Arthurdayne
De nouvelles élections approchaient, à grand pas, même, et elles étaient marquées du signe de la nouveauté. Deux nouveaux partis étaient en lice, comme un renouvellement dans le jeu politique, même si plusieurs visages étaient déjà bien connus.
LUGE, expérience ducale qui était née le temps d'un mandat estival, et s'était poursuivie au gré des circonstances, était arrivée à son terme. Arthur et quelques autres des membres de ces listes d'union qui avaient mené le Bourbonnais-Auvergne le temps de deux mandats avaient travaillé à la création d'un parti, un parti durable, inscrit sur du long terme, un parti nouveau qui, s'il reprenait plusieurs des principes qui avaient mené LUGE, s'en écartait néanmoins, dans son projet général, et dans les personnalités qui y participaient.
Les Barges étaient donc nés, un rassemblement de rêveurs, d'originaux, de personnes aspirant à un renouvellement, à créer un parti qui soit sans cesse dans le dynamisme, dans la recherche de nouvelles voies. S'inscrire dans le long terme, tout en se renouvelant sans cesse, voilà quelle était la première ligne directrice des Barges.
Un nom qui à la fois rappelait les initiales du duché pour lequel ils se battaient, et évoquait l'idée de ce grain de folie qu'il fallait pour vouloir changer les choses, bousculer les habitudes, renouveler le jeu politique.
Ils avaient choisi, pour cette campagne électorale qui s'ouvrait en fin d'automne, un lieu qui leur permettrait d'avoir un toit sur la tête. Legowen avait déniché une ancienne bergerie, laissée à l'abandon à mesure que Clermont s'était agrandie, et qu'il n'était plus possible d'y exercer une activité pastorale. Le lieu avait un côté rustique qui avait plu à Arthur, tout en étant situé en ville, donc à proximité immédiate des électeurs.
Tout avait donc été installée, table, estrade, panneaux d'informations. Quelques tonneaux et des victuailles viendraient bien sûr se joindre à la fête à mesure que les colistiers arriveraient.
Arthur, en bonne tête de liste, était arrivé le premier, et attendit l'arrivée des suivants.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
LUGE, expérience ducale qui était née le temps d'un mandat estival, et s'était poursuivie au gré des circonstances, était arrivée à son terme. Arthur et quelques autres des membres de ces listes d'union qui avaient mené le Bourbonnais-Auvergne le temps de deux mandats avaient travaillé à la création d'un parti, un parti durable, inscrit sur du long terme, un parti nouveau qui, s'il reprenait plusieurs des principes qui avaient mené LUGE, s'en écartait néanmoins, dans son projet général, et dans les personnalités qui y participaient.
Les Barges étaient donc nés, un rassemblement de rêveurs, d'originaux, de personnes aspirant à un renouvellement, à créer un parti qui soit sans cesse dans le dynamisme, dans la recherche de nouvelles voies. S'inscrire dans le long terme, tout en se renouvelant sans cesse, voilà quelle était la première ligne directrice des Barges.
Un nom qui à la fois rappelait les initiales du duché pour lequel ils se battaient, et évoquait l'idée de ce grain de folie qu'il fallait pour vouloir changer les choses, bousculer les habitudes, renouveler le jeu politique.
Ils avaient choisi, pour cette campagne électorale qui s'ouvrait en fin d'automne, un lieu qui leur permettrait d'avoir un toit sur la tête. Legowen avait déniché une ancienne bergerie, laissée à l'abandon à mesure que Clermont s'était agrandie, et qu'il n'était plus possible d'y exercer une activité pastorale. Le lieu avait un côté rustique qui avait plu à Arthur, tout en étant situé en ville, donc à proximité immédiate des électeurs.
Tout avait donc été installée, table, estrade, panneaux d'informations. Quelques tonneaux et des victuailles viendraient bien sûr se joindre à la fête à mesure que les colistiers arriveraient.
Arthur, en bonne tête de liste, était arrivé le premier, et attendit l'arrivée des suivants.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."