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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Secate


A vous Dame Aanor, organisatrice du tournoi,


Demat,

Xhena m'a appris par pigeon qu'elle était dans l'impossibilité de jouter. J'ignorais totalement son état; il va de soi que si je l'avais appris je ne lui aurait demandé de représenter mes couleurs.

Ayant eu l'espoir et la joie de voir Ploufragan représenté par mon Intendante alors que je suis dans l'impossibilité de jouter moi même puisqu'en voyage, je me permets de vous demander de retirer Ploufragan de la liste des terres représentées et donc de la liste des jouteurs.

Je suis désolée de retirer ma participation, même indirecte, mais mes espoirs étaient fondés sur elle et je n'imagine Ploufragan représenté par une autre personne que son Intendante.

En espérant que ce retrait ne vous cause pas de trop préjudices, je vous souhaite de passer d'agréables moments; je tâcherai de me tenir informer par courrier des résultats des duels et du nom des gagnants.

Je vous prie de croire Madame en l'expression de mes sentiments les plus respectueux,


Secate de Kerallen,
Dame de Ploufragan

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Flore..
Elle avait vu les chevaux s'élancer, devancés par la longue lance pointée sur l'adversaire .... mais ce fut tout ce qu'elle vit avant de fermer les yeux !

Pas de courage Flore ? sans nul doute aucun quand il s'agissait d'une sorte de violence gratuite qui ne sert qu'à exciter une foule adepte de ce genre de spectacle. Elle se sentait différente à cet instant, bien loin des représentations d'un rang dont elle était fière pourtant ... surtout pour Gui ! Elle tenait sa place, avec respect mais sans aucune once de "m'as tu vu" !

Mais en tant que Dame de Ploumaldezeau dont les couleurs étaient à l'honneur ce jour, elle se devait de se montrer aux côtés de son époux et de soutenir celui qui allait les représenter. Ce qui n'empêchait nullement la rousse d'assumer ses opinions.


Un fracas du genre ferraille qui s'étale sur le sol, et Flore, le coeur battant d'appréhension rouvrit vivement les yeux en entendant Alan hurler d'une voix joyeuse ... Mevennn ... Mevenn !

Ce fut d'abord avec soulagement qu'elle contempla le poing dressé vers eux de Merwen avant de baisser les yeux sur son adversaire au sol semblant blessé à un bras. Elle ne sait si il a une Dame, mais elle songe à elle un instant, à ses craintes de le voir blessé.

Elle grimace, et pourtant, elle cherche Gui et Eliotte des yeux, avant de se lever et de se joindre à Alan pour hurler joyeusement elle aussi ..... Merwen !
_________________
Vareksalaundekerkrenv
[JOUTE ELORN vs VAREK ]

Si tôt inscrit pour le Vicomte de Pleubian, si tôt bagage fait et voila qu'après quelques jours en mer, le Varek remettait les pieds en Bretagne.
Pour le plaisir ? Loin de la, il aime jouter ça c'est vrai, il aime les duels, c'est tout aussi vrai, mais du haut de sa petite taille, les vrai tournois de joute il n'en avait jamais fait. Et c'est un brin barbare que de se lancer l'un contre l'autre avec une lance en bois nan ? Lui préférait l'épée, mais bon...
SI il avait dit oui, si il était revenu sur ces terres tant détesté, c'était bien pour se venger.
Une vengeance qui devait, si tout ce passait bien, le voir mettre à terre le champion de sa mère et l'humilier comme il se doit, voir même lui pisser au visage devant le gratin de la Bretagne. M'enfin tout ça c'était dans l'idéal.

Donc noté sa déception en voyant qu'il ne combattait pas de suite contre le concubin de sa mère... Non il devrait faire d'autre joutes en attendant, pour sur qu'il les gagerait, il gagne toujours tout, car c'est l'plus fort et l'plus beau. Mais cela mettait un obstacle de plus entre lui et sa vengeance à venir.
Un certain Elorn qu'il devait combattre, inconnu au bataillon !

Sans attendre son reste, après le discoure du Grand, le blond se fit équiper de son armure d'Aragon, et on lui amena son destrier "GoemonBis".
Plus vite il en finira, plus vite il humiliera sa mère et son champion. Donc presse le pas car la vengeance n'attend pas !
C'est donc aux couleurs de Pleubian, mais pas trop, et aux couleurs de son Duché d'attache, le Bouillon, de son Altesse Agnes de Saint Just, qu'il se présenta en lice.

Trompette et tout l'tralala, mise en place, en scelle, le heaume vissé sur la tête.
C'était à leurs tour de se foutre sur la tronche ...

Première lance bien en main, les chevaux se lancent dans une courses effrayée, étrillés remonté au maximum pour Varek qui est pas bien grand, et surtout tout jeune...
Se tenir droit qu'on lui avait dit, et c'est ce qu'il faisait, la lance bien droite à la verticale.
En face le Elorn s'approche, "attendre" "attendre", plus qu'a quelques pas, les lances se baissent pour essayer de frapper l'adversaire... Initiative du blond Varek qui touche sans grande force l'écus du Elorn, plutôt ripa que frappe...
M'enfin de quoi mettre en confiance nan ?!

Seconde lance, les chevaux firent demi tour, et la course repris, sauf que cette fois, la lance de Varek passa bien loin de son adversaire pour finir dans le vide alors qu'il senti une puissante décharge dans son bras. Crispation des cuisses sur son cheval pour se maintenir en scelle.
Diantre, cette fois c'était pas passé loin !!

Troisième lance galops des équidés, la fatigue de porter l'armure se faisant ressentir chez le blond, puant la transpiration et bouillonnant dans cette prison de métal... La foule de pécnaux en délire, ce n'est qu'un bruit étouffé qu'il entend sous son heaume. Cette fois la touche serait pour lui, il le ferait tomber, il le briserait sur place !!
Les lances se baissent, Varek se redresse un peu pour donner plus de puissance à son coup et la... c'est le drame.
La lance passe à côté alors qu'il est éjecté en l'air sous le choc, des petits copeaux de bois de la lance adverse se glissant dans les ouvertures de son armures et se plantant dans sa chaire.
Grand silence....

*BOUM*

Petite seconde d'inconscience pour Varek qui se redresse difficilement, titubant sous la puissance du choc...
Ca... c'était la sonnerie de son élimination, même pas une joute, éliminé au tour éliminatoire, honteux, scandaleux, et sa vengeance dans tout ça ?
C'est donc hors de lui qui rejeta son heaume au loin, pestant contre le destin.

Puis se tournant vers son adversaire !


- Bonne chance pour la suite !!

Simple formalité, simple politesse de façade, il s'en fiche complètement, d'ailleurs son visage ne cache en rien sa haine.
Foutu Breton, encore une raison de plus remettre les pieds dans le coin.

En tout cas, aussi tôt arrivé, aussi tôt reparti vers Toulouse !!

_________________
.nagirrok




Normalement, la navigation appelle au calme, à la sérénité, aux ciels bleus et clairs, au silence propice à l'introspection.

Pas pour eux....

Quand la Sirène et le Corsaire sortent en mer, ça gîte méchamment !
Sur leur navire règnent le bruit et la fureur, l'odeur de poudre et le fracas des détonations de la cannonade. La fumée brouille l'horizon comme une brume d'advection et l'inspection des cales ennemies remplace l'introspection passive.

Normalement, quand des corsaires retrouvent leur port d'attache, ils vont s'enfermer dans une taverne pour compter et partager le butin avant d'aller se reposer dans leur riche demeure - pas encore malouinière - pour préparer la prochaine aventure.

Eux aussi....

Enfin presque.
Le maigre butin de leur dernière escapade avait bien été partagé avec l'équipage du Griffon dans une taverne peu fréquentée, mais au sortir de celle-ci, ce n'était pas vraiment home sweet home au programme.

Nagirrok, esquinté d'un peu partout après ces semaines de combat en mer, avait vu Douchka et ses servantes sortir une armure poussiéreuse d'une malle énorme, sa belle marquise ayant des envies de jouter.
Et il était inutile d'essayer de lui faire changer d'avis.

Lui qui s'imaginait se faire soigner ses plaies et bosses devant un feu de cheminée crépitant, à l'eau Amiral !

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent au bord d'une lice où allait se tenir le tournoi du Léon. Dans la tente aux couleurs du Vendelais, sa belle se prêtait à une séance d'essayage un peu particulière.


- Mais cette armure là, c'est obligatoire? Pfiou c'est lourd et je sens bien que ça va me gêner aux entournures ...


Le bonheur avec Douchka était constant, tant elle débordait de vie et d'insouciance bienfaisante. Il sourit en la regardant se débattre avec son attirail. A quelques instants de combattre, elle affichait une décontraction ahurissante.


- T'es bien certaine que tu ne veux toujours pas que je te représente, marquise de mon coeur ?


Le haussement d'épaules qu'il eut comme réponse signifiait à la fois qu'il était inutile d'insister et qu'il ferait mieux de l'aider à finir de se préparer.
Ce qu'il fit avec plaisir.


- Ne t'inquiète pas ma Douch', je te les soignerai tes entournures si elles ont trop morflé, compte sur moi !
Je suis serein : ces 5 abordages successifs qu'on vient de faire en mer Celtique ont fait de toi une vraie guerrière ....tu vas les piler ma Sirène !!!



Pieux mensonge. Inquiet il l'était. Mais confiant également.
Il savait que derrière le sourire mutin de Douchka se cachait une force insoupçonnée.
Il vérifia néanmoins une fois encore les attaches de l'armure de sa belle et déposa un doux baiser dans sa nuque.
En lui chuchotant un "Hardi Ho ma belle, à l'abordage !"....





Seraza.sinclar
Quelques jours plus tôt, l’Alençonnaise était en détention d’une invitation pour des joutes bretonnes. Déjà, une invit pour les joutes, cela lui faisait bizarre mais en plus, chez les bretons, doublement bizarre. Mais qu’à cela ne tienne, pas bégueule pour deux ronds et comme cela venait d’un vieil ami si l’on pouvait dire ainsi, Seraza viendrait.

Sachant son époux malade, la Dragonne demanda à son Protecteur-Ami de bien vouloir l’accompagner. Aimant se promener, Gnaaz n’avait pas refusé une telle faveur. De bonne humeur comme tous les matins depuis un petit moment, ou presque, elle prépara sa jument elle-même, mit son barda juste derrière la selle avec l’équipement adéquat et attendit que le Vernolien débarque pour enfin partir en direction de la Bretagne pour ce fameux tournoi.


Quelques jours de route Gnaaz et nous y serons.

Et d’un maigre sourire.

Bon, j’espère que tu as pris de quoi me panser parce que je ne me fais aucune illusion.

Non non, Blonde mais loin d’être bête. Enfin bref! Quelques jours de marche et quelques nuits sous un léger campement de fortune pour éviter de n’avoir trop froid étant donne que l’hiver était bel et bien présent, ils arrivèrent enfin en terres de Léon.

[Jour J]

Non d’une biscornouille. Il y en avait du monde ici. Incroyable. La Blonde Alençonnaise n’avait jamais vu autant de personnes à des joutes. Bon, ce n’était que son deuxième tournoi aussi. Pas l’habitude. Quoique, la dernière fois, elle avait accompagné son suzerain dans le Bourbonnais pour un tournoi aussi. A la volée, il y avait peut-être autant de monde. M’enfin, l’heure n’était pas à compter les têtes mais à écouter le discours de celui qui avait mis en place les festivités, Bahia de Ménéac.
Un fin sourire de l’entendre causer. Des paroles censées qu’il avait prononcé. Au-delà des frontières, des terres lointaines, elle avait fait le déplacement par bonté de cœur. Juste pour faire honneur à une invitation. Quand il eut fini son discours le Bahia, la Dragonne ne put s’empêcher d’aller à sa rencontre par politesse en premier lieu et ensuite pour lui certifier qu’elle était bien présente au rendez-vous. Elle choppa Gnaaz par le bras pour l’emmener avec elle. Non non, elle ne lui laissait pas le choix.
Les deux comparses se placèrent devant l’homme et d’une risette amusée parce que la Fay-Guionnière ne connaissait pas les traditions bretonnes.


Comment dois-je vous dire? Une inclinaison. Votre Grasce? Votre Majesté? Bon là, elle aurait bien sorti mon Grand CaC. Histoire d’un passé commun. Ou tout simplement Bahia….

Le dernier sonnait bien de son propre avis. Mais s’il fallait maintenir le protocole, elle tiendrait le bon bout.

Je vous remercie pour votre invitation qui fut une surprise pour moi. Depuis le temps que l’on ne s’était vu, je me suis dit que je pouvais faire d’une pierre deux coups.

Une commissure s’étira chaleureusement.

Je vous présente mon ami, Gnaaz de Borely qui est venu pour m’encourager ou me ramasser. Au choix.

Oui bon, la deuxième solution se profilait dans son regard mais ce n’était pas pour autant qu’elle se débinerait. Que ce soit su! Mais au-delà de pouvoir continuer, les jouteurs étaient appelés.

Prix de la jouteuse nous venant du territoire le plus éloigné, arrivée du Duché de l’Alençon, Dame Seraza Sinclar, Dame de Fai, de la Beaumontdière et de la Guionnière.

C’était elle. C’était elle!! Toute fière, toute sourire. Voilà qu’elle se montra un brin, tant qu’à faire et qu’elle fit signe à son Protecteur qu’il était de se préparer puisque le tournoi n’allait plus tarder. Gnaaz l’accompagna dans un coin, derrière une tente pour pouvoir s’harnacher de tout l’attirail du parfait jouteur. Armure, lance, jument préparé avec des nattes et un ruban vert et blanc le long de la crinière, selle mise et tout le bastringue. Voilà, elle y était. Gnaaz l’aida à monter à cheval.

Souhaites-moi bonne chance.

Ouep. Dans ses petits souliers la Blonde. Non, elle n’en menait pas large mais il fallait y aller. C’était l’heure.

[ Joute éliminatoire 3: Lafa de Bussac contre Seraza Sinclar]

Sera se plaça de son côté de lice. Sa lance à la main, on aurait dit qu’elle tenait un chiffon. M’enfin passons. Elle regarda son adversaire, salua la foule -on pouvait dire en délire- les organisateurs du tournoi, la Comtesse du Poitou et baissa sa visière. Les rennes dans une main, la lance dans l’autre, ca y est, elle était perdue. "Tiens donc ton courage à deux mains la Blonde" se dit-elle. "Armes-toi de courage bon Diou!" Ca ce n’était pas gagné mais elle ferait avec. La dernière fois qu’elle avait jouté, elle était tombée. Et le souvenir revint en mémoire en apportant l’appréhension de la récidive avec lui. Sera se concentra en plissant des yeux. Elle lança sa jument au galop et essaya d’ajuster son arme de joute. Mais cette dernière était bien lourde et elle eut du mal à viser. Première course, première touche. Pour la Comtesse et crotte. Bon, au moins, sa lance n’était pas brisée et elle n’était pas tombée. Voilà bien l’essentiel. Et la Dragonne arriva de l’autre côté de la lice. Eperlie passa au pas gentiment et fit demi-tour. Il fallait se préparer pour la deuxième. Un levage de visière pour souffler un soupçon et rabattage de celle-ci la seconde d’après. Sera se crispa sur son destrier légèrement. Cette fois, elle ne voulait pas rater sa cible. Et zou. Sa jument s’élança sous l’impulsion de ses mollets. Sera essaya de nouveau de positionner sa lance afin de toucher le bouclier de son adversaire mais rien à faire. Son arme de joute était bien trop lourde et la Comtesse en profita pour la toucher, la désarçonner et la mettre à terre. Aller! Bingo! Voilà, même scénario que la dernière fois. Son présage était bon. Elle resta un instant à terre sans bouger étant retombée sur son bras lourdement. Elle enleva son casque doucement et essaya de s’asseoir péniblement. Quelques secondes pour reprendre un peu ses esprits tout de même et la Dragonne se mit debout comme elle put en tenant son bras parce qu’elle avait un peu mal quand même. Et de prendre son casque tout de même avant de faire signe à Gnaaz que, sur ce coup-là, c’était fini pour elle.

Alieniore_
--Zazzera a écrit:

M'avez pas dit qu'y'avait un poisson sur vos couleurs ! J'ai l'air d'un thon maint'nant !


Et la Guérande de se marrer et de se lever pour répondre à son champion à l'autre bout de la lice.

LE THON C'EST BON, C'EST COMME LE COCHON!

Tache .. il avait dit tache ..

Elle se rassoit sans s'émouvoir des regards suite à leur échange.
Le tour éliminatoire allait débuter et son fils se préparait.
Première angoisse aprés ce moment de détente.

Elle lui sourit quand il vient la saluer aprés sa princesse.


Que la Mère te protège mon fils.

Et elle le regarde, ne le quitte pas des yeux tout au long de son "combat". Tendue comme un filin de grand voile sur son navire tant qu'il n'en a pas fini , sauf ..
Enfin elle se détends et profite du spectacle des suivants en attendant le tour suivant.
Erossi
[JOUTE ELORN vs VAREK ]

Erossi avait laissé ses moutons et ses occupations de coté pour venir assister aux joutes.

Elle avait entendu qu'il y aurait nombres chevaliers et que le spectacle allait être grandiose.

Elle s'installa donc dans les tribunes un peu avant le début des festivités.

Elle apperçut Aanor au loin, bien occupée et lui fit un signe de la tête avant de se concentrer sur ce qu'il se passait au centre de toutes les attentions.

Il lui suffit de regarder de nouveau les jouteurs en lice pour appercevoir Elorn s'élancer.

Elle vit sa lance trouver le chemin du bouclier de son adversaire, faisant basculer ce dernier dans la poussière.

Elle se leva en applaudissant le Politain


Bravo Elorn!!
Grannass
[Saint Brieuc ]

Le départ de Saint Brieuc de la "délégation" de Crozon fut des plus précipités. Ils avaient commencés les préparatifs pour le départ le 22 au soir pour être dans le Léon le 24. Autant dire que tout n'était pas rodé, et encore moins parfait, mis à part peut être les coiffures de l'Illustre et de la Sulfureuse.

L'armure qu'il s'était choisit provenait de la réserve du comte et était un peu trop large pour lui, qui était plus svelte que Tatoo. Des détails infimes qui feraient la différence le moment venu de chevaucher comme un damné devant son adversaire pour le transpercer.

Le Kerallec, s'il s'avouait plutôt tétanisé par l'enjeu était réellement heureux de porter les couleurs de Crozon, du moins, heureux de porter ses couleurs à elle, il devait avouer que, même s'il respectait Tatoo, il n'aurait jamais accepter de se faire embrocher en tournoi pour lui.


[ Léon ]

Les hommes et femmes de Crozon firent donc une arrivée en petit comité dans le Léon, juste de quoi monter trois tentes. Une pour la sulfureuse héritière, une pour ses serviteurs et une pour Grannass et son écuyer du jour, du nom de Loïc. Inutile de dire qu'il ne dormit pas dans la tente qui lui était assigné, c'était presque pour lui une question de principe.

Douce et calme nuit, réveil tendu. Il n'était pas prêt, il le savait, il en avait fait part à Izéa. Gagner le tournoi aurait été du domaine du miracle. Il s'était longuement entretenu avec sa dame le matin et elle l'avait même un peu aidé à se préparer, parant son arrière bras d'un ruban qu'il porterait à son honneur. Le héraut finit par venir le chercher dans sa tente et il se dirigea donc vers la lice, tenant les rennes de son destrier fermement en main.


[ Joute numéro 1, what else ? Grannass contre Merwen ]

Monté sur son cheval, le Kerallec observait la scène, tout était troublé et troublant. Décidément, il n'était pas fait pour ce genre de choses. Lui qui aurait fait un très bon piéton se sentait vraiment engoncé dans son armure qui heureusement était presque parfaitement à sa taille. Le destrier, il ne le connaissait que trop peu, un puissant cheval brun du nom de Griffon. Et en plus il était toujours bien affaibli après sa maladie. Mais quelle idée avait il eu d'accepter ? Sot très certainement mais heureux, et l'essentiel était là.

Le Kerallec fit avancer Griffon jusqu'au bord de la lice, remontant fièrement l'écu aux couleurs de Crozon et prenant la lourde lance que lui tendait son écuyer du jour. Il baissa ensuite la visière de son heaume, observant son adversaire au loin, Merwen. Il ne savait pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il était un des nombreux frères de la portée Kerdraon, et dieu sait qu'il y en avaient. S'il se souvenait bien, c'était celui qui se vantait d'être un as l'arme à la main, bonne nouvelle. Ah oui, il avait été au conseil ducal en tant que juge ou procureur, Grannass ne se souvenait pas trop de la fonction précise.

Un coup d'oeil à gauche, un autre à droite. Les gens étaient venus là pour voir du sang et des larmes, rien de plus, rien de moins. Le jeune homme tenta de faire silence et de se concentrer. Les chevaux trépignaient de plus en plus. Il salua sa dame qui le regardait d'un air angoissé. Quelques instants de repos, de silence puis, sous les hurlement de la foule, signal tacite entre les deux protagonistes, ils se lancèrent presque en même temps, les destriers se jetèrent l'un vers l'autre à toute vitesse, leurs chevaliers pointant une lance mortelle l'un vers l'autre. L'impact fut rude, la lance de Merwen s'éclata sur l'écu de Crozon, Grannass qui voulait tenter une riposte puissante fut trop déstabilisé par le choc pour pouvoir frapper correctement. L'on tendit une nouvelle lance à son adversaire, honteux ! Il aurait pu se battre à l'épée, c'eut été bien plus épique.

Le Kerallec tenta de calmer sa bête pour une nouvelle charge. Mais, le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble allait lui être fatal. N'étant pas un cavalier de génie, il n'avait su apprivoiser Griffon assez bien. Il manquait de vitesse, son armure gênait trop ses mouvements et Merwen, certainement plus expérimenté dans ces situations, lui enfonça la lance dans l'avant bras droit, sectionnant les attaches de l'armure et arrachant un bon bout de peau. A la douleur suivit le choc de la chute en armure. Il s'étala douloureusement sur le dos, il avait perdu, lamentable.

_________________
Aanor.
[Dans les tribunes, dos à la mer]

Dès que les jouteurs pénètrent sur la lice, elle se coupe du monde extérieur, du bruit qui l'entoure. Les bretons se sont déplacés en nombre, les joutes sont une vraie réussite mais elle en profitera plus tard. Elle prend son rôle d'arbitre très au sérieux. Même si elle ne peut s'empêcher de grincer des dents chaque fois que la poussière vole lorsqu'un des jouteurs tombe de sa monture.

Entre deux joutes néanmoins, alors que les gens de l’organisation remettent tout en place, elle en profite pour se dégourdir un peu les jambes, réajuster son coussin, souffler un peu ou se désaltérer avec un verre de chouchen. Elle prend alors le temps de parcourir la foule, cherchant quelques visages connus, sondant la température du public. D'un geste de la main, sourire aux lèvres, elle répond alors à la tribun de Saint Pol qui a répondu à son invitation.

Pas le temps encore d'aller converser. Les joutes se succèdent. Un pli lui arrive Dame Sécate. Il allait faire sans doute un malheureux mais c'était ainsi. La quatrième et dernière joute de la phase éliminatoire prend fin.

Elle couche sur ses papiers le nom du dernier gagnant avant de se lever pour prendre la parole.


En raison de l'état de santé de son champion et suite à la demande de la Dame de Ploufragan, celle-ci est disqualifiée du tournoi. Messire Guyhom d'Olon accède donc directement à la phase finale du tournoi.

Tout comme les vainqueurs des quatre joutes éliminatoires : Sa Grandeur Lafa de Bussac, Dame Madennig de Walsh-Montfort, Messire Elorn Coatmeur de Guérande et Messire Merwen de Kerdraon.

Je remercie tous les autres jouteurs de leur participation et de leur courage. Vous n'avez pas démérité !

La phase éliminatoire va suivre le schéma qui est affiché autour de la lice.




Je vais procéder au tirage au sort des joutes 1 à 8 et après tout se déroulera en suivant ce schéma. Si tout va bien, elle se tiendront toutes avant la tombée de la nuit. Le second tour se déroulera donc après une bonne nuit de repos pour nos champions. Mais vous pouvez d'or et déjà prendre les paris sur le nom des deux champions qui atteindront la finale !

Elle a mis tous les noms dans un sac de toile. L'un après l'autre, elle les en extrait et annonce à haute voix les futurs duels.



Phase finale – joute 1

Joutant sous les couleurs du Grand Duc de Bretagne, Messire Gwenc’hlañ Bleizmorgan


Croisera en lice

Le champion du Seigneur de Ploudalmezeau, Messire Merwen de Kerdraon





Phase finale – joute 2

Le champion de la baronne de Poissy, Messire Zazzera Le Jaune


Rencontrera

Sa Magnificence Douchka de Kreneg Montfort, Marquise du Vendelais





Phase finale – joute 3

Sa Grâce Calyce de Dénéré-Malines, Duchesse de Brissac et Dame du Lys Couronné


Joutera contre

Le jeune Elorn Coatmeur de Guérande, petit fils du Duc du même nom





Phase finale – joute 4

Celui qui joute sous la bannière du Duc de Guérande, Messire Marcus de Modrof


Sera opposé

A celle qui a vaincu son paternel, Dame Madennig de Walsh-Montfort, intendante du duché maternel du Rohannais


Tirage délicat pour son blond. Si la juge doit garder le visage impassible, elle ne peut s'empêcher intérieurement d'angoisser un peu... l'homme s'était préparé pour une joute qui n'avait finalement pas eu lieu, il serait sans doute doublement motivé pour celle-ci



Phase finale – joute 5

Le parrain du tournoi, Sa Grandeur Bahia de Ménac, Comte du Léon et Baron de Ménac


Rencontrera

Le seigneur de Combourg qui attend patiemment de faire son entrée en lice, Messire Guyhom d’Olon







Phase finale – joute 6

Le champion de la duchesse de Poudouvre et d’Ouessant, Messire Rufus


Sera opposé à

Sa Magnificence Lemerco, Marquis de Dol



Impassible... difficile de le demeurer au tirage de ces deux noms là. Elle ne peut s'empêcher de se retourner vers la jeune Brocéliande qui est assise à côté du Grand Duc. Un petit sourire sur les lèvres elle annonce la 7ème joute.



Phase finale – joute 7 : Duel princier !

Opposition au sommet pour cette 7ème joute ! L’homme aux collants verts, joutant pour les couleurs de la principauté de Brocéliande, Messire Tiernvael de Kerdren.


Croisera en lice

Son Altesse Taliesyn de Montfort, Prince de Retz et Maitre du domaine





Phase finale – joute 8

Pour finir avec ce premier tour, Messire Naoned Riec de Montfort-Toxandrie, Seigneur de Derval


Joutera contre

Sa Grandeur Lafa de Bussac, Comtesse du Poitou, de Talmont, Dame de Bussac et Vice Amiral du Poitou
--Douchka...
[Sous la tente - Jour J - Heure H]

Il était là, malgré la fatigue des jours derniers, elle l'avait entrainé jusqu'ici, toute pétillante de malice et se laissait enfermer dans l'enveloppe froide et pesante qu'était cette armure.

Il resserait les liens, vérifiait et re vérifiait, la faisait tourner sur elle même, plus raide qu'un piquet.

Elle n'aurait pas su jouter sans lui, il était sa force et sa moitié nécessaire pour se sentir la meilleure.


Citation:
T'es bien certaine que tu ne veux toujours pas que je te représente, marquise de mon coeur ?


J'ai pas envie de trembler pour toi Amoural. Ca doit être intenable dans les tribunes ...

Un sourire vite masqué par le heaume qu'on lui appliquait sur la tête.
Une sensation de peser 50 fois son poids tout à coup et d'avoir perdu quelques centimètres, elle déjà pas si grande, il allait falloir impressionner son adversaire autrement que par sa stature.


Nagi ... gi ...gi ...gi ...

tu sais à qui ...qui ...qui je ressemble là... là... là...

Han mais ça résonne... zone... zone... là dedans... dans... dans.


Elle se mit à rire et l'écho du heaume en renvoyait dix fois plus.

Je ressemble à cette armure de taverne... verne... verne !



Hardi Ho mon Doux Ding.. Ding... Ding...




[Joute 2 - Zazzera / Douchka]

Une fois hissée sur son fidèle Coconuts, elle adressa un clin d'oeil des deux yeux à son Nagi, en oubliant qu'avec ce qu'elle avait sur la tête il ne pourrait rien voir.

A vrai dire on voyait peu aussi là dedans mais suffisamment pour se rendre compte que le visage de l'homme de sa vie était tendu.

Elle passa devant la tribune, au pas léger du cheval, saluant de la tête, la lance bien en main, fière d'arborer les couleurs du Marquisat du Vendelais et de les défendre.

Elle se plaça et observa son adversaire, complètement inconnu mais qui représentait une famille bien connue en Bretagne.

Une grande inspiration, dans ce petit espace autour de son nez pour recadrer la concentration.

Elle donnerait le meilleur d'elle même, elle donnerait tout comme d'habitude.

Le départ était donné, elle talonna sa monture et partit lance en avant, déterminée.

Le cheval avait l'allure parfaite et l'emmenait droit vers l'adversaire.

Elle ajusta la lance au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient et le toucha, la première si fort que la lance se brisa net en deux morceaux.

Surprise par la force de l'impact, une moitié de lance à la main, elle se rendit compte en une fraction de seconde, qu'elle n'avait pas été touchée.

Elle finit sa course et se retourna, prête à empoigner une seconde lance, pour y retourner.

Le champion était au sol ... Elle n'en croyait pas ses yeux.

Talonnant de nouveau son cheval, le cœur bondissant dans la poitrine de fierté et d'inquiétude mélangées, elle se rapprocha et stoppa rapidement près de l'homme.

Quittant son heaume et lui tendant la main pour l'aider à se relever, elle prononça simplement
"Merci pour cette joute" puis plus bas "Pas trop de mal?"

Rassurée de le voir vivant, elle se tourna vers les Tribunes, cherchant son Amoural des yeux dans la foule et leva le poing en signe de victoire.

D'où il était, c'était sur il le verrait et elle pouvait imaginer son sourire...


Hardi Ho !

Zazzera
[Avant]
C'est qu'il avait presque fière allure, le champion, comme elle l'appelait. Mon cul ouais, champion. Bordel, mais qu'est-ce que j'fous là... Il commença déjà à ronchonner, en regardant la foule, avant de mettre son casque. Et 'pis, un poisson. Et un blason, tout court. Bordel, mais qu'est-ce que j'fous là. C'est la Belle qui va bien s'foutre de ma gueule. Toujours aussi ravi de participer aux joutes, étant de toute manière déjà certain de perdre depuis l'inscription, il s'avança malgré tout, lance à la main, vers la lice. Après tout, c'était loin d'être sa première mission suicide.

[Après]
KABOUM, avait donc fait son gros popotin en touchant le sol, et son dos puis sa tête suivant le mouvement dans un bruit presque similaire. Humf. Il avait déjà eu le temps de se dire qu'au moins, ce soir, il y en aura une qui sera au p'tit soins avec lui. C'était toujours ça de prit. Il pourra se plaindre toute la soirée, et ça, pour un râleur, ça n'a pas de prix.

Il enleva son casque et le jeta plus loin, avant que la dame n'arrive. Une dame en plus. J'vous en fout'rai moi des maux.. dit-il avant de se relever difficilement mais seul. Un regard à la baronne, et un petit sourire se dessina sur ses lèvres, et repartit aussi tôt. Donnez moi une épée, j'serai plus doué. Truc de bourges, les joutes. marmonna-t-il suffisamment fort pour que la dame l'entende, en partant vers sa tente, et jetant diverses bouts d'armures sur le chemin.

[Bien après, sous la tente, avec la Baronne]
Après avoir enlevé le reste de son armure et remit une partie de ses vetements jaunement colorés habituels, en s'adressant à la blonde baronne qu'il venait de lamentablement représenter : J'vous l'avais dit. Déséquilibré! Ca tendait vers la gauche, du coup. Et pis merde. Sont nazes vos tournois. J'aurai du aller à Genève, tss. Puis, à la fin de sa belle râlerie, il lui sourit. J'espère que vous apprécierez votre cadeau de consolation.

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Evenice06
Depuis le début de ces joutes, elle se tient serrée contre son époux, et lui serre le bras si fort qu'il doit avoir la marque des doigts malgré la manche du costume...

Deux raisons, Elorn leur petit fils et Marcus leur champion.

Elle a tremblé et fermé les yeux au moment du choc d'Elorn contre Varek mait Pit l'a rassurée aussitôt passé.


- Ne t'inquiète pas, ma douce, il est drôlement bien le petit! Il a gagné cette manche!

Elle pousse un grand soupir.. mais garde le coeur serré quand même en attendant la suite.
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Médecin à Brest (Bretagne)
Alieniore_
Oh mince , crotte de Korrigan! Zazounet contre la belle Marquise.
Foutu sort.

Elle aurait bien aimé gagner mais elle le savait si motivé .. mais contre Douchka ça l’embêtait un peu tout de même.
Bon ben le sort était ainsi fait.


[Joute 2 - Zazzera / Douchka]

Ils se présentèrent tous deux et s'élancèrent. Elle se crispa légèrement, elle ne voulait pas qu'il souffre et vu sa façon de tenir sa lance .. elle n'avait guère de doute sur le résultat.
Elle se leva d'un bon quand il chuta. Statufiée dans l'attente le temps qu'il ne jette d'un geste rageur son heaume. Elle s'exclama alors.


Bravo mon champion!!! Vous n'avez pas blessé la Dame!!

Elle pouffa de rire en le voyant partir tout bougon. Adorable n'était il pas..
Elle le regarda s'éloigner avant de se rassoir pour attendre le passage de son fils et de Marcus. Elle le rejoindrait un peu plus tard sous la tente pour l'entendre raler tout son saoul.
Elle fit un sourire et un petit signe à Douchka quand celle ci quitta la lice en guise de félicitations.
Marcus54
[Le jour J aprés le phases éliminatoires]
[joute N°4 messire marcus/dame Madennig]

Marcus avant salué bahia d'un signe de tête lorsque ce dernier l'avait salué un peu avant le début des éliminatoires

puis les joutes commencèrent les chevaux s'élançaient les bris de lances et le son metalique des chutes des premiers jouteurs et ce fit entendre au tour d'elorn de s’élancer marcus le regarda avec attention et le vit remporter sa première joute.

Une fois les joutes éliminatoires terminée les trompettes se firent à nouveau entendre Aanor se leva de nouveau depuis sa tribune et annonça la liste des joutes suivantes à la joute n°4 marcus entendit son nom ainsi que celui de dame Madennig qui jouterais face à lui lors de cette joute.

Les joutes reprirent avec toujours ce bruit de lance brisé et de jouteur chuter lors de l'impact puis ce fût au tour de marcus
Il alla se placer afin de démarrer la joute là un serviteur lui tendi son heaume qu'il enfila puis on lui tendit une lance marcus était prêt ail attendait le signal de départ l cramponnait d'une main son bouclier et de l'autre la lourde lance.

Le signal fut donné marcus donna un bon coup de talon au cheval qui partit au galop malgrés les secousses marcus tenta de viser avec sa lance la jouteuse qui lui faisait face . arrivé à hauteur de son adversaire marcus toucha et senti aussitôt la lance se brise dans un grand fracas le choc fût violent il failli tomber mais réussit à se rattraper et éviter ainsi la chute.

Arrivé en bout de course le cheval ralenti et marcus pu se retourner et constater à travers les ouvertures de son heaume que dame Madennig avait chuté de sa monture et qu'il était le vainqueur de ce match il retourna aux coté des autres concurrents là il jeta le reste de sa lance à terre et retira son heaume afin de mieux voir les autres joutes suivantes.

Il se dit qu'il ira saluer dame Madennig une fois que les joutes du jour seraient terminées.
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Ida.krimihilda
TRIBUNE D'HONNEUR AVANT QUE LES JOUTES COMMENCENT
[Blood like lemonade]

Comment se comporter en Princesse de Brocéliande en 3 leçons :
1. Toujours rire aux blagues du Grand-Duc, même si elles sont pourries.

Les Bretons sont tous frères, ils n'ont Quimper ...
- Très amusant votre Majesté.
2. Féliciter plus que généreusement l'organisatrice de ces joutes après son discours.
- Vous avez réussi l'impossible, chère Aanor. Réunir pour un même évènement toutes les grandes familles bretonnes sans que ce soit des funérailles ... Bravo ! Mon Papy a bien de la chance de vous avoir...
3. Saluer d'un mouvement léger de la main et d'un sourire épanouit, comme une superstar, tous ceux qui l'observe.
- Qui saluez-vous Altesse ?
- Je sais pas, je suis myope. Mais il me semble avoir reconnu la démarche de Gui de Guennec là-bas au fond.
Dans le doute ...


Soudain, mes Idettes s'agitent. Un bourdonnement de froufrou et de soie, de léger soupirs et rires cristallins.
Avec un sourire amusé, je lève les yeux sur Mon Chevalier qui apparait, splendide, dans ses collants verts.

Belle journée, Votre Altesse, n'est-il pas ?
- Comme une journée de Printemps en plein hiver Chevalier.
Ce n'est pas gentil d'émouvoir ainsi mes Dames de Compagnies. La prochaine fois, soyez moins... irrésistible.

- Je venais gonfler mon cœur du courage dont il a besoin, à la vue d'un visage si radieux et je crains d'avoir dépassé mes espérances. Seulement vous savez bien qu'il n'y a pas que cela qui importe en bas : il me faut la chance.Me porterez vous bonheur, princesse ?
Comment résister devant ce regard qui a la douce profondeur d'un velours? Impossible. Et nulle envie de le faire d'ailleurs. Je défaits alors ma broche ciselée d'or et serti d'émeraude offerte par Riwan pour mes 15 ans, et la cocarde à sa poitrine, du côté gauche.
- Quelque soit l'issue du combat, je suis fière et honorée que ce soit vous, mon Chevalier. Défendez les couleurs de Brocéliande avec panache et audace.

Je lui envoie un tendre baiser de la main et le laisse partir dans la tente installée à sa jouissance.
Sa démarche est souple comme un chat. Oh tiens, en parlant de chat...

-Où est Monsieur ?
- Là, Princesse. Lison ouvre ses mains et me tend la petit boule de poil blanche.
- Ooooooooh... chaton chaton... mignon mignon...
Je prends le petit chaton et le cajole dans la chaleur de mon cou. Cadeau offert pour Noel par Gui, je ne m'en sépare jamais.
Lison profite de mon attendrissement, légèrement rougissante, pour me demander une faveur.

- Pouvons-nous ... Altesse, nous promener dans la lice pour profiter du ... paysage ?
- Du paysage hein ? Gloussement des Idettes. Levant les yeux au ciel, je leur accorde quartier libre d'un mouvement du menton.
Et je décide, moi aussi, de profiter du paysage. Pour de vrai ! Je talonne de près mon Grand-Père qui est descendu de la tribune pour dire un mot à chacun de ses hôtes.

Soudain, Monsieur mon chat s'agite. Il me griffouille la peau. Aïeuh ... un pipi ? Se serait moche qu'il souille ma somptueuse robe.
Je le pose délicatement au sol et le petit coquin en profite pour s'échapper. Amusée, je le suis.
Il ne va pas très vite. Puis j'aperçois la tente aux armes des Montforts. Du cerbère ...
Comme au ralenti, je crie à Monsieur
:
Nooooooon ! Pas làààààà ! C'est l'antre du Diab ... Montfort !
Mais il est trop tard, il se faufile déjà sous la tente. J'hésite une seconde. Le Prince est connu pour aimer le sang, les femmes, et ... le sang.
Non, il ne ferait pas de mal à Monsieur. Un petit chat si mignon.
Tout à coup, une voix grave résonne de la tente.

Bon Princesse, tu te bouges ton céans, tu poses la ripaille sur le coffret et viens m'aider a nouer les pièces d'armures si tu veux pas te voir de corvées de crottin une fois de plus.
Quoi ??? La ripaille ? Il va pas bouffer mon chat quand même ! J'entre, furieuse.
-Feurstable, une Princesse ne bouge pas son céans, elle avance la démarche altière.
Secontable, on ne tutoie pas une Princesse et je ne vais certainement pas vous habiller !
Troisièmtable, espèce d'assassin ! Vous ne mangerez pas mon Chaaaaat !


Et là, je remarque que le Prince est torse nu. Gros silence embarrassé.
Humm...
Je cherche des yeux mon chat et le trouve en train de jouer avec un fil du tapis de sol... derrière le Prince.
- Bien sûr, si vous me rendez Monsieur et que vous me présentez des excuses, je suis prête à vous pardonner.

En toute circonstance, même les pires, toujours se comporter en Brocéliande.
C'est la leçon numéro 4.

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#JeSuisUnePrincesseBretonneBordel
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