Il irait les saluer quand son tour de s'avancer viendra.


Citation:
Elorn! Content de te voir ici! Puis moqueur. Ca va? la route n'a pas été trop chaotique?


Il répondit au sourire de Bahia et évita de le saluer comme à son habitude, c'était un jour où l'on faisait un peu de chichi.

Et moi je suis ravi d'être là ! il jette un oeil à son .. écuyer du jour avant de poursuivre. Bah .. on s'habitue … ou pas, mais ça il ne le dirait pas et se re promis de se trouver un vrai écuyer ou d'en piquer un à son grand-père la prochaine fois.
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Taliesyn_de_montfort
    Le convoi avait été... discret, ce qui peut s'apparenter à une exception pour le Prince concernant des joutes, tournoi ou autres lices. Mais l'humeur n'y était pas, l'humeur était à la guerre, et la tête était ailleurs, donnant ses consignes au départ de Saint Brieuc pour que tout un chacun puisse savoir ce qu'il avait à faire sans la présence du Maitre.

    Il avait jété un oeil rapides aux présents, fut un temps cela aurait grouillé de Chevaliers, qu'ils soient des trente, de l'ost des Hermines ou autres, l'on aurait vu la bannière Montfort flotter sur la moitié du campement. Les temps étaient tout autres, et l'amertume du Prince bien qu'il n'ait pas lui même fait ce constat ne pouvait que briller en cohérence avec cet état de fait.


      Installez moi nos tentes ici, hissez les fanions, il faut qu'à mon retour tout soit prêt.


    Pendant ce temps, je vais voir s'il y'a de la pouliche, ou des hommes qui pourrait rejoindre mes rangs, même s'il n'est ouvert qu'à la noblesse. Il faudrait que je suggère des tournois de bretteurs en parallèle à Dame Aanor pour les combattants sans fief et sans haubert. Sautant de mon cheval, la boue et l'instabilité du sol me surprend au point que je ne sauve mon équilibre qu'au prix d'un réflexe de ma main sur le pommeau de la scelle.

      Et mettez-moi du foin autour de la tente, il ne s'agit pas de se blesser avant d'avoir atteint les lices !


    Mon ton était à la colère, ils n'y étaient pour rien, il le savait, je le savais, et ce ne serait pris que pour ce que c'était, mon humeur sombre depuis notre départ de Saint-Brieuc. J'avance tranquillement, évitant autant que faire ce peu les grosses mottes de boues pour zigzaguer entre les tentes, voir les concurrents, et les premiers combats annoncés. Je n'en fais pas partie, cela ne m'étonne guère, et cela me laisse le temps de voir ceux qui brillent par leur dextérité. Des Guérande sont présent un peu partout, j'en oublie pas moins que je suis à St Pol de Léon, cette partie là de la Basse-Bretagne ne m'attire pas particulièrement et je m'en rappelle pourquoi, comme la désagréable impression d'être dans un nid de vipère et que me promener ainsi sans escorte n'est rien d'autres que de l'insouciance. Je me rassure en me disant que la meilleure occasion serait de m'abattre pendant le tournoi, devant les yeux de tous, un accident ne serait pas à justifier. Je ne peu m’empêcher de sourire, il faudrait pour cela pouvoir soit approcher mon équipement, soit compter sur une défaillance de ma part. Bien téméraire celui qui osera viser une gueule du cerbère.

    Je me détache du bord des lices pour rejoindre mon campement, qui n'a forcément en si peu de temps pas été totalement monté, mais peu m'importe, cela sera bientôt mon tour, je donne les ordres pour chauffer l'eau, et ai demandé à mon écuyer d'aller me chercher de quoi manger avant de venir me sertir des pièces d'armures. Après un moment de détente dans l'eau chaude pour faire passer la fatigue musculaire du voyage à cheval, je m'essuie et sort du bain, la tente est désormais pleine de brumes de chaleur par la différence avec l'extérieur. En attendant l'arrivée de l'écuyer, je commence mes échauffements, poignet, épaules, et autres muscles qui seront mis à contribution, notamment pour diriger le cheval le plus possible sans la bride. Les chocs seront violents, car on ne fera pas de cadeau au Prince, me dis-je, il est donc nécessaire que mes muscles soient chauds pour ne pas me retrouver handicapé pour la suite du tournoi. J'enfile désormais des braies et commence à m'orner de talc sur les points de frottements qu'offriront mon corps à l'armure. Dans mon dos, j'entends le bruissement de la toile de tente, un sourire, il semblerait que le petit commence à comprendre, mais ce n'est pas pour autant que je cesserai immédiatement de le rabrouer, il faut qu'il s'endurcisse, ainsi les mots fleuris à son encontre sont récurrents.

      Bon Princesse, tu te bouges ton céans, tu poses la ripaille sur le coffret et viens m'aider a nouer les pièces d'armures si tu veux pas te voir de corvées de crottin une fois de plus.

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--Douchka...



Il était temps de se mettre en place pour voir les premiers échanges.

Elle n'en faisait pas partie et jeta un oeil sur ceux qui pourraient se retrouver face à elle au prochain tour.

C'est qu'il y avait du beau monde et il faudrait défendre les couleurs du Vendelais avec Panache.
Tout le monde semblait bien concentré, elle se sentait étrangement décontractée, en comparaison.

Sans doute son insouciance et son optimisme légendaire et puis ce sourire qui ne la quittait pas et l'aidait à traverser les épreuves les unes après les autres.

Se tournant vers celui qui ne la quittait plus depuis des mois, elle chuchota à l'abri des gens qui préparaient l'équipement.


Mais cette armure là, c'est obligatoire? Pfiou c'est lourd et je sens bien que ça va me gêner aux entournures ...

Deux sifflotements plus tard, ils se dirigeaient vers les personnes réunies.

Un léger abaissement de la tête en face du Grand Duc, un mot à Dame Aanor assorti d'un sourire sincère
"Félicitations d'avoir réussi à réunir une belle partie de Breizh. Cette manifestation se présente sous de très bons auspices"
Un petit signe de la main à Elorn et un mot qu'on chuchote seulement pour encourager et qui pourrait être pris pour une grossièreté.
Le même petit signe à Xhéna et un sourire chaleureux à qui croiserait son regard.

C'est alors que le parrain de la manifestation s'adressa à elle. Une année avait passé depuis la perte de leur ami.

Citation:
Douchka?
J'espère que tu as fait bonne route. C'est une joie de te recevoir ici.

N'écoute pas le GD, entre les yeux, la lance c'est interdit ! Bien que ce soit efficace, il n'a pas vraiment tort.


Demat Bahia ...
L'endroit est magnifique, merci de ton accueil.

Et sur le ton de la plaisanterie, elle aussi

Mon ange gardien est avec moi toujours et il m'a soufflé l'endroit exact où il fallait viser. J'ai toute confiance en ses conseils.
Ceci dit si un oeil ou deux étaient pochés ce serait sans aucune volonté, de ma part évidemment...


Un sourire en coin pour ponctuer sa mauvaise foi.

Il était temps d'observer les premières joutes et les possibles futurs adversaires.

Zazzera
Tache.

C'est indéniable, il faisait tache. Heureusement pour lui, cet état de fait lui était usuel: il avait toujours fait tache. C'est pour ça qu'il aimait tant le jaune, il faut avouer que c'est assez marginal comme couleur, quand elle est portée en intégrale.

Pour le coup, même s'il avait bien essayé d'être autorisé à le faire, il ne put redorer sa tenue dorée ce jour-là. Heureusement pour lui - il était en jour de chance, jusque là - la blonde avait cédé à son caprice quelques jours plus tôt, sur le navire. Elle lui avait donc fait faire un beau tabard, tout jaune, à revêtir au dessus de son armure.



Il faisait donc bel et bien tache, pas seulement à cause du jaune, mais aussi car il devait être le dernier des gueux - par ailleurs, bien sied de cet état. "On va casser du nobliot'! Encore. Au moins, ça, j'connais." se dit-il, dans sa tente, pour se motiver.

Peu après, non loin de la lice, observant du coin de l'oeil les premières joutes où il avait par chance - et oui, encore ! - pas été sélectionné, il chercha dans la tribune la blonde qu'il devait représenter. Quand il la trouva enfin, il hurla comme un possédé, même s'il ne fut pas certain que ça lui parvienne :

M'avez pas dit qu'y'avait un poisson sur vos couleurs ! J'ai l'air d'un thon maint'nant !

Un peu raleur, comme toujours. Mais au moins, il était à présent sûr qu'on ne viendrait l'emmerder pour échanger des banalités.
Merwen...
[Le Campement toujours.]

La pression commencait doucement a monter pour le jeune Homme. Suivi de Gui et d'Eli, il ne soufflait mot tentant de calmer le palpitant qui voulait s'enfuir a toute jambe. Un dernier sourire a son amie Flore qui semblait mal a l'aise, Un soupire pour se calmer. C'est fou ce que un simple regard ou un mot d'encouragement peut vous rendre plus stressé, c'est bien des filles ca. tout pour vous embeter !

Les clameurs du public present grondaient dans les tribunes / Mais sur le chemin il fut interpellé


Merwen Kerdraon je suppose? Je suis ravi de vous rencontrer. Je connais bien vos parents.
Tentez de rester entier, sans quoi, j'ai bien peur qu'ils ne me le pardonneraient pas !


C'est bien moi en effet, Ravi de vous rencontrer aussi Sieur. Oh si je suis blessé je saurai qui je dois faire accuser


Leger sourire qui le fit se detendre et pour montrer a son interlocuteur qu'il plaisantait surtout. Puis il reprit route vers la Lice


[Tour éliminatoire : Joute Merwen… vs Grannass Kerallec]

Le choix etait tombé. C'etait donc contre l'ancien maire de Rennes qu'il jouterait. Merwen avait du le voir une fois lors de son retour en Bretagne. Mais il ne connaissait ni les forces ou les faiblesses. L'heure n’était plus aux questions mais a l'action. Son tour était la. Il entendit un vague "courage Merwen" de Gui, mais dejà le jeune homme était dans son combat. Un dernier regard vers Eli, et une main qui se tend pour se saisir de la lourde lance. Un signe vers son adversaire, puis on lance les montures.

Le silence prend la place du brouhaha qui etait la quelques secondes plus tot, les cheveux foncent l'un vers l'autre, les lances prêtes a embrocher l'inconscient , . Ils arrivent l'un près de l'autre et c'est le choc retentissant, douloureux . Merwen touche son adversaire faisant exploser sa lance au passage. Le coeur s'accelère.Puis s'arrete avant de reprendre un rythme normal. Ce premier choc n'a pas déstabilisé ni l'un ni l'autre mais il aura au moins l'avantage de la première touche. Gagnant en volonté .

Faisant tourner sa monture pour bien se remettre en lice, il prend une autre lance qu'on lui apporte. Et c'est repartit pour un tour/ Cheval elancé. Il ne faut pas tomber maintenant surtout pas, sa main se resserre sur la lance, Ses muscles se tendent. A nouveau un choc . La Monture continue sur sa lancée alors que le public reprend ses clameurs. Seconde touche ou ..

C'est en remettant son cheval sur la lice qu'il voit .. Grannass est au sol se tenant le bras.

Quoi ? Il a gagné ? Vrai ? Un cri s'echappe de ses levres. Heureux et fier d'avoir au moins passé ce tour . Lachant sa lance il lève le poing vers la famille Guennec qui lui a fait confiance pour ce tournoi . Puis se rapproche de son adversaire qui se fait relever et soigner


Felicitation Sieur, c'etait un beau combat, j'espère que votre blessure n'est pas trop grave.

Un signe de tete et le voici ressortant de la lice sur sa monture. Il n'aurait pas eu son armure qu'on l'aurait vu certainement exprimer son bonheur d'une autre manière .
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Anastase.
Quel intérêt?

C'était la question qui avait taraudé l'esprit de la bourguignonne durant tout le trajet qu'il l'avait conduite de Vannes jusqu'aux Léon. Assise à l'arrière de la charette, la brune n'avait cessé de ressasser les multiples blessures possibles durant une joute. Perdre un oeil, un bras, une jambe. Etre transpercer de part en part. Défigurer à vie. Perdre la totalité de ses dent ou pire ses doigts de pied. Ou accessoirement mourir dans le crottin de cheval devant toute la haute société du grand duché.

C'est le ventre noué, les mains un peu tremblante que l’endeuillée avait disparue peu après leur arrivée en Léon. Anastase avait besoin de se retrouver un peu seule pour se rassurer que les jouteurs présents n'étaient que des fillettes en amure et que celui à qui elle tenait de plus en plus ne risquerait rien sur la lice. Et ce qu'elle vit dans les allées du campement ne la rassura pas vraiment. Les jouteurs n'avaient pas l'air d'être là pour passer le temps, l'un deux faillit même lui passer dessus à cheval si elle ne c’était pas pousser in-extremis... Rustre!

Le son des trompettes annonça le début des joutes, resserrant un peu plus le nœud qu'elle avait au ventre. Merwen était le premier à jouter ce jour là. Cramponner fermement à la barrière de la lices, la jeune fille tout de bleu vêtue s'impatientait de le voir arrivé. Son adversaire lui avait on soufflé était l’hôte de ces joutes et sans doute un cavalier émérite. En très mauvais soutien qu'elle était, Anastase était persuadée que son ami allait mourrir embroché dans les minutes qui viennent. C'est donc les yeux fermés de toute ses forces qu'elle attendit la fin du duel, espérant seulement ne pas voir trop de tripailles étaler sur le sable lorsqu'elle les réouvrirait.




Et tout se déroula comme prévu. Les trompettes, le galop des chevaux, le fracas des lances, le son d'un corp qui chute et le silence. Un silence qui parait des heures lorsqu'on pense au pire. Puis les acclamations du public. Les onyx se découvrent et son champion est toujours là. En scelle.

Elle n'y croit pas, vacille un peu même. Il est vivant, tout va bien.

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Eliotte
voilà le premier combat allait commencer.

Merwen semblait un peu crispé mais là rien d'anormal car une joute n'était pas une partie d'amusement, il fallait rester concentré.

Sans un mot, juste mon regard qui croise le sien, c'était plus fort que tous les mots. Par ce regard, je lui apportais mon soutien et ma confiance en lui.
Puis, je lui tendis la lance et il lança son cheval.

Le combat commença, malgré ma peur pour lui, je ne devais pas fermer les yeux, avoir le même courage que lui, montrer ma solidarité avec lui.

Je fixais donc le combat , droite comme un i et en tremblant un peu.

Puis par une touche, son ami envoya son adversaire à terre. Oh merwen , son meilleur ami avait gagné. Je respira à nouveau , ne pas courir surtout. Je souris à voir son poing levé car j'était sûre qu'il était là très heureux d'avoir gagné.

Une fois qu'il revient vers moi, j'en profita pour flatter l'encoulure du cheval et pour le remercier d'avoir protégé mon ami.
Je pris la lance de la main de Merwen et je pris doucement sa main , la serra doucement pour lui montrer que j'étais très fière de lui.

Pas plus, car la compétition n'était pas terminée mais au moins elle commençait bien.

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Elorn
[Joute éliminatoire deux - Varek Salaun de Kerkrenv Vs Elorn Coatmeur de Guérande ]

Et voila c'est son tour , on vient de l'appeler.
Le coeur qui bat un peu plus , il prends sa lance des mains de son écuyer improvisé.
Avant de rabaisser la visière de son casque , il s'avance fièrement vers sa princesse. Son cheval frémissant d'excitation , bien plus que lui pas si sur de lui même s'il n'en montre rien.

Ma Douce, que votre présence m'apporte la victoire!

Un court instant avec elle , en tête à tête au milieu de la foule, il puise son courage dans le vert de ses yeux.
Ensuite il se tourne vers sa mère.


Mamou , j'espère porter haut les couleurs familiales à défaut de celles de votre terre.

Un sourire avant de faire faire demi tour à sa monture pour se mettre à sa place.
Il ne connaissait pas son adversaire , de nom bien sur mais uniquement.
Adivienne que pourra se dit il avant de s'élancer au signal.
Son cheval enfin libéré bondit en avant. Fort heureusement il était prêt à cela et très concentré il ne fut pas déséquilibré.
Son adversaire devait être dans le même état d'esprit.. et mieux préparé.
Au dernier moment, le jeune Coatmeur évita la lance plus précise que la sienne qui glisse sur son bouclier.

Il grommela en arrivant au bout du champ de course pour faire demi-tour.

N'importe quoi, concentre toi ! se parla t'il à lui même.

Son cheval trépignait sur place avant le nouveau signal et le nouveau départ. Plus à l'aise à présent dans ses étriers et la lance à la main.

Et c'est reparti pour une course. Il se penche un peu plus en avant, sans pour autant rompre l'équilibre de sa chevauchée. Concentré à souhait , sa lance touche le bouclier de Varek et se brise sous l'impact.
Dans le faible espace de vision de son casque, il ne voit pas la lance adverse. Son propre impact à du dévier celle ci.

Heureux de sa touche mais ne sachant pas trop à quoi s'attendre , arrivée en bout de lice , il fait demi tour pour regarder son adversaire.. qui n'a pas bougé de sa scelle et attend tranquillement de recommencer.


DOM!! une nouvelle lance et que ça saute!!

Elorn jette à terre la première lance brisée d'un geste rageur. Tout était à recommencé.
Il commençait à se plaire au jeu et l'envie d'en découdre lui hérissait le poil
.

Voila voila , lança le majordome ecuyer.

A nouveau équipé , les deux homme s'élancèrent pour un dernier assaut. Plus hargneux que précédemment , il voulait au moins passer un tour. Et c'est, un peu crispé , qu'il talonna Sleipnir , toute l'énergie de sa jeunesse concentrée dans ce moment.

Tant et si bien que la touche fut ce qu'elle devait être. Il ne relâcha pas la pression quand il sentit la résistance en face, appuyant un plus en avant pour ne pas laisser l'adversaire se dérober.

L'effort fut payant. Sa lance explosa sous la force exercée mais bien campé dans sa scelle il ne bougea pas. Le cheval poursuivit sa course quelques foulées avant qu'il ne puisse l'arrêter et se retourner pour contempler son adversaire à terre.

De joie il leva les bras en l'air en poussant un cri de guerre.. enfin c'est ce qu'il pensait.


RRhaaaaaaaa!!!!!

Se débarrassant du morceau de lance brisée encore dans sa main, il enleva ensuite son casque et chercha du regard ses blondes pour leur sourire en grand.
Rejoignant le centre de la lice pour retrouver son adversaire.


Trugarez pour ce combat Messire Varek. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous avoir fait mordre la poussière.

Il faisait un peu le coq , trop heureux de s'en être sorti pour cette fois.
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Enora...
Une fois arrivée sur place, elle se rendit compte qu'il y avait foule, et chercha du regard des visages familiers. Elle reconnu tout de suite la mamou de son prince, le comte Bahia et dame Aanor.

Ils semblaient tous très occupés, et ayant peur qu'ils ne la reconnaissent pas car elle avait changé depuis son départ de Bretagne. Elle s'installa donc discrètement.

Puis se fut le tour de son Elorn, il s’avança devant elle, et elle attacha autour de son bras, un léger morceau de tissu or et vert, couleurs de Brocéliande pour lui porter chance.


Et puis vint le combat.

Elle retint son souffle quand la lance se brisa, puis réprima un rire quand Elorn pesta sur son écuyer. Le rire partit très vite quand le second tour arriva.

Elle ferma les yeux au bruit des lances sur les armures, et les ouvrit lentement de peur de voir son preux chevalier blessé.

Fort heureusement il n'en était rien et elle se retint de courir pour lui sauter au cou mais les princesses, certes des grenouilles, ne faisaient pas cela.

Elle attendit donc patiemment le retour du héros pour le récompenser d'un baiser.

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Madennig
[Joute éliminatoire 4 : Bioul de lanngroez VS Madennig de Walsh-Montfort]

Tout a sa réflexion, Mady avait reçut la visite de messire Bahia qui au premier coup d'oeil l'avait immédiatement identifié. Cela ne l'a surprit même pas tellement la demoiselle ressemblait a sa mère. Pas de doute sur son lien de parenté a la brune.
Citation:
Dame Madennig, heureux de vous rencontrer. Vous êtes la bienvenue. J'espère que tout se passera bien.

Tout le plaisir est pour moi et j'espère pouvoir fournit le spectacle attendu !

Le tout exprimé avec l'accompagnement d'une révérence comme il convient. Cependant, le temps passé et l'on entendait déjà les bruits et acclamations résultant des joutes. Ce fut donc inexorablement que le combat...pas tant attendu mais au moins le combat familial du moment opposant père et fille. Quand fut annoncer le début de leur tour, Mady sortie de sa tente vétue de son armure bien entendu mais sans son heaume.

Faite hisser bien haut mes couleurs et celle du Rohannais. Il n'y a pas que du vert qui flottera au vent aujourd'hui, je veux que le rouge resplendisse de mille feu !
Bien dimezelle !


Ce fut donc dans un calme d'apparence absolut que la demoiselle se dirigea vers sa monture déjà apprêter et a première vue, impatiente de se donner en spectacle. On l'aida a se hisser en scelle, une armure limitant grandement la souplesse de son porteur et augmentant son poids également. Une fois en scelle, Mady s'assura de sa stabilité et talonna légèrement sa monture se dirigeant vers l'estrade d'honneur a visage découvert. Une fois devant sa majestée, l'arbitre et le parain des joutes elle s'inclina légèrement ce que sa monture fit également puis elle regagna sa place de départ.
D'un geste habille, elle regroupa sa longue chevelure afin qu'elle n'entrave pas sa vision et jeta un coup d'oeil a son père se tenant au coin opposé. Quand on vain lui apporter son heaume et sa lance.


Dimezelle, vous vous souvenez de notre discutions ?
J'ai tout a l'esprit...Qu'arrivera t'il si un de nous deux se blesse ?
Essayez de ne pas penser a cela ! Votre père et fort et suffisamment habile pour vaincre sa fille sans l'embrocher !
Hmm....!


Elle enfile son heaume car le départ va être lancé. Ce n'est pas le moment d'avoir des états d'âme. Cela devait se produire et si la mère lui a imposait cette épreuve c'est qu'elle estimé qu'il en était temps. Sa lance a la main signifiant qu'elle était prête a se lancer, le départ fut donc lancer et les monture talonner. La sienne se senti comme libérer d'une cage et parti en un quart de tour ce qui surpris légèrement la demoiselle qui retrouva bien vite son aplomb. Les mètres diminuaient et vint le moment d'abaisser les lances. Une prière ? Une pensée ? Point le temps de tout ceci !
La course se déroula sans aucun souci. Seulement, Mady ne parvint pas a établir une vision suffisante dans ce mouvement pour faire un bon premier tour. Ce n'est qu'en arrivant au bout du parcourt qu'elle se rendit compte que non seulement elle n'avait pas toucher mais qu'elle n'avait pas été toucher en retour.

Elle avait repérer ce qu'il fallait corriger. On lui avait dit a l'entrainement. Ne focalise pas ta vision sur un point en mouvement. Préfère regarder au plus loin possible afin de la stabiliser. Elle comptait bien appliquer cela au mieux. Sitot que firent demi tour les deux participants si tôt ils se lancèrent a nouveau dans un second tour. Mady tentais de stabilisé sa vision se concentrant sur cela. Point de peur ni de stresse et du coup, rien de cela ne fut transmit a sa monture, compagnon fidèle et sur. Le point de contact approchant a grand pas, Mady abaisse a nouveau sa lance pour ce second combat. Sa vision ne tremble pas comme au premier tour. C'est ainsi qu'elle senti une résistance dans son bras. Elle concentra sa pensée sur ce dernier y concentrant toute sa force pour qu'il ne cède pas et reste bien en position.

Dans un bruit sourd de bois sec se brisant, la lance de la demoiselle vola en éclat relâchant brusquement la poussée de son bras et la déstabilisa un instant. Ce fut dans un nuage de poussière que la demoiselle arriva en bout de parcourt et en faisant demi tour elle vit le cheval de son adversaire terminé sa course sans son cavalier. Jetant un coup d’œil a sa lance elle remarqua que cette dernière avait littéralement explosée et c'est ainsi qu'elle comprit...Ramenant son regard sur le terrain elle vit la silhouette de son père a terre. Son heaume l’empêchant de voir suffisamment, elle l’ôta rapidement le laissant tomber a terre, libérant sa longue chevelure brune. Déjà des éclat de joie venant de son côté se faisait entendre que Mady attendait de voir son père bouger....

Ce fut un grand soulagement quand celui-ci se redressa. Par la mère, elle ne l'avait pas tuer ! Il fallut attendre tout ce temps pour que Mady constate qu'elle venait de gagner sa manche...Le rouge du Rohannais pouvait être fier et sa famille également. Au moins, elle n'aurait pas a rougir de trop a l'avenir !Cependant, faite que son père n'ait rien...

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Guigoux
Je ne sais pas si vous avez déjà vécu une joute en lice pour la première fois. Si Merwen était concentré, je trépignais d'impatience. Et le signal fut donné. Lâcher la bride du destrier avait été riche en apprentissage tant le cheval semblait beau. Merwen a foncé une première fois. Il n'avait fait qu'éclater la lance. Bien sûr que ça coûtait cher une lance. Mais nous n'étions pas sur des questions d'argent. Je ne quittais pas les chevaux des yeux, même si j'avais vu Ben tendre la lance à Merwen.

Les destriers se sont à nouveau élancés. Les lances se sont abaissées lentement jusqu'au choc. Et là... Là... J'ai vu l"adversaire dans un geste sinon comique, au moins effrayant tomber au sol. Merwen gagnait la première. Nous montrant le poings, je lui répondais avec un index tendu, puis un pouce tendu à bout de bras. Ah je n'avais pas l'habitude de voir quelqu'un gagner pour moi. Je n'avais pas non plus l'habitude de voir un homme à terre. Merwen a dirigé sa monture vers Grannass alors au sol. Le pauvre avait du prendre un coup. Un coup physique, et coup bien enfoui dans son orgueil. Il est sorti de la lice et nous l'avons rejoins.


- Bien Merwen, mais ne te laisse pas distraire par cette première réussite. Donne moi ton heaume, que tu puisses boire.

En échange du heaume, je lui ai donné une gourde d'eau. J'étais excité, mais je ne le laissais pas paraître. Tout du moins, je le croyais. J'espérais à nouveau que mon genou serait soigné bientôt pour apprendre et pratiquer cet art si prenant.
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