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[RP Ouvert] Fête de l'Hiver, Assassinat du Duc Arthur Dayne

Gypsie
Le Duc la salue, lui souhaite la soirée bonne, et le temps passe, comme celui de se mettre à table.
La salle est pleine de monde maintenant, des gens de tous horizons, des militaires aussi.
La soirée s'annonce belle.
Le duc fait son petit discours, et chacun s'empare de sa fourchette, histoire d'en donner bon coup.
Dommage que Jazon ne soit pas là. Enfin... chaque fois que Jazon n'est pas là, c'est dommage, et il manque toujours à Gypsie.
Pour une fois, ce sera une soirée sans lui, et pour une fois, ben il ne gouterait pas aux fins mets de la soirée d'hiver du Ba.

Soirée d'hiver qui, soudain, tourna au cauchemar.
Tout à l'étude du contenu de son assiette, à écouter ses voisins discuter de choses et d'autres, Gypsie n'avait rien vu du drame qui s'était pourtant passé à quelques mètres d'elle.
C'est la voix d'Hulrika, qui savait se faire entendre, mais cette fois ci, plus fort que d'habitude !!!


Un médicastre bordel de merde!

Arthur! Reste avec nous...


Gypsie regarde alentour, et comprend qu'on a essayé d'attenter à la vie du duc.
Elle ne bouge plus, tétanisée par la peur.
C'est Zerou qu'on assassine !!!
C'est un autre duc qu'on a voulu tuer !!

Tout un déferlement de personnes près de lui, qui le supplient de rester avec nous.
Oui, reste avec nous Arthur, pense Gypsie, tremblant de tout ses membres.


Et voilà Sun qui s'effondre... comment était-ce possible chose pareille ?
La Sun qui défaille ?
C'est un militaire qui prend soin d'elle, qui l'installe comme il peut sur deux chaises.

Faudrait peut être bouger Gypsie hein ?


Alors elle bouge la Marigny, s'en va vers la Cac, remercie Bernadotte pour les soins, et prend la relève.
Elle prend la serviette des mains du militaire, la rince, la replace sur le front de Sun.


Sénéchal, avec tout le respect que je vous dois, je pense que pour l'instant, il vaut mieux qu'elle reste allongée, vu son état.

Gypsie parle doucement à Sun... Lui parle de Montpensier, de son amour, de son bébé qui va arriver...

Tout cela tendrement, alors qu'à l'intérieur... ce n'était que bouillonnement.

Enfin un médecin arrive, Elienore !

Qu'on envoie chercher ma trousse de médecin chez moi.
Je ne peux rien faire sans elle.

Mais ne rien laisser paraître près de Sun, qu'elle se réveille doucement, en ne pensant qu'à son bébé, malgré l'agitation générale.
Gypsie rince la serviette, rafraichit Sun, et une fois de plus, elle entend


Bon sang elle arrive cette trousse !


On crie à la trousse, c'est très bon signe. Le duc n'est pas mort.
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Bernadotte
Le Sénéchal regarda la montpensieroise et répondit doucement: "Comme il vous plaira Madame. Je vous la laisse." Il s'écarta de la Baronne et s'approcha de son capitaine: "Bien allons nous en. Nous n'avons que trop traîné ici."

Les deux hommes se dirigèrent vers la sortie et le Seigneur d'Epalais observa ses enfants.Les gamins ne dirent pas un mot et semblaient encore choqué de ce qu'ils avaient vu. Ils suivirent leur père dans le dédale des couloirs du palais ducal jusqu'à la sortie.



Aux abords du palais ducal

Les enfants attendaient de monter dans le carrosse, entouré de huit gardes, qui devait les reconduire en Hérisson et Bernadotte les embrassa une dernière fois avant de repartir à l'armée. Avant de monter, Alban observa son père et lui déclara: "Pourquoi as t-on poignardé le duc?"

Le Sénéchal fixa son héritier et lui dit: "Mon fils, les hommes meurent comme ils ont vécu. Certains sont tués au combat au milieu de leurs frères d'armes, d'autres meurent paisiblement dans leurs lits, entouré de leur famille et d'autres encore sont poignardés au milieu d'une fastueuse réception, au milieu des intrigues d'une cour.. entouré par ceux qui se disent vos amis et qui sont aussi vils que des serpents... toujours à ramper devant le pouvoir. "

Alban connaissait le grand mépris que le Sénéchal nourrissait à l'égard d'Arthur Dayne. L'antagonisme entre les deux hommes datait de l'époque Moulinoise du Sénéchal auvergnat. Les deux hommes se respectaient mais d'un simple respect normal entre deux être humains. Bernadotte ne cachait jamais sa façon de penser à ses enfants qui connaissaient bien son mépris pour les courtisans et leurs intrigues. Alban sourit et déclara: "Et vous père? Comment souhaitez vous mourir?"

Le gamin baissa les yeux, regrettant sa question à ce père qu'il vénérait, et fondit en excuses. Bernard tapota sur l'épaule de son fils et déclara: "J'ai trop souvent vu et donné la mort pour ne pas y avoir songer... La mort au combat sera la seule honorable car elle sera la fin logique à ce qui est ma vie et peut être une source de fierté pour vous. Mais la lame qui m’ocirra n'est pas encore forgée mon fils."

Il tapota la joue de son fils et déclara: "Vous allez rentrer à Civrais sur le champ. Tâchez d'oublier ce que vous avez vu. Ces intrigues de Cour ne sont guère attrayante. Navré que votre bal ai été gâché. Je vous emmènerais à des joutes, au moins, nous ne patirons pas des intrigues de la fosse aux serpents." Aliénore et Lysandre sourirent, emmitoufflées dans des manteaux violets surmontées de cols de fourrures blanches et attendaient le départ. Les deux fillettes s’agrippèrent au cou de leur père en pleurant, en le suppliant de ne pas retourner à la tête de son armée. Bern les consola: "Allons allons, je reviendrais. Ne suis je toujours pas revenu??" Aliénore s'écarta et dit: "Oui mais si on vous poignarde lâchement... dans le dos..."

Bernadotte leva un sourcil et s'esclaffa: "Ma chérie, ce sont les courtisans, ces vils serpents, qui poignardent dans le dos... Les soldats regardent toujours leurs ennemis droits dans les yeux avant d'en finir avec eux. Et puis François m'accompagne avec Timothé" Les deux fillettes, rassurées, acquiescerent, et après un dernier baiser à leur père, montèrent dans le carrosse. Alban enlaça son père et lui dit: "Une dernière question, père. Qu'est ce que la fosse aux serpents?"

Toujours étonné de la curiosité de son fils, le Seigneur d'Epalais sourit et déclara: "Nous en sortons mon fils... la Cour Ducale. Archibald et Simon ne t'apprennent donc rien?" Alban pouffa et répondit: "Oh mais si mais ils ne m'enseignent pas le parler des soldats... Faites votre devoir père. Nous attendrons patiemment votre retour. Qu'Aristote vous tienne en sa Sainte Garde Vous et notre Mère."

Le père embrassa son fils en murmurant: "Va et sois fort mon fils." Le sénéchal salua ses enfants qui, penché sur les fenêtres du carrosse, agitèrent de petits mouchoirs blancs afin de le saluer. Avant leur départ, Bernadotte s'adressa à un vieux chevalier, Archibald, le lieutenant de la Garde d'Epalais: "Allez à grand train. Ne vous arrêtez pas avant d'atteindre les remparts de la place.... S'il faut se battre, appliquez la procédure en tous points." Archibald s'inclina et salua son maître.

Le cortège commença sa route et l'Epalais se jucha sur Bucéphale, l'étalon que François venait de lui apporter. Le seigneur se tourna vers son capitaine et lui dit:
"Allons y mon brave, au devant de la mort... pour le BA." Les deux hommes lancèrent leurs montures au galop, pressés de rejoindre les bivouacs de l'armée.

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Theodrec
Après quelques minutes qui l'avaient vu rester dans son coin , un peu emprunté , n'ayant pas l'habitude d'un tel environnement , Theodrec s'était dégelé grâce à la boisson et lorsque le moment était venu de passer à table il avait suivi le mouvement sans difficulté . Depuis il s'efforçait consciencieusement de tout déguster sans modération , se disant qu'une telle occasion ne se représenterait pas de sitôt . De temps à autre il laissait son regard parcourir l'assemblée , surtout la table du Duc aux convives prestigieux . Les gens allaient et venaient et c'est tout juste s'il enregistra le déplacement de cet individu pauvrement vêtu ; un quémandeur de plus se dit-il sans plus y prêter attention . Et il fut donc aussi surpris que les autres devant la scène ; sa première pensée fut pour s'offusquer qu'on attente à la vie du Duc en de pareilles circonstances . Puis les réflexes de soldat prirent le dessus et il bondit laissant son assiette entamée , dégainant son épée pour suivre les ordres du Sénéchal et sécuriser la salle avec les autres soldats tout en se disant qu'il ne pourrait plus jamais participer à un banquet tranquillement .
Erandil
Tout avait basculé. Une soirée qui devait se résumer par la joie et la bonne humeur devint un véritable désastre, le glas avait frappé la salle de réception.

Erandil avait tout vu. Le regard posé au mauvais endroit, au mauvais moment. Pourtant il n'avait pas émis le moindre son, muet face à l'abomination qui s'était déroulé sous ses yeux, de l'acte d'un pauvre fou qui avait aussitôt payé de sa vie, mais il était trop tard. Une autre vie bien plus inestimable était aux portes de la mort.
Une voix, puis plusieurs s'élevaient en un puissant écho et ce fut l'effervescence. Ces cris qui retentissaient le prouvait, personne ne comprenait vraiment, pourquoi lui ? Un homme si paisible dont la seule erreur était d'avoir trop donné à son duché, si mal remercié en conséquence.

Le blond, toujours assis continuait de regarder sans interruption. La plupart des amis du duc, puis sa fille avaient aussitôt accouru à son secours, d'autres comme lui restait assis sans dire le moindre mot, ne pouvant que maudire la situation. D'autres encore comme Sun n'avait pas tenu le choc devant l'horrible scène.

Les pauvres âmes en émoi semblaient tous dépassé par la situation.
Ce destin était d'une cruauté qui dépassait l'entendement.
C'était si injuste, si mal écrit...

Aux yeux du jeune blond, le vieux moulinois ne méritait pas un tel sort.

Il avait appris une chose depuis son installation en BA. Sur Arthur, sur Moulins, sur tous ces gens qui avaient le plaisir de côtoyer et appréciait le songeur.

Si ils étaient une grande famille, il serait le patriarche.
Si ils étaient un édifice, il serait le ciment qui ferait que tout se tiens.
Si ils étaient un immense réseau d'astre, il serait le soleil.
Un noyau dur et brûlant où chacun graviteraient autour de lui, en quête de la lumière et de la chaleur émanant de ces paroles, de la présence d'un être qui aimait vivre simplement.

C'est ainsi que le jeune moulinois voyait l'homme qu'il citait si souvent en exemple. Un humble songeur, qui avait le don de rassembler un groupe d'individu en une communauté soudé où chacun d'entre eux avait leur place dans le vaste monde.

Il ne devait pas partir, pas maintenant. Moulins n'était pas près, les Barges n'étaient pas prêt, personne parmi ceux qui l'estimait bien plus que par la simple courtoisie entre individu n'était préparé à le voir partir, pas aussi soudainement...

Le blond avait des regrets. Une profonde culpabilité lui martelant la poitrine à chaque battement de cœur. La gorge qui se serrait à chaque battement de cils, tandis qu'il regardait impuissant les gens en panique dans la grande salle, et la profonde détresse des plus déterminés pour maintenir leur régnant en vie.
Il savait que ce mandat était de trop mais il a préféré se taire, se disant que c'était pour le bien du duché. Il n'avait pas pensé à l'homme qu'il estimait tant, au repos qu'il aurait du prendre. Il était sûr que l'accumulation de fatigue du à la lourde charge l'achèverait, même si il ne s'attendait à la manière qui l'aurait mis à terre.
Il ne s'était pas opposé et c'était une faute qui pourrait coûter la vie d'un ami, c'était impardonnable.
C'était comme si il avait tendu le couteau à l'assassin après l'avoir piégé sur le trône ducal.

Le regard d'Erandil se fit vague alors qu'il serra doucement la main de sa Melisandre.
Il restait assis. Il n'était plus réceptif à ce qu'il se passait autour de lui.

Le grand dénouement allait dépendre des soins prodigués sur le duc mais les conséquences seront incurables.

Plus rien ne sera comme avant.
Hulrika
Impuissante elle se sentait, coupable même, et mains sur la blessure, elle veillait à chaque signe que voulait bien lui donner Arthur. Hul était clairement dépassée par les évènements.

Alors que Leg eut vite fait de la rejoindre et de l'aider à contenir l'écoulement du sang, Hul essuya une de ses mains pleine de sang contre sa ch'mise qui en était déjà entachée, et posa la paume sur le front ducal, éloigna une mèche de cheveux collée, constatant la chaleur puis la froideur. Elle avait bien quelques notions pour faire tomber la fièvre, vaincre les maux d'estomac ou autre, mais ses connaissances sur le sujet étaient plus que limitées. Elle ne savait quoi faire, aussi elle beugla son appel au secours quant au besoin d'un médecin.

Hul avait peur. Peur de ce qu'il allait advenir, peur de la mort. Elle ne l'avait que trop côtoyée depuis qu'elle était née, et se répétait Non pas lui! C't'impossible! Pas Arthur! L'heure n'est pas venue. Pas maintenant! Ce s'rait trop con...
Le corps de son Duc se tordait de douleurs. Mais qu'était-ce?
Pour en avoir vu des blessures, elle ne comprenait pas ce qu'il arrivait.
Une main qui agrippe sa manche et elle se penche au plus près pour entendre ces derniers mots sortant de la bouche d'Arthur.

Du… poison…
Puis rien.
Du poison? Mais oui, ça expliquerait! Pourquoi n'y avait-elle pas pensé d'elle-même? Merde alors!
Les spasmes avaient cessé. Arthur n'était plus. Peut-être pas mort, mais plus là. Si loin...

Hul ne bougea plus, comme sonnée par l'évidence qui se faisait à elle. La tête d'Arthur sur ses genoux, ses mains apposées où elle se devaient d'être.
Ili... Que dira-t-elle à Ili?
D'un coup, elle la chercha des yeux, ce besoin de savoir comment allait Ili.
Pour Arthur, elle ne pouvait plus rien, elle n'était pas médecin.

Elle reprit peu à peu conscience qu'elle n'était seule, entendant les ordres donnés ci et là, entendant les cris, sentant comme un soutien des plus important, la présence de Leg à ses côtés et elle vit Ili.
Elle vit l'inquiétude, elle vit la peur, elle vit l'angoisse, elle vit l'étonnement, puis Ili qui s'était ruée vers eux, vers son père. Et elle vit alors l'espoir.
Ili semblait comprendre la révélation qu'était celle du poison, elle la vit disparaitre puis revenir, et sans comprendre, elle inclina la tête d'Arthur, obéissante, aidant Ili à lui faire ouvrir sa mâchoire et lui administrer ce qui semblait être du charbon.
Mais à quoi cela servirait-il? Hul n'en savait rien. Ne pouvant agir de sa propre initiative, elle obéirait, elle suivrait les recommandations.
Ne voulant imaginer ce qu'une fille ressentait à cet instant, elle se sentit démunie et laissa Leg prendre soin d'Ili. Hul ne savait faire ça non plus.

Hul contempla Arthur un moment, aucune réaction ne se fit, mais il respirait, difficilement certes, d'un léger souffle comme endormi, elle posa sa main sur son cou tentant d'y entendre le pouls, et écouta les battements de son cœur. Ils étaient espacés, lents, mais ils étaient.

Puis elle observa autour d'elle, plus loin encore. Elle vit sa marraine étendue sur deux chaises. L'inquiétude ne s'en fit que plus forte.
D'abord Arthur, maintenant elle. Magnifique fête de l'Hiver... Elle s'en souviendrait longtemps. Elle fut rassurée de voir que Bern s'en occupait. Un malaise Hul, ce n'est rien, juste un malaise...
Ne pouvant bouger, elle se sentit spectatrice de tout ça, Ili pleurait, Leg la réconfortait, Arthur ne bougeait plus et Hul ne servait à rien.
L'arrivée d'Elie fut un soulagement pour elle. Elle était médecin. Aussi Hul la regarda faire, tentant d'aider comme elle pouvait, ôtant ses mains pleine de sang, calant la tête d'Arthur au mieux sur elle, aidant à déchirer les sappes.

Un œil sur la salle de réception et c'est là qu'elle vit le sénéchal Bern prendre la poudre d'escampette. Mais que faisait-il?
Il avait si bien donné les ordres aux gardes, il ne pouvait pas partir. Sa place était ici. Merde alors! Lui qui se prétendait courageux et invincible, avait-il peur? Était-il lâche?
Hul secoua la tête.
C'est dans ces instants de panique, où la peur est présente, où le devoir passe avant l'égoïsme de nos vies qu'on reconnait les hommes. Elle espérait qu'il recouvrerait vite ses esprits afin d'honorer les galons qu'il porte et retrouver son sens de l'engagement indéfectible qu'il prétend avoir envers le BA.
Hul ne pouvait qu'en douter à cet instant.

Leg... Bern s'est tiré.
Tu te dois de mener tes hommes. Il faut qu'Bors reprenne le dessus, que la panique cesse, que les gardes contrôlent la situation.
Je reste auprès d'Arthur avec Ili et Elie.
N'aie crainte, il est entre de bonnes mains, les meilleures qui soient, sa fille et une médicastre.
De lui taper un peu l'épaule et de lui souffler.
Courage!

Puis de regarder Elie dans les yeux, comme si elle seule pouvait lui donner autorisation.
Elie, je pense qu'on devrait le déplacer. Il y a trop d'agitations ici. Le Duc a une Chambre au Château, nous devrions l'y mener.
Et de gueuler.
Bors! Reprends-toi! Ramène tes muscles ici, un porteur est requis! Et inutile de te dire qu'il faut y aller en douceur!
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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
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