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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Bahia7
Calyce lui avait fait l'honneur de venir, et en dehors du fait qu'ils avaient toujours plaisir à se revoir, il est de ces amitiés qui traversent le temps indépendamment du nombre d'entrevues, leur solidité, et leur consolidation résidant ailleurs.
Heureusement qu'il n'était pas tombé contre elle, il était nul au point de croix, et n'aurait jamais pu relever le défi.

La première journée s'acheva dans un soleil couchant qui dépassa toutes ses espérances.
Les efforts physiques du jour, ainsi que le poids de l'armure, avaient mis à dures épreuves les muscles, et ce quelque soit le gabarit. L'entrainement avait son utilité technique, permettait d'assurer ses arrières, mais cela n'enlevait rien à la fatigue cumulée. Les mauvaises langues diront qu'il n'avait plus vingt ans. Oui, et alors? Nous leur répondrons, que l'expérience compense.


[Joute 11: Bahia vs Rufus]
Deuxième jour, et la lumière fut.
Il était déjà prêt, à croire qu'il voulait en découdre rapidement. On l'avait aidé à enfiler cette maudite armure, qui pesait bien plus que le raisonnable envisageait.
Contre toute attente, il était plus détendu ce jour, non qu'il pensait la victoire assurée, mais que le destin ferait son choix, et qu'à part donner le maximum, il ne pouvait pas grand chose de plus.
Du haut de la lice, il lança un regard à son adversaire, de ceux qui donnent du courage, avant de talonner énergiquement sa monture qui se lança. Sa lance percuta violemment son adversaire, au point qu'elle explosa littéralement en vol, déstabilisant son cavalier, au point de le faire tomber au sol. Il semblait se plaindre de sa jambe, avant qu'on ne l'évacua pour se faire soigner.

Etonné de ce franc succès, il tourna un moment avec son cheval encore sur la piste, avant qu'il ne se décide de quitter les lieux. A vrai dire, il ne s'attendait pas du tout à passer ce tour là, mais personne n'en saura rien.

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Gwenchlan
[Joute 9 Gwenc'hlañ Bleizhmorgan - Douchka De Kreneg Montfort]

Gwen se préparait alors qu'on annonçait le deuxième tour. Les dernières joutes avaient eu lieu. On connaissait les vainqueurs et on oubliait les vaincus. Il vérifiait que les sangles de l'armure était bien serrées. Les joutes demandaient de la minutie, le moindre détail pouvait couter la mort et des fois pire la victoire...

Il ne voulait pas s’emballer pas encore, alors il se retient une nouvelle fois d'aller chercher les faveurs. Demander de défendre les couleurs d'une dame si c'était pour se rétamer juste après, il n'y avait rien de pire.

Il joutait une nouvelle fois en premier cela rajoutait de la pression, déjà que jouter pour le Grand Duc en mettait une couche. Le cheval s'était calmé par rapport à la première joute, il fallait espérer qu'il serait assez vif pour lui permettre de remporter la victoire.
Au prochain tour il changerait de destrier pour avoir un cheval frais et disponible.

Gwen s'avançait à présent dans la lice, prêt pour le départ. Il enfila son casque. Et au signal, la monture partit prenant une bonne allure, assez rapide pour avoir de l'impact et régulière pour ne pas tromper le cavalier au moment de viser.
Ils arrivent au milieu de la lice.

Gwen sentit l'impact, il était déséquilibré et ne pouvait riposter. Il tenta de s'accrocher pour se maintenir sur la selle, à défaut de marquer le point, il se devait de pouvoir continuer la lutte. Mais le canasson n'a pas décidé de l'aider et continuait dans son élan.
Grand mal lui avait pris de ne pas juste se laisser tomber, il venait de retomber lourdement sur son bras, une vif douleur se fit sentir. Il pensait que l'armure venait de lui entailler le bras, en somme rien de grave, il soignerait ça à la tente.

Son adversaire venait à sa rencontre lui proposant de l'aide pour se relever.


Entier Gwen?

Alors qu'il se relève, Gwen répond.

Il semblerait du moins physiquement, car mon amour propre est en miette.

Mais quand elle tape sur l'épaule, il comprend que son affirmation est des plus fausses. Il regarde son bras et se rend compte qu'à défaut d'avoir brisé la lance sur l'écu de son adversaire, c'est sur son propre bras qu'il l'a fait. Transpercé de bois, il allait avoir des soins un peu plus poussé à faire que prévu.

Malgré la blessure, Gwen s'en va jusqu'à la tribune. Il va mettre genoux à terre et s'exprime au Grand Duc.


Votre Majesté, je vous remercie de m'avoir permis de jouter sous vos couleurs. J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de n'avoir pu remporter la victoire pour ces premières joutes et que vous me permettrez à nouveau de défendre vos couleurs en espérant cette fois prochaine vous faire remporter la victoire.

Gwen attend la réponse du Grand Duc avant de se relever.

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Aanor
[Tribune]

Au petit jour elle avait repris sa place au centre de la tribune, l'avantage du poste. Tout se déroulait sans accro pour son grand plaisir. Elle commençait presqu'à se détendre pour profiter un peu du spectacle qui lui était offert.

Elle s'était lancé dans l'aventure car elle avait longtemps rêver de pouvoir jouter... faute d'y parvenir, elle prenait plaisir à travers ceux qui s'élançaient devant ses yeux.

De temps à autre ses doigts se crispent sur sa plume, froissant légèrement les feuilles qui sont sur ses genoux. Ce n'était pas sans risque... mais les blessures n'avaient pour le moment rien de dramatique et rien qui ne soit pas à la hauteur du savoir des médecins, barbiers ou autres chirurgiens bretons.


Ainsi la lice a parlé... nous voici arrivés à la demi finale ! Le champion du Léon sera breton mais sera-t-il une championne ou un champion... à vous de parier !



La première demi finale opposera

La Marquise du Vendelais, Sa Magnificence Douchka de Kreneg-Montfort


Au jeune Elorn Coatmeur de Guérande, petit fils du duc du même nom Pit de Guérande





La seconde demi finale verra s'opposer sur la lice

Le parrain du tournoi, Sa Grandeur Bahia de Ménéac, Comte du Léon et Baron de Ménéac


A Son Altesse Taliesyn de Montfort dict le Cerbère, Prince de Retz et maitre du domaine



Elle ne peuts'empêcher de trembler pour ses blonds. Les adversaires étaient redoutables et elle totalement impuissante sur son banc, le fessier confortablement installé sur un coussin. Elle ne peut crier, ni confier une étole pour les encourager car son statut ne lui permet pas.

Il ne lui reste qu'une prière silencieuse pour que le très haut soit indulgent et que personne ne soit lourdement touchés lors des dernières lances qui promettaient d'être relevées.

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--Douchka...
[L'après-midi arrivait]

Douchka, la main dans celle de Nagi avait assisté aux joutes qui annonceraient son prochain adversaire.
Le spectacle était magnifique à regarder et elle profitait de ce temps de repos comme spectatrice pour tenter de voir le point faible de ses futurs adversaires.
C'était bien difficile à évaluer et elle stoppa net ses réflexions, en se disant que de toutes façons, elle ferait comme d'habitude, à jeter tout dans l'échange.

Penchant la tête vers Nagi, elle murmura à son oreille, dans un petit sourire :


C'est tout de même drôlement viril comme sport non?

Les résultats tombaient les uns après les autres et ils se retrouvaient quatre pour ces demi finales.

Le silence se fit de nouveau parmi le tumulte quand Dame Aanor reprit la parole. La foule se tournant vers elle pour connaître la suite du spectacle.

Ainsi la lice a parlé... nous voici arrivés à la demi finale ! Le champion du Léon sera breton mais sera-t-il une championne ou un champion... à vous de parier !

Le visage de la Marquise se tourna vers son corsaire en une expression d'étonnement.

Nagi ! Je suis la seule femme encore en Lice ...

Elle bomba le torse, fière de représenter le Vendelais mais aussi la gente féminine dans cette discipline qui lui était encore parfaitement inconnue, il y a quelques semaines.

Non d'un petit bonhomme Mamoural ! Il faut aller me préparer !

Il la retint fermement par le poignet.

Tu ne veux pas savoir qui tu vas rencontrer?

Dans l'excitation et la précipitation, elle en oubliait cela.
Une petite mine qui voulait dire "mais non bien sur, évidemment que je veux savoir".
En effet Douchka, avait pour elle, de pouvoir exprimer énormément de choses avec une seule expression de visage.


Elorn ! Pff ! Mais Pff quoi !
Elle aurait préféré ne pas savoir finalement!
Le fait qu'il soit un ami ne devait en rien changer sa façon de procéder.
Hop Hop Hop, il fallait retirer de sa tête tout ce qui pourrait entamer sa fougue et son envie de jouter encore.
Il serait temps de penser à la famille De Guerande, après.

Se tournant vers Nagi, elle lui sourit et glissa
Bon alors tu viens m'harnacher maintenant?




[Demi Finale Douchka / Elorn]

Nagi faisait l'inventaire ...

Armure ? En place !

Heaume? OK... kay... kay... kay...

Lance? Parée !

Coconuts? Prêt !

Bisous ? Pas assez !

Douchka pouffait dans son heaume, alors que Nagi claquait sa cuisse armurée pour lui donner du courage.
Un clin d'oeil des deux yeux à travers la fente du heaume pour l'homme de sa vie et une talonnade à Coconuts. C'était reparti !

Elle passa plus lentement cette fois devant les tribunes, Coconuts semblant se pavaner en marchant au pas cadencé de bien jolie façon.
Un sabot de devant levé puis l'autre, en marquant un tempo improbable, leur donnait une allure très élégante.
Il faudrait qu'elle en parle à son cheval...
Plus tard, oui, pour savoir, qui avait bien pu lui apprendre cela.

Elle le fit stopper un instant, leva la lance bien haut, saluant de cette façon ses amis et fidèles mais aussi la foule de plus en plus nombreuse.


Il était temps de se placer et c'est ce qu'elle fit en rejoignant le point de départ sur la piste.
Fixant l'adversaire et serrant les mâchoires pour se donner la concentration nécessaire, elle attendit le son du départ.

Talonnant Coconuts, elle partit dans une course qui démarra dès le premier trot terminé, le galop des deux chevaux semblaient s'accorder au même rythme.
Elle avait l'adversaire en bonne visée et serra plus fort la lance, plus déterminée que jamais. Il fallait toucher la première ...

Avant que les chevaux ne se croisent, les lances pointées allaient piquer.

Il faut toucher la première, la première, la première Douchka, se répétait elle en boucle.




La lance explosa littéralement contre l'écu d'Elorn, tant la force était de mise.
Elle en fût catapultée un peu plus loin sur l'arrière train de l'animal, sa main agrippée au harnais, elle reprit équilibre, sans chuter.

Coconuts termina sa course et elle se tourna le bras tendu pour saisir une autre lance mais vit Elorn au sol.

Finale ! Finale ! Je suis en finale fût sa première pensée, le coeur gonflé du plaisir immédiat.

Talonnant l'animal elle se rendit près d'Elorn et glissa rapidement au sol pour prendre de ses nouvelles.


Oups Elorn, j'y suis allée un peu fort. Ma lance n'a pas aimé ...
Et toi? Ca va?
J'espère que ta Princesse me pardonnera et surtout ... Ta famille ...
Ca va aller? Sur Hein?


L'ayant aider à se relever et soulagée de voir qu'il tenait debout, même un peu bancal, elle se tourna vers la tribune et hurla

VENDELAIS !!!!!!!!!!!!!

Un sourire à Elorn qui bizarrement semblait se tenir à présent l'oreille, elle fila aussi vite qu'elle pût, engoncée dans son armure,retrouver son corsaire pour partager sa victoire.

Cling-Cling Cling-Cling faisait l'armure ...

Lanaelle.du.chastel
Ah ca y c'était au tour de Douchka, encore un combat et le Vendelais
serait en finale, Lanaelle n'en doutait pas un instant.

au moment ou les deux adversaires firent leur entrée, et ne s'occupant
pas un seul instant de ses voisins, la jeune femme agita sa bannière
en criant......





VENDALAIIIIIIIIIIIIIIS

Douchka se placa à un bout du terrain, fixant son adversaire. Lanaelle
même si elle ne le montrait pas, était très nerveuse. Elle ferma un instant
les yeux puis les ouvrit juste au moment de l'impact des lances et .....


OUI, OUI, elle a gagné....


Elle sauta en agitant sa bannière bousculant encore plus ses voisins
et les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent ....



HOURRAAAAAAAAAAAAAAAAA VENDELAIIIIIIIIIIIISSSSSSSSSSSSSS

C'était super le Vendelais en final, génial, la jeune femme était folle de
joie.
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Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Iseline.
Iseline avait entendu parler, un peu tard, d’un tournoi de joutes. Mouais, bof ! Un sport de brutes, selon la princesse des mers. Seulement, là, il y avait Douchka. Attention, la Marquise était dans la place. Il fallait être là, présente, pour l’encourager, la supporter, crier plus fort que tout le monde.

Alors Iseline s’installa en toute hâte dans les gradins. Ouf, elle avait eu le temps de voir la Marquise expulser le pauvre Elorn. Personne qu’elle ne connaissait pas mais peu de monde connaissait la timide corsaire. Pourtant…

Oui, pourtant, aujourd’hui, le monde allait l’entendre hurler. Des yeux rivés sur elle ? Oui, et alors ? Pas de complexe ! Au contraire. C’est ainsi qu’elle avait envie d’être à ce moment précis, la folle dans les gradins.

Et Douchka hurla :


VENDELAIS !!!!!!!!!!!!!

Oui, c’est bien Douchka, mais y a pas que des vendelais pour t’acclamer, hein ? ^^

Quoiqu’il en soit…


OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!!

YOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOU !


VIVE LA MARQUISE !!!

BIEN JOUE DOUCHKAAAAAAAAAAAAAAAA !

DOUCHKA ! DOUCHKA ! DOUCHKA ! DOUCHKA !!!


LA FERME !, lui cria un homme derrière elle.

Et Iseline répondit poliment :


Rien à tétiner, les pas contents…

Complètement métamorphosée, Iseline ne pouvait plus se retenir de crier, en espérant qu’avant de partir, Douchka l’ait entendu. En même temps… Qui ne l’avait pas entendu ???

Soudain, elle aperçue Nagi pas très loin de la Marquise et enfin, elle hurla ce que pouvait dire souvent l'Amiral :


HARDI HO !
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Elorn
Il était encore tout excité de sa dernière joute remporté contre Marcus. N'en revenant pas d'avoir encore passé un tour. C'est donc un peu rêveur qu'il s'avança pour son nouveau combat dans la lice.

Il aurait préférer jouter contre quelqu'un d'autre. Mais le sort avait décidé que dans son groupe de jouteur , il y avait une majorité de gens qu'il appréciait.

Il se mit en place , son cheval toujours aussi piaffant d'énervement. Au signal , il le talonna et tenta de se concentrer à nouveau pleinement.
Sa lance descendit à mesure qu'ils se rapprochaient l'un de l'autre , en voulant affirmer sa poigne sur le manche , il fit descendre la pointe de sa lance trop rapidement et ne visa finalement rien d'autre que le vide.
Non loin du bouclier , certes , mais cette fois ci il se rata totalement.

Douchka , elle ne lui laissa aucune chance et dans son élan brisa sa lance sur son bouclier dans une touche si puissante que le jeune Coatmeur fut déséquilibré sous l'impact.
Son destrier sentit que le cavalier n'était plus en mesure de le contrôler et se cabra légèrement. Suffisamment pour qu'il chute lourdement sur le coté et se ramasse dans la poussière dans un fracas des tôles de l'armure.

Le bruit des hourras et des armures qui s'entrechoquaient couvrit le cri de douleur qu'il poussa de sous son casque et qu'il n'avait pu éviter de laisser s'échapper.

Il vit la Marquise le rejoindre et lui parler. Il ne comprenait pas bien ce qu'elle lui disait , le regard voilé par la douleur qui le transperçait.


Ca va aller? Sur Hein?

Il ne put lui répondre si ce n'est un :

Aïe … , et serrant les dents pour ne pas montrer sa faiblesse quand elle voulu qu'il se relève . Fort heureusement , toute à sa victoire , elle repartie presque aussi vite qu'arrivée.
Il sentait la sueur froide lui couler dans le dos tant le mal le tenait .
C'est alors qu'un voile noir passât devant ses yeux et que ses membres ne lui répondirent plus.
Sans même avoir pu faire un pas , il sombra dans les limbes emplies de pommes. Sa jambe brisée dans sa chute car son pied n'avait pu se dégager de l'étrier à temps. On pouvait voir du sang couler au sol entre la grève et le soleret , la plaie ouverte était cachée par les pièces d'armure .

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Ida.krimihilda
    Tous les jours j'espère
    sentir un instant quelque chose de différent
    dans l'atmosphère


[DANS LA TENTE DU CERBERE] Bien avant que les joutes commencent ...pas du tout du tout en retard...

-Mmh.
C'était un mmh de réflexion. Visiblement, nous avons à faire à un gigantesque malentendu.
Le Prince s'approche de moi, torse nu, comme si il allait me dépecer.
Oui, c'est l'image qui me vient spontanément à l'esprit. Lui, un couteau à pomme dans la main, pelant ma peau si délicate et parfaite avant de la faire griller.


Mais à part ça, il m'intimide pas du tout !
Soudain, des mots sortent de sa bouche. Beaucoup. Certains que j'avais jamais entendu, d'autres dont j'ignorais l'existence.
Je ne saisis pas tout, puis il faut dire que je lorgne sur mon petit chat qui se promène sans la conscience du danger qui l'entoure.
Quand le Prince lorgne sur mon jeune corps, moi par contre, j'ai bien conscience du danger qui m'entoure !


-Je vous prierai de bouger votre céans de manière altière si cela vous mets en joie, afin de me laisser le temps de m'équiper pour la joute....

Je ne vais quand même pas sortir de la tente sans réplique cinglante à lui répondre ?

-Dites moi, quel morceau vous préférez du Kerdren? du moins que préférez vous épargnez plus concrètement? Je vous rassure, je ne vise pas la tête.

Bah si ... en fait. Même si je fais un "Han !" outré devant cet agaçant personnage, je me tourne déjà vers la sortie.

Et là, je vois passer le Majordome de mon grand frère, une lance dans chaque main.

-Dooom estique ? Juste le temps de le dire, et hop, j'ai un plan.
Je lui attrape le bras et l'attire dans la tente. Le plaçant entre le Prince et moi, je me cache derrière lui, mes yeux dépassent à peine son épaule.

-Noooon, Dom, ne le tue pas. Malgré les apparences, c'est un Prince. Ouiiiii, je sais que tu es un féroce guerrier avec des gants blancs ..., tu as décimé à toi tout seul une armée entière d'impériaux habillé en livrée mais je te l'interdis !
Tout en parlant, je le secoue comme si je le retenais difficilement de se jeter sur Taliesyn.
Dom, lui, a la bouche grande ouverte de stupéfaction, les bras serrés contre son corps, s'accrochant à ses deux lances comme une moule à son rocher.

Puis je lance avec suffisance, bien cachée derrière mon bouclier humain :

- Ne vous faites aucune illusion, Altesse. Je ne viens pas de vous sauver la vie par bonté d'âme.
Brocéliande respecte les codes de la Chevalerie. C'est dans la lice que nous vous ferons mordre la poussière.

Tirant Dom d'une main par sa livrée, je recule avec lui doucement vers la sortie.
Mon index et mon majeur formant un V au niveau des yeux que je pointe tour à tour vers Taliesyn et vers moi.
We're watching you ...


L'ambiance est électrique. La peur palpable. Surtout la mienne... soudain, avant d'effectuer le dernier pas qui nous libérera de cet enfer, un miaaaaaaouuuu aigü résonne à mes pieds.
AAAAH ! Dom et moi sursautons de frayeur !
Ce n'est que Monsieur ... je me baisse sans lâcher du regard notre ennemi juré et récupère mon chaton.
Je murmure à Dom
: A trois, sortons !

1
2
... On est déjà parti en fait. Chacun de notre côté. Lui, vers la tente d'Elorn avec les deux lances. Et moi, dans les tribunes.


Assise à côté de mes Idettes dans la tribune d'honneur, je me remets peu à peu de mes émotions.
Je n'ai parlé de ma mésaventure à personne. Hors de question de me ridiculiser plus que je ne l'ai été. Dans cette histoire, je me suis déçue. J'ai manqué de panache ... mais je compte sur mon chevalier d'amour courtois pour en faire preuve.
Et me venger ...


J'en été là de mes considérations quand soudain l'agaçant Prince de Retz débarque à ma hauteur.
Sa lance dirigée d'abord vers moi, il l'arrête devant Lison mais sans me lâcher du regard.

- Avez vous arrêté votre choix?
Super.. Il a décidé de me ridiculiser en public. Du coup, j'ai une chance de répondre avec le panache brocéliandesque cette fois.
- Dommage que les règles interdisent de viser la tête. Vu la taille de la votre, mon chevalier n'aurait eu aucun mal à l'atteindre.
A bas la maudite grosse tête ...

Et soudain ... et soudain ... et soudain ... je vois un mouchoir aux couleurs de Brocéliande noué à sa lance.
- Lison ! Mais qu'as-tu fait ? Mais qu'as-tu fait ? Mais qu'as-tu FAAAAAIT !!!
Rouge de honte, ma Dame de compagnie me regarde avec de grands yeux idiots.
- J'ai déjà un Chevalier qui court pour nos couleurs. Ne sais-tu pas que ça porte malheur d'en avoir deux ??

Je suis désespérée, même si je remarque que le Chevalier du Grand-Duc bouscule Retz pour me défendre de son manque de courtoisie. Je le remercie d'un pâle regard.
De loin et avec ma myopie, difficile de voir le sourire moqueur de Taliesyn qui s'avance dans la lice, mais je l'imagine parfaitement bien.

Et ce qui devait arriver arriva. Mon preux chevalier sans peur et plein de tendresse n'a eu aucune chance.
Devant le carnage, la blessure de tant de beauté, je dis tout bas :

- Quoiqu'il arrive, il ne faut pas que je pleure. Pleurer est indigne de moua ..
Mes Idettes, elles, sont en larmes. Lison, surtout, de honte et de regret.

Gloire au Montfort, clame mon Chevalier. Et par ces simples mots, il vient de me prouver qu'il est un Prince.
Après une dernière provocation de Retz, je me lève et applaudis le spectacle, mes yeux lançant des éclairs.

Tandis que le reste des joutes continue en cette première journée (je vous avais dit que j'étais en retard ...), je me dirige à pas lent jusqu'à la tente Brocéliande pour réconforter le tendre Tiernvael. Accompagnée de mes Idettes.
Comme la bienséance l'exige... cette fois.

_________________
#JeSuisUnePrincesseBretonneBordel
Monsieurpatate
[joute Douchka / Gwenc'hlan]

Citation:
Votre Majesté, je vous remercie de m'avoir permis de jouter sous vos couleurs. J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de n'avoir pu remporter la victoire pour ces premières joutes et que vous me permettrez à nouveau de défendre vos couleurs en espérant cette fois prochaine vous faire remporter la victoire.


Légèrement déçu par le résultat, mais enthousiaste par le bon déroulement de la joute, le fracas des armures, le sang qui gicle et le whisky écossais le Grand Duc répond :

Je ne peux vous en vouloir d'avoir retenu vos coups sur une femme . Vous resterez mon Champion pour la prochaine joute, je vous veux sans pitié cette fois !

Lui lançant sa bouteille de Whisky :

Et voici pour soigner vos blessures, ça fait potion magique.
_________________
Tiernvael
[Where you go I go
What you see I see
I know I'd never have been me
Without the security
Of your loving arms
Keeping me from harm
Put your hand in my hand
And we'll stand]
* A la Mumia

Dans la tente il remuait sa peine et sa haine à la pelle, faisant un semblant de terre lourde gorgée d'une eau qu'il ne convient pas de boire, tout au fond de son cœur.
Rassurez-vous, elle perçait facilement ses mailles d'artichaut pour venir perler le long de son être.
Il suait de colère et avait donc dans la bouche ce goût amer de la défaite, de celui qui n'avait pas pu participer au combat mais qui était tout de même relégué au rang des vaincus.
Oui, c'est rageant de n'avoir pu ne serait-ce que sauver son honneur.
Montrer ce que l'on vaut.
Sans doute la joute verbale avait été là pour cela, d'ailleurs.
Mais au diable celle-ci !

Au diable également ces serviteurs qui ne ramenaient pas le bain qu'on leur avait demandé.
Certes le chevalier "héroïque" avait reçu un peu d'aide pour retirer son armure mais quand même, ne pouvaient-ils tout simplement se mettre à sa place ?
Essayer d'endurer, une seconde peut-être, la honte, la rage et l'amertume qui le tourmentent ?
Des torrents d'idées plus chaotiques les unes que les autres pour l'avenir du jeune homme, avaient assombri son esprit, mais aucune ne parvenait à le défaire de ces sentiments néfastes.
Des centaines d'entailles à l'étouffement répété pour soit lire la douleur, soit déceler la peur dans les yeux de son ennemi, tous les stratagèmes malsains avaient été imaginé.
D'un coup d'un seul on l'avait rendu mauvais. Black Tinou.

Au bord de la folie, mais ne sachant pas de quel côté il en était, il raidit tous ses muscles au moment venu, à l'instant même où ce mal inhumain l'assaillait à nouveau.
Certains craquèrent sous l'effort, mais ce n'était que plus de bruit que de mal.
De toute façon, il était bien incapable de le ressentir, se concentrant sur un "rien" envoûtant.
Tout en se tendant, il avait pris une profonde respiration dont il appréciait la douceur à l'entrée de sa gorge un peu sèche tout en se hissant sur ses pointes de pied.

Lentement, le vieux sage expira à la fin de cette micro méditation.
Toute la violence qui l'habitait alors rendit l'âme progressivement, comme si, en même temps qu'il relâchait ses muscles, elle était expulsée par ses pores.

Il rouvrit les yeux et oublia au fond de son être cette seconde de folie.
C'était comme s'il se sentait renaître après une brève mort.
Comme une signe, ce fut l'instant que choisi l'eau pour s'amener et se déverser lentement dans le bain.
Mais la réalité n'a pas que des bons côtés, voyez-vous, maintenant il souffre de son épaule et le long de son bras.
Alors, ayant nullement envie de s'infliger un surplus de douleur inutile, il refusa à ses habitudes de se baigner à la mode d'Adam, mais opta pour une combinaison linéaire de tunique et de collants verts.
Version mouillés d'ailleurs maintenant.

Posant ses bras avec une infinie précaution sur le rebord du bain, il ferma à nouveau les yeux pour apprécier le moment et, du moins il l'espérait, oublier la chute et ses conséquences.
L'instant pouvait être banal, mais après tant de tourments, cela le rendait divin.
Comme après une dure journée de labeur.
Exit la honte donc, il ne se souciait que de la température de l'eau, tout à fait optimale, et de la vapeur qui se formait dans la tente, embrumant légèrement son esprit.
Ses sens se faisaient lourds et peu à peu il tomba dans cette inconscience éveillée, à mi-chemin entre l'éveil et l'endormissement, vaste monde d'une imagination légèrement engourdie mais imprégné d'effets extérieurs, du milieu environnant du jeune homme en transe.
Les différents bruits qu'il entendait se répercutait sur les images qui défilaient sur ses yeux.
Adoucis, ils étaient transformés de sorte à être en adéquation avec le calme de ses pensées.

Le temps semblait s'allonger mais sa course n'en devenait que plus délectable ...


[Où tu vas, je vais,
Ce que tu vois, je le vois,
Je sais que je n’aurais jamais pu être moi-même
Sans la sécurité de tes bras aimants
Qui me protègent du mal.
Mets ta main dans la mienne
Et nous nous tiendrons bien droits.] Skyfall de Adele, remasterisée.
--Taliesyn.


    Joutes Taliesyn - Bahia

    J'apprends qui sera mon adversaire, j'en suis heureux, cela promet un duel intéressant et me motive d'autant plus. Les précédents échanges ont fait bouger mon armure et je n'hésites pas à la faire rectifier par mon écuyer, qu'il la réajuste et je m'empresse de regagner mon cheval.

    On m'annonce, j'avoue ne pas trop faire le mariole, restant concentré sur le Comte. J'évite donc de céder à la tentation du spectacle pour gagner, tout simplement. Je me poste à l'autre bout de la lice, et talonne mon cheval dès le premier clairon entendu, je ne sais pas si c'est du silence que je perçois dans les gradins, mais je n'entends guère que le cliquetis de mon heaume, mon souffle, celui du cheval et les talons soulevant le sable.

    Le galop du Comte est déjà plus maîtrisé que ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, et nos lances descendent respectivement pour ajuster la touche. Je n'hésites pas à me décaler pour m'aligner et donner le moins de surface de touche possible au Méneac, au dépens finalement de la puissance de ma touche qui ne fais que glisser sur l'écu du Comte que je croise. Un râle métallique émane de mon heaume et sèchement je replace mon cheval, pressé de repartir, même si j'halète autant que celui-ci sous l'effort rapide et l’enchaînement. Je soupconne le Comte d'avoir esquivé mon coup aussi, et j'essaie de me remémorer ses mouvements, mais je tique.

    Pas le temps de penser plus, le clairon, les talons, les chevaux, la course, le sable, le silence et j'ajuste de nouveau, mais le Comte aussi, je serre les dents, j'ai compris mon erreur, à vouloir y aller en force, je me suis découvert, je parviens à le toucher mais lui aussi. De plein fouet, comme une pintade suprise en pleine chasse. Je sens mes fesses décoller dans un boucan du diable et entend en même temps les lances se briser, j'atterri sur le dos, le souffle coupé, cabossé, je laisse ma tête choir sur le sol après avoir vu ma lance.

    J'ai compris, la mienne n'a pas explosé et je vois les débris de la lance de Bahia explosé au sol. J'entends les pas sourds des personne venant nous aider à nous relever. Et je peste intérieurement, haletant comme un demeuré qui a failli se noyer. Repoussant les écuyers m'ayant aider à me relever. Je me tourne vers mon adversaire du jour, enlevant mon heaume et lui tend le bras pour qu'il l'agrippe pour saluer le vainqueur qu'il est.

      Votre Grandeur, beau réflexe que voilà, j'espère que vous en aurez autant pour la finale. Sachez que pour la suite je vous soutiendrais.


    Entendant hurler déjà les fanatiques du Vendelais pour l'approche du prochain duel. Je ne pu m’empêcher un rire gras. Cachant un peu mon amertume, la joie des joutes faisant qu'on y gagne plus qu'on y perd, contrairement à un champ de bataille, j'enchaine.

      Cependant, ne comptez pas sur moi pour crier de telle manière après Léon, je ne tiens pas à finir avec la Poire papale devant place publique pour soupçon de penchant sodomite.

    Je laisse au vainqueur de savourer cette victoire pour m'en retourner derrière les séparations, malgré la douleur de la chute au niveau du dos, je tiens à observer le dernier duel.

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Chimera
Un pli parvient à l'organisatrice.

Citation:
    A la ligue des joutes bretonnes, sous l'égide de l'appliquée Aanor Kergoat,
    De Nous, Sa Grâce Chimera de Dénéré-Malines, Dugez Breizh,


      Aurais-je été élue au moment du lancement de votre projet, j'aurais diligenté un champion pour défendre le duché aux joutes du Léon, mais la chronologie n'a pas souhaité permettre pareille démarche.
      A défaut, donc, j'assisterai aux joutes, en soutien à votre honorable démarche, et vous en informe par la présente.


    Eadem Mensura

    E Roc'han, d'ar Merc'her 12 a viz C'hwevrer 1462,


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Lanaelle.du.chastel
Lanaelle suivait l'avant dernier combat avec interet qui du prince de rets ou du comte allait se retrouver au tapis, elle avait bien un favori mais ne dit rien.


Les deux hommes étaient maintenant face à face. Les chevaux s'élencérent
et les lances se croisèrent et ......

Un prince de Retz au tapis, elle n'est pas belle la vie........

Lanaelle sourit et applaudit chaleureusement le vainqueur.
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Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Bahia7
Demi-finale : Joute Bahia / Taliesyn de Montfort
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A ce stade de la compétition, Bahia avait besoin de recueillement, concentration du sportif, afin de puiser en soi toute la force qu'il enfermait, cette puissance insoupçonnée qui ne se révélait qu'à de grandes occasions, de celle qui nous permettait de nous dépasser.
Non loin de la lice, il se recueillit dans un lieu isolé, connu de lui seul. Une clairière, au milieu de laquelle trônait un chêne. Il n'avait pas pris le soin d'enlever son armure, lourde, pesant sur son corps qui ressentait désormais de la fatigue. Les courbatures des combats précédents commençaient à se faire sentir. Fermer les yeux, adossé à l'arbre, se concentrer sur sa respiration. Oublier, ce qu'il venait de vivre, ce qui l'attendait, tout oublier, tout simplement. Sentir juste le souffle gonfler ses poumons, pour finir par se libérer à l'air libre. Le temps s'égraine, sans qu'il ne veuille en perdre les repères. Temps nécessaire.
Combien cela a-t-il duré ? Il l'ignore. Suffisamment du moins pour retrouver une paix intérieure.

Les yeux s'ouvrent enfin. Ce regard du brave et du guerrier, avant la bataille, bref instant de calme. Homme déterminé, métamorphosé. Son adversaire, n'est pas une personne lambda. Un Montfort. On connaissait Bahia pour ne pas avoir d'a priori, et pour s'être entouré tout au long de sa vie de personnes à l'horizon tout aussi différents, qu'il n'y a de blonds, bruns ou roux. Alors qu'il marchait vers la lice, ses pensées vagabondaient.

Ce combat avait un goût de revanche. Sans vraiment s'en apercevoir, il s'était rapproché depuis peu d'Ida, qu'il considérait comme sa fille. Un attachement ineffable avait fini par glisser le long de chacune de ses veines, sentiment qui s'était accentué depuis que sa fille et son gendre avaient disparu.
Alors que les clameurs des tribunes commençaient à parvenir à ses oreilles, il avait à l'esprit tout ce que la famille de son adversaire avait pu lui faire subir à lui et à ses proches, et il ne pouvait s'empêcher d'en garder une certaine amertume, même si le jeune homme n'en était pas responsable.

Désormais sur sa fidèle monture nerveuse , un frison d'une robe lumineuse, alors que le mors laissait échapper un filet d'écume, effet contagieux de la hargne ressenti de son cavalier, le Ménéac enfila son heaume, plus déterminé que jamais. Du haut de la lice, il savait que ce ne serait pas facile. Il devait compenser la jeunesse et la fougue de son adversaire entrainé dès le plus jeune âge à la guerre, par son expérience.

Le cheval s'élance, aux premiers coups d'éperons dans son flanc. Il se concentre sur sa cible, cherchant son point faible, une zone à découvert, le galop du cheval rythmant sa réflexion. La lance de Montfort semble prendre de l'élan. Zone visée? Le torse.
Dans un réflexe, il a juste le temps de contrer le coup grâce à son bouclier, au détriment de la précision de sa lance qui n'aura pas eu le temps d'être ajustée. C'était un coup pour rien.
Le temps de replacer son cheval, c'était déjà reparti. Son souffle haletant, l'effort physique est important, il est déjà en sueur, mais sa concentration est à son maximum. Il se devait d'être plus rapide dans sa riposte. Les deux montures à pleine vitesse, Bahia observe une zone libre, il ajuste sa lance au dernier moment, et sans ménagement tape de toutes ses forces sur son adversaire dans un cri de guerre, le faisant payer inconsciemment pour ses aïeux, d'une hargne qu'il ne se connaissait pas.

Il ne parvient pas à éviter son attaque cette fois, alors que le choc est des plus violents, sa lance se brise littéralement en vol.
Dans un bruit d'armures fracassées, il perd l'équilibre tombant lourdement sur le flanc gauche. Au sol, la main qui lui sera tendue sera ignorée, préférant se relever seul, dans une grimace que le heaume cachera, avant que son propriétaire ne décide de l'enlever enfin. Il comprit à peine qu'il venait de gagner, lançant un poing en l'air qui couronnait son succès.
Un regard d'acier est lancé à Taliesyn. L'essentiel était fait: Il avait vengé à la fois Ida à travers Tiernvael, et Lafa. L'honneur était sauf, sa hargne intacte.


Votre Grandeur, beau réflexe que voilà, j'espère que vous en aurez autant pour la finale. Sachez que pour la suite je vous soutiendrais.

La réponse cinglante ne tarde pas à se faire entendre

A croire que j'ai de beaux restes...
Puis se forçant à être aimable. Je vous remercie pour votre soutien.

Cependant, ne comptez pas sur moi pour crier de telle manière après Léon, je ne tiens pas à finir avec la Poire papale devant place publique pour soupçon de penchant sodomite.

Et pour toute réponse.

Ne vous inquiétez pas, je n'en demandais pas tant...

Il se refusait à toute hypocrisie, sentiment qu'il repoussait violemment. Les choses il les faisait avec cœur, ou... il ne les faisait pas.
Un dernier regard au Montfort, dont il s'assurait tout de même qu'on se chargeait de l'évacuer, ou du moins qu'on veillait sur lui, c'était ses terres après tout, ça ferait désordre, si ça tournait mal.
Cahin caha, boitant de la jambe gauche, il se rapprocha des tribunes, tapa du poing son armure, lieu protégé, lieu du cœur, en direction de l'organisatrice. Il continua en conquérant sa longue chevauchée, et piqua un fanion Broceliande brandie par une Idette, avant de l'accrocher à son poignet. Il se battrait pour elles, c'était dit.

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Dom_estique


(Dans la tente du Cerbère qu'elle a dit la princesse)

Je râlais alors que je portais deux nouvelles lances pour le jeune roquet .
C'était décidé , j'allais lui réclamer une augmentation avant de réintégrer la maison des Borcéliande et rien ne me ferait changer d'avis même si je devais mourir d'ennui en attendant le retour de mon maitre.
C'est alors que soudain .. une blondeur ensorcelante m'agrippa et m'entraina dans une tente en se servant de mon corps magnifiquement vêtu comme toujours comme d'un bouclier humain.


Par le Saint chiffon à poussière mais que m'arrive t'il??

Arg! mais ... et me voila secoué comme un prunier , les yeux presque révulsés par tant de violence alors que j'ai devant moi ce qui devait être un guerrier aux muscles saillants et au regard perçant.

Glups , je déglutis avec peine, "voila ma dernière heure arrivée" pensais je.

Mais j'entendais quelque part derrière moi, venant de cette force fragile mais bien présente , une voix tout autant ensorcelante que sa blondeur . Il me fallu tout de même quelques instants pour réaliser ce qui se passait. Et soudain la lumière se fit en mon esprit.

"La Princesse ! soeur de mon adoré maitre, en danger ! Dom ! tu dois réagir et la sauver ".
Le prunier que j'étais avait quelques mal à envisager les actions à faire , mon regard n'arrivait même pas à se fixer sur l'ennemi à abattre tant je gigotais, je me demandais si c'était la faute de mes genoux tremblant de peur ou d'émotion à la savoir si proche .

Et soudain , le signal de la retraite. Je ne demandais pas mon reste et suivi ma princesse que j'avais sauvé sans le vouloir , rien que grace à ma présence .

J'étais trop fort , j'étais presque beau , je le savais , je le sentais .. à moins que ce ne soit son parfum ensorcelant.

Elle me ramena à la réalité en m'ordonnant de rejoindre le Coatmeur et en se sauvant vers les tribunes son chat dans les bras.


Moi vouloir être chat.. , soupirais je en la regardant évoluer loin de moi, mon coeur gonflé d'amour et l'âme chancelante.

Les deux lances toujours dans la main , je restais quelques minutes immobile , hypnotisé par cette rencontre.


Ma Princesse , *soupir*
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