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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Guigoux
Déception douce-amère de la défaite. La première pour moi depuis que je vivais hors du monastère. Je ne pensais pas aimer la défaite. Qui l'aime, si ce ne sont quelques zigotos qui se targuent être les plus puissants du monde et qui finalement repartent la queue entre les jambes? Personne. Pourquoi tant de haine pour un simple jeu? Parce que je m'étais pris au dit jeu. Du début à la fin. C'était Merwen qui joutait, mais c'était intense à regarder. Je le vivais presque, à cause de ma jambe. J'aurais aimé tiens, monter à sa place. Et je crois que dès que je ne souffrirais plus, au printemps, je m'y mettrais n'en déplaise à femme et infante.

La défaite, c'était la mienne. Elle est survenue lors de la chute de Merwen face au cavalier du Grand Duc. J'avais grincé des dents lors de la première joute, la seconde m'avait également tenue en haleine. Mais la troisième joute était la dernière et je ne voulais pas voir Merwen choir. Cruelle fin, pourtant. A son tour, il imitait le papillon au dessus du cheval pour venir se poser lourdement sur le sol. J'ai alors fait une moue significative. Benvenuto, qui était à l'autre bout de la piste s'est dépêché vers Merwen au milieu des gens de Bleizhmorgan. Je ne voyais plus Merwen, mais il semblait ne pas y avoir de grandes effusions sanguines. C'était somme toute une bonne chose, à mon avis.

Loin d'avoir perdu l'entrain, même dans la défaite, j'ai fais signe à Benvenuto que je les retrouverai dans un instant. Tenant Merwen par la taille, il m'a répondu par un autre signe de la main. J'ai embrassé Eli.


- Je vais voir maman, je reviens.

En quelques coups de canne j'étais aux tribunes. Je voulais en profiter pour saluer Ida, comme elle m'avait salué, néanmoins elle avait disparue. J'ai vu Anastase.

-Il va bien, je pense qu'il s'est fait mal au dos, rien de sérieux.

Et Flore et les enfants.

- Voilà, nous ne sommes plus de la course, mais c'était agréable. J'espère pouvoir apprendre et monter dans quelques temps. Je vais aller voir Merwen, et ensuite je compte rester jusqu'à la fin du concours. Tu veux bien rester? Ou tu préfères rentrer?

Toute réponse donnée entrainait cependant l'enlèvement de la famille. Nous allions ensemble à la tente où étaient Merwen, Eliotte et Don. On évitait les chevaux et les hommes qui se baladaient avec les lances des adversaires.

- Comment tu vas Merwen?
- Il a mal au dos. C'est pas bien grave.
- Depuis quand t'appelles-tu Merwen, toi?

Et Don de râler, encore. Il passait plus de temps à râler qu'autre chose, celui là. A Merwen, de nouveau.

- La prochaine fois, on y arrivera. Merci mon grand et désolé que tu sois blessé.

J'allais pour lui mettre une franche claque dans le dos avant de me raviser. Ce n'était visiblement pas la chose à faire.

- J'espère que tu t'es quand même amusé, parce que moi oui. Tu te sens de suivre le reste de la compétition en tribune?

Je lui ai souri. Finalement, nous avions économisé quelques lances.
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Eliotte
Voilà, tous les jouteurs avaient terminé le premier tour. Le 2ème tour allait pouvoir commencer. Une nouvelle fois, mon regard croisa celui de mon ami, qui s’était refermé dans son monde afin de se concentrer sur la nouvelle joute. Puis, je prie une nouvelle lance et je me tiens à nouveau à ses côtés pour lui donner la lance au moment opportun.

Une fois, que Merwen commença à se diriger vers la lice, je m’approchais au plus près de cette dernière pour mieux suivre la joute mais en ayant une sensation qui m’étreint le cœur. Oui, une sensation bizarre s’empara de moi, une sensation que j’avais déjà connu par le passé. Pourvu que je me trompe…

Mais plus je regardais la joute, plus cette sensation devenait forte.

Premier passage, première touche contre Merwen, je sursaute mais aucun son n’arriva à sortir de ma bouche tellement que tout mon corps s’était figé comme si moi-même j’avais reçu ce premier coup.

Deuxième passage, rien… Je respirai un peu de nouveau.

Troisième passage, ………………

Je suivis des yeux tout, l’envol de mon ami, j’entendis un cri NNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN, sans me rendre compte que la personne qui criait, était moi. C’était mon cri, un cri de peur pour mon meilleur ami, pour lui seul. Mais, mes jambes refusaient de bouger. Je ne pouvais que rester là à observer :
- Observer qu’on lui retirait l’armure
- Observer Merwen qui se relevait en grimaçant,
- Observer à le voir marcher avec difficulté.

Il venait vers moi, moi qui avais perdu ma conscience, j’étais paralysée par la peur de le voir blesser. Je ne pouvais pas le détacher des yeux, qui pleuraient sans m’en rendre compte. J’attendais qu’il me regarde, qu’il me dise qu’il allait bien, qu’il n’était pas blessé…

Je n’entendais même pas mon père qui me parlait, juste un murmure qui arrivait à mon oreille. Non, j’étais dans un état second.

Mais je suivis tout le monde sous notre tente qui avait été attribué, je restais un peu en retrait car je n’arrivais pas à m’approcher de mon ami. Je voulais juste qu’il me face un signe, un sourire pour me rassurer. Là actuellement, je me sentais nulle de ne pouvoir faire plus mais je ne pouvais pas.

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Lafa
Joute 8

Arrivée à la bourre une fois de plus, elle avait passé les éliminatoires, un exploit spectaculaire pour elle étant donné qu'elle n'avait jamais dépassé ce stade dans aucune joute...
Elle se sentait fière d'elle prête à en découdre contre... Un homme. Oui bon l'homme en question n'avait pas l'air d'être bien charpenté elle avait vu pire durant la guerre... Mais ça faisait un moment qu'elle fréquentait plus les salons que les champs de bataille. Alors peut être en défaisant légèrement sa cotte de mail... Non! Elle chassa l'idée de sa tête, non mais elle représente son comté tout de même!

Elle avait sa monture, prête à se mettre en selle quand elle observait au loin le petit manège de son adversaire. Elle le voyait s'agiter et détourna son regard pour se concentrer.

Les adversaires s'avancèrent dans l'arène, la Bussac monta en selle, prépara sa lance et fut prise d'un spasme de rire voyant l'homme et son écuyer s'élancer vers elle...
Elle peinait à tenir en selle et viser, les larmes de rire gênant un peu sa vue mais bon si elle perdait contre eux elle serait la risée du royaume et surtout de son Comté.

Elle sentie une pression sur sa lance qui se cassa. La course de son cheval se stoppant net, elle reprit son souffle et se retourna. Elle mît pied à terre et entreprit de se diriger vers eux quand ils détalèrent tellement vite qu'elle ne pût les rejoindre... Certes les joutes n'étaient pas le fort du noble breton mais il savait courir !

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Flore..
(** Quand c'est fini N.I. ni-ni Ça recommence !)

Malgré le bruit, malgré les ovations d'une foule prise de frénésie, Tristan s'était endormi dans ses bras, et Alan ne perdait pas une miette du spectacle que Flore suivait, elle, avec quelques craintes.

Des cris de Victoire, des hommes à terre, de la poussière, du sang parfois, des chevaux piaffant d'impatience, la rousse semblait prise dans une bousculade d'émotions qui ne lui plaisaient pas vraiment.

Et pourtant, quand ce fut à nouveau le tour de Merwen, elle se redressa pour mieux voir, suivit la course de son cheval, ferma les yeux au moment de l'impact, les rouvrit au nouveau bruit de ferraille sur le sol, priant le ciel pour que ...


Maman ... Mevenn l'est tombé ! l' a mal mamaaaannnan !!!!

Alan levait vers elle ses yeux couleur de ciel, la bouche tremblotante et des larmes prêtes à couler. Avant de lui répondre, elle jeta un regard vers la lice juste au moment où Merwen, aidé d'un homme se relevait, tendant légèrement un bras vers eux pour démontrer que tout allait bien. Flore fit taire en elle son inquiétude pour offrir au petit garçon un sourire rassurant ... ce n'est rien mon chaton, tu vois il vient de se relever ! et puis voilà papa qui vient nous chercher, nous allons aller le voir tu veux ?

Papaaaa ! Alan veut aller voir Mevenn !

Gui les avait rejoints et les entraina jusqu'à la tente aux couleurs de Ploumadezeau

Merwen avait été débarrassé de son armure. Il semblait avoir été sonné par sa chute mais il n'y avait pas l'ombre d'une goutte de sang, ce qui rassura grandement Flore. Pourtant, voilà qui n'aidait pas la rousse à apprécier ce genre de manifestation .
Citation:
J'espère que tu t'es quand même amusé, parce que moi oui. Tu te sens de suivre le reste de la compétition en tribune?

Un amusement ? Flore pinça la bouche, consciente du fait que Gui aurait sûrement aimé participer, si ce n'avait été son genou et elle se tourna vers lui ... quant à moi je rentre à la maison !

Alan veut pas rentrer ! Alan veut rester avec papa, Lili et Mevenn !

La relève semblait assurée dans le ton farouche du petit garçon à son encontre et Flore soupira.

** Paroles de la chanson de Léo Ferré "quand c'est fini, ça recommence"

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Aanor.


Je n'avais jamais vu de ma toute jeune vie autant de monde. J'aime le monde. Parce qu'il détourne l'attention de ceux qui sont censés veiller sur mon fessier. Il n'a jamais été aussi facile d'échapper à la vigilance de Gaellig.

Je l'entends qui crie après moi alors que je me faufile entre les jambes avec habiletés sans me faire marcher dessus. Moi aussi j'veux voir les chevaux ! Je cours sur mes petites jambes jusqu'au tribune. De loin j'aperçois maman. Hop, elle ne me regarde pas, à moi la barrière.

Mais à ce moment là je suis rattrapée au vol par Gaellig. Je passe alors en mode larme de crocodile. Elles sont grosses, elles roulent sur mes joues. Si elle pense que j'ai eu très peur elle me fera pas la morale.

Gagné !

Me voilà assise en tribune, non loin de la figure maternelle. Je ne reste pas bien longtemps assise. Debout, au grand dam de ma nourrice d'un jour, je fais de grands mouvements.

Mon champion entre en lice alors je cris à plein poumon.


Looooooooooooooorn ! Looooooooooooooooooooorn !

Il est trop fort ! Normal c'est mon champion même s'il le sait pas et qu'il a déjà une amoureuse. Je ne vois pas toutes les joutes. Les chevaux n'ont pas le temps de s'élancer que Gaellig me couvre les yeux de ses mains. Je râle mais rien n'y fait.

Mon deuxième champion ! Oui moi j'ai deux champions ! De toutes les façons j'ai le droit j'suis petite et je comprends pas les règles.


Hiahiaaaaaaaaaaaaaaa !

Ils sont décidément trop forts mes champions ! J'applaudis comme maman m'a appris. Mais ils sont bien vites éclipsés par cet homme rop drôle qui a perdu son cheval. J'adoooooooore ! Moi aussi j'veux faire pareil. Je me faufile derrière Gaellig. Je sautille pour prendre son cou et me pendre sur son dos. Moi aussi j'veux qu'elle me porte sur son dos quand elle court. Mais elle a pas vraiment l'air d'accord...

Aanor
[Tribune dos à la mer]

La fatigue commence doucement à se faire sentir. Il lui tarde que le soleil aille se coucher. Du coin de l’œil elle surveille sa progéniture qu'elle a vu se faufiler. Elle grince des dents, prête à abandonner son poste de juge pour la rattraper au vol. Aussi elle est soulagée de voir Gaellig la ramener dans les tribunes. Un échange de regard et elle se concentre à nouveau sur la lice.

Les joutes s’enchaînent, la poussière se soulève, les armures font un bruit assourdissant. Elle sourit quand elle entend son amie répondre à son champion qui râle, soulignant son côté chevaleresque de laisser les dames gagner.

Nouveau sourire dans la joute suivante quand elle entend la jeune de Dénéré-Malines, qu'elle n'a recroisé depuis des années.


- N'empêche que je vous mets vot'branlée au point de croix quand vous voulez !


- Moi j'demande à voir ça ! Mon blondinet un point de crois à la main ! Ça doit valoir son pesant de crêpe !


Coup d'oeil vers sa rousse à elle qui ignore tout de sa famille paternelle et qui semble hypnotisée par les chevaux.

Le champion de la duchesse du Poudouvre avance sur la lice pour affronter le Marquis de Dol. Les deux jouteurs s'élancent. La lance du Marquis se brise en deux quand elle touche l'écus de Rufus qui n'est pas parvenu à lui rendre la pareil. Le temps pour tous les deux de se remettre en place avant de s'élancer dans une deuxième lance. Les rôles s'inversent. Rufus brise sa lance en deux, le Marquis ne parvient pas à le toucher. Déséquilibré, il tombe même de cheval. C'est le champion de la duchesse qui accède au second tour de la phase finale.

Duel princier... regard vers la princesse en tribune. Heureusement que son frère fait sa mauvaise tête. Elle n'ose imaginer la réaction qui aurait été la sienne s'il avait perdu contre un Montfort.

Dernier duel. Les rires s'élèvent des tribunes, le sien y compris. Elle en pleurerait presque, tout comme la comtesse.


Votre Altesse, pour répondre à votre question, vous affronterez la comtesse du Poitou lors du prochain tour !

Le temps pour tous de profiter de la nuit pour un repos que nos jouteurs ont bien mérités, le tournoi reprendra demain matin. Un buffet a été dressé à la sortie de la lice.

Demain au programme pour le second tour de la phase finale :




Joute 9

Pour le Grand Duc de Bretagne, Messire Gwenc'hlañ Bleizhmorgan


sera opposé à

Sa Magnificence Douchka De Kreneg Montfort, Marquise du Vendelais





Joute 10 : une affaire de famille

Le jeune Elorn Coatmeur de Guérande


Croisera la lance

du champion de son grand père le duc de Guérande, Messire Marcus de Modrof





Joute 11

Sa Grandeur Bahia de Ménéac, Comte du Léon et Baron de Ménéac


sera opposé

Au champion de la duchesse du Poudouvre, Messire Rufus




Joute 12

Son Altesse Taliesyn de Montfort, Prince de Retz et Maitre du Domaine


trouvera sur la lice

Sa Grandeur Lafa de Bussac , Comtesse du Poitou, de Talmont, Dame de Bussac et Vice Amiral du Poitou



Le temps de finir l'annonce et les tribunes se vident petit à petit. Elle peut ranger son costume de juge au placard pour la nuit. Elle récupère au vol sa mini rousse avant de se diriger vers le buffet en espérant croiser son blond.
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Elorn
Elorn sourit, rassuré quand il voit son adversaire du jour se relever et enlever son heaume.
Toujours planté dans ses étriers et engoncé dans son armure, il l'observe , l'oeil pétillant quand il aperçoit son minois.


--Calyce. a écrit:


N'empêche que je vous mets vot'branlée au point de croix quand vous voulez.



Il ne peut s'empêcher d'éclater de rire en se débarrassant lui même de son casque.

Aanor a écrit:
- Moi j'demande à voir ça ! Mon blondinet un point de croix à la main ! Ça doit valoir son pesant de crêpe !


Mes Dames , si vous vous y mettez toutes deux , je ne peux que m'incliner et relever le défis pour qu'on ne dise point que je suis un couard à ne combattre que sur terrain qui devrait être essentiellement masculin.

Fixant son regard sur Calyce

Ma Dame , j'aurais été bien en peine de vous blesser et je suis persuadé qu'effectivement vous êtes bien plus dangereuse avec une aiguille à la main

Le ton se veut amusé , l'oeil goguenard.

A vous de fixer le lieu et le moment et je serais votre homme .. pour ce duel é..pique!

Il fit un signe de tête en guise de salut à son adversaire , un sourire à la juge et il tourna bride vers les tribunes pour savourer son avancée dans le tournois avec ses groupilles du jour.
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--Douchka...
[Juste avant la nuit]

Le premier tour était terminé et la nuit sous les tentes s'annonçait.

Après avoir houspillé, le petit monde qui s'agitait comme des fourmis dans la tente du Vendelais, et ravie de se retrouver avec celui qui était devenu sa moitié, Douchka avait enfin pu retirer avec son aide, cette armure qui emprisonnait son corps sans le laisser respirer.


Mon Amoural, il va falloir parler stratégie et techniques ...
Ca rigole plus du tout, là...
C'est que la nuit doit être réparatrice et propice à me tenir en forme pour demain.
Très en forme même.

Donc les questions d'importance sont :

Petit 1 Avec ou sans oreiller?
Petit 2 Tu dors près de la porte ou du tabouret?
Petit 3 Tu m'embrasses tout de suite ou maintenant?


Un sourire malicieux, deux bras qui entourent son cou et des yeux couleur océan tout brillants ...



[Jour J - Joute 9 Gwenc'hlañ - Douchka]



Une moue réprobatrice en entendant le chant du coq, deux jambes qui s'étirent et un drap agrippé par deux mains blanches qui remonte pour enfouir son visage.

Encore cinq minuteuh !

Un drap qui vole dans la tente, deux mains qui attrapent ses poignets et la voila debout, la mèche folle et l'oeil furibond.

Mais euh j'ai encore plein de sommeil ...

Pas le temps de dire ouf, les femmes se mettent à l'habiller, on coiffe ses cheveux pour les tenir serrés par un ruban, on resserre plus fort les liens du corset, faisant rétrécir sa poitrine à vue d'oeil.

Mais j'étouffe là, hum?

On l'écoute pas, on l'harnache, on l’empapillote, on la momifie, on l'énerve !!!!

Son corsaire affiche un sourire ravageur, son œil est brillant, il arrive à pas feutrés avec cette armure-prison dans les mains.


Prête ma sirène? C'est toi qui ouvre ce tour !

Et voila, elle fond!
Pas devant l'armure, non mais au son de la voix de son corsaire.

Prête oui, elle l'était en un clignement de paupière!
Recentrée sur ce qui l'attendait, elle en termina avec ses bouderies et ses raleries Douchkaiennes.




Gling, Gling faisait le passage de la Marquise jusqu'au cheval.

Ce Brave Coconuts semblait ne pas en avoir terminé avec une motte de foin, bien fraîche qu'on lui avait déposé.
Lui aussi aurait bien traîné encore un peu ce matin.
Se tournant vers Nagi, elle tenta de se hisser sur la pointe des pieds pour attraper un baiser mais cette armure ne lui laissait aucune liberté.
Elle émit un grognement de frustration et Nagi dans un rire lui posa le heaume sur la tête, vérifiant à plusieurs reprises que tout était au point et souriant de l'entendre dire mille jurons dans l'écho métallique.

On la hissa sur le cheval encore une fois et on plaça la lance dans sa main protégée dans son gant.

Un petit coup de talon dans les flans du cheval et les voila qui défilait devant la tribune avant d'aller se placer.

Immobile un instant, long comme un jour sans pain, elle observait son adversaire, Gwen qu'elle n'avait pas revu depuis longtemps.
Il représentait Patate, c'est dire que cette joute avait de l'importance autant pour lui que pour elle.
Avant que le signal de départ ne retentisse, elle s'entendit hurler


Vendelais !!!!!!! Lais... Lais ...

Ils avançaient droit l'un vers l'autre, les deux chevaux semblant avoir pris le même rythme, tant leur course était similaire.
Elle l'avait en plein dans sa ligne de mire, la pointe de la lance pointée pour ne pas perdre de vue, l'écu de l'adversaire.
Ils se rapprochaient, le poids de la lance se faisait sentir et elle serra un peu plus fort les mâchoires, l'impact était proche, ne rien lâcher, pas maintenant. Hardi Ho !

L'impact fut violent, net et sans concession.


Cracccc fit la lance en se brisant en deux sur l'écu de Gwen, dérapant légèrement sur son bras en direction de l'épaule.

Douchka termina sa course avant de faire volte face, la respiration courte et le cœur cognant à tout rompre.
Elle n'avait pas été touchée et elle tenait encore en selle!
Qu'en était il de lui?

Bouche bée elle était mais excitée et fièrement heureuse.

Le champion du Grand Duc était au sol...


Les émotions se mêlaient encore une fois en elle, elle se rapprocha et se laisser glisser le long du cheval, rapidement.

Entier Gwen?

La main qui se tend pour l'aider à se relever et une autre qui tape sur son épaule.

Merci pour cette joute!

Le coeur au bord des lèvres, elle ne peut s'empêcher de retirer son heaume, sa moitié de lance tournée vers le ciel et de crier en direction des tribunes et surtout de la banderole de ses amies.

IIIIIIHHHHHHHHH YAAAAAAAAAAA

Bon sang c'est qu'elle y prenait goût !

Lanaelle.du.chastel
Après une bonne nuit de sommeil, Lanaelle se depecha d'aller
en lice pour voir les combats.

Le Vendelais joutait en premier contre le représentant du
Grand duc. Douchka aurait fort à faire mais la jeune
fougeraise était confiante...

Elle s'installa de nouveau au bord de la tribune et sortit
sa bannière , pas question de rester discrète aujourd'hui.

Les deux adversaires s'avancèrent et se mirent en place,
juste avant que les chevaux ne s'élancent, lanaelle regarda
autour d'elle puis tout en agitant sa bannière , elle accompagna
Douchka et cria..............

[


VENDELAAAAAAAAAIIIIIIIIIIISSSSSS

Cette fois ci , elle ne ferma pas les yeux et regarda les deux
cavaliers se placer l'un en face de l'autre
Douchka regardait son adversaire, sa lance pointée vers lui, les
chevaux s'élancèrent, allant presque au même rythme....

Ils se rapprochaient de plus en plus, quand dans un bruit sourd
la lance du Vendelais vers heurter fortement l'écu de Gwench'lan et se
cassa faisant tomber le jeune homme au sol.

La Dame de Saint Didier sauta, en bousculant un peu ses voisins et agita sa bannière en hurlant encore plus fort que tout à l'heure

HOURRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAA VENDELAIIIIIIIIIIIIISSSSS

Les personnes présentes devaient la prendre pour une folle mais
bon tant pis, Lanaelle était comme ça et puis on était là pour
s'amuser non ?.........
_________________
Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Mike.de.naueriels
- Vous arrivez trop tard, vicomte, votre champion a perdu, malheureusement mais il n'a pas démérité contre un garçon plus âgé que lui.

Tels étaient les mots de son maitre d'arme lorsqu'il posa pied au tournoi, son champion était déjà parti mais les tentes de Pleubian étaient toujours là. Le vicomte s'avança vers l'une d'elle qui avait été apprêté mais une première contrariété vint le contrarié. Un garde lui bloqua l'entrer.

- Hola estranger, nul ne rentre sans autorisation.

"Gast ! "se dit-il, "trois mois loin du pays et on me reconnait déjà plus". Le Nauériels dont la barbe affichait trente jours au compteur était à vrai dire méconnaissable au premier abord, c'était une évidence même. ça lui donnait cinq années de plus mais bon, ça ne donnait surement pas une raison de ne pas être reconnu.

- ça tombe bien, je me donne l’autorisation de rentrer dans "MA" tente.

Il fixa le garde qui se figea, il avait reconnu la voix du maître, c'est déjà ça et pendant que celui-ci se fendit d'excuse, il était déjà rentré dans SA tente suivit peu après de son écuyer.

- Badak, débarrasse moi de mon armure. Nous allons assister à des joutes à défauts d'y participer.

Pendant que l'écuyer s'activait, il fit mander son mestre d'arme pour qu'il lui résume les résultats des joutes.

- Et bien, vicomte, le champion du grand-duc vient de se faire battre par la marquise du Vendelais. Gwenbidule.

Il pensa à Gwenc'hlañ Bleizhmorgan.

- oui, et les autres résultats ? Il ne faudrait pas que je paraisse débarqué de la dernière pluie tout de même.

A vrai dire, le Nauériels pensait que le mestre d'arme avait été plus occupé à picoler sous sa tente que à suivre ces joutes mais celui-ci l'étonna en lui dévoilant d'autres résultats.

- Le prince Montfort a fait sensation en déclassant l'homme avec des collants verts qui représentait Brocéliande.

"un homme qui porte des collants ? Koc'h c'est qui celui là encore...Gui ? non Douchka ? non Ida ? non Tualenn ? non ...Tualenn et son lutin vert..ah oui Titi". Il acquiessa de la tête. Il se demanda pourquoi le futur gendre du duc d'Ouessant joutait pour Brocéliande. Il se dit qu'il aurait bien jouté contre le prince histoire de voir qu'est-ce qu'il valait, ça pourrait être un combat fort intéressant, se dit le Nauériels.

- Tu peux disposer, merci.

Débarasser de sa tenue, il mit une tenue plus légère avec un mantel en peau d'ours très sobre mais de très bonne facture. C'était un présent provenant du St-Empire, autant le porter car bon, là-bas l'hiver était bien plus rude qu'ici. Lorsqu'il remit en place son épée, il sortit de la tête pour se diriger dans les tribunes aux abords de la noblesse.

[Dans la tribune.]

Le barbu était arrivé juste avant la prochaine joute, parfait moment pour débarqué et il s'installa parmis la noblesse et demanda à ses voisins tout simplement :

- Qui dois courir des lances ?

Puis en attendant une réponse, le guerrier fixa la lice d'un air pensif.
_________________
Elorn
[Dans la tente Coatmeur de Guérande en compagnie de Dom_Estique]

Après une bonne nuit de repos le jeune Coatmeur , un peu déçu de devoir se battre contre le champion de son grand père. Pas qu’il n’estimait pas Marcus , mais il aurait préféré voir les Guérande arriver tous en final. Le tirage au sort n’avait pas été clément avec la famille , tous se retrouvaient dans le même groupe.

Il se prépara doucement , trés concentré sur sa future course dans la lice.
Il voulait faire honneur à ses parents et grand parents, même s’il devait pour cela battre les couleurs de son Papit.


Dommmmmmmmm!!!!

Mônsieur ?

Mon armure! et tout le bazard ..

Combien de lances aujourd’hui ? grommelle t’il

J’espère que vous avez fait le plein ! je suis en pleine forme et je compte bien démontrer que même jeune je suis bien présent! Alors autant de lance qu’il faudra!

Sleipnir a t’il bien dormi ? pas trop mangé j’espère , il le faut fringuant mais avec le mord au dent!


Mônsieur aurait il un doute sur mes talents d’écuyer palefrenier homme à tout faire ?

Euh ... suis je censé répondre avant que vous n’ayez fini de m’aider à enfiler ce truc glacé ? vous auriez pu y glisser une bouillotte pour la réchauffer

Et le majordome de grommeler à nouveau, va vraiment falloir que j’aille voir la Princesse môa ..

[Joute 10]

Enfin prêt ou fin prêt , il s’était juché sur son cheval et suivi de son écuyer improvisé, il s’était approché de la lice au son du clairon annonçant l’ouverture de la deuxième journée.

Quand son tour s’annonça , il fit un peu le coq en passant devant les tribunes pour saluer la foule en délire , sa princesse, le petiote , sa Mamou , sa grand-mère chérie et son Papit , un sourire à la tribun de chic et de choc de KP pour lui signifier qu’il était heureux de la voir là. Et se plaça enfin au bout de la lice , son destrier piaffant dans l’attente du coup de départ.
Faire abstraction de l’amitié pour tonton Marcus comme il l’appelait depuis sa plus tendre enfance. Que le meilleur gagne .. ou le plus chanceux.

Le signal fut enfin donné et il s’élança sur le dos de son cheval, baissant la lance à mesure qu’ils se rapprochaient l’un de l’autre. Concentration , crispation des muscles et des membres pour raffermir la tenue de la lance et sa visée.

Il fit mouche au premier coup , teint bon sous le choc , ayant l’impression que tout allait au ralenti avant d’arriver à l’autre bout du champ de course , toujours en scelle et un bout de lance encore dans la main.

Sleipnir tourne sur ses postérieures prêt à repartir , nerveux comme jamais. Mais son maitre le retient en apercevant l’autre jouteur à terre.


Youhou!!!! j’ai gagné!!! Hurle t’il en levant la main toujours détentrice du cadavre de la lance et en regardant son grand père qui ne peut voir son sourire derrière le casque encore sur sa tête.

Il rejoins Marcus au centre de la lice qui ne semble pas trop mal en point , son casque sous le bras à présent.

Désolé Tonton! la jeunesse a triomphé !

En riant il retourne se placer pour le suite à venir.
_________________
Taliesyn_de_montfort
    [Joutes 12]

    Les joutes battaient leur plein, on entendait la foule clamer ou râler selon les différentes manches et adversaires, j'avais appris la qualification des prochains et je ne fus pas moins heureux d'affronter la Comtesse du Poitou à la prochaine joute. Je laissais l'écuyer réajuster mon équipement, réalisant des mouvements amples pour permettre de vérifier chaque lacets.

    Les trompettes sonnaient, il était temps de rejoindre la lice, et bien que je devais affronter une femme, je prenais plaisir à l'idée de cette confrontation. Elle aurait l'avantage d'être directe et d'éviter tous les quiproquos qui pouvaient se semer avec les aléas de la diplomatie. Je ne pus m’empêcher un ricanement à l'idée. Engueulant de nouveau le jeune écuyer qui prenait peine à arriver à temps avec mon cheval tandis que j'attendais d'être hissé sur la monture.

    Je laissais l'écuyer guider le destrier avec moi dessus jusqu'aux lices, laissant mes pensées vagabonder vers ma soeur, et les démarches que nous tentions d'amorcer pour la campagne d'assistance à la Provence. lLs relations avaient été tendues à tort avec notre allié poitevin. Je ne m'étais pas chargé de négocier avec le Poitou, et fort heureusement, le peu de patience que j'avais su apprivoiser pour le Rouergue, le Bourbonnais Auvergne et le Languedoc auraient explosé si j'avais été confronté aux problèmes dont ma soeur m'avait fait part. La tête dans mes pensées j'arrive devant les tribunes, automatiquement je prend le casque que me tend l'écuyer, saisit l'écu et la lance et ne me lance pas dans une diatribe dont j'ai l'habitude, ma lance se suffira à elle même ce jour.

    Je me concentre sur la femme qui me fait face, j'aurai peu de courtoisie envers elle, et j'imagine que ce n'est pas ce qu'elle attendra de ma part, alors je baisse ma visière et talonne mon cheval, sans réflexion je laisse ma lance se baisser et dévier pour viser l'écu, le même geste s’exécute comme à l'habitude, un coup d'épaule pour amortir le coup et augmenter la puissance du mien, à mon grand étonnement, celle-ci tiens debout, nos regards se croisent tout comme nos chevaux et nous nous replaçons l'un fasse à l'autre, il y'aura un deuxième round.

    L'écuyer me tend une nouvelle lance et déjà il est temps de s'élancer, la foule couvrant le bruit sourd des talons de mon cheval je me doute qu'elle ne se fera pas avoir une deuxième fois, ainsi cette fois je vise un peu plus à l'extérieur, comptant avant tout sur le fait que ca m'évitera de trop me mettre à découvert. Et ma lance de frapper avec justesse sur l'écu, la deuxième lance brisée m'assure la victoire, moins de force, mais plus de technique, l'adversaire avait visiblement une meilleur assise ou maîtrise de son cheval que mon précédent concurrent. Abandonnant mon heaume pour le jeter à mon écuyer, je talonne le cheval pour qu'il reparte au galop vers l'autre bout de la piste, où finit la course de la Comtesse du Poitou. Triomphant, et d'un air revanchard, je glisse à la comtesse :

    Votre Grandeur, j'espère que vous ne tiendrez pas rigueur de cet échange musclé ...

    Et d’enchaîner, levant les bras au ciel, me tournant vers les tribunes.

    Bretons, acclamez la Comtesse du Poitou, notre plus loyal allié qui nous fais l'honneur de s'être présenté à nos joutes. Qu'Aristote loue la confiance mutuelle qui nous lie !

    Bien que mon ironie était palpable pour certains, je ne pouvais être plus sincère, et l'impulsivité de l'adrénaline de la joute, j'essaie de gomer mon agressivité autant que je peux, mais elle ne peut que transpirer de mon comportement, reprenant les brides de mon cheval avant de le talonner, j'ajoute à la Comtesse :

    Les Bretons vous apprécient Poitevins, car nos divergences ne nous ont jamais empêché d'être honnête les uns envers les autres, c'est tout ce qu'il y'a de plus nécessaire quand on veut faire vivre une alliance.



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Marcus54
[le soir aprés la joute N°4]

Marcus était reparti en direction de sa tente afin qu'on lui enleve la lourde armure qu'il portait puis il dit au domestique
Reste là prépare mon lit ainsi qu'un leger repas je vais aller saluer mon adversaire du jour dame Madennig que je me suis promis d'aller saluer

Il parti donc en quête de la tente de dame Madennig aprés pluseurs recherches infructueuses il trouva enfin la tente de la dame s'approchant de l'entrée de la tente il resta néanmoins à l'exterieur et demanda si il pouvait entrer

lorsqu'on lui permis de rentrer il se présenta et présenta ses hommages à la jouteuse et la félicita pour la prestation et s'excusa des éventuels blessures infligées lors de la joute il resta encore quelques instants à bavarder avec dame Madennig puis prit congé lui expliquant qu'il souhaitait se reposer afin d'être en forme pour le lendemain.

Il retourna donc dans sa tente puis avala le repas qu'on lui avait préparé puis se coucha et dormit du sommeil du juste.

[joute 10 Elorn vs Marcus]

Les joutes reprirent la foule était toujours aussi nombreuse dans les tribunes de la lice Aanor toujours perchées dans sa tribune annonça à la foule en lièce les joutes du jour

Le hasard fit que Marcus devait affronter Elorn il aurait souhaité un autre adversaire et l'affronter plus tard dans le tournois mais le hasard avait voulu que ça soit cette joute là.
Elorn lui dit que le meilleur gagne ou le plus chanceux ce à quoi marcus répondit oui le plus chanceux des deux car je pense que nous sommes tout les 2 de bons compétiteurs

Puis il se mit donc en place et attendit que le signal soit donné.
Lorsque ce dernier fut donné il s'élança visa le bouclier d'Elorn au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient le choc devenait inévitable mais hélas la lance de marcus ne fit qu’effleurer le bouclier d'Elorn qui eut plus de chance et toucha le bouclier de Marcus qui fut déséquilibré il tenta de se rattraper mais hélas au même moment la sangle d'un des étrier rompit ce qui fit tomber marcus à terre.

Marcus se releva et eut une légére douleur au niveau d'une cote il se retourna et vit Elorn sur sa monture tout heureux d'avoir remporté sa joute marcus ne lui en voulait pas car il avait jouté avec panache.
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.nagirrok




Il régnait une belle agitation autour de la lice.
Ce qui avait débuté comme une joyeuse partie de campagne devenait maintenant un réel enjeu entre adversaires désireux de faire briller les couleurs de leur fief.
La tension, palpable, courait de tente en tente et les discussions allaient bon train sur l'issue de ce tournoi.

Vadrouillant dans la foule, l'Amiral avait ainsi vu triompher sa Sirène. A peine avait-il senti son coeur se serrer en entendant le choc de sa lance se briser en morceaux, bien vite apaisé et heureux de la voir toujours en selle tandis que son adversaire mordait la poussière.

Il la savait affûtée et prête au combat, le reste était technique et vigueur.
Il sourit en se disant qu'elle comme lui, ne manquait ni de l'un ni de l'autre.
Il la rejoignit sous la tente, calme et souriant. Douchka s'illumina en le voyant entrer. Les cheveux dans tous les sens, l'oeil brillant de fierté après sa magnifique victoire, elle était radieuse, belle comme un soleil.

Comme 3 soleils !


- Bon ça....c'est fait !


Leurs lèvres se collèrent, leurs souffles s'échangèrent. Puis le Corsaire souleva dans ses bras sa guerrière.


- Même pas mal je parie ?


Le soir tombait sur le camp quand tous les gens du Vendelais partagèrent un repas animé d'éclats de rire et arrosé de vin fruité. Leur marquise avait porté haut leurs couleurs, chacun d'eux se sentait joyeusement éclaboussé de la victoire de Douchka.





Quand les feux se reposèrent partout sur le camp et que la lune prit le relais, il ne restait plus qu'elle et lui devant les braises.

Tenant son verre à deux mains, l'Amiral gardait ses yeux dans ceux de sa belle, dont l'éclat faisait pâlir celui des étoiles qui s'allumaient une à une.

En pensée il lui exprima combien le voyage était bon à ses côtés depuis cette rencontre improbable qui leur avait révélé tant de choses en commun.
En pensée toujours, il lui signifia que l'horizon leur appartenait désormais.
Il savait qu'elle lirait tout cela dans son regard.

Puis sans un mot toujours, il envoya le verre dans l'herbe, se leva et prit la main de la marquise du Vendelais pour l'entraîner sous la tente.

Quelques servantes gloussantes furent promptement sommées d'aller dans la tente qui leur était réservée et de laisser leur maîtresse seule avec l'Amiral de Bretagne. Douchka fronça même le sourcil pour appuyer ses dires.


- Allez sortez damoiselles ! L'Amiral et moi-même devons parler stratégie et technique pour mon combat de demain.


De la tête, Nagirrok fit un hochement signifiant "et oui, tout à fait !"


- Je confirme, il faut retravailler votre prise en main de la lance, marquise, et......d'autres trucs.
Ouste mesdames, laissez-nous maintenant !



Tandis que Douchka refermait la toile sur les servantes hilares qui s'éloignaient en chuchotant, Nagirrok vint poser ses mains dans le creux des hanches douchkaïennes et enfouir son nez dans la chevelure flamboyante de sa belle.

La nuit leur appartenait, ils la dévorèrent comme des affamés.





Au chant du coq - qu'ils entendirent comme l'annonce d'une autre victoire à venir - les deux amants, ensoleillés de leurs ébats, enfiévrés du contact de leurs corps nus sous le drap fin, durent se séparer prestement.

La séance d'habillage, épisode 2, allait commencer.

Tandis que sous son heaume, Douchka faisait l'andouille et jouait à l'écho, Nagirrok posa ses mains sur le métal qui la protégerait.


- Psssssst....hey vous là-dedans....t'oublies pas le clin d'oeil simultané hein !
Tu sais que je le verrai !

Hardi Ho ma belle, à toi de jouer !
Et tu me l'esquintes pas trop mon chef de port, j'en ai besoin....



Tandis que Douchka filait vers une deuxième victoire éclatante, Nagirrok la contempla en se disant que même harnachée comme elle l'était, elle dégageait pourtant toujours autant cette sensualité naturelle qui le ravissait.

Douchka....two points !





Madennig
J'avais eu le temps de me changer rapidement avant de recevoir de la visite. Étant décemment visible, j'autorise l'entrée du visiteur pour accueillir avec le sourire mon adversaire. Du coup, je lui répond forcément.

Ce fut un plaisir pour moi également ! J'espère que la prochaine fois, je vous donnerez un peu plus de fils a retordre !


Pour les blessures aucun souci, un simple bleu au genou ne risque pas de m'handicapé de plus, il est pas né celui qui arrivera a me faire tenir en place. Je lui fait part de tous mes vœux pour la joute de demain, je ferai partie de celles qui l'encourageront, c'est la moindre des choses.

[Le lendemain]
Après une bonne nuit de repos et surtout un bon bain, le pied total ! Je retourne sur les lieux de la joute mais cette fois, sans armures ni lance au bras. C'est habillée en femme que je prend place dans le public pour admirer les concurrents et les encourager. La journée s'annonce intéressante !
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