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[RP semi privé] Tournoi du Léon - janvier 1462

Enora...
Elle regardait son chevalier se mettre en selle.

La filleule de son parrain soutenait l’adversaire de son Elorn, elle sourit à la situation. Elle fut quand même surprise de voir qu'elle avait fait une étole au nom et couleur du champion qu'elle soutenait.

La joute commença.

Elle serra les dents. Les lances s'entrechoquèrent.

Son champion tomba au sol.

Son cœur s’arrêta... L'adversaire s'approcha et parla à son Elorn.

Apparement il allait bien. Soudain il sembla tomber au sol et ne plus se relever.

Elle s'approcha des barrières ne sachant pas trop quoi faire.

Soudain laissant place à la panique, elle cria.


Elorn est à terre, que quelqu'un aille l'aider !!!!
_________________
Nagirrok




Hurlement de joie.

Cette fille était définitivement folle.....autant dire qu'il en était définitivement fou.

Ma Douch'.....Sirène à moi...tu sais pourtant que leur étaler notre talent les rend teigneux tous ces abrutis !

As-tu perdu le peu de raison qui te reste ?


Fadaises....

Tandis que le malheureux politain jouait aux osselets, Nagirrok regarda passer l'éclair....

Et entendit le tonnerre qui l'accompagnait.


VENDELAIS !!!!!!!!!!!!!


Le cri de sa belle résonna en lui comme ceux qu'il hurlait avec son équipage en mer.
Douchka était à l'abordage.....Douchka avait ouvert la boîte à baffes....ma Sirène à moi leur expliquait l'alphabet à ces locdus.

Et les spectateurs ne s'y trompaient pas, hurlant au passage de la marquise.



VENDELAIS !!!!!!!!!!!!!


La clameur déchira l'air tel un "dans ton cul, Lulu !!!!!"


En se retournant vers la tribune, l'amiral aperçut Iseline, sa soeur pirate, au taquet elle aussi :



YOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOU !

Rien à tétiner, les pas contents…



Rien à faire, cette journée était dédiée aux héros.

Nagirrok attrapa Douchka par la taille.



- Dis, tu vas arrêter de me valentiner, toi ?


Pris dans leurs baisers, ils ratèrent la raclée que le petit prince prenait.
Cela leur évita le triste spectacle d'un mariole tentant de sauver les apparences au milieu des cris d'orfraie de ses laquais.

La pauvre clique montfortienne était en panique.



- Petit prince à terre !!!!!!! Taliesyn s'est fait démonter la face !!!!!
Allez quérir les onguents de bonne femme, il doit mener armée à travers champs !!!!!
Il nous faut lui talquer les fesses d'urgence, dûrement éprouvées par son adversaire qui y est allé un peu fort avec ce jouvenceau !!!!!






Dans l'inconscient de Nagirrok se dressa une inquiétude. Ce même incapable aux joutes, entendait mener une armée aux confins des royaumes.

Il lui souhaita de ne point rencontrer de Sirène sur son passage.
Car ce qu'il avait pris à ce tournoi était bon grain au regard de ce qu'il aurait récolté face à Douchka.

Oui....il s'en sortait bien finalement.

Heureusement pour nos armées, le Maréchal Blotus était là pour recadrer l'affaire.

L'Amiral de Bretagne harponna sa Sirène.


- Hey...mais MIAM toi !!!!!

J'ai une dingue envie d'humer ta rose, c'est souci ou pas ?

_________________
Ida.de.broceliande


    Tous les jours j'espère
    sentir un tremblement, d'une main exactement
    sur mon cœur de pierre ...


[Dans la Tente Brocéliande - Jour 1] Décidément ...

Plantons le décor : une tente spacieuse et large, tapis persan par dizaine au sol, divans et causeuses diverses, descentes de lit, candélabres flamboyant, plateaux de pâtes de fruits d'anjou, carafes de Pruneàvampi.
Et au centre, près d'un feu rougeoyant, une baignoire.

A mon approche de la tente, deux pages écartent le lourd tissu qui en ferme l'accès.
L'un deux m'annonce.

- Son Altesse Ida de Brocéliande.
Mes Idettes se plantent devant le page.
- Et ses Dames de Compagnies.
Nous entrons.

Rapidement, une légère vapeur m'humidifie le bout du nez. Mayday Mayday : chevalier nu qui fait plouf.
D'une main, je stoppe mes idettes.

- Tournez-vous.
Et d'un même mouvement, elles effectuent un demi-tour froufroutant en pouffant de rire et rougissant. Sauf Lison.
Lison est toujours mortified car elle sait que je ne lui pardonnerais jamais... à moins que j'ai autre chose à faire ou que j'oublie.

Enfin, moi, je ne me retourne pas. Je suis myope, à moins d'un mètre je vois tout floue.
Mais je peux entendre le clapotis de l'eau qui glisse sur le corps jeune et musclé aaah... eeuh...
Changeons de sujet.

Pendant que je cherche une entrée en matière adéquat, j'observe de plus près l'armure d’apparat qui trône sur son trépied.
Dorée à la feuille et sertit d'émeraudes, elle resplendit toujours malgré la poussière et les traces de terre.
Je glisse un doigt curieux à l'endroit que la lance du Prince a percuté violemment.
Dessus, petite dépression sur le fer doré. Dessous, grande souffrance sur la peau, le muscle, l'os.

- J'avais espéré que mon gage vous conduirait à la gloire.
Un pleur étouffé vient ponctuer ma phrase. Lison ...
- Comme il n'en fut rien, je le reprends.
Non, je ne suis pas cruelle ... Je détourne de mes lèvres les mots qui me brûlent. Les mots qui me sont interdits.
Parce que je suis née Princesse de Brocéliande. Parce qu'il est née Kerdren. Engagé ailleurs. Fiancé.
Et quand bien même serait-il libre, je ne puis l'être.

- Une chambre a été préparée pour vous au château de Monsieur mon Grand-Père.
Far far away de la mienne.

Doucement, je m'avance et cherche du regard ma broche sur les tables, étagères, coffres. Prenant bien garde de contourner l'objet du délit (cf baignoire + chevalier nu dedans).

- Et ... je vous montrerais son jardin d'hiver. Magnifique. Les roses y sont blanches.
Pures. Comme mon affection pour toi.

Soudain, je l'aperçois. Posée sur la chaise à proximité de la baignoire. Le drap de lin qui servira à éponger Tiernvael la recouvrant presque.
J'hésite ... je reste là, mouvement en suspend avant de tomber follement dans ses yeux verts.
Troublant écho des miens.
Je n'avais pas pris conscience que j'étais si proche de lui.

Regarde-le dans les yeux. J'ai dit dans les yeux !

Je ... déglutis... pourrais tout aussi bien vous l'offrir ... difficilement ... en gage de ma reconnaissance ... de mon amour ... éternelle... impossible.

C'est vraiment très compliqué d'être moi.


Tiernvael
    La vie est un sommeil,
    L'amour en est le rêve,
    Et vous aurez vécu si vous avez aimé.
            Alfred de Musset


Parce qu’être un homme tout de vert collanté paraît être simple, peut-être ?
Jugez plutôt, vous, éternels juges.

Dans ce demi-rêve, un frôlement de tissu passe pour un doux rivage apaisant, des pleurs pour une cascade qui se déverse, le tout formant un cadre tout à fait atypique.
La voix mélodieuse même semble venir tout droit de cet horizon rassurant, du bien-être qui rayonne dans les environs oniriques.
De vertes vallées parsemées de bosquets taillés d’une main d’orfèvre pouvaient paraitre bien irréelles en cette saison, et pourtant s’en défaire, y trouver la moindre once d’incohérence était irréalisable.
Certes, on ne pouvait mettre du cœur à cette tâche, mais tout de même, se sentir aussi bien, était-ce raisonnable ?
Flottant sur une rivière chaude et parfumée, bordé par des sirènes semble-t-il bien intentionnée, …

Mais, ne serait-ce pas un nuage là-bas ?
Maudit soit-il ! Cette douleur qui revient au galop lorsqu’on veut en réchapper.
Petit à petit le rêve s’achève, se referme sur lui-même, et tout ce monde imaginé révèle sa vraie nature : une chimère.
Un idéal plutôt non ?

Oh tiens ! Une princesse !
Non j’vous rassure, le réveil n’est pas si abrupt.
En fait il les ouvre péniblement, appréciant la délicatesse dans la démarche altière d’une princesse déçue, ne cachons pas nos mots.
Mais les premiers mots nourrissant son rêve désormais éteint, il les a oubliés.
Si bien que son espérance ne paraît plus aussi inassouvie, malgré le souvenir de l’échec.
Il se doute bien qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle a l’habitude de la crème et que lui, gougeât, n’a sur lui offrir que du brouet.
Il sait qu’il aurait dû en être autrement, et le tourment s’installe à nouveau.
Aucun mot ne peut sortir de sa bouche, comme si, soit le regret de n’avoir pu être le meilleur, soit le désespoir d’avoir gâché une union si parfaite, lui transperçait les poumons : longue et dure agonie où l’appel à l’aide est fortuit.
Seuls des murmures atteignent ses lèvres, alors n’espérez pas qu’ils soient audibles.

Au lieu de cela donc, il se redresse, son bras lui arrachant un léger gémissement, il écoute et regarde la princesse.
Sa voix se fait plus tendre à l’évocation d’une chambre, d’une nuit peut être, passée en Léon, d’un jardin, de roses, d’un moment aussi touchant, du moins pouvait-on l’espérer, que celui qu’il avait vécu les yeux fermés.
Lentement il se sent à nouveau aspiré dans un autre de ces rêves qui le bercent lorsqu’il est rassuré, lorsque le mal semble loin et le bonheur à portée de main.
Mais il refuse, ne sachant pas bien s’il allait en vivre un éveillé en ce moment, mais se doutant qu’elle serait furieuse de le voir s’endormir en sa présence.
Elle devait s’en rendre compte d’ailleurs, car sa gêne devenait aussi palpable que le nuage qui se formait entre eux deux, et les isolaient par la même occasion des Idettes dont une, il le remarqua enfin, étouffait des sanglots à demi-retournée.
Elle s’en rendait compte, sinon elle n’aurait pas tenté de l’abasourdir avec un cadeau qu’il ne méritait pas le moins du monde.
L’écureuil se raidit dans l’eau et celle-ci s’amusa à refléter bruyamment son mélange d’étonnement et de refus.


Vous … commença-t-il, pris et épris dans la même tourmente qu’elle, n’y pensez pas.
Je ne mérite pas une telle attention touchante, vraiment.
Je … crains que vous ayez encore plus de force que le cabot, vous venez juste de me désarçonner le cœur
, confessa-t-il en prolongeant le baiser qu’ils se donnaient en regards.

Bien entendu cet aveu le fait déglutir aussi.
La sincérité n’est pas une mauvaise chose, non, c’est juste qu’elle parait moins sincère que le mensonge.
Et, alliant le geste à la parole puisque cette dernière souffrait d’insubordination et parce qu’elle était à deux pas de lui, il approcha son bras blessé d’elle en quête d’une de ses mains où il appliqua un tendre baiser.
Yeux dans les yeux.
Moment d’une infinie douceur dont la saveur demeure éternellement, elle l’avait dit.
Mais tout a une fin et il rompit cet instant en s’excusant de sa défaite dans un souffle rien qu’entre eux.
Pouvait-elle lui pardonner son incompétence aux armes alors qu’il menait pied à pied le siège de son cœur avec une tactique spectaculaire ?
Là, c’est plutôt à elle de juger.

Roublard, il ne la laissa pas se tromper à trop réfléchir sur la question : il se leva doucement, s’extirpant de la chaleur de ce bain de rêve et donc de la torpeur désormais ennemie.
Il vivait bien un rêve, et pour vous le prouver, il sortit du bain et désignant le lin, une lumière verte à nouveau dans les yeux, le lutin demanda :


Dois-je souffrir le froid pour mériter ce pardon, ou vous serez assez miséricordieuse, princesse, pour me recouvrir et m’apporter votre chaleur, votre tendresse et votre soutien même lorsque je l’attends le moins ?

Sourire enchanteur.
Aanor
[Tribune – dos à la mer - fin J2]

Demi-finale, le niveau s’était intensifié à mesure que les tours se sont enchainés. Après un encas pour combler un creux dans son estomac, elle avait repris la place qui était la sienne pour arbitrer les demi-finales du premier tournoi.

Elle observe la marquise et son blondinet prendre place de part et d’autre de la lice. Le cheval du blond lui semble un peu nerveux. Le bruit des sabots sur le sol rendu ferme par l’hiver malgré l’apport de sable allait résonner pendant des jours en elle bien après la fin du tournoi, quand toute l’adrénaline sera retombée et qu’elle se trouvera dans les papiers jusqu’au cou à organiser le tournoi suivant. Elle lute pour garder les yeux ouverts quand les deux chevaliers vont au contact. Les cris s’élèvent des tribunes. La marquise a un véritable fan club. Elle se tourne vers eux puis son regard se reporte sur la lice où son blondinet git au sol.

Un coup sur l’épaule de Gaellig pour lui signifier d’éloigner l’attention de Laonie de la lice où elle aperçoit une tache sous l’armure du jeune Coatmeur de Guérande. Son cœur bat un peu plus fort. Elle entend l’inquiétude qui fait échos à la sienne dans la voix de la jeune princesse des grenouilles. Elle cherche la mère du blondinet, son amie de toujours du regard. Elle croise celui de quelques organisateurs. Un geste à droite, un autre à gauche. Les ordres partent pour qu’on aille le récupérer sur la lice et le transporte jusqu’à une tente voisine où il pourra être pris en charge et soigné.

Elle réalise alors combien son rôle est difficile. Alors qu’elle voudrait courir à sa suite pour prendre de ses nouvelles, elle doit s’assurer de la bonne tenue de la suite du tournoi. Elle boue sur son coussin. Elle griffonne un mot sur un bout de papier alors que d’autres sont en train de remettre du sable sur la lice pour cacher la tache et tout remettre en place pour la prochaine demi-finale. Elle confie le billet à un messager. Ordre est parti de lui mener au plus vite des nouvelles de son blondinet.

Le messager revient quelques instants plus tard… non pas avec des nouvelles mais avec un pli ducal mais les jouteurs se présentent déjà sur la lice. Sa réponse attendra.

Son cœur continue de battre à rythme soutenu au creux de sa poitrine. Entre le jeune homme qui se trouve sous la tente et son blond qui se prépare à jouter, il est soumis à rude épreuve. Le premier échange ne donne rien mais la tension est palpable. Le temps pour eux de se replacer et ils s’élancent à nouveau. Le bruit est assourdissant. Elle se lève d’un coup quand elle les voit tous deux au sol, guettant le moindre de leur geste. Ils se relèvent tous deux… avec aide mais ils tiennent debout. Elle sourit en voyant le prince repousser son écuyer. Signe manifeste de sa forme. Elle s’aperçoit alors que son blond boite et fronce des sourcils. Touchée, elle ne peut par la suite s’empêcher d’esquisser un sourire un peu niais qui il fait un geste envers elle. Il était le champion de son cœur même si elle ne pouvait l’afficher de part son statut.

C’est alors qu’elle réalise que sa lance, contrairement à celle du prince, a explosé ce qui le qualifie pour la finale. Elle l’observe nouer les couleurs de Brocéliande sur sa lance. Le grand-père qui sauve l’honneur de sa petite fille dont le champion s’est fait éliminé par le Prince. Nul doute que l’affrontement Brocéliande-Montfort connaitrait dans le futur d’autres épisodes sur les tournois de la ligue. Grenouille contre Cerbère, première manche pour le Cerbère, seconde pour les Grenouilles… lance au centre.

Elle laisse le vainqueur de la seconde demi-finale faire son tour d’honneur. La marquise contre le Comte… drôle de finale pour ceux qui connaissaient l’histoire.

Elle profite du moment pour répondre à la duchesse.


Citation:

A Chimera de Dénéré-Malines, duchesse de Bretagne
De Aanor Kergoat, Dame de Saint-Crépin et Maitre de la ligue des joutes bretonnes


    Votre Grâce,

    Les tribunes sont ouvertes à tous. La ligue sera ravie de vous compter parmi les spectateurs pour la finale du Tournoi du Léon qui se déroulera demain.

    Vous pourrez voir s’opposer en lice Sa Magnificence Douchka de Kreneg-Montfort, Marquise du Vendelais au parrain du tournoi, Sa Grandeur Bahia de Ménéac, Comte du Léon et Baron de Ménéac.

    Recevez, Duchesse, tous mes respects.






Le message est sitôt confié à un messager pour qu’il arrive en temps et en heure dans les mains ducales. Le temps pour elle d’annoncer la suite du programme et elle pourra filer prendre des nouvelles d’Elorn et surtout prendre soin de la jambe comtale.

Ainsi s’achève la seconde journée du tournoi du Léon ! J’espère vous compter plus nombreux encore autour de la lice demain pour la finale. Demain en fin de matinée nous connaitrons le premier champion de la ligue, champion du Léon. Le champion sera-t-il une championne ? Le Comte sera-t-il champion sur ses propres terres ?



Vous avez compris que la finale opposera

Sa Magnificence Douchka de Kreneg-Montfort, Marquise du Vendelais


A Sa Grandeur Bahia de Ménéac, Comte du Léon et Baron de Ménéac



En attendant, que les finalistes profitent de la nuit pour se ressourcer, et que vous tous profitiez du banquet et de la soirée pour vous divertir !

Sur ces mots, elle se dépêche de filer prendre en personne des nouvelles de son blondinet avant de rejoindre le manoir comtal pour s’occuper de son propriétaire à l’abri des regards.
_________________
Ida.de.broceliande


    If you love me, with all of your heart.
    If you love me, I'll make you a star in my universe.
    you'll spend everyday, shining your light my way.*



[Dans la Tente Brocéliande - Jour 1]Encore ...


C'était idiot de ma part, je tiens à cette broche. Offerte par Riwan, elle a une valeur affective supermégaimportante.
- Vous … n’y pensez pas. Je ne mérite pas une telle attention touchante, vraiment.
C'est vrai. Contente que tu sois du même avis. Je tends une main pour m'en saisir, espérant ainsi mettre un terme à cet entretien avant que je ne perde mes moyens.
- Je … crains que vous ayez encore plus de force que le cabot, vous venez juste de me désarçonner le cœur.
Ah ... cet aveu me trouble encore plus que je ne l'étais, stoppant mon mouvement. Pourtant, c'est loin d'être une surprise.
Nos regards se parlent d'une manière si douce, si pénétrante, qui pourrait douter encore de ce que nous ressentons.

Il me prend soudainement la main. La sienne est mouillée, pourtant, je trouve le contact so ... so... lovely.
Et le baiser qu'il y dépose so... so... delightful.
Et ses excuses pour sa défaite so... so... charming.
Je lui souffle :

- Puisque vous insistez, je la reprends...C'est pour te montrer que tu as pris mon cœur, car lui, je te le laisse.
Je libère ensuite ma main avec douceur et la dirige vers la broche. Mais mon chevalier se lève d'un seul coup.
Spontanément, je recule d'un pas.

- Dois-je souffrir le froid pour mériter ce pardon, ou vous serez assez miséricordieuse, princesse, pour me recouvrir et m’apporter votre chaleur, votre tendresse et votre soutien même lorsque je l’attends le moins ?

Éblouie, rouge et confuse, je ne m'y attendais pas du tout de sa part. Comment ai-je pu perdre le contrôle de cet entretien ?
Au moins il n'est pas nu comme je le pensais. Mais ses vêtements mouillés sont certainement aussi impudiques que la nudité elle-même.

- Après tout, ce ne sont que des joutes...
A la fois troublée et en colère, j'essaie de ne rien laisser paraitre.
Mon cœur bat la chamade. Il n'a pas le droit de me mettre dans une position aussi compromettante.

- Mes demoiselles, notre Chevalier a mérité notre pardon. Dépêchez-vous donc.
Voilà à quoi me serve mes Idettes. Elles ont la responsabilité et le devoir de sauvegarder ma réputation et mon honneur. Même à mon corps défendant.
Rapidement, elles s'interposent entre lui et moi, et deux d'entre elles prennent le tissu de lin. D'un mouvement expert, elles l'emmaillotent comme dans une camisole de force.
Impossible pour lui de bouger.

Maintenant qu'il est hors d'état de me nuire, je lui souris et dis avec grande dignité.
- J'ai fait quérir mon médecin personnel pour votre blessure. Le banquet de ce soir ne saurait se passer de votre présence.
Si tu m'aimes, avec tout ce que tu as dans le cœur. Si tu m'aimes, je ferais de toi une étoile de mon univers.
Tu passera tes jours à diffuser ta lumière sur mon chemin.

Quelques instants plus tard, je sors, mon cœur prêt à exploser.
Ah mince ... j'ai oublié ma broche.


[Dans la Tribune d'Honneur - Jour 2] Enfin ...

A nouveau les trompettes sonnent, à nouveau les étendards voltigent aux mains habiles de leurs porteurs.
Et le fabuleux cortège des chevaliers encore en lices s'avance.
Le tendre amoureux de ma cousine Enora en tête. Enora, bien sûr, qui se tient à mes côtés dans la tribune d'honneur.
Je lui fais un œillade d'appréciation quand le soleil vient se refléter dans l'armure d'Elorn. Il resplendit comme un champion.
Et puis, il se bat pour les couleurs de Brocéliande. Grâce à lui, la famille est sauvée du déshonneur.
Jouant avec mon éventail, j'observe ma jolie cousine qui ne perds pas une miette du spectacle.
Se battant contre le Vendelais, malheureusement, il perd. Et se blesse. Visiblement, la marquise a été aussi délicate avec Elorn que le Prince avec Tiernvael.

Je prends la main d'Enora pour la réconforter mais elle se lève déjà et accourt jusqu'aux barrières de la lice.

- Elorn est à terre, que quelqu'un aille l'aider !!!!
Rapidement, les secours se pointent. On le hisse sur un brancard pour le ramener à sa tente où il recevra les meilleurs soins.
Le Vendelais crie sa victoire. Elorn, lui, retient ses cris de souffrance.


Et le spectacle continue. Papy contre le Prince. Je mentirais en disant que je ne ressens pas une légère appréhension. 20 ans séparent les deux hommes.

Mais un miracle a lieu. Après un combat épique où les deux jouteurs se retrouvent à terre, c'est le Léon qui remporte la victoire.
Je suis tellement heureuse que je me lève d'un bond et applaudis à tout rompre mon Grand-Père. Fièrement. Même si il a gagné de peu.

Puis Bahia s'approche de la tribune et cogne sa poitrine en direction de Aanor.
Dieu que c'est romantique ... j'en ai des frissons.
Puis, il se dirige vers moi. Lison, hésitante et après avoir reçu mon approbation, lui tend un fanion à nos couleurs qu'il noue à son poignet.
Rayonnante, je m'abîme en une belle révérence à son égard.

Brocéliande et le Léon sont en finales. Quelque soit l'issu du combat, l'honneur est sauf !

Je glisse entre mes dents en plantant mon regard dans celui du Prince.
- Quand la Grenouille croasse, le Cerbère donne la patte.
Enfin, heureusement que t'es loin et que tu peux pas m'entendre. Uhuh...

Courageuse mais pas téméraire ...
Ensuite, la fin de ce jour est annoncé, et tout le monde se dirige vers le Château pour un second banquet bien mérité.




* "For you" from Angus and Julia Stone

Taliesyn.de.Montfort, incarné par Guigoux



    La douleur est vive, l'orgueil un peu endolori d'avoir échoué aux portes de la finale. Mais cela ne pourra que m'offrir plus de temps pour les préparations du départ en venir. Une victoire en finale, car contre cette femme je n'y prêtait aucune autre alternative, m'aurait obligé à présider le banquet. Hors j'avais la tête en Provence et non pas en Leon à cette heure. La joie éclate visiblement pour acclamer le Meneac, cet homme doit être aimé de par son peuple. Il ne m'a pas apparue être si mou pourtant, je vois mal comment il est possible de bien gérer ses fiefs et être aimé de la sorte, il me parait donc évident que sa gestion doit en être affecté au point d'être des plus catastrophique.

    Cependant, je me sens observé, je reconnais la Brocéliande qui me darde de son regard, félicitant exagérément une quasi situation de pat, sur les lices. Et je comprends à sa façon de me fixer, que c'est ma défaite qu'elle applaudit plus que tout. Un sourire m'échappe, certes ce ne doit pas être là la seule, mais pour tant j'y attache un intérêt. Je garde une part de rancune pour celle-ci, je lui revaudrais cela.

    Je rejoins ma tente, je ne participerais pas au banquet du soir, mais ferait en sorte de préparer mon départ avec le peu de suite qui m'accompagne pour les joutes. Bien peu me suivront en Provence, car ils n'auront aucune utilité sur un champ de bataille, mais je tiens à ce qu'il parte dans la soirée, car ils porteront différent pli qui auront loisir d'arriver avant moi. Je commence à défaire mon armure, les bruits métalliques attire la curiosité de mon écuyer qui accoure pour m'aider à défaire ce que je ne peux atteindre.

    Ainsi, pendant que j'écris à mes hommes, à mes alliés, à mon neveu de Kervegon pour prévenir de notre départ futur, j'en profite pour répondre à ma soeur concernant son mariage auquel je serai peu avant le départ. Mariage... Une idée germe en mon esprit, et la jeune Ida y tient belle place. Non pas que m'encombrer d'une pucelle maniérée me motive particulièrement, mais les terres et rentes qu'elle représente et qu'elle va représenter attise ma convoitise. Je souris avec satisfaction, voilà une idée qu'elle est bonne, éteindre la lignée des Brocéliande par un mariage avec un Montfort, et voir un jour un Montfort détenir Brocéliande, la symbolique est belle. Posant ma plume que je tiens en l'air depuis quelques minutes sans ciller, laissant les perspectives de cette union me griser, je me dis que rien ne sera moins aisé que de forcer que cette union se fasse.

    Demain j'assisterai aux dernières joutes, et ne m'attarderai pas, pas de tenue d'apparat, un doublet armant simple, le convoi sera déjà parti et je garderai qu'une escorte légère et rapide pour passer rapidement dans la campagne du centre Bretagne. Prochaine destination, Vannes, le campement du Cerbère et le mariage de ma soeur à Quiberon.


Douchka



[La veille]

Une rose Valentine accrochée dans les cheveux, elle penchait la tête pour en faire humer le doux parfum à Nagi.

La fleur est si près de mon oreille, qu'il te faudra me chuchoter en même temps, tes dernières recommandations mon corsaire.

Son bras passé autour de sa taille, ils déambulaient tous les deux, heureux comme à chaque fois qu'ils avaient le temps de voler du temps au temps.
Riant à chaque bêtise que l'autre lançait, heureux, tout simplement de vivre leurs aventures et d'en découvrir de nouvelles à chaque lever du soleil.

La vie pouvait paraître si simple quand le bonheur inonde.

La dernière demi finale venait de se terminer, les clameurs envahissaient de nouveau l'espace.
Elle soupçonnait Nagi de l'avoir volontairement distraite de ce dernier combat pour ne savoir qu'au dernier moment qui serait son adversaire.
Le vainqueur passerait devant la tribune d'honneur et elle voulait savoir maintenant qui il était.
Tirant sur la main de l'Amiral, elle l’entraîna un peu plus près pour pouvoir l'apercevoir.
Ainsi donc Bahia avait eu raison du Prince ...
Elle aurait trouvé plus de hargne à combattre Taliesyn que Bahia.
Ce garçon arrogant qu'elle ne connaissait guère et qui lui en voulait tant, aurait mérité de se faire allonger par une femme, pour rabattre un peu son caquet mais ce serait sans doute pour une autre fois.

Quand à Bahia, l'histoire était résolument enterrée depuis belle lurette et mis à part, la joie de vaincre, elle ne voyait aucun truc en plus à y ajouter.

Sauf que ...

Il se fit un bien joli bracelet Broceliande et là ... L'étincelle !

Ce serait avec un bien grand plaisir qu'elle essuierait les sabots de Coconuts sur le morceau de tissu.
Peu de personne comprendrait pourquoi mais une seule suffisait.


Tu as vu Nagi, on dirait que Bahia boite un peu.
Ca sert les jambes quand on est à cheval ou pas?
Les talons oui mais les jambes, hum?
Et les bras, ça sert les bras? Ah ben oui un manchot pourrait pas jouter, hum?
Et la tête? Alouette?


Pouffant de rire de ses bêtises, elle l'entraina vers leurs quartiers.
Ce qu'elle avait besoin, là, tout de suite, c'était de ses bras et d'un peu d'intimité pour remonter son énergie avec lui.




[Finale Douchka - Bahia]

Tôt le matin, cette fois Douchka était allée réveiller le coq.
Elle avait ouvert les yeux, sans doute un peu stressée malgré tout par ce qui l'attendait.
Ne voulant pas réveiller Nagi tout de suite, elle avait enfilé le mantel du corsaire 3 fois trop grand pour elle, sur sa tunique de toile et faisait le tour de la tente en parlant à voix haute. Elle s'arrêtait par moment, se grattait le menton, regardait le ciel et repartait.


En finale ! Douchka, en finale !

Qui aurait cru ça?

Bon, alors mentalement préparons nous !

Non non , on ne s'est pas préparé les dernières fois, pas de raison de faire autrement.

Bon alors ne nous préparons pas! Voila c'est ça!

Je ne me prépare pas, tu n'y penses pas, elle s'en fiche ...

Oui mais quand même, ce serait drôlement bien si ...

Nous n'y pensons pas, vous ne vous préparez pas, ils s'en fichent ...


N'y tenant plus, elle entra à grand pas décidés sous la tente.

DEBOUT LA DEDANS ! Préparation ! Hop Hop ! Finale !

Faisant glisser le mantel de Nagi au sol, elle se plaça au centre de la tente campée sur ses deux jambes, bras écartés.

C'est reparti !

Chaque suivante, à moitié ensommeillée faisait son oeuvre, en habillant la Marquise. Nagi, un sourire ravageur du matin, accroché au visage, les yeux encore pleins de sommeil, harnachait l'armure de sa sirène.

Impatience, excitation, fébrilité se mêlaient dans les yeux de Douchka.
Elle prenait goût à ces joutes et elle prenait peut être la mesure à ce moment là de l'importance du moment.
Même si l'issue lui était défavorable, elle était arrivée en finale et avait représenté dignement ses terres du Vendelais.

Après un long baiser à son Amoural, un fameux clin d'oeil des deux yeux elle lança taquine


On se retrouve après hein? T'éloignes pas, il y aura peut être des bandages à faire à ma queue de sirène.

Il enfila le heaume sur sa tête pour la faire taire et elle fiufiuta à l'intérieur en écho résonnant.

Fiu fiu fiu fiu iu iu

Coconuts avait pris le même goût qu'elle pour ce rendez vous sur la lice.
Elle grimpa sur son dos et le talonna pour s'arrêter devant la tribune.
Elle salua dignement la très nombreuse assemblée.
Personne ne pouvait lire le sourire qui éclairait son visage emprisonné mais elle était vraiment ravie d'être là.
Levant la lance devant le public, elle saluait le Vendelais qu'elle portait en son coeur depuis longtemps et qui lui rendait si bien.

Le cheval prit place et respirant comme à son habitude amplement, elle attendit que Bahia soit prêt.

Le départ était lancé, les chevaux prenaient leur allure et la tenue des deux adversaires étaient parfaites.
Bahia était en pleine visu et elle ne le lâchait pas des yeux, se sentant elle même sa mire à n'en point douter.
Pas le droit à l'erreur Douchka, c'est maintenant.
Ils se rapprochaient et la lance commençait à faire sentir son poids dans les muscles du bras.
Redoublant de volonté, elle pointait l'écu sans se déconcentrer.
Hardi Ho Douchka !

L'impact fut encore plus violent que contre Elorn et la lance explosa littéralement, envoyant des débris autour d'eux.
Le cheval avait gardé le galop et s'en fut jusqu'au point de retournement.
Un temps bref pour se rendre compte qu'elle n'avait mal nulle part, elle n'avait pas été touchée.
Le bras tendu par habitude, pour quérir une lance, elle aperçut Bahia au sol, visiblement touché.
Talonnant Coconuts elle se rapprocha rapidement.
Les éclats de lance jonchaient le sol.

Posant genou à terre, elle quitta le heaume.


Bahia? Tout va bien?
Bon sang ces lances valent chipette !


Il était touché et ça ne lui plaisait guère, surtout après avoir appris, après coup qu'Elorn avait la jambe brisée sans qu'elle s'en soit rendu compte.
Ne sentait-elle pas sa force?


Merci pour cette finale,et bravo à toi d'être arrivé jusque là.
Ces joutes étaient quoi qu'ils arrivent une réussite.
On va s'occuper de toi.


Elle fit signe à ses gens de venir rapidement prendre soin de lui et se releva.

Elle avança lentement jusqu'à la tribune, avec en image gravée ce foulard dans la poussière.
Elle s'imprégnait du moment, captant chaque détail possible pour grossir le souvenir qu'il laisserait en elle.
Elle leva son bouclier aux armes du Vendelais et dans un cri du coeur, lança un vibrant


VENDELAIS !!!!!!!!!!!!



Ce moment était dingue, ces journées étaient dingues, cette victoire l'était tout autant.
Premières joutes Bretonnes et le vainqueur était une femme !
Dingue mon doux ding


Lanaelle.du.chastel
Après une bonne nuit de repos, Lanaelle s'était de nouveau installé
sur les gradins et bien devant pour pouvoir montrer sa bannière..

Elle se doutait que ca dérangeait certaines personnes qu'elle crie et
gesticule comme elle le faisait , mais la fougeraise s'en foutait royalement.

La finale opposait le Vendelais a l'hote de ses premières joutes bretonnes,
la jeune femme était un peu déçue, elle aurait préféré le prince de retz,

Ma doué, que cela aurait été plaisant de le voir mordre la poussière devant
une femme,qui plus est une femme qu'il n'aimait pas du tout, sur que son égo surdimensionné en aurait pris un coup, mais
bon il avait perdu la demi finale...

les deux cavaliers firent leur entrée et avant que le combat ne commence,
Lanaelle agita sa bannière.





ALLEZ VENDELAIS


Les deux cavaliers s'alluèrent la foule puis se placérent chacun à un bout du
terrain. Il s'élancèrent l'un vers l'autre.

Lanaelle pria le très haut que tout se passe bien pour les deux concurrents et
surtout que personne ne soit blessé...

Tout à coup on entendit un bruit violent et des morceaux volèrent dans tout
les coins....

Lanaelle avait fermé les yeux et lorsqu'elle les réouvrit, un sourire s'afficha sur
ses lèvres. Cette femme était complétement folle......

La jeune femme sauta de joie , bousculant sans retenue ses voisins et criant bien fort

VENDELAISSSSSSSSSSSSSS.

Elle agitait sa bannière, ne se préoccupant pas des coups de coude qu'elle
distribuait à gauche et à droite.


et oui les détracteurs de la marquise doivent être déçus, c'est pas encore aujourd'hui qu'ils seront
débarrassés d'elle.
_________________
Da vad e teui mar car Doue - A bien tu arriveras si Dieu le veut

citoyenne bretonne - Consul de Bretagne
Selene59


Sur le dos de Beauty son cheval fidèle, Selene avait prit la route galopant presque toute la nuit dans une fraicheur qu'elle ne pourrait oublier de si tôt. L'aube ne s'était pas encore dévoilé que la jeune femme descendit a terre cherchant un endroit ou elle pourrait boire une bonne tisane fumante, mais ou son cheval aurait nourriture et abris de repos.
Il ne lui fallut qu'un instant pour trouver son bonheur et s'y approche lentement.
L'aube se réveil et les joutes aller bientôt commencer, vite vite il faut se dépêcher.
Elle sorti en courant jusque l'abri de son cheval, lui offre une carotte et file jusqu'au tribune.
Elle grimpe le peu de marches qui se trouver à sa gauche et cherche Lana.

Rhooo flûte je ne la trouve pas...

Se dit telle.
Mais alors qu'elle voulu s'assoir, elle trouve Lana assez éloigner d'elle.

Oh voila où se trouve cette chipie, aller vite vite !

La brune s'excuser de bousculer les personnes qui rester sur son chemin, mais guère le choix, elle voulait cette place près de mon amie !
Mission réussit elle était enfin près de son amie et sourit.

Coucou Lana pas facile de te trouver parmi toutes ces personnes qui sont venu ce jour.

Guère eu le temps de bavardé plus longtemps que les deux adversaires s'était élancer ainsi que les cris de joie.

Allez Douchka, allez Vendelais !

Attrape la banderole accompagnant les gestes de Lana !
Le moment fatidique aller arriver et le bruit d'une lance brisé ce fit entendre.
Selene avait croisé les doigts est espérer que les candidats ne soit pas blessé. Pendant un instant elle eu cette peur, mais finalement tous le monde aller bien et c'était une victoire de la Marquise.

Douchka on est fière de toi.
Bravo le Vendelais !


Elle souriait contente de cette victoire, une victoire qui se mérite bien.

_________________
Bahia7
La soirée n'a pas laissé place aux excès.
Non qu'il se mettait la pression. C'était déjà une belle victoire que d'être arrivé jusque là.
Après que le meilleur gagne.

Sa jambe le tiraillait encore quelques peu, et lui avait valu quelques concoctions, pour calmer les douleurs du moins pendant la nuit.
Le jour s'était levé, et les rayons du soleil agressaient déjà ses paupières encore lourdes.

Et Firmin de rajouter une couche, en ouvrant en grand les rideaux de la grande fenêtre...


C'est l'heure !


Reçu, tout bonnement, par un grognement, suivi d'un oreiller qu'il esquiva de peu.
Alors que l'homme de main s'était résolu à quitter la pièce le temps que le propriétaire ne se réveille et émerge doucement, celui-ci quitta doucement la couche encore chaude avant de se préparer et se faire aider pour enfiler son armure. Un regard à sa jambe qui était encore enflée. Même pas mal, ça ne devait être que dans la tête, comme à l'époque où il était sur le front lors des différentes guerres, et que vous avez mal partout de ne pas dormir, ou si peu, d'être dans le froid ou l'humidité...Ca ne devait être que dans son esprit, il suffisait de s'en persuader.


[Quelques heures plus tard]

Sur le dos de son cheval, il se dirige vers la lice. Le moment est grave. C'est un grand jour pour lui, mais il n'en dira rien.
Il a très rapidement son adversaire en ligne de mire. Douchka...Si on lui avait demandé au début de la compétition, jamais il n'aurait parié sur une telle finale...

Il talonne sa monture qui démarre en trombe dans un nuage de poussière. Viser, juste, et vite aussi.
Sa jambe le lance, oublier la douleur, ça n'est pas compliqué. C'est dans la tête que ça doit se jouer. Uniquement dans la tête. Le corps ne fait qu'accomplir ce que l'esprit lui dicte. Il en est sa force, son énergie.

Et puis, sa jambe se dérobe....L'impact, violent, sans détour. Comme au ralenti, il revit sa chute dans un fracas innommable. La poussière le recouvre comme un brouillard épais, alors que sa main se saisit machinalement de sa poitrine. Un regard à peine caché sur son armure qui n'a pas résisté. Les vêtements qui en forment les couches sous-jacentes lui collent désormais à la peau. Il en connait secrètement la raison, quand il aperçoit les morceaux de la lance au sol.
Il enlève son heaume. Respirer, juste respirer, malgré la douleur au ventre.

C'est dans la tête que ça se passe. Il ne doit pas avoir mal...Une main se tend...Douchka


Bahia? Tout va bien?
Bon sang ces lances valent chipette !


Un sourire qui se veut rassurant.

Ca va merci... Mensonge, il a un mal de chien...
Elles ont dû être fabriquées en Normandie faut croire...

Merci pour cette finale,et bravo à toi d'être arrivé jusque là.
Ces joutes étaient quoi qu'ils arrivent une réussite.
On va s'occuper de toi.


Merci à toi d'y avoir participé. Le regard sincère.
Pour le reste t'inquiète pas, ça va aller...

Un regard sur le fanion broc accroché à son poignet. Il avait perdu, mais s'était battu jusqu'au bout, et c'était bien là l'essentiel.
Et de la laisser profiter de sa victoire, pendant que lui tente, tant bien que mal, seul, par fierté surtout, de se rendre vers les tribunes. Il espérait la scène différemment, dans un meilleur état, mais non, il ne repousserait pas davantage. Il était bien assez temps. L'occasion était belle, et mûrement réfléchie.
Devant Aanor, il posa un genoux à terre et sans s'arrêter...


Aanor, veux-tu m'épouser ?
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Aanor
[Dans les tribunes, toujours à la même place]

La tension était grande pour cette finale. La nuit n’avait pas été pour elle de tout repos, l’angoisse la prenant à mesure que les heures s’effilaient. Sur son siège, en ce jour de finale, les feuilles froissées et les yeux quelque peu cernés trahissent la tension qu’elle ressent. Elle ne peut s’empêcher de fixer sa jambe quand elle le voit entrer sur la lice. Alors qu’ils s’élancent elle lute pour ne pas clore les yeux, son rôle exigeant qu’ils demeurent bien ouverts. Elle se lève d’un bond quand pour la seconde fois en deux jours il touche le sol.

La gorge se fait sèche. Des tribunes, impuissante, le temps ne semble plus vouloir s’écouler. Elle l’observe, elle observe la marquise. Son cœur est à son blond mais la marquise fait une belle championne. Sa joie est communicative. Malgré l’angoisse, un sourire se dessine sur les lèvres de la blonde.

Et puis vient la phrase, celle à laquelle elle ne s’attendait pas. Enfin pas ici, pas devant tout ce monde mais c’est tout lui. Le lieu est symbolique. La ligue est un projet commun : elle l’anime, il l’héberge sur ses terres.


Aanor, veux-tu m'épouser ?

Elle est presque tentée de se pincer juste pour s’assurer qu’elle n’a pas oublié de se lever ce matin… Non elle est bien dans les tribunes, son blond tout cassé est à terre mais pas agonisant. Non, non.

Le sourire se fait alors niais sur son visage. Qu’importe, un instant elle oublie tout, la finale, la championne, le tournoi, la foule, son coussin et ses papiers qui se trouvent à ses pieds. Elle passe par-dessus la barrière, tant bien que mal avec sa robe, se précipite vers lui et lui tombe dessus manquant de le reverser. A son oreille, elle lui glisse quelques mots.


Jure-moi que tu n’es pas mourant ! Jure-moi que tu n’es pas sonné ! Tu es un maitre pour la mise en scène et l’effet de surprise !

Elle l’aide ensuite à se relever. L’œil se fait inspecteur. Constatant l’état de l’armure, elle guette, inquiète, le moindre signe de blessure. L’examen se fera plus poussé plus tard. Ses yeux en face des siens, ses mains dans les siennes elle accepte la demande. Malgré l’émotion, un seul mot clair parvient à s’échapper de ses lèvres sans aucune hésitation. Elle pense au mini-blond qu’elle n’a pas vu depuis des jours, faute de temps et à sa fille. Elle se penche sur ses lèvres pour celer cette promesse. Le baiser se fait chaste, les bruits qui lui viennent des tribunes la ramenant bien trop vite sur terre. Elle lui murmure à nouveau quelques mots avant de se retourner vers la tribune et la championne.

A toi pour toujours… ne crois pas que je veuille me dérober… surtout pas en cet instant mais ne volons pas la vedette à notre toute première championne du Léon. Je reviens au plus vite…

Un coup d’œil suffit pour qu’une aide médicalisée vienne s’enquérir de la santé du Comte alors qu’elle regagne sa place pour clôturer le tournoi.

Sa Magnificence Douchka de Kreneg-Montfort, Marquise du Vendelais, est déclarée championne du Léon ! Le premier champion de la ligue est donc une championne!

La blonde liste ensuite les résultats complets du tournoi, ceux là même qui seront affichés à la vue de tous avec le tout premier classement de la Ligue.



Elle fait ensuite signe à la Marquise de s’approcher de la tribune pour qu’elle puisse lui remettre sa médaille.



Marquise, c’est avec plaisir que je vous remets cette médaille et ce présent.


Un geste de la main et un des membres de l’organisation apporte une cage de bois dans laquelle se trouve un faucon pèlerin.

Je pense qu’il prendra grand plaisir à parcourir les terres du Vendelais ! Je vous remercie pour l’enthousiasme qui a été le votre et celui de vos nombreux supporters durant le tournoi. Plus largement je remercie tous les participants et les spectateurs qui ont fait de ce premier tournoi une vraie réussite.

J’en profite pour dire aux nobles fieffés de Bretagne, aux maires et au duché que vous pouvez, comme le Comte du Léon, vous aussi vous adresser à la Ligue pour parrainer un tournoi sur vos terres.

Je vous donne à tous rendez-vous au prochain tournoi et en attendant… profitez bien des festivités et du buffet qui est organisé ce soir. Buvez à la santé de nos chevaliers et de notre championne !


Elle espère ne pas avoir été trop expéditives dans son discours. Elle échange quelques mots avec les personnes présentes en tribune. Et quelques instants plus tard alors que des personnes de l'organisation sont en train d'afficher les résultats, elle s’éclipse pour rejoindre son blond et prendre de ses nouvelles.


_________________
Tiernvael
    Lately, I've been, I've been losing sleep
    Dreaming about the things that we could be
    But baby, I've been, I've been praying hard,
    Said, no more counting dollars
    We'll be counting stars,
    Yeah we'll be counting stars.
    * de Première chanson trouvée sur Youtube. (OneRepublic apparemment.)


      A ton nom.
      Tente Brocéliande, le même jour, au même instant.


Impardonnable ? Irréprochable ? Idiot ? Incrédule ? Igné ? Imbibé ? Indécent ? Insolent ? Impudent ? Imprudent ? Insidieux ? Indicible ... Et elle, l'idéal.
Dur est le réveil lorsqu'elle, pour ne pas s'exposer, se surexpose.
Amour violemment caché, avec ses mots, elle joue à Cupidon en avance sur le carnaval avec la tendresse d'une brute, la beauté des astres et la grâce qui lui est propre.

Ego et Brocéliande vont de pair, il parait, et elle en montre parfaitement l'exemple en compagnie de ces demoiselles douces certes, car le poison se déguste pleinement lorsqu'il se diffuse lentement.
Toi qui l'aime, tu pars en le laissant pour mort, en le laissant gagner peu à peu, à chacun de tes pas, ce qui avait été ton bien précieux, la cause de l'assaut surprise du rouge de tes pommettes.

Tentant, seul donc, de se libérer de ces chaines de fortune pour retrouver l'infortune de celles invisibles auxquelles ils se soumettent à chacun de leurs regards, de leurs mots, de leurs pied de nez à leur situation compliquée, le jeune homme tire, repousse, tord ces lanières et finalement s'extirpe du piège dans lequel il s'était laissé tomber.
Impossible n'est pas breton dirait un chauvin, heureux de voir triompher une fois encore le lutin impatient que le médecin lui rende ses pleines capacités pour ne laisser aucune chance à une certaine princesse lors de sa vengeance.
Et celle-ci serait un aussi subtil poison que celui qu'elle essaya de distiller tout à l'heure en faisant mine de ne rien ressentir alors que toutes ses émotions détraquaient son pauvre petit cœur innocent.
Run, car l'enfant sait être très ingénieux lui aussi lorsqu'on touche de trop près à ce qu'il considère comme intime, lorsqu'elle se change en lionne alors qu'elle peut être aimante.
Nous sommes sans doute un peu plus qu’amis, mais notre force se situe plus dans l’impossibilité de notre union et dans nos efforts de la maintenir tout de même, que dans cette stricte communion parfaite de sentiments et de vibrations qui nous font vivre.
Vibrations oui, vous savez ce petit frémissement à chacune de ses paroles, ce que vous prenez seulement pour une attention particulière, mais en fait il s’agit là d’un amour certain dans le plein moment qu’est la passion, la preuve que vous êtes accordés, sur la même longueur d’ondes.
Avec le Tinou, rassurez-vous, il y a pas mal de chances que ça soit le cas, même si en ce moment même il vous parait méchant juste parce qu’il échafaude un plan qu’il ne réalisera pas pour la simple et bonne raison qu’il ne veut pas courir le risque d’heurter sa belle princesse.
Et oui, le cœur sur la main, il a déjà oublié les petites aspérités qui rendent ce lien si poignant pour ne recueillir au fond de lui que la pure liqueur de roses blanches qu’ils distillent l’un pour l’autre.
Lors de cette entrevue, vous l’aurez compris, ils se sont encore prouvés cet amour avec force et tendresse afin d’empêcher toute routine de s’installer entre eux car ils ne vivent que pour cela, pour se changer les idées et découvrir un nouvel univers.


[Depuis peu j'ai perdu le sommeil
A force de rêver de ce que nous aurions pu être,
Mais chérie, j'ai beaucoup prié,
Cessons de compter les écus
Nous compterons les étoiles,
Oui ! Nous pelotinerons !]



[Peu avant le bal, chez Monsieur son Grand-Père]

La fin de journée est belle.
En fait, tout va pour le mieux : en hiver le soleil se couche plus tôt, donc ils auront la chance de l’observer avant de rejoindre les autres, mais il ne fait pas froid.
Enfin pas vraiment. Du moins, c’est mieux que si c’était pire.
Le lutin se prépare dans sa chambre, actually il est plutôt en train de finir et de penser à elle, et à un petit message qu’elle recevrait pour lui dire de le rejoindre en bas, dans le jardin d’hiver afin de partager un de ces moments parfaits.
Des collants verts raffinés, une tunique brune qui s’accorde tout à fait avec, sa ceinture de soirée avec une boucle en argent représentant un triskell, on n’oublie pas ses valeurs bretonnes.
Mais surtout une broche aux armes Broc’ affichée de manière provocante sur sa tunique.
Avouez que c’est de la vengeance édulcorée.

En écrivant, il s’était dit qu’un petit mot au Montfort de félicitation pouvait être tout à fait des plus appréciés.
Un du style :


Citation:
Une femme. Au pied du podium. Apprenez la leçon pour la prochaine fois.


Interro surprise ? Mmmh dans ce cas il vaudrait mieux ne pas prévenir, n’est-ce pas ?
Le vélin se consume donc dans la cheminée et avec lui la méchanceté idiote dont elle perlait.
Il fallait tout simplement se purifier avant de la rejoindre, sinon le moment ne serait pas aussi transcendant que les autres, sans doute.
Cela dépendait aussi d’elle évidemment, mais lire la déception dans des yeux de femmes n’est jamais une chose aisée.
En fait, nous vivons pour y voir un éclat qui nous fait battre le cœur.
Nous vivons pour les beaux yeux des princesses.

Alors, là, juste devant l’entrée, les yeux fermés, il imaginait les siens et se laisser à nouveau porter par ses pensées …
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