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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Lanaelle.du.chastel
Alala , elle allait être en retard et elle détestait être en retart.

Elle fit le chemin à vive allure, poussant son cheval.
Arrivée à l'endroit ou se déroulait le tournoi, elle descendit de
cheval et se dirigea d'un pas sur vers les tribunes.

Elle avait revêtu une robe aux couleurs de Fougères, leva les
yeux au ciel et sourit. S'il était là, il aurait été heureux de
participer.




elle regarda autour d'elle pour trouver une bonne place, puis
salua d'un signe de tête les personnes qu'elle connaissait.

Elle fit la révérence à sa Majesté, salua d'un sourire dame
Aanor, puis regarda autour d'elle pour trouver une bonne
place.

elle finit par trouver une place au premier rang, elle sourit,
sortit la bannière qu'elle avait faite pour soutenir le Vendelais
et l'accrocha à la barrière devant elle.
elle avait mis des heures pour tout broder mais elle était contente
d'elle et puis tant pis si ca se faisait pas, mais au moins ca mettrait
de l'animation dans les gradins, na.....
Douchka la verrait peut être avant de commencer son combat.





Elle regarda le début du tournoi. C'était maintenant au tour de douchka,
la jeune femme ferma les yeux au moment ou les deux jouteurs s'approchèrent l'un de l'autre et elle ne vit pas ce qui se passait.

Ma doué, il faut être fou pour vouloir jouter, pensa la fougeraise.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit Douchka le poing levé, ouf
sa suzeraine avait gagné son combat et surtout n'était pas blessée
_________________
Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Gnaaz..
Quelques jours auparavant,son amie Seraza vint lui demander de l'accompagner pour des joutes.
Tout d'abord assez surpris par la démarche,il finit par accepter l'invitation souhaitant pas qu'elle se blesse la sachant inexpérimenté dans le domaine des joutes.


Bien,je t'accompagne! Après tout,il faudra bien quelqu'un pour te relever.

Durant le voyage,il ne pouvait s'empêcher de la taquiner avec les joutes sachant que le duel pourrait s’avérer très compliquer.
Mais bon l'important est de participer qu'il disait...


Ne t'en fait pas,je serai là si quelque chose se passe mal.

Voilà le grand jour enfin arrivée!

Les préparations du tournoi ainsi clôturer,il profita du moment pour observer un peu toutes c'est têtes noblés.
C'est qu'il faut reconnaitre qu'il y en a de la noblesse dans ce genre d’événements!

Quoi qu'il en soit,c'est toujours distrayant ce genre de tournoi,mais reste à savoir comment aller finir Seraza....Car ne l'oublions ps,il était quand même censé la protéger.

Du coup peu rassurer pour la blonde,il l'accompagna bien mal grès lui à la rencontre d'un homme qu'il ne connaissait guère.

Petit signe de tête lorsqu'elle le présenta,il la laissa parler ne sachant même pas à qui il s’adresser.


Seraza avant de me présenter,tu pourrai me dire à qui je parle quand même ! J'ai eu l'air bête de pas savoir qui il était. D'un rire,ils passèrent leurs chemins pour installer la tente et ainsi préparer tout l'équipement.

Le plus dur dans ce genre de tournoi n'était pas de joute !!!!Non loin de là,la complication était surtout dans l'équipement assez massif pour encaisser des coups d'une rare puissance.

C'est donc en bon écuyer mais surtout en tant qu'ancien soldat qu'il équipa Seraza personnellement...Il fallait faire attention à la blonde histoire qu'elle se fasse pas trop mal non plus.


Bonne chance Seraza !!! Et n'oublie pas,l'important c'est pas la chute,c'est l'atterrissage. Dit il taquin avant d'aller l'accompagner pour son duel.

Visiblement Seraza manquer de force pour bien tenir sa lance,chose qui fut préjudiciable lors de la première passe d'arme entre elle et sa concurrente.
Une touche à zéro contre Seraza.....L'important est qu'elle soit rester sur son cheval,c'est en prenant des coups qu'elle apprendrait à en donner plus tard.

Deuxième assaut,il observa Seraza faire le tour et repartir avec un moment d'hésitation....Décidément,elle n'arrivait pas à tenir sa lance,chose que profita son adversaire en la désarçonnant de son cheval et de la faire tomber sous un choc assez violent.

Inquiet sur le coup,il fut soulager de la voir se relever doucement....Elle lui fit signe de venir l'aider!!!

C'est donc en courant qu'il la secouru...


Seraza,ça va? Pas trop mal?Il l'aida à marcher jusqu'à la tente pour commencer à lui enlever tout l'équipement qui devait sacrément la gêner.

Ne t'en fait pas Seraza,tu as bien combattus! Tu as manquer un peu d'expérience sur ta manière de tenir ta lance....La prochaine fois,on fera des entrainements avant.Dit il d'un sourire.
Madennig
[Joute 4 : messire Marcus VS dimezelle Madennig]

Le premier tour de la demoiselle s'était bien passé enfin, si on pense qu'embrocher son paternel est une bonne chose. Mady n'en revenait toujours pas d'ailleurs. Enfin, juste le temps de se remettre de ses émotions que la revoila en scelle.
D'un signe de tête, elle salut son nouvel adversaire avant d'enfiler son heaume. Elle trouve toujours cela plus pratique de saluer une personne sans cacher son visage.

C'est ainsi que la course fut donné et que les montures s'élancèrent...Seulement voila, ce qui devait arrivé arriva forcément. Bien que récemment entrainée a la joute, la demoiselle n'avait pas la résistance physique des hommes et il lui fut bien plus difficile de mener cette joute. Sans qu'elle ne voit quoi que ce soit venir, elle senti une force pression sous sa poitrine, entendit le bruit sourd d'un craquement raisonnant et après quelques seconde de silence, elle s'écrasa lourdement sur le sol. Lourdement car l'armure multiplié son poids plume. Voila...non seulement la chute s'était relativement en douceur mais alors la réception ce fut autre chose. Son genou gauche dû amortir la chute plus qu'il n'aurait dû.

A terre, elle retira son heaume pour pouvoir respirer plus facilement. Les gens du Rohannais vinrent donc récupérer la demoiselle avec des mines de déterré, a croire qu'elle venait de décédée sous leurs yeux. On l'aida a se relever et a retourner a sa tente mais refusa d'être porter...c'est qu'on a sa petite fierté tout de même. De plus, son adversaire s'était envolé rapidement, elle n'avait pas pu le félicité...peut-être plus tard en attendant, au revoir armure et bonjour la légèreté !

_________________
Dom_estique


(Joute 3: Sa Grâce Calyce de Dénéré-Malines, Duchesse de Brissac et Dame du Lys Couronné VS Elorn Coatmeur de Guérande)

Hop , c'est reparti pour un tour!
Voila que je me fais houspiller , moi! le majordome du Prince.
J'ai aperçu la princesse sa soeur d'ailleurs , je vais aller me plaindre tout à l'heure

Dom ! une lance!

Encore!! mais on va tomber en rupture de stock! peut pas faire attention à ces affaires lui.


Et le voila reparti sur son cannasson puant
Je ne comprendrais jamais ce qu'ils trouvent d'attrayant dans ce genre de festivité.
C'est que je vais commencer à m'affoler s'il ne cesse de tout exploser ainsi
Mes gants blancs sont tout tachés avec ces choses pour les rustres. Mon Maître ne me reconnaitrait pas . Mais que fait il? mais pourquoi donc a t'il fallu que cela tombe sur moi ?


Dom ! une lance ! vite !!

Hein quoi? comment ? que ?
Mais c'est qu'il est déjà là , et en plus il en a explosé une de plus.


Mônsieur nous risquons d'être bientôt à court ..

Je lui tends néanmoins une deuxième lance

Et le voila reparti , me laissant tout poussiéreux.
Je vais lui demander de doubler mes gages ! ce n'est tout de même pas possible de me traiter ainsi.
La Princesse, oui c'est cela , il me faudra aller me plaindre à la Princesse.


Paf ! fit la lance explosée en atterrissant à mes pieds .

Deux lances en moins!

Je regarde enfin la lice et aperçoit derrière le jeune homme , son adversaire à terre.

Non d'un plumeau , il est fort quand même.
Taliesyn_de_montfort
    Et une interruption dans la tente du Prince que je suis. Je scrute à travers la condensation et crois reconnaître la Brocéliande, un sourcil arqué, surpris de la voir à la place de mon écuyer. Je l'écoute, dans un premier temps, puis à mon tour avance vers elle, ignorant totalement le chat, me postant face à elle, baissant mon visage au fur et à mesure que je m'approche pour enfin tendre le bras pour saisir ... ma serviette derrière elle. Je me retourne commençant à m'essuyer le visage afin de cacher mon sourire, m'imaginant l'effet que j'ai du faire à la jeune femme. J'observe que le chat n'a pas attendu son reste pour se carapater et moi de lancer.

      Je ne vois pas de chat ici, et j'espère pour vous que mes hommes ne le croiseront pas au niveau de notre campement, car il est fait peu de cas de la vermine ici.

    Combien de temps vas-tu tenir joli minois? J'entendais les clairons annoncés un combat dehors, il ne fallait pas que je traine à me préparer, je boudais un peu le plaisir écourté, et devait me rendre à l'évidence, je ne pourrai guère la faire tourner en bourrique plus longtemps.

      Maintenant, je ne m'attendais pas à vous voir entrer ici, sans invitation, sous un prétexte quelconque, et non je ne vous ferai pas l'honneur d'alléger mes roustons pour vos beau yeux et avantagé votre poulain. Tout ce qui est charnel avant un combat réduit la concentration et l'agressivité. Et comptez pas sur moi pour l'épargner votre grenouille, mais n'hésitez pas à revenir après le tournoi, toute princesse à la démarche altière que vous êtes, je ne suis pas fot-en-cul, je me ferai un plaisir de vous faire découvrir le talent que l'on me connait.


    Je ne peux m’empêcher de rires au pardon que devrait prononcer un Montfort à la Brocéliande. Et la laissant imaginer son preux chevalier face à moi me laisse un sourire assez malsain s'installer à mes lèvres. Je vois mon écuyer apparaître après avoir soulevé le pli de la tente, il va pour faire demi-tour que je lui ordonne l'inverse. S'inclinant devant I'altesse, il se dirige vers moi avec les différents composantes de mon armure.

      Je vous prierai de bouger votre céans de manière altière si cela vous mets en joie, afin de me laisser le temps de m'équiper pour la joute....

    La laissant s'en aller je ne peux me retenir d'en rajouter une dernière louche, tandis que mon écuyer m'équipe et tend les différentes lanières :

      Dites moi, quel morceau vous préférez du Kerdren? du moins que préférez vous épargnez plus concrètement? Je vous rassure, je ne vise pas la tête.


Quelques instants plus tard... Phase finale – joute 7 : Tiernvael de Kerdren vs Taliesyn de Montfort


    Après avoir fait un tour de la lice afin de parader comme il se doit et voir le terrain en lui même, je passe devant mon écuyer qui me tend ma lance, je ne peux m’empêcher d'aller provoquer en m'orientant vers les tribunes, tendant ma lance vers Ida, la détournant au dernier moment vers une des jouvencelles à côté visiblement tout ému, je fixe la Brocéliande, pendant qu'un mouchoir est noué sur ma lance et toujours aussi fin, rajoute plein de sarcasme :

      Avez vous arrêté votre choix?

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Gwenchlan
[Avant le début des joutes]

Gwen avait préparé soigneusement son équipement. Il avait du refaire tout au final. Il ne pouvait jouter avec ce qu’il possédait puisque ce ne sont pas ses couleurs qu’il défendait. Il avait dés le début pensé à faire les étendards d’hermine plains. Mais il fit chauffer les fours des forgerons locaux jours et nuits pour produire le plus rapidement possible une armure et des écus de la meilleure qualité possible. De toute façon pour les joutes, les armures étaient différentes, il était plus lourde et plus épaisse en plus d’être beaucoup plus fastueuse, orné de décorations diverses, lors de voyages en Italie, il avait vu des chevaliers s’affronter avec des casques en parti couvert d’or.

Et le résultat en fut plus que réussi, une armure des plus belles sorties de cet exercice. Il fit monter sur son heaume d’apparat des plumes noires et blanches, couleurs du Grand Duc, mais surtout il fit monter une hermine. Son tabard portait lui aussi les couleurs du souverain et sa monture avait le droit à la même distinction. Bien sur pour les joutes, le cheval se verrait caparaçonné, il n’était pas question de prendre le risque sur la vie du noble animal.

Il avait brisé nombre de lance sur la quintaine autant pour vérifier la solidité de ses écus que la fragilité des lances. L’idée était autant d’assurer sa protection que celle de ces adversaires. Et au passage, c’était un bon entrainement pour vérifier qu’il n’avait pas perdu ses qualités de jouteurs.

Après cette préparation, il fallait venir voir la lice. Tâter le terrain savoir s’il était plus ou moins lourd dans pour la chevauchée que pour les chutes potentielles. Voir aussi où se trouvait les places d’honneur.

Tout semblait fin près. Il avait fait monter sa tente, installer son matériel et les chevaux dans un enclos à proximité. A présent, l’impatience le gagnait. Il fallait qu’il se méfie. Il n’y aurait rien de pire que de perdre dès le premier tour, mais il fallait s’y préparer, s’il tombait face à plus fort que lui dès la première joute était un risque assez probable.

Il s’amusait de voir certains commencer à se titiller avant même les combats, c’était de bonne guerre. Les rivalités bretonnes avaient certainement un grand intérêt à s’exprimer aux joutes plutôt, les règles forçaient les chevaliers à rester honorable quoiqu’il arrive.


[Après le tour éliminatoire - Phase finale – joute 1]

Le grand jour était arrivé. Le premier tour était annoncé, Gwenc’hlañ connaissait son adversaire. Il y avait de l’impatience mais aussi de l’appréhension. Une appréhension qui ne le suivait pas habituellement mais aujourd’hui, il représentait le Grand Duc de Bretagne, l’échec n’était pas une chose convenable quand on avait l’honneur de défendre la bannière d’hermines. Surtout que Gwenc’hlañ ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin et si le Grand Duc le voulait bien, il espérait pouvoir jouter à de nombreuses reprises pour lui. Donc il fallait bien commencer par faire bonne figure et aller le plus loin possible dans la compétition.

Le Bleizhmorgan s’équipait dans sa tente quand il entendit le Héraut annoncé la prochaine joute. C’était à son tour. Il finit d’enfiler les canons d’avant-bras, confiant son casque à son écuyer le temps qu’on le soulève. On le posa sur son destrier, l’armure brillante encore épargnée du moindre impact. On lui rendit son heaume qu’il enfonça sur sa tête avant de se saisir de sa lance et de son écu. Il était fin prêt et il se présenta à l’entrée de la lice, tenant fermement les rennes de son canasson qui renâclait, il était aussi impatient que son cavalier de montrer sa puissance.

Il s’avança jusqu’à la tribune alors que d’autres chevaliers se chamaillaient pour les faveurs féminines. Il ôta son casque, le temps de présenter ses hommages au Grand Duc. Il lui fit le serment de se battre avec honneur en son nom et de tout faire pour couvrir son illustre parrainage de gloire par de nombreuses victoires si Aristote et la Nature veulent bien lui accorder cette chance. Il n’hésita pas à bousculer quelque peu, le prince Montfort se rendant compte de sa mesquinerie envers la princesse de Brocéliande, la courtoise devait être de mise après tout.

Il allait jouter en premier, alors il se mit en place. Il salua son adversaire et se tenait prêt.
Le signal était donné. Le cheval n’avait presque pas eu besoin qu’on lui insuffle le moindre mouvement. Le cavalier avait rabattu son heaume avant le départ et au début de la course, il avait abaissé sa lance fixant l’écu de son adversaire qui devenait quasiment la seule chose qui lui importait.
Quelques secondes plus tard, un craquement sourd se fit entendre dans la lice qui gardait le silence avant d’applaudir les concurrents.
Gwen avait tenu fermement sa lance et celle-ci s’était brisée en deux. Et bien qu’il tienne tout aussi fermement son écu, il ne reçut pas de choc dans ce dernier mais malgré tout, l’impact l’obligeait à compenser. Il aurait été regrettable de réussir à toucher sa cible et de chuter en y arrivant.
Arrivé au bout de lice, il fit faire demi-tour à sa monture pour s’enquérir de la situation de son adversaire. Celui-ci n’était pas tombé, et aucune blessure n’était à déplorer. La joute pouvait continuer.

Le signal donné, le cheval repartit au triple galop, plus impatient que son maitre, il était trop fougueux. Ainsi bien que ce cheval fit une course des plus admirables, ce départ précipité n’avait pas permis au cavalier de se préparer correctement. Et la joute s’en ressentit. S’il ne prit pas le moindre choc, il ne parvient pas à atteindre sa cible. Le public ne s’y trompait pas. Cette fois, le public, bien qu’on puisse entendre quelques applaudissements discrets, avait surtout laissé échapper sa déception et attendait avec impatience la dernière course pour en connaitre le vainqueur.

Gwen avait décidé de raccourcir un peu plus la bride de son cheval, pour qu’il ne démarre plus sans ordre. Le troisième passage devait être le passage décisif. Il fallait marquer le point pour s’assurer la victoire et ne pas tomber dans le piège de l’égalité. Enfin surtout ne pas chuter, il avait démarré de façon mitigé, il voulait finir en beauté.
C’était reparti, il fonçait droit sur son adversaire. Il percuta sa lance avec agressivité dans l’écu de son adversaire. Il savait qu’il l’avait touché. Il avait vu vaciller son adversaire mais il ne savait pas pu voir s’il avait chuté ou non. Ce n’est qu’en se retournant qu’il constata que son adversaire était à terre. Bien sur, il aurait pu s’en douter au vu de la réaction du public qui célébrait la victoire d’un des deux adversaires.

Sa première réaction fut d’envoyer ses gens vers son adversaire se trouvant au sol. Il ne pouvait le faire lui-même engoncé qu’il était dans son armure et incapable de descendre de sa monture. Une fois, qu’il fut informé que son adversaire n’allait pas trop mal, il se permit d’aller vers les tribunes avec une lance intact pour saluer celui-ci.
Il était trop tôt pour demander les faveurs des dames, il fallait montrer un peu plus qu’une joute pour dédier ses victoires à l’une d’elle.

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Bahia7
Ida, l'accompagnait dans ses déplacements. A vrai dire, ça lui faisait bizarre. Il éprouva un sentiment qui ne lui était pas étranger, et plus il cherchait, plus il s'échappait, telle une fameuse madeleine. Il tentait de resserrer son esprit sur cette impression familière. Un regard vers sa petite fille, qui lui renvoya un air à la fois rempli de fraicheur et de gaieté. Et puis, ça fit tilt dans son esprit, comme des petites bulles qui se décantaient petit à petit: Aricie. Plus la jeune fille grandissait, plus elle lui ressemblait, dans son attitude aussi. Nostalgie entremêlée de cette même insouciance d'antan.

Et puis les joutes se succédèrent. Ida s'évapora...
Quand Bahia vit Seraza approcher de la lice avec sa monture, il eut un léger sourire qui arpentait ses lèvres au souvenir de leur entrevue quelques minutes auparavant.
Bien sûr que pour tout le monde, tout ceux qui avaient travaillés avec lui, il restait Bahia, et finalement ça lui ressemblait assez bien. Le protocole imposait parfois autrement, il s'y adaptait bon gré, mal gré.


[Joute 5 Bahia vs Guyhom d'Olon]
Le prochain tour approchait. Il devait aller se préparer.
A vrai dire, il suivait des entrainements régulièrement, pour garder forme et adresse. Cependant, la lance n'était pas ce qu'il préférait.
Voulant se fondre dans la foule, il avait lui aussi arboré une tente toute proche des lices. Aanor était dans les tribunes, sa présence l'aurait probablement apaisé.
Firmin se tenait prêt pour l'aider, si besoin.


Vous ne voulez pas que je...?

L'absence de réponse en valait pourtant une, il n'insista pas.

Bahia enfila l'armure, sans un mot, regrettant immédiatement la légèreté de son mantel.
Concentration. Le Heaume sous le bras, d'un regard reconnaissant, il remerciant son homme de main, qui malgré les années, étaient toujours là. Mais ce dernier n'eût pas le temps de dire ouf, que la toile de tente virevoltait, il était déjà parti. Un hennissement et des bruits de sabots de chevaux qui résonnent, il s'était évaporé.


[Quelques instants plus tard]

Sa monture était nerveuse. Son râle se faisait entendre dans un souffle qu'elle étouffait à moitié.
Son adversaire était en face, en ligne de mire. Une répétition mentale des gestes à accomplir, avant de s'élancer au galop. La lance à bout de bras, le regard fixe, la rencontre se fit dans un choc fracassant. Alors qu'il sentit la lance de son adversaire glisser sur son bouclier, Bahia arma la sienne, sans hésitation, dans un effort violent qu'il étouffa sous son heaume, alors que sa lance se brisa littéralement en deux. Rien qui ne s'annonce très bien, et pourtant...
La course se finit dans un nuage de poussière, avant d'entrainer sa monture dans un demi-tour et refaire face à son adversaire pour une deuxième course. Il s'apprêtait à réclamer une deuxième lance à Firmin, quand...
il s'aperçut, à son grand étonnement, que Guyhom était à terre. Bien sûr qu'il était heureux, mais son premier réflexe fut de s'assurer de sa bonne santé, avant de s'arrêter à son niveau...


Ca va aller ?
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Guyhom


[Joute 5: le parrain I]

Sa première entrée en lice s'était achevée sur un forfait de son adversaire. Donc patience, Combourg se devait d'endurer. Pour cela, rien de mieux que de boire un coup, surtout que dans cette fichue armure, il transpirait et avait bien trop chaud.

Lorsqu'on lui annonça que son adversaire était le Comte du Léon, donc le parrain du tournoi, il s'en réjouit.

Donc c'est fin prêt et bouillonnant qu'il monta sa monture, prit sa lance et se dirigea vers la lice.

il jaugea son adversaire de l'autre côté de celle ci, rabattit son heaume, et attendit le signal....

Le cor sonna, et il s'élança au galop. tout allait bien pour l'instant, il se savait cavalier émérite. Il baissa sa lance en premier, certain de toucher le Comte.


CRACCC!


un bruit de lance brisée...une douleur dans le bras et l'épaule gauche.

Sans savoir comment, il se retrouvait à terre, regardant le soleil.


une ombre dit:

ça va aller?

il releva son heaume, et répondit au Comte:

Je pense votre Grandeur. rien de très grave, mais mon bras et mon épaule gauche me font un peu mal. Mes félicitations.


les serviteurs de Combourg vinrent l'aider à se relever, déjà que c'était pas facile seul du fait du poids de l'armure, mais avec un bras en moins, cela devenait une gageure qu'il n'était pas en mesure de relever.


Debout, il salua Bahia:


Je vous souhaite bonne chance pour la suite. Ce fut un honneur de perdre contre vous, votre Grandeur.


Et il se dirigea vers sa tente, pour se faire panser et enlever cette maudite armure.

Il espérait simplement que son stand de boisson avait plus de succès que lui.




_________________
Naoned_riec


Joute 8

Sortant de sa tente avec fier allure, naoned-Riec regarda la foule d’amonceler autour de l'arène. S'il voulait voir du spectacle, ils en verraient ! naoned-Riec avait décidé de ne pas se laisser distraire par les atouts féminin de sa futur adversaire et de la mettre au tapis comme tout bon chevalier qui se respecte !

- Escuyer ! Rodrigue ! Que fais-tu bon sang ! Tu roupilles encore c'est ça ? Rodrigue nom d'un chien !


Il le chercha tout autour de la tente et le vit pioncer comme un loire au soleil. Un coup de bote léger ne le réveilla point, Naoned dû se résigner à lui en donner un qu'il n'oubliera pas de si tôt. Le pauvre écuyer se leva d'un bond et se tena les cotés...

- Seigneur !!! Pourquoi donc !?
- Rodrigue... Tu me demandes pourquoi ? Cela fait déjà 20 minutes que je t'appelle et que tu ne réponds point. C'est mon tour de jouter vois-tu ! ce qui veut dire ?
- Oh ! Oui Seigneur, je vais préparer nos affaires pour le retour bien entendu ! Bonne chance !


Naoned se frappa le front de la paume de sa main.

- Merci de ta confiance, ça me fait chaud au coeur...
- De rien, faut dire, s'votre première joute, c'est déjà bien de vous présenter sur votre canasson...


Canasson c'est le terme, il était rabougri pour un cheval de trait... Toujours capable de porter un homme en armure malgré tout, il faisait peine à voir si on ne se fiait qu'à l'apparence.

- Un peu de respect pour mon fier destrier ! Il me vient de ma marraine Anastriana. Les meilleurs chevaux de Bretagne ! Elle me l'a donné, comme ce fut gentil de sa part.

Remettons dans le contexte. Anastriana avait un cheval qu'elle n'arrivait pas à vendre et dont les qualités étaient loin d'être existant. Ne sachant quoi en faire, et ne pouvant se résigner à le tuer pour se faire un bon repas, elle décida de l'offrir à son neveux favori, le seul d'après certain dire.

- Oui oui mon Seigneur... Je vais de ce pas faire ce que vous me demandez Seigneur...
- Bougre d'âne ! Je n'ai pas l"intention de perdre ! Et surtout pas devant une paire de seins ! je ne suis pas misogyne, mais il y a des limites à ma faiblesse ! Oane me surpasse déjà trop souvent physiquement, je n'en laisserai pas une autre me faire passer pour une fillette !
- Mon seigneur, pour ça, il faudrait déjà avoir des muscles... Vous avez déjà grand peine à tenir votre lance droite !
- Vas-tu te taire ! Ne redit plus un mot désobligeant ou je me servirais de toi comme destrier !
- Mon seigneur, ce n'était point désobligeant mais réaliste ...
- Tu l'auras voulu ! Met cette culotte de cheval Rodrigue, ou je te congédie et je me cherche un nouvel escuyer !


Prit au dépourvu, Rodrigue enfila donc la culotte de cheval et se chargea enfin d'habiller son maitre en bonne et dû forme. Tout deux accompagnés du canasson d'Anastriana, se lancèrent vers l'arène en furie. La joute 7 venait de se terminer. Ils se mirent donc en place.

- Rodrigue, baisse toi.
- Pardon Seigneur ?
- C'est toi ma monture pour cet aller !
- Vous ne pouvez pas !
- Oh si je le peux ! A genoux !


Et le pauvre Escuyer de se courber pour porter le jeune chevalier dont sa première joute s'annonçait un fiasco complet...

- Ah ah ! En avant Rodrigue !! Soit rapide, prompt et fort comme moi !!

Rodrigue s'élança sur la piste. Il était plus costaud qu'il n'y paraissait, car il fit une course plutôt correct pour un jeune écuyer portant son maitre en armure. Mais comme d'habitude, naoned-Riec n'arriva pas à lever sa lance assez haute pour avoir une visé correct... Rodrigue le savait d'avance, le match était plié avant de même de commencer...

La lance adverse foudroya le pauvre Naoned qui s'étala de tout son long au sol. La foule était en larme, pas des larmes de tristesse mais des larmes de joie accompagnés de fou rire à en tuer quelques uns. Il se releva se tenant la hanche, et les fesses... Et voilà les premiers bleues qui arrivaient...


- Rodrigue, c'est ta faute ! Va chercher Canaille mon fier destrier et vite !
- Messire... Vous avez perdu... C'est inutile...
- Quoi j'ai perdu ?
- Eh bien... Ne vous l'avais-je pas dit... Vous ne savez point manier votre lance... Je pars préparer nos affaire Seigneur...
- Parbleu !


Naoned se mit à courser Rodrigue qui fuya aussi vite qu'il pouvait ! Sous les fous rires de la foule, ils s'en allèrent ! Espérons que son père n'est point là pour voir ça...

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Tiernvael.de.kerdren
Joute 7 : L’écureuil face à Cerbère.

Misérable.
Il avait l'air fort, vaillant, puissant, féroce, certes, mais ô combien misérablement idiot.
Montfort brille par sa force, mais sa sagesse est loin de ces monts.

Avant cela, Tiernvael s'était bien entendu équipé dans la tente Brocéliande.
En dépit de la pression occasionnée par le fait de se battre pour une grande famille, le léger avantage qu'on y trouve c'est qu'on ne manque de rien.
Un simple mot à qui que ce soit et n'importe lequel des servants seraient allés en enfer pour quérir l'objet de ses désirs.
Mais l’enfer, c’est territoire Montfort ; comprenez là qu’il vaut mieux que Son Altesse s’y rende.
Rassurez-vous, lorsqu'on naît fils du peuple, on sait les maîtriser, il n'y a que les objectifs qui font la différence.

Encore avant, il y avait eu la séquence émotion auprès de la princesse.
Et juste avant celle de légère séduction lorsqu'ils se chuchotèrent à l'oreille des mots pour se faire frémir.
Irrésistible avait-elle dit.
Pourtant tout le jeu, entre eux deux, se résumait à cela : faire envier l'autre de la plus impitoyable des manières.
Leur amour était finalement une histoire sans cœur mais c'était évidemment ce qui le rendait pur.
Rien n'était permis, sauf le désir.

Dans un souffle alors, il se permit de lui répondre, presque pour s'excuser :


Vous savez bien que je n'y peux rien, Votre Altesse, sinon je commencerai à sauver votre charmante personne.

Bien entendu, à la fois le regard qui vint après et l'aveu d'une voix teintée d'une sincérité et de la chaleur de celui qui devient un homme, tranchaient vivement la plaisanterie qu'il lui avait offerte.
Une autre définition de ce qu'ils vivaient pouvait se trouver ici : de la distraction.
Tous deux liés, ils se permettaient ce jeu qu'on pût qualifier d'horrible si on ne le comprenait pas, rien que pour oublier les contraintes de leurs horizons respectifs.

Elle, la haute-noblesse ou du moins l'appartenance à une grande famille, la contraignait à vivre comme on le lui disait pour peu qu'elle ne fût pas aussi autoritaire qu'elle l’est.
Toutefois, la force de son vouloir ne transcende pas les règles de la société : elle est Brocéliande, elle doit vivre comme tel.
Lui, il était promis et pour le moment, comme on peut le constater, roturier.
Charmant, il est vrai, mais cela ne fait aucun poids non plus face aux traditions.
Ce voyage à Cythère était finalement juste ce qu'il leur fallait pour s'extirper d'une prison dorée où chacun y aurait vu son bonheur.

La broche qu'elle lui confiait était un présent d'une rare sensibilité.
Le sérieux qui ornait son visage lorsqu'elle lui remettait ses couleurs avait une symbolique toute particulière pour celui qui était autant un bleu en joute que verdoyant d'espoir et de jeunesse.
Oui verdoyant, car l'effet semblait remarquable : la prestance du jeune homme avait, au moins, quintuplée grâce à l'attention princière : l'or et l'émeraude mettaient en valeur la blondeur de ses cheveux presque autant que le vert de ses yeux.
Tout comme elle, en fait, mais elle avait préféré s'en défaire, pour lui.

Sa voix mélodieuse et la compréhension dont elle fit preuve, puisqu'il allait se faire éventrer par Cerbère, le gonfla à bloc.
Peu importe l'issue du combat, il avait déjà gagné la guerre, et le petit Prince Montfort ne pouvait rien y faire.

Vous comprenez de suite où nous allons : la lice se vidait déjà des jouteurs précédents.
Le lutin, lui, s'accorda une seconde de déconcentration en inspectant l'armure confectionnée pour l'occasion.
Elle était divine.
On aurait pu croire à une armure d’apparat, même si l'importance des protections l'en éloignait aussi sûrement que sa finesse l'en approchait.
A n'en pas douter : cette pièce d'exception était pour ceux qui voulaient être beau même dans le plus grand des désordres de l’Humanité.
Une sorte de glorieuse vision d’un Dieu de la guerre, non pas dans la version terrifiante, mais comme personnification de la conquête.
On y retrouve le talent d’amant parfait du jeune héros : celui qui contente une femme rien que par ses mots.

Toutefois le monde d’envie qui se dégageait de lui avait des limites.
Malgré la taille du destrier qui donnait à la scène une dimension fantastique, il ne parvenait pas à en imposer autant que l'homme fait, son adversaire.
En revanche ce dernier était sans doute moins beau et moins jeune.
Une manière de rendre coup sur coup.

Un tour de lice donc, plus pour charmer la foule que par plaisir personnel : sorte de mastrubation idyllique devant sa propre représentation et une foule qui simule.
En face, le fils à papa semblait prendre son pied sous le cri de vierges effarouchées. Quel drôle de standing.
"Les Montfort, c'est vraiment plus ce que c'était" aurait pût dire un vieil homme, pour l'occasion.

Enfin, le silence se fit, après un dernier sarcasme du coq des enfers.
La lance qu'il tenait dans ses mains était négligeable face à sa bêtise.
Le Kerdren avait attendu ce moment.
Celui où plus rien n'osa bouger, où même le Soleil se posa des questions s'il devait de briller ou non.
Du coup un nuage passa devant pour lui offrir une couverture, et surtout un peu de répit, après avoir dardé de ses javelots enflammés l'assistance hivernale.
Transpercé par l'éclat du soleil autant que par le froid saisonnier, le jeune homme attendait, fébrile, le signal.
Celui par lequel tout aurait une fin lorsque tout serait consommé.

Le cheval partit sur le coup.
Sa lance s'ajusta sur son concurrent mais ce dernier, plus expérimenté, esquiva tout en l'expulsant de la selle.
La chute fut lourde sur son flanc droit et arrêta sa respiration dans un parfait waza ari, vous savez, ceux qui font plus de bruit que la victoire.

La mâchoire serrée, les yeux fermés, il revivait déjà son erreur.
On ne lui avait fait aucun cadeau, c'était évident.
Un instant seulement la rage monta en lui et fit mine d'éclater.
Heureusement le casque cachait un visage transformé par une haine terrible et des envies plus folles les unes que les autres qui germaient comme des fleurs du mal sur son visage.
Un long soupir calma cette fureur qu'il essayait au mieux de contenir tout en l'utilisant pour se relever le moins péniblement possible.

Le casque fut retiré et la respiration reprise.
Il s'était retourné face au vainqueur.
Les derniers cris de la masse furent happés par la main verte qui se leva.
"Il veut dire quelque chose" pût-on entendre.


Belle démonstration des exploits dont vous êtes capable !

Une seconde peut-être pour lui signifier qu'il venait juste de vaincre un jeune homme inexpérimenté.
Un sourire taquin et l’œil brillant de défi, il tonna malgré la blessure :


Gloire au Montfort !

A bientôt, mon cher.
A très bientôt, se dit-il en s'éloignant vers la tente Brocéliande.

_________________
Taliesyn_de_montfort
    Allons bon, je me rends compte que le Kerdren est ... un jouvenceau. Pas que ca me mette mal à l'aise, mais il n'aura jamais l'assise pour accuser un coup sur son bouclier. J'estime la plupart du temps qu'il ne faut pas sous-estimer son adversaire, mais là je ne peux m’empêcher d'arborer un sourire suffisant à l'encontre de mon adversaire. Tirant sur les rênes et collant mes talons, j'oriente mon cheval au droit, prêt à partir, mon jeune écuyer n'attend pas de se faire prier pour reprendre ma lance et me tendre mon heaume que j'enfile laissant la visière libre. Reprenant ma lance, je m'arme, prêt à partir un coup de tête en arrière fait claquer la visière et je talonne mon destrier.

    La poussière amène l'amertume dans ma bouche qui s'assèche, non je n'ai aucun doute en ma capacité à prendre le dessus sur mon adversaire, je me rends seulement compte qu'il n'est clairement pas épais, et que finalement ca en devient un avantage à son encontre, je serres bien la lanière de cuire, le cheval connait de toutes manière la route et est suffisamment dresser pour ne pas me faire de faux bond, plus l'on se rapproche et plus ma lance s'abaisse pour finalement dévier vers la gauche. Je relève tout de même par réflexe; l'on ne meurt que rarement d'un jouteur expérimenté, mais plus certainement d'un novice trop volontaire.

    L'impact est imminent et alors que je peux presque voir les ornements avec précision de l'écu je donne une impulsion à tout mon épaule pour ajouter de la puissance à l'impact. Ce geste me permet de me mettre à la diagonale au dernier moment et d'éviter la lance du jeune cavalier. J'entends le bruit avant la résonance dans mon bras du bois qui craque sous le choc. Ma victoire fut facile et ne fait, je l'imagine aisément, peu de surprise, mais cela ne m’empêche pas de jeter farouchement le reste de ma lance au sol et de relever ma visière dans un grand éclat de rire métallique. Mon heaume m'empecherait presque d'entendre mon adversaire me parler. A ses paroles j'arrête mon cheval pour m'orienter dans sa direction et tirant sur les rênes, je fais en sorte que mon destrier recule et incline la tête sur le côté, ôtant mon casque pour le placer sous le bras je lui réponds.

      C'est votre gabarit qui vous trahit, j'aurai plus de plaisir à vous revoir en face de moi à la prochaine occasion, gageant que la prochaine fois vous aurez soit forcé soit gagnez en expertise.


    Puis tel un gladiateur, empli du sentiment de toute puissance et d'impunité avant de tomber face à plus fort que soi, aveuglé par mon orgueil, je lance au public, sans gêne aucune.

      Qui sera mon prochain adversaire? Une femme enceinte ? Un vieillard ? Si vous souhaitez que le cerbère choit, il faudra autre chose qu'un jouvenceau qui a autant d'expérience avec sa lance face à moi que face à un con de catin usée. Faites moi craindre mon prochain adversaire autant que la pucelle Brocéliande a pu craindre pour son galant.


    Voilà qui assurément devrait faire monter ma côte de popularité auprès de la noblesse bretonne, mais ainsi suis-je fait, suffisance, orgueil et égocentrisme sont un cocktail qui ne laisse pas beaucoup de place à l'humilité.

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Abyguelle
Petite blonde de la Champagne récemment immigrée en Bretagne, terre qu'elle ne connaissait aucunement, explorait la ville et ses alentours depuis le levée du soleil en quête d'événements hors du commun.
Entre son apprentissage en médecine et la cueillette d'herbes, elle ne participait pas à la vie commune des Bretons. Cependant, elle avait entendu entre les branches qu'une joute se préparait dans la lice. Jamais elle n'avait vu un tel spectacle et jamais elle n'était entrée dans une lice. Les Champenois préféraient la soule et Abyguëlle n'était pas si mal à ce jeu.
C'est légèrement empreinte de rose sur ses joues qu'elle entra dans la lice pour apprendre sur ce sport qui manquait à sa culture.

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--Calyce.
Youpi tralala, on va jouter ! Suer dans un tas de ferrailles trop lourd, prendre le risque de se casser un ongle ou d'y laisser ses dents (ou les deux), tenir sur un cheval alors que l'adversaire que vous avez en face ne rêve que de vous en faire tomber...C'est tellement...

-...DEGUEULASSE ! INJUSTE !
-Entretenir de bonnes relations de voisinage, ça t'parle, jeune fille ?
-On aurait pu les inviter à faire des trucs moins crades. Genre un concours de broderie ça entretient les relations aussi.
-C'est PAS crade, c'est beau, c'est noble, c'est...
- C'est tellement trop bien que tu viens pas. La blague.
-Moi je peux pas, j'ai SMURF !
-Le reste de la noblesse aussi, elle a Smurf ? Gaffe, vous allez l'épuiser le pauvre...
-Calyce de Dénéré-Malines !!!
-C'est bon, je vais y aller !


L'angevine aurait pu se faire remplacer, faire porter ses couleurs par un homme, un vrai, un barbu mais le seul en qui elle pouvait avoir confiance, lui préférait la compagnie des moines. Saleté de Sénéchal à la noix, jamais là quand on a besoin de lui. Et puis elle aurait pu au moins se faire accompagner de ses vassaux...et les entendre se moquer d'elle quand elle se sera fait laminer ? Ja-mais.
Pas de suite soldatesque clinquante non plus (elle n'en a pas). C'est seulement accompagnée d'une poignée de gros bras et de son nain à tout faire qui porterait la casquette d'écuyer pour l'occasion,qu'elle arrive à destination.

Comté du Léon.
Si les terres lui sont inconnues, leur propriétaire ne l'est pas.
Homologues puis amis à l'époque où elle occupait la charge de commissaire au commerce puis celle de duchesse, il lui avait été d'une aide bien précieuse et rien que pour ça la Dénéré était contente de le revoir. Et il y aurait surement d'autres têtes connues...
Oui oui, elle en reconnait d'après la liste des participants.

Stop, on arrête de raconter sa vie. Les choses sérieuses arrivent.
Les combats, la sueur, le sang...
Brissac en a déjà la tête qui tourne et le ventre qui menace de rendre son dernier repas.
Bientôt son tour...


-Eon, pouvez me redire le nom de mon adversaire siouplé ? Que je puisse le hanter si je venais à rendre l'âme.
- Elorn Coatmeur de Guérande


Et ce qui devait arriver arriva.
Tombée au premier tour. Bobo au ventre.
Elle est forte, attention. Elle attendra d'être à l'abris des regards dans sa tente pour chouiner.
Pour le moment, aidée par son nain, la brunette se relève le plus dignement possible et une fois débarrassée de son heaume, elle incline la tête pour saluer le Guerande et puis le menton levé fièrement elle ajoute :


N'empêche que je vous mets vot'branlée au point de croix quand vous voulez.

Mauvaise perdante ? Si peu.
Lanaelle.du.chastel
Lanaelle suivait les combats avec attention. Elle trouva celui du
Seigneur de Derwal intéressant et surtout très amusant.
Décidement, ce jeune homme se fera toujours remarqué ou qu'il
aille.

Ah voici le Maître du Domaine, pfiou ça a été rapide comme
combat. Elle ouvrit de grands yeux lorsqu'elle entendit sa
dernière remarque. Décidément, cet homme est vraiment
prétentieux et a un langage de charretier. Lui qui se veut
Prince de Bretagne, ferait mieux de montrer l'exemple
au lieu de se comporter comme un gueux.... quoique certains
gueux ont plus de classe et de politesse que lui....

elle sourit et attendit le prochaine combat de Douchka.
_________________
Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Merwen...
Phase finale joute1 : Joute Gwenchlan vs Merwen…

- Bien Merwen, mais ne te laisse pas distraire par cette première réussite. Donne moi ton heaume, que tu puisses boire.

Ne te laisse pas distraire, oui ca c'st facile a dire tiens.. Le Kerdraon avait dejà perdu tout cette pression qui s'etait mise pour le premier combat. Retirant avec difficulté son heaume, il avala de l'eau bien fraiche puis un peu sur le visage pour tenter de se reprendre. Guère facile quand l'adrenaline est encore la, tellement presente, le faisant presque trepigner sur sa monture. Il voulait y retourner la de suite maintenant ! .

Pourtant le jeune homme savait que Gui avait raison, patience et longueur de temps, ect. C'est flattant l'encolure de sa monture les mains armurées qui tentait de se reprendre. La .. doucement, calmement. Un regard a Eli a ses cotés, un sourire a Ana non loin et qui ne semblait autant a l'aise ici que les jouteurs et leur suite. Pourtant il lui faudrait bien s'y faire tiens, Promesse une: lui faire aimer les joutes. Et puis Flore et son petit Alan, ses plus fidèles supporters !

Voilà dejà que l'on annoncait le second tour pour lui meme et face au .. representant du Grand Duc .. Bah ca promettait !

Se redressant un peu, il remit son heaume sentant un peu plus l'armure qui lui pesait sur le corps, un signe a Eli pour avoir une nouvelle lance. Pour une fois il n'avait pas envie d'etre taquin, il souhaitait juste arriver au bout de ce Tour et continuer son parcours dans ce tournoi.

Sa monture au pas entra en Lice, le brouhaha du public s'eleva dans les tribunes, puis semblant d'un commun accord le silence se fit alors que les adversaires se saluaient.Et ce fut parti . Les chevaux elancés, les lances baissées, et le choc le premier se fit ressentir dans tout le corps du Kerdraon. Touché .. il avait été touché sans n'avoir rien pu faire.

Destabilisé par cette faute qu'il avait commise en se donnant trop a son adversaire, il fit faire demi tour a son cheval, attendant que son adversaire prenne une nouvelle lance. *Il ne doit pas remarquer ! Pas maintenant sinon le tournel est finit pour toi bougre d'ane *voici en resumé les pensées du jeune homme.

Seconde lance, les montures sont mises a rudes epreuves, les adversaires e rapprochent encore dangereusement, et .. rien.. le vide, aucune touche pour ce tour. Pas perdu et pas gagné pour autant. Tout se jouera ici. Pour cette troisième lance, ca passe ou non.. Il faut le faire tomber absolument .

Dernier passage, derniere chance. Montures a nouveau elancées, mais le jeune homme est ebloui par quelque chose, il loupe completement son adversaire et pourtant le choc se produit. Retentissant.. Merwen se sent d'un coup projeté en arrière, et l'espace d'un moment il apprend a voler. Le reve de tout homme . Avant que reve ne trouve fin en tombant lourdement sur le sol. Son dos prenant le coup de plein fouet, le jeune homme a le souffle coupé. Il est la .. Inerte tentant de retrouver sa respiration. Avant que ses gens ne se precipiteent vers lui. Une voix qu'il connait. Ben l'ami est la.


L'armure retire la dans le dernier semblant d'air qu'il lui reste.

Pitié fait ca vite je n'arrive plus a respirer. Meme si Merwen est passé d'un petit gringalet a un homme svelte il n'en reste pas moins qui'il n'est pas encore une bete forte. Pitié sors moi de la. .. Il sent qu'on le triture de partout, et ce poids semble disparaitre quand enfin on le sort du haut de son armure. Toujours allongé, L'air doucement reprend possession de ses poumons, les yeux regardant fixement le ciel un moment, le temps se retrouver son souffle. La douleur au dos se fait toujours presente, mais au moins il respire. Tapant de sa main gantelée sur l'epaule du fidèle Ben,

Relève moi ca ira.
Aidé de trois personnes il se relève en grimacant, Saluant d'un signe de tete son adversaire, il leva un peu le bras pour rassurer surtout ses amis, meme si il ne tenait debout que grace a Ben, lui glissant un "aie" .. humour ou simplement sa première vraie blessure depuis des années.. La taille enlacé par le fidèle, il prit appuis sur lui afin de sortir de la lice .. voilà c'est fini..
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