[RP Tournoi] Allons y Chochotte!

Lettre post mortem. Que j'técris que dans ma tête, parce qu'on m'a tellement broyé les doigts que j'sais même pas si un jour j'pourrais à nouveau toucher une hache... Encore moins une plume.


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Cyrielle et Colhomban / Suite


Fier comme artaban avec ses gantelets de cuir rehaussé d'une fine dentelle métallique, Colhomban jouait des mains sur sur ses rênes tout en regagnant le lieu du tournoi. La vision était agréable et le bruit tout aussi doux. Les flatteries de Cyrielle n'avaient pas été nécessaires plus que cela à l'acceptation de son cadeau, mais il s'était laissé faire avec plaisir. Le brun reconnaissait s'abîmer avec délectation dans les gentillesses et autres sucreries verbales. Précieux à ses heures il n'en restait pas moins aventureux, ce qui l'amenait à prendre des décisions qui allaient parfois à l'encontre de sa personnalité. Le Tournoi était l'exemple même de la dualité qui l'habitait.

Mon Trèfle ?

Il leva ses rênes freinant son bon vieux hongre.

Que pensez-vous de ce charmant buisson ?

Le taillis était garni, l'herbe haute. Les chevaux seraient mis à l'abri dans le bosquet arrière. Le noble huma l'air de la victoire et sauta de selle pour accueillir sa compagne au sol. Une fois les paquetages rangés, invisible des regards indiscrets, le couple s'avança sur le chemin.

De sa botte Colh grattait le sol, nonchalamment sa main se porta à son gilet et il délogea de ses poches une des dragées. La sucrerie ne fit pas long feu dans sa bouche avant qu'il ne lui prenne l'idée d'en déposer sur le chemin. A défaut de concurrents, il finirait peut-être par lever du gibier à bectailler pour le petit matin.

Et quel gibier mes aïeux ! Deux gosses la morve au nez rameutaient par un sens aiguisé de la gourmandise. Colh eut juste le temps de cueillir le plus petit par la taille avant de perdre un tibia sur son passage. Le petiot lançait de la poudre blanche à tour de mains, et s'agitait dans les bras du nobliau. Ni une, ni deux ! Peu patient, agacé de se faire salir par un gosse, l'adulte déculotta le vaurien de sa main libre et vint lui claquer le cul comme on claque sa pouliche. Paf !

On va se calmer ouiiiiiii !

Il n'avait qu'une envie c'était de balancé son encombrant paquet dans une des ornières de la route. Mais il se souvint avec faiblesse qu'il était père, et qu'une solidarité devait s'opérer entre les parents de rejetons. Aussi pénibles soient-ils. Ses pensées toutes tournées vers les géniteurs du petit homme. Il le redéposa au sol, honteux de son énervement hâtif.

M'sire! Je crois que vous avez laissé tomber quelque chose!

Cyrielle ! Nous sommes envahis !


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Kartouche + Lothilde vs. Vador_Darc + Lupin_Darc

« Pff, ils étaient violents, les deux amoureux. Mais bon on se cachera pas d'avoir perdu contre Camy et Maethor... »

Le splendide Kartouche, pieds nus, parsème ses discours de grognements qui démontrent que, bien au contraire, il est sérieusement ennuyé d'avoir perdu son premier duel.

« Heureusement qu'on a gagné le second... Et contre cette Kateline et sa copine Sandrine qui n'arrêtaient pas de fanfaronner autour du feu de camp hier soir. »

Ouais, ça remonte un peu le niveau, deux donzelles...

« Faut qu'on mange un machin pour reprendre des forces pour la suite... *grogne* ... Je sens que c'est pas encore fini. J'ai réussi à sauver une miche de pain... vous n'auriez pas un reste de cancoillote pour l'agrémenter ? »

L'endroit est idyllique pour un pic-nic à la pleine lune. Une petite clairière entourée de bosquets de houx, parfait pour un guet-apens aussi. Le merveilleux Kartouche n'a pas le temps d'y penser que deux tournoyeurs sont sur eux. Ou deux demis, plutôt. Bien trop fatigué pour suivre ce qu'il se passe, notre héros voit un gosse qui court, et un autre qui détale au milieu d'un nuage de farine.

« Défection, c'est quoi ce bazar ? On devrait mettre une limite d'âge minimal... »

Debout, il attrape Vador_Darc par le bras, l'étale sur un tronc abattu et lui donne une fessée. Pas question de leur faire les poches, par contre ; ce sont les petits qui ont attaqués, ç'aurait été à eux de se servir... s'ils avaient gagné.

« Qu'est-ce qu'elle va dire ta maman, gamin ? »
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Grande inspiration d'air frais... J'étais contente, oui très contente que ce tournoi commence enfin. J'avais besoin de me défouler, de frapper, de me faire casser la gueule, finalement de me sentir vivre quoi. Cela faisait un moment maintenant que j'avais besoin de me battre, de ressortir les vieux démons de cette manière. Je m'en frottais les mains, j'en avais djà le goût du sang à la bouche.

En plus, cerise sur le gâteau, c'était moi qui dirigeais la petite équipe. J'en avais aucune idée d'ailleurs de comment m'y prendre. En fait si, je savais, par le passé, j'en avais passé du temps à mettre en place des stratégies, des plans, me battre jusqu'à ne plus savoir qui j'étais, mais c'était en temps de guerre, des grandes batailles, pas juste de la rigolade. Puis bon en fait, je la dirigeais pas vraiment, c'est ce qu'on me laissait croire et qu'on ce qu'on laissait croire aux deux autres du groupes. Non, parce qu'en fait, j'demandais à Seth ce qu'il voulait qu'on fasse et moi j'informais les autres comme si c'était moi qui avais pris les décisions. Finalement ça arrangeait bien le Gouape qui n'aurait à prendre aucune responsabilités au cas où on se fairait ratatiner; ça c'était apparemment mon rôle. Oué l'est gentil le Seth...
Bref c'était pas trop grave, parce que finalement,moi j'adorais trop ça, rassembler la ptite équipe autour d'un feu, de parler stratégies, de leur donner des ordres, ... Moué c'était mon côté autoritaire que je prenais à coeur joie. J'avais soif de sang, ça se voyait dans mon regard.

Premier tour

Nous étions prêts, forts, pas de soucis, les plans seraient bons. Tous mes sens s'éveillaient, prête à bondir. Je trainais quand même la charette avec Ambroise à l'intérieur, bah oui, il allait bien nous servir... Quand enfin nous vimes les adversaires, je poussai fortement la charette avec Ambroise dedans pour les distraire. La charette dévala un bon moment, écrasant quand même une personne au passage. Alors qu'ils étaient tous surpris, nous nous sommes mis à attaquer. Je n'avais aucune pitié, j'avais mis toute ma force, toute ma rage, je massacrais ptit à ptit ceux qui osaient m'affronter. Je coupais des bras, des jambes, je tuais, rien ne comptait à part les détruire. Mon regard était celui des ténèbres, je dansais avec la mort, l'ennemi lui non plus n'hésitait pas à tuer. Quand tous fut tombés, je regardai autour de moi, Liette et Seth s'en étaient très bien sorti et avaient déjà dépouillé les autres. Je pris la bourse de tous ceux que j'avais mis à bas et je les envoyai toutes l'une après l'autre à Seth. J vérifiai qu'il n'y ait rien d'autre d'intéressant à prendre puis je courus vers mon mari, toujours dans sa charette, pour un câlin mémorable, en tout cas mémorable pour lui...
Stupide Claire! J'avais baissé la garde, trop contente que mon homme n'ait rien. Nous n'avions même pas pu commencer le câlin de la victoire que je me pris un grand coup dans la nuque. Je basculai en avant, mais très rapidement je pris ma défense et attaquai à mon tour. Je me lançai alors dans un combat contre ces deux personnes qui avaient l'air encore toutes fraîches. Ambroise qui était coincé dans la charette ne pouvait pas bouger le ptit doigt. Je fatiguais assez vite, je sentais bien que je n'arriverais pas contre ces deux-là, surtout quand je vis que Seth et Liette étaient déjà à terre. Jusqu'au bout je m'étais battu, mais ils avaient réussi à me mettre à terre et nous prendre tout ce que nous avions nous-même réussi à prendre. La rage!!! Mon orgeuil avait été bien plus blessé que mon corps. J'emmenai alors la ptite troupe dans un endroit sûr et tranquil.
J'avais trouvé une ptite grotte un peu en retrait, bien cachée où nous pourrions nous reposer et nous soigner. D'ailleurs, je m'occupai des bobos de tout le monde, rien de grave, mais des blessures quand même, je les soignai l'un après l'autre. Paraît qu'il fallait prendre soin de son équipe,donc c'est ce que je faisais. Ouais ouais, j'avais même soigné Seth malgré les risques que ça prenait. Bon j'avais laissé pas mal d'écart au cas où l'envie de me donner des coups lui prenait. Si j'avais pu avoir des bras de 2m de long ce jours là, ça m'aurait bien aidé... Quand tout le monde fut soigné, je leur donnai encore un coup de motivation puis je les laissai se reposer un peu. Demain serait un autre jour...

2ème tour

Il était plus difficile celui-là. On avait changé de stratégie, bah ça nous avait pas vraiment réussi. On s'était fait massacré. Mais ce que ça m'avait plu de me faire charcuter comme ça! Mon regard était de feu. Les autres devaient être aussi mal que moi. Même Ambroise, caché dans sa charette s'en était pris plein la gueule. Je les regardai un instant.

Seth? Liette? Est-ce que ça va?

J'étais dans un état déplorable. Un joli coquard, une lèvre fendue qui me rendait les lèvres tellement pulpeuses qu'on aurait dit qu'elles étaient sur le point d'exploser. Je boitais sévèrement, j'avais des ecchymoses, des coupures un peu partout, mon dos étaient en compote, même mon souffle n'était plus net. J'avais un mal de chien, je m'en étais vraiment ramassée là, mais ça m'avait enchanté. En tout cas pour le moment, certainement que je le regretterais plus tard...
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[Vous savez... Faut jamais faire trop chier la Pucelle. Tôt ou tard, elle prend sa revanche. (Hildegarde avec deux ii)]

Quand la nuit tombe, au deuxième jour de duel, c'est d'un pas déterminé que je prends la direction de la clairière où tout se joue.
Mes sens en alerte, je suis attentive au moindre craquement de branche, au moindre mouvement de part et d'autre du chemin.
A l'inverse de la veille, j'évolue dans l'ombre, à quelques pas derrière Cobra qui lui reste bien visible. Mon regard va des buissons sombres à son dos et je tente de calmer la colère qui ne m'a pas quitté de la veille. Le temps des reproches est derrière nous. Nous faisons une trève, le temps de se venger.

J'avais donné le ton la veille. Je ne ferai pas fait de cadeau. Ce serait dent pour dent.

Et là, qu'est ce qui nous déboule en plein ? Le costume coquet et la bouche en coeur ? Notre Tisserand préféré....

Antoine.

Celui là m'avait cherché la merde d'entrée. Premier jour à Genève et le précieux couturier était venu me faire des remarques désobligeantes sur ma façon de m'habiller, le corsage, la jupe, les couleurs, mon cul, mes seins pas assez mis en valeur, mes hanches trop comprimées, bref.......... tout un poème. Irritant.

On lui déjà avait mis une bonne dérouillée dans une taverne, avec le Serpent mais le zigue y revenait toujours...

Dingue Cobra, comme j'attire les barges.......

Et là ! Encore ! Il revenait !

Pute borgne il ne doute de rien celui là ! Vraiment !!!

Le problème avec moi c'est que dès lors ou je mets du sentiment dans mes actions, j'oublie de réfléchir. Té, là par exemple. J'aurais dû le snober, attendre, faire comme si je le voyais pas...
..... Prendre une pierre ou un bout de bois, en cas, mais sans intention de m'en servir....

Mais non.

Je suis comme ça moi. L'amour que je veux partager est tellement pur et beau et sublime que, telle un ange venu du ciel, je me jette à coeur et à corps perdu dans la démonstration de la Bonté....

Viens mon Antoine, vieeeens..... mon chéri...

J'ouvre les bras dans un rire un chouilla hystérique mystique comme une invite à une étreinte divine (les griffes quand même prêtes à venir lui crever les yeux) et j'avance, confiante, telle une martyr se sacrifiant à son bourreau.

Et je me fais rouster.

Parce que le type n'est pas seul.

Et parce qu'il est foncièrement mauvais.

Et que la fille qui l'accompagne n'est pas en reste.

Pute borgne qu'est ce qu'il me met ! Le lascar m'avait déjà ruiné une houppelande en taverne mais là... non di diou c'est la chemise et les braies qui morflent. Ce type est un obsessionnel compulsif du pli disgracieux, un maniaque du volant qui volète, un troublé de la boutonnière ! En deux temps, trois mouvements, me voilà couasi à oilpé !
Pas d'autre choix que de m'accrocher à ma culotte (la dernière... suivez donc un peu !) et de prendre mon Cobra à mon cou pour filer !

On galopait en rigolant - enfin... surtout Cobra qui se foutait bien de ma gueule pour changer - lorsqu'à l'embranchement du sentier suivant apparaissent deux silhouettes familières.

Persifleur.... Ce seraient pas les deux pétasses d'hier ça ? Celle que t'as tripotées tant et plus avant qu'elle nous cassent la gueule ............................?!

Foutre Dieu !

Mon sang de fait qu'un tour... et pour le coup là, exit la Bonté, les jolies pensées poétiques et les effeuillages de marguerites à la mord moi le noeud. J'oublie le tisserand et mes frusques perdues.

L'idée que le Serpent viennent jouer les gynécologues médiévaux, lanterne au front et doigt poisseux pour vérifier si l'une est pleine et si l'autre attend des jumeaux ou des triplés me fait bondir.

Je suis pas jalouse. Mais une fois ça va.

Je suis pas jalouse. Mais le vol de toutes mes boules de neige là.... je dis STOP !

Je suis pas jalouse. Mais une branlée hebdomadaire me suffit. Je tiens à mes ratiches, aux cheveux qu'il me reste et à mes yeux violets. Et les deux siouplait !

D'un bras, j'écarte Cobra franchissant la distance qui me sépare des filles. J'alpague la plus frêle, celle qui se la jouait Princesse. Clair que de la façon dont je lui secoue la tignasse, sa tête fait le yoyo.

L'autre n'a le temps de rien faire. Parait qu'elle est grosse, aux dires de son jules qui, entre nous, est tellement amoureux et prévenant qu'il n'a pas jugé utile de garder sa gonzesse à la maison et l'a envoyé au casse pipe. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour gagner trois boules de neiges et quatre cailloux hein. Le maquereau sera fier ! C'est une bonne gagneuse.

Abandonnant la première, je me tourne vers la seconde pour découvrir Cobra en train de lui peloter les fesses à pleines mains !

Encooooooooooore ?????!!!!!!!

aaaAAAAAH ça suffit maintenant !!!!! Tu veux de l'aide pour les nichons ?!

Comme on est faibles, nous autres les bonnes femmes face à nos hommes.... on leur pardonne tout.
... ou presque

Tu n'auras pas la vie sauve cette fois, garce ! Crois moi que t'as intérêt à affuter tes bottes ferrées parce que je vais te les faire bouffer !!!

L'élan est pris. Ma main part dans un arc de cercle large pour venir s'écraser sur le visage de la brune, les cheveux volent, la machoire claque. Merde... elle s'est mordu la langue. Ce soir, pas de roulage de pelle.... erf...

Je colle une mandale à Cobra au passage pour lui apprendre à ranger ses mains et je reviens à la fille.

Pauvrine, elle est sonnée, la cervelle a un peu bougé et elle titube vers l'arbre le plus proche pour venir y prendre appui.
Dans l'état de fureur où je suis, je n'en ai que foutre qu'elle soit à demi ko.

Je vais me la finir.

Je l'empoigne par la chemise et je la redresse pour lui asséner un uppercut qui lui remonte le menton, cassant la nuque vers l'arrière.

Elle s'effondre.

End of the second round. Je rends grâce mentalement à mon mentor Georges Saint Pierre, dict le Pieux à qui je dois toutes mes connaissances en matière gymnéto... gymni.... .......... en matière de bouffes dans la gueule.

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Suite du premier Round Khalan/ Princesseyoyo

Nous en étions donc à la rouquine Corléone, une tigresse née qui l'avait snobé jusqu'ici comme il se devait sous le prétexte qu'elle était femme de Seth son ex. Si ceci explique cela ca n'en reste pas moins léger et bien qu'avisée et méfiante, la bretonne ne fit pas le poids quand le crieur se mit à s'égosiller pour couvrir le son des cris alentours.
Planqué derrière un ballot de paille, la rengaine du crieur propagé par le vent c'était un peu comme un panneau lumineux géant indiquant clairement sa position. La corléone par devant la Pique par derrière, elle s'était retrouvé encerclé.
Yoyo avait disparu de son champ de vision, c'était pourtant le moment de sortir la botte secrète de la hacheuse mais personne ne vint lui porter secours pas même un concurrent prenant pitié d'une femme enceinte au sol muselé et délesté.

L'echec n'aurait pas été si douloureux s'il s'était agi de tout autre. La défaite cuisante en travers de la gorge, Yoyo était revenue faire la maligne en lui certifiant que le compte du crieur était réglé. A la voir s'en frotter les mains, elle n'en avait nul doute.

- Pendant que tu crapahutais avec l'autre tu n'devineras jamais qui m'a choppé.

D'accord, elle n'avait pas deviné la Yoyo puisqu'elle avait tout vu et pas levé le petit doigt occupé à danser la gigue avec l'espèce de saltimbanque.
C'était reculer pour mieux sauter qu'elle lui avait dit. Maintenant qu'elles en étaient débarrassé, les choses sérieuses pouvaient commencer et c'est bien par là qu'elles s'en allèrent tombant sur les premiers pigeons.
L'homme inconnu au bataillon, la femme, elle avait légèrement sympathisé avec un peu plus tôt.
Puisqu'ils étaient là ce serait eux, hochement de tête pour donner le signal et les deux écorcheurs s'étaient jeté dans l'arène.
Vrai que l'absence du crétin gueulard avait porté ses fruits. Les deux filles avaient réussi à les délester de leurs biens.

Second round. On prend presque les même et on recommence.

Un pressentiment c'était peu dire, elle l'avait senti venir la chkoumoune. N'allez pas penser qu'elle entend des p'tites voix, qu'elle soit frappé ou sorcière non.
Elle le ressent parce que finalement la veille ca s'est trop bien passé.
Rentrer avec un pécul plus gras que celui emporté et en prime de l'argile, du maïs et des boules de neige... c'était un peu comme noël après l'heure.
Trop beau pour y croire, elle aurait mieux fait de laisser ca planqué dans un coin et y aller les poches vide parce que comme je le disais un peu plus tôt elle le sentait, ce soir c'était son soir.

De ce qu'elle se rappel de cette nuit c'est l’enchaînement d'assaillants. Le crieur était de retour la faute lui en sera donc dédié.
Un premier groupe de deux la routine pour les circonstances, esquiver, balancer les poings, pas chassé, plonger, esquiver et coup derrière la tête Ko.
Forcément de là où elle était elle ne risquait plus de provoquer qui que ce soit et pourtant on vint lui faire les poches vide à moins que ce ne soit de sales vicieux qui venaient profiter de l'occasion pour la peloter.
J'vous jure ses brigands honneur et gloire connaissent pas.
Combien de temps était elle resté là, la face contre le sol la tignasse collé au visage éteint, le corps meurtri ?
Aucune idée mais suffisamment en tout cas pour se relever, rassembler ses dernières forces et retomber sur les même que la veille.
Avec un p'tit sourire ca passe mieux ?
Ca ne devait pas être le bon laissé passé

La suite qui cela intéresse ?
Pas vous en tout cas !
Si un peu, alors c'est bien parce que c'est vous.

Version courte, parce qu'on ne va pas s’embarrasser des détails et qu'on est pas les seuls.
Les jeux étaient fait du départ, elle l'avait senti rappelez vous bien, n'opposant plus aucune résistance à bout de force elle avait reçu le châtiment vengeur.

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire paraît il c'est ce qu'on lui dira le lendemain matin, à son réveil à Geneve dans un dispensaire qui veillera sur sa longuuuuuuuuuuue convalescence. Les médecins l'avaient assuré, le cœur de l'enfant qu'elle portait battait toujours. Il lui faudrait beaucoup de repos et si ce n'était pas pour elle ce serait pour lui qu'elle s’exécuterait.

Happy end.

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2e jour – Un seul round – Tatanage de Léna et la vieille (comprendre blonde) Oberthur

Le Rolle Mops englouti avec une rasade de Génépi spécial Anabaptiste, Germaine se sent pousser une crête.
Et ça la rend méchante, ce qu'elle n'est pas habituellement, comme chacun sait.
Flanquée de son comparse au regard qui tue, elle se met à la chasse aux champignons.
Pas pour de vrai, hein ! Juste pour attirer le pékin qui croira à deux cibles faciles,

Et oui quoi ! Une vieille maigrichonne et un semblant de cureton – je rassure les lecteurs, Beauregard est tout sauf un curé – le popotin en vue, ça attise la convoitise.
En plus, ils n'ont rien à perdre, les deux, ils sont fauchés comme les blés.

Et ça n'a pas loupé. Oberthur a vu une ouverture, s'y est engouffrée avec la merdeuse qui l'accompagne, Léna.

C'est pas la fille du Pique, c'te morveuse ? S'interroge Germaine à voix haute, avant de se relever brusquement, éventail de combat déployé.
Oui, Germaine triche un peu, pour compenser le peu de poids qu'elle a auprès des balances helvètes.

Bêêêêêêm !

Et voilà ! Un seul coup et c'est plié. La petiote est groggy.

Pendant ce temps, Oberthur pratique les jeux de vilain avec Beauregard, dont Germaine admire la technique d'hypnose asymétrique.
Rapide, efficace.
Oberthur s'endort, vaincue.

Plus qu'à vider leurs bourses.

Hé hé ! Pas mal ! J'dirai pus qu' j'ai la haine du mouton !

Retournant vers le campement, ils entonnent à tue-tête leur chant guerrier :

La Léna s'est pointée
La fleur aux dents s'tait février
On y a killé sa tête
On n’est pas des braves bêtes
Elle voulait jouer à saute-mouton mais ça vraiment c'est un jeu d'cons
Elle voulait jouer à saute-mouton mais ça vraiment c'est un jeu d'cons
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[Second jour, retour au campement]

L'heure était grave. Les deux gamins étaient tombés dans un guet-apens la veille. D'abord Lothilde et Kartouche leur avait mis une dérouillée - comprenez une fessée en bonne et due forme - ensuite ce couple de Savoyards les avaient attirés en semant des dragées sur le chemin et ils avaient foncé droit dans le piège.

Lupin balança son casque-passoire de rage sur le sol, puis retira les deux planches à pain qui lui servaient de cuirasse et les envoya valdinguer au loin.

- Rhaaaaa! C'est pas possible! On va perdre, Vador, si ça continue. Et un Darc ne perd jamais !!

Son petit frère n'en menait pas large lui non plus.

- Bon. Ce soir, on s'y remet et on récupère tout ce qu'on nous aura pris d'accord?

Cette fois il n'y avait plus de ruse qui tienne. Il fallait foncer dans le tas et essayer d'attraper les bourses qui se trouveraient à portée de main.

La nuit s'approchait et les estomacs des deux petits garnements se mettaient à gargouiller. C'est qu'on leur avait chouré jusqu'à leurs quignons de pain en plus!

[Premier round: contre Sakurah et Arsene.]

Lupin entraîna son petit frère à travers la pénombre. Au loin on entendait déjà quelques éclats de voix entre tournoyeurs et autres joyeusetés sonores.

Ils furent d'abord attaqués par un couple qu'ils ne connaissaient pas. Mais, surpris de tomber sur des enfants peut-être, ceux-ci se laissèrent décontenancer et Lupin tint enfin sa vengeance.

- Victoiiiiiire!

Les deux malfaiteurs s'étaient enfuis sans demander leur reste. Lupin tendit sa main à Vador. Cette fois-ci ils avaient formé une vraie équipe. Aucun d'entre eux ne s'était débiné à la dernière minute et ils avaient porté haut le nom des Darc.

[Second round: contre Kenneth et Marilou]

La suite de la nuit s'avéra malheureusement moins héroïque. Peut-être que la victoire, la seule du tournoi, leur avait tourné la tête. Qui sait? En tous les cas, ils ne virent pas ce second duo leur tomber dessus et Lupin se retrouva ceinturé, ses poches - malheureusement vides - retournées.

Par chance les agresseurs ne pensèrent pas à emporter son bonnet à pompon!

[Troisième et dernier round: contre Azarelle et Sysko]

La nuit était presqu'achevée. L'aube pointait déjà le bout de son nez. Lupin tombait de fatigue après deux jours passés en pleine nature, sans rien à becqueter.

- Bon, on retourne au campement Vador? Qu'est-ce que tu en dis?

Mais en tournant le regard, il vit que son frère s'était placé en poste d'observation et avait repéré une cible.

C'était leur dernière chance de se refaire un pécule. Leur dernière chance de porter haut les couleurs des Darc. Et ils n'allaient pas la laisser passer.
C'est donc avec toute l'énergie du désespoir qu'ils sautèrent hors des buissons et se ruèrent sur le couple qui n'avait rien demandé.

- Yaaaaaaaaaaaaaaa!

Lupin bondit sur le dos d'un des deux acolytes et tenta de le déséquilibrer du mieux qu'il pouvait. Mais rien n'y fit et il se retrouva projeté sur le sol, la tête tournoyante et dans les oreilles, un bourdonnement de ruche.

- On met les bouts! eut-il le temps de crier à son petit frère avant de prendre la tangente en direction du campement.

On ne l'y reprendrait plus à faire équipe avec son petit frère!
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Elle avait erré des heures durant dans les bois la pauvre Liette. Un mal au crane terrible. Un truc essayait même de sortir de son front et de toute évidence il allait y parvenir à force de pousser sous sa peau. Ah elle était belle ! Son chapeau trop grand tenait tout seul pour le coup, un avantage, elle n’aurait plus à le tenir pendant la bataille. Elle aurait même récupéré un peu en champs de vision si seulement une sorte de liquide rouge et visqueux ne lui avait pas coulé dans l’œil droit, de l’autre côté, là où il n’y avait pas de bosse. Enfin à force de tourner en rond elle avait fini par s’affaler devant un feu de bois, la fatigue, l’épuisement. C’est là qu’en regardant un peu mieux elle s’était rendu compte qu’en fait elle était déjà dans la clairière et que le reste de son groupe la regardait d’un air bizarre. Ils la regardaient certainement tourner depuis des heures en se demandant quand elle allait finir par s’arrêter. Peut-être même qu’ils avaient pris les paris. Il n’y a plus aucune pitié dans ce bas monde.

Claire s’était découvert une vocation médicale. Elle avait passé l’après-midi à poser des cataplasmes sur le front d’une Liette passive. Des trucs immondes à l’odeur nauséabonde. A croire que c’était une stratégie pour éloigner les assaillants. C’est qu’elle est maline Claire finalement, blonde mais pas conne. Il y a bien des animaux dans la nature qui se défende comme ça. Des plantes aussi pour éviter qu’on mange leurs graines. Ça pouvait peut-être marcher. Du coup Liette avait soigneusement évité de se laver pour parfaire le système de défense. Y a surement des chochottes dans le tas qui rechignent à taper sur un tas de boue. Puis pour couronner le tout elle avait faim, puis pas qu’un peu, elle avait carrément les crocs et rien pour s’acheter à manger. C’est pour vous dire qu’elle était vraiment remontée à bloc pour ce deuxième tour du tournoi.

[deuxième tour]

Le premier combat s’était plutôt bien passé, deux gaillards qui n’avaient plus l’air très frais et qui leur avait ouvert leur bourse sans trop rechigner. Ils avaient dû avoir peur en voyant la tête boursouflée de Liette. Mais il avait ensuite fallut faire face à deux attaques successives. Les premiers étaient une femme qui se battait en houppe et un homme qui avait omis de quitter ses bottes et qui les avait lâchement remplit de coups de pieds. Puis deux rousses sont arrivées tellement rousses qu’on ne voyait que ça. D’ailleurs Liette a vu rouge, Trop c’est trop, elle a sorti son arme secrète. Morsures à tout va. Faut dire qu’elle a des dents fortes la gamine, avantage de son jeune âge, belles, blanches et bien alignée, pas comme son coéquipier à qui il manque quelques touches sur le devant. Non Liette les a toutes ses quenottes, mis à part trois ou quatre vers le fond qui ne sont pas encore sortie mais ça viendra. Les rousses sont reparties genoux à terre et en boitant. Finalement il y a une justice dans le monde des vilains. Mais toujours pas un denier, et toujours aussi faim. Elle en rira surement quand elle sera vieille et sans ratiches elle aussi.


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[Quelque par perdue au milieu des forêts Helvète, une bosse au milieu du front, premier round. K.O.]

P’tain mais il est où ce fichu Feu de camp !!!

En plus elle s’était vantée d’avoir le sens de l’orientation. « J’perds jamais le nord » qu’elle lui avait dit à Nahilee. A ouais ? Alors il est où le nord ? Hein ? Vas-y j’t’écoute. Tu la ramènes moins là.

Tout avait pourtant bien commencé pour Liette cette nuit-là. Elle était arrivée à l’heure, elle avait trouvé un arbre parfait avec vue imprenable sur la clairière. Elle s’était entrainée toute la journée à tirer avec la fronde que Seth lui avait refilé et elle aurait même pu choper un écureuil en mouvement les yeux fermés. Enfin si c’est l’écureuil qui ferme les yeux hein. N’exagérons rien. Elle n’est pas devenue déesse de la chasse du jour au lendemain non plus. Mais bon faut dire ce qui est, elle se défend. Premières victimes en vue. Seth est à l’affut en bas, Claire et son édenté doivent planquer autre part mais ils sont sur le coup c’est certain. Elle arme elle vise et BAM ! Une donzelle qui passait par là, puis rebelote sur son acolyte. Bon on ne peut pas dire qu’elle les ait vraiment assommés mais quand même un peu. Puis les autres termineront le boulot. Non mais elle va pas tout faire non plus ! L’écureuil jubile descend de l’arbre pour récolter le fruit de sa rapine et là… Rien ne va plus.

Non parce qu’il faut que vous sachiez qu’elle n’a pas tout à fait pigé un truc la Liette. Elle, elle avait compris un round et puis terminé. Bon, elle parle pas l’anglois ni l’helvète ce qui ne favorise pas vraiment la comprenelle, mais grosso modo elle pensait que c’était terminé qu’on pouvait s’arrêter là et savourer tranquillement sa victoire et ses écus fraichement gagnés. Pas qu’un autre groupe de scélérats pouvaient vous prendre en traitre et tout vous piquer. Alors deux groupe en plus ! Le premier les a trouvé encore vaillants, enfin ses coéquipiers parce que Liette n’a rien vu, encore tout occupée qu’elle était à décrocher les bourses des premières victimes. Mais alors le deuxième… Ben non, en fait elle n’a rien vu non plus pour être sincère. Juste une douleur fulgurante sur le front et puis elle s’était réveillé au milieu des bois.

Faut retrouver la clairière. Avec un peu de chance ce n’est pas encore finit. C’est qu’elle en veut la brindille. Si seulement elle savait où elle est.

P’is il est où le nord merdeuu !
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[La violence est le dernier refuge .......de l'incompétence.....(Asimov)]

Déçu je suis moi, le Serpent de ma rencontre au matin avec le blondinet Chef des Ecorcheurs, Seth.
Je m'attendais à trouver face à moi, un type avec du charisme, de la carrure, en somme une âme de chef.
Que nenni !
Ah oui il doit faire peur AU MILIEU DE SA COUR à ses ordres !
Mais là juste devant moi un jeune excité, qui doit avoir son public de fans, j'en conviens. Demoiselles en émois face à un homme dur et sans doute couvert de balafres partout sur son beau corps parfait d'ATHLETE et qui a n'en pas douter sait se servir de sa queue.
Et là il supporte pas de me voir refuser d'encaisser ses mandales, et son baton qu'il balance sur mon genou pour me le péter. Pathétique .....
Ca fait rire mon épouse et Traps. Il trouve juste épaule et oreille auprès de son comparse rouquin qui se présente comme Dieu, si j'ai bon souvenir.
Les égratigneurs comme dirait Traps. Oui ils devraient revoir leurs noms.
Insultes pleuvent de leurs bouches ça monte au niveau testotérones. Affligeant. Hilarant. Je pense qu'ils doivent encore pisser l'un à côté de l'autre pour savoir qui pisse le plus loin. Il est tout rouge avec son lait qui coule derrière ses oreilles. Pauvrine, il me ferait presque regretter de ne pas jouer sa victime toute tremblante. Je compatis, un peu.....juste un peu hein faut pas pousser !!
Ils chouinent à tour de rôle.

Ma femme est à l'hospice de la faute de la votre !
Il est en droit d'être en colère réplique l'autre.

Vous faites la fière avec votre meute ! balance à nouveau le rouquin à ma femme. Sa meute ? Ca prête à faire sourire non ? Nous sommes seuls. Deux contre deux en somme.

J'sortirai bien mon mouchoir pour leur tendre. Mais enfin, se sont eux les durs non ?
Ils savaient l'un comme l'autre les risques encourus dans ce tournoi.
Quelle idée dès lors de laisser une femme enceinte deux nuits durant faire des corps à corps sanglants.....?

Suis je en train de pleurer ? Pourtant je pourrais non ? Je suis leur Roy !
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Je crois qu'il ne sera pas nécessaire que je prenne une chemise de rechange Bingley. Moue dubitative d'un noble qui va jouer dans la boue pour la première fois. Parce que je me vois mal en changer derrière les buissons par un froid aussi mordant. Oui, je vais être contraint de porter le vêtement deux fois de suite. Un crime de lèse Colhomban je vous l'accorde mon cher.

Le valet s'agite autour du maître. La besace de voyage de ce dernier est tendue et prête à éclater.

Bonté divine ! Vous pensez que l'on va mourir de faim ? Du pain, du jambon, du fromage oui. Mais des dragées ? Vous voulez que je les lance aux assaillants espérant détourner leur attention avec des sucreries ?

Le brun s'abîme dans sa réflexion.

En fait ce serait drôle... Imaginez si ça fonctionne...

Les dragées sont glissés dans sa chemise de gilet. Prêt du coeur pour plus de sûreté. Et tout aussi prêt de la bouche.
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Après avoir battu sans méchanceté Lena. et Oberthur qui tentaient de lui dérober ses petits écus, ainsi que la pauvre Elvy_lee, qui d'ailleurs essayait elle aussi de lui piquer sa bourse avec son compère Kreems. ratatinés d'un tour de baffes à la chaine.
Et quatre de moins.
Quelques baffes reçues de Désirade et Durandal à rendre... mais ils m'ont laissée partir à tenir en compte....

Quand une voix désagréable arrive du néant en même temps qu'un cruelle douleur au mollet.
Sa lanterne lui en tombe des mains.
Elle se retourne envoyant un coup de pied à la dinde, fourbe gallinacé responsable de sa défaite.
L'animal s'envole dans les airs, très étonné de voler à en croire son regard.

Ses seins deviennent des volcans en éruption qu'est-ce qui me tord la niche avec tant de hardiesse ? Des étoiles apparaissent devant ses yeux des larmes montent à ses yeux.

AAAARRRGGGHHHHHHHH

Elle sent une serre lui arracher la peau de la joue qui devient instantanément brulante, elle tire un coup dans le vide, avant de se plier en deux une massue dans le ventre.
Tentant de reprendre son souffle pour frapper elle trébuche sur une jambe grotesquement vieille à la peau cartonnée.

Germaine sur le ventre Poum le spectacle devait être magnifique.
A peine en phase de reprise de conscience elle se souvient de quelques mots avant le néant.

Cette vieille bique puante m'a traitée de morue !
Aloara où est-elle ?


J'ai les seins en fusions vieille malade ! Se frotte le visage Mais je saigne !

Ronge toi les ongles jusqu'à l'os vipère nocive, tu m'as éclaté le sternum, massacrer les plus beaux seins du royaume ne te suffisait pas ?
Je te signale que j'ai rendu mon repas sur ton joli minois suite au coup dans le ventre ça coule sur les restes de ta jeunesse, pis j'avais que 50 écus sur moi et Paf !
Tout le butin, je l'avais volé comme ta dinde qui va bientôt toucher le sol, elle sait atterrir ?

Brisée par la vieille chose, Poum regarde si Aloara va bien, un loustic lui tourne autour....

De plus vous êtes des pervers on a tout gagné avec vous ?


Elle se demande si une partie de son corps n'est pas douloureuse... si oui elle se cache bien.

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[Quand c'est la honte, je trouve ma coupable ! Ma femme]

Voilà tout commence bien le dimanche matin déjà, ma femme n'est déjà plus dans le groupe ! Pas d'affolos mais tout de même je vois bien que Ober se frotte les mains.
Elle a déjà réussi à détourner de l'entrainement intensif que j'avais prévu de donner à Hilde les jours précédents en vu des corps à corps à suivre. Et pour ? J'vous le donne en mille tricoter des PouFFEs !
Quand soudain miracle elle déboule, MA femme tout sourire une paire de PouFFes en main pour mes zigues avec des............pompons ! Oui des pompons !
Tu vois le look vintage qu'elle me file ......mes pieds enveloppés dans des pouFFes avec des pompons !
Ca commence vraiment très mal .....et c'est que le début du calvaire.

M'enfin Amore, j'y ai mis tout mon cœur dans ces pouFFes !

Là que veux tu ......je cède, j'peux pas faire de bobo à son ptit cœur tout mou.
Quand elle coupe les pompons, je les recolle dix minutes plus tard. Advienne ce qui adviendra .....si j'avais su, je n'serais pas v'nu !

[La nuit tout les chats sont gris]


Passe devant je surveille tes arrières .........
Tu vas en profiter pour reluquer mes fesses, c'est pas sérieux !
Chut.......avance.....bouge plus ! J'entends du bruit là .....

Une brune, un blond avec un tablier, je désigne la femme à Hilde, je vais m'occuper du type, quoique ma femme sur le type moi sur la brune, c'était équitable non ?

Hilde bondit telle une panthère sur sa proie et castagne avec maestria ! Quelle femme ! Je suis si fier à ce moment là .......d'elle. Oui la suite......cocos dans un instant
Surpris le blond en fait tomber son tablier qui entrave ses jambes, une bonne mandale et voilà l'affaire reglee. 1/0 pour les Cobradèches.


C'est une affaire qui roule ma poule !!

Nous sommes grisés par cette victoire pour le coup trop facile et nos lèvres se frôlent, se soudent, on sait pourtant que c'est pas le moment.......mais tentez de nous arreter là ......

Ah ben pour être arrêtés on y est !
On les a pas vu venir !
Il est sorti de sa boite le diable avec sa partenaire. Coup derrière ma tête, Ko ! J'suis à genoux et ma femme se fait creper le chignon ! Merde ! C'était le moment de se becoter !
On est sonnés mais encore debout !

Ca va Princesse ? Nous ont pris en traite ceux là ?
Toujours prête à en découdre ?
Ouep Matador ! Ca va chier pour les suivants !


Tu parles.....!!!
1 partout !
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Après avoir débusqué sa coéquipière qui roupillait dans un buisson, Zarathoustra s'était mêlé à la cohue qui s'était formée devant la mine, afin d'avoir sa place pour mettre un coup de pioche vite fait avant que d'aller batailler. Dans ce monde désynchronisé, chaque seconde passée à ne rien faire était une seconde perdue.

Il observait tout cela et les engrenages se mirent en branle dans le dedans de sa tête. Si son équipe perdait le lendemain, le pognon engrangé serait de toute façon perdu. S'ils gagnaient, alors autant laisser miner quelqu'un d'autre à sa place, et lui prendre l'argent plus tard.

Alors, il jeta la pioche, se coucha sur un talus et goûta un plaisir qu'il n'avait pas connu depuis longtemps, c'est à dire ne rien faire. Il mangeait son maïs, méditatif, un grain pour lui, un grain pour le féroce dindon de combat de sa coéquipière, et se posait des questions existentielles.

On est pas bien là?
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Eins thut Noth.