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[RP] Mariage de Caméliane et Maethor à la sauce genevoise

Cameliane
Maethor et elle se cachaient l'un à l'autre pour se vêtir, riant en coeur et c'est chacun de son côté qu'ils partiraient pour la Cathédrale.

La voilà vêtue - enfin - et coiffée avec l'aide de Lucia sa gouvernante, ainsi que ses enfants tout mignons, Elisa ayant accepté que sa chevelure toute farfelue soit domptée sous une couronne d'edelweiss.
Et c'est un sourire tellement heureux qu'elle leur fait...

Le pied droit dans le soulier gauche et le pied gauche dans le soulier droit.
Tout à fait normal le jour de son mariage. Zou, rectification du tir, et on évite de se tordre la cheville perchée sur ses talons hauts.


Et lorsqu'elle arrive et qu'elle voit déjà les invités puis son futur époux là devant l'autel plus loin, son coeur cesse de battre et les larmes débordent doucement... Déos qu'il est beau !

Elle pose sa cape sur un banc, garda en main le Livre des Vertus...



Puis montre du doigt à ses trois bambins le premier banc où ils doivent se rendre comme elle le leur avait expliqué tantôt.

Et les cloches sonnaient sonnaient et sonnaient !

Et surpriiiiiise... Woua... Léa réformait la musique orguesque ! Avait-elle appris ce staïle chez les Hispaniques ? Elle fut ravie car la musique exprimait exactement ce que Maethor et Caméliane ressentaient l'un pour l'autre.


Tout en regardant son futur époux, elle remonte un peu l'allée, s'arrête tout à coup vers son frérounet et lui demande dans un murmure...

- Michel, tu veux bien me mener à Maethor s'il te plait...

Elle lui fait un baiser sur la joue alors qu'il se lève, passe son bras sous le sien, sourit à Azarelle, à Elhann qui ho surprise a l'air sobre ! Grand sourire chaleureux à son intention... Et même Curtis est là ! Et Zara qui patiente pour faire son discours... Oui oui voilà voilà... Un immense sourire à Léa...

Ils s'arrêtent devant l'autel et Caméliane remercie son frérounet puis s'approche de Maethor...


Maethor.... un soupire de joie, de bonheur, de bien-être l'envahit, être unie à lui est ce qui peut lui arriver de plus merveilleux dans la vie...
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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Madeline
[Montre-moi la voie]

L'Ichtus offert par l'Epousseteuse se balançait au bout d'une chaînette en or au cou de la Madgnifique.

Pourquoi vous parler de cet Ichtus ?

Tout simplement parce que Mad n'a sur terre, aucun sens de l'orientation. Donnez-lui un navire et elle vous emmènera où vous voudrez. Demandez-lui de vous guider dans une ville, ou pire de mener un groupe de fantassins, et vous aurez des ampoules à force de détours...

Donc, notre Madeline s'était perdue dans les ruelles de Genève, tournant inlassablement en rond tel un Ichtus dans son bocal.
C'est après s'être dit que le boulanger du coin de la rue ressemblait fort aux 15 autres boulangers du coin des autres rues d'avant, qu'elle réalisa qu'il n'y avait pas tant de boulangeries à Genève mais qu'elle faisait et refaisait la même boucle depuis une heure.

Elle stoppa donc et prit le pendentif entre ses doigts comme le font machinalement les femmes quand elles réfléchissent.
Et là... tandis que ses phalanges jouaient avec le marbre ciselé, en face d'elle se dressait, majestueuse, la cathédrale Saint Pierrot...


- Vache... j'l'avais pas vue... Ils ont dû la construire y'a cinq minutes...

[Cathédrale Saint Pierrot]

La cérémonie avait commencé.
Les mariés étaient là avec leur nervosité.
Emue, Madeline s'avança discrètement et prit place.
Elle était heureuse pour ce joli couple et voir Léa officier l'amusait énormément.
Pour parfaire à ce moment de bonheur, il ne manquait plus qu'Izaac, son vieil ami, qu'elle était impatiente de revoir après tant d'années.
Elle savait qu'il allait venir et s'en faisait une joie.

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Maethor
Son Amour remontait l'allée dans sa belle robe bleue. La guerrière avait laissé place à la femme majestueuse en cet instant inoubliable. Le cœur battant, le muscle accélérait ses mouvements à chaque pas de la belle. Enfin, elle était tout près de lui, il se retint de ne pas l'embrasser, patienter, laisser le désir monter. Un murmure à peine audible :"Je t'aime Caméliane". Le moment approchait où bientôt Zara et Izaac prendraient la parole pour les marier, donner leurs recommandations et devant l'assemblée les unir.

Zarathoustra
Zarathoustra s'avança, fit vibrer ses cordes vocales par intermittence, remua sa langue, ouvrit et ferma ses lèvres de telle manière que sortirent de sa bouche les sons suivants:

Salve tout le monde. Nous voici tous réunis en ce jour dans la cathédrale Saint Pierrot afin que tout un chacun sache que Caméliane et Maethor partagent désormais leur couche, et que si le ventre de la première s'arrondit, il y a de fortes chances que ce soit de la responsabilité du second. Si quelqu'un s'y oppose, qu'il parle ou se taise à tout jamais!

Zarathoustra laissa passer un moment de silence.

Je vous invite maintenant, Caméliane et Maethor, à exprimer vos consentements respectifs à vous priver de rapports sexuels avec la quasi-totalité de l'humanité, à ne pas laisser de cheveux traîner dans la salle de bain, à vous assurer soutien mutuel quels que soient les obstacles, à partager de manière indivisible vos biens matériels, sauf contrat spécifique à faire négocier par vos avocats, à faire vos devoirs conjugaux à l'exception d'un droit à la migraine par bimestre, bref à vous reconnaître mutuellement devant le Très Haut et devant les hommes et femmes ci-devant assemblés, mari et femme.

Après quoi vous pourrez dorénavant vous échanger toutes sortes de fluides et humeurs en toute légitimité, sans que personne n'y puisse voir légitimement à redire. Que ce soit dit et su!

Puissiez-vous nous faire de nombreux petite réformés, aussi vaillants et prompts à défendre leur canton que leurs parents.

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Eins thut Noth.
Elvy_lee
C’était sur le chemin qui reliait Sion à Genève qu’elle avait croisé Camy.

Coucou Elvy ! En route pour le grand tournoi du Léman ?

La jeune femme s’était approchée et lui avait glissé sur le ton de la confidence :

Dis… je me marie… Ce serait un plaisir que de t'y voir, viendras-tu ?

Rhalala ! Un mariage, quelle guigne ! C’était pas son truc, les églises.
Elle était toujours restée sur le parvis de Saint-Arvald quand elle « assistait » le père Waleran. Elle avait tout juste passé la tête par la porte lors du mariage du Corbeau et de la Renarde. Quant à l’église de Rieux, elle avait plus participé à sa destruction qu’à sa reconstruction.
Mais pour Camy, pas moyen de se défiler, elle avait promis !
Son problème était : comment se coiffer pour la circonstance ? Mais on lui avait fait remarquer qu’elle n’avait qu’à y aller comme elle était. Ce qu’elle fit.

Il y a déjà du monde dans la cathédrale qui doit voir l’union de mariés et l’ambiance est feutrée. Les arrivants se placent sans mot dire et seuls quelques toussotements résonnent dans le grand silence.
Jusqu’à ce qu’une voix s’élève.


On peut pas parler ?
Ben si !
Et picoler ?
Ben si aussi.


Finalement, c’est pas si mal les églises. Dans le gai brouhaha qui s’est installé, les mariés font leur entrée.
Maethor d’abord, grave et concentré. Caméliane ensuite, dans une robe bleue, perchée sur des talons vertigineux.
Le couple se réunit devant l'autel tandis que l’assemblée retient son souffle...

Puis c'est Zarathoustra qui s'avance. Un discours empreint de bon sens et d'une logique irréfutable.

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Woland_von_selenios
Woland qui était entré en retard, se tenait en retrait dans la cathédrale, pour ne pas troubler "l'office" qui était "célébré" par le très "sage" Zarathoustra. Il aurait pu ricaner, mais il se disait au plus profond de lui... Qu'après tout, tout le monde avait bien le droit d'aller brûler sur la Lune... Pourquoi pas...
L'intérêt qu'il avait pour Caméliane et sa religion n'allait pas jusqu'à lui faire regarder celle-ci d'un très bon œil... Il ne faut quand même pas exagérer !
Néanmoins il était là, dans sa tenue de cavalier, murmurant intérieurement une petite prière pour les deux fiancés.
Il se demanda si tout ce beau monde serait présent au tournoi, il serait inconvenant de se taper dessus après la noce... Pourtant Woland pensa à ce qui s'était passé lors du mariage de sa petite-fille... Alors après tout... Pourquoi ne pas se taper dessus de manière plus officielle ?

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Desiree.
La balafrée avait promis à Caméliane qu'elle serait là.
Alors elle y était. Avec Artur, spécialement rentré de l'école pour l'occasion. Et pour le déménagement.
Caméliane, bien qu'elle ne soit pas franchement de ses proches amies, était à peu près la seule personne à clairement lui avoir fait confiance, et à ne pas l'avoir laissée tomber dans l'après guerre.
La blonde allait définitivement quitter Genève pour des terres moins hostiles, et si cela l'attristait de liquider toute sa vie financière bien installée, elle préférait se rapprocher d'amitiés plus récentes, mais plus vives.

Les cloches sonnaient. Elle avait lissé sa robe à la mode de Flandre, payée à prix d'or dans le plus luxueux atelier du royaume, et s'était assise, près de son fils.
Il y avait des lustres qu'elle n'avait pas mis les pieds dans un lieu saint. Ses prières, elle les adressait depuis longtemps aussi bien au Très Haut qu'à Deos, ayant fini par déduire que de toute façons, c'était le même mec avec des noms différents, et que les guerre entre romains et réformés étaient du fait de gens qui préféraient se taper sur la figure plutôt que de l'admettre.

Il faut dire qu'elle avait assez peu de culture religieuse. Les catins sont envoyées se confesser et encouragée à croire, mais on ne va tout de même pas non plus leur donner des leçons de politique religieuse.
Elle n'avait jamais su s'y intéresser.

Les mariages, par contre, c'était toujours chouette. Déjà, parce que l'amour c'est beau, et tout et tout. Et surtout, parce que c'est l'occasion de voir du monde, de comparer sa toilette à celle des autres, et de se rassurer sur la qualité de la sienne.
Elle savait qu'elle portait probablement la plus belle toilette de l'assemblée. Elle savait aussi que la plupart des genevoises sont de toutes façons plus à l'aise en armure avec une épée en main que dans des mules de soies et des jupons amples.
Il n'y aurait donc pas vraiment de jalouses ici, et c'était tant mieux. Elle userait ses robes à faire pâlir d'envie les bourguignonnes, après son déménagement.
En attendant, les genevoises feraient bien d'apprendre à se parer un peu plus. Il n'y avait qu'à voir la grâce de Caméliane dans sa robe de mariée. Elle était tout simplement splendide. Radieuse bien sur parce qu'elle épousait l'homme qu'elle aime et gnagnagna, mais surtout splendide. Ce bleu allait à ravie avec sa peau pâle et ses cheveux bruns, et ces petites perles en guise de tiare étaient délicieuses.

Enfin, elle quitta la mariée des yeux pour observer son futur époux. Elle avait du le croiser parfois, mais jamais au point de sympathiser avec, alors elle ne pouvait pas juger. En tous cas les genevois étaient présents pour observer ces deux là s'unir, et ça avait l'air de faire plaisir à tout le monde.

Quand le chargé de cérémonie prit la parole, elle l'écouta avec attention. Après tout, des mariages, elle, elle n'en aurait jamais. Alors autant profiter de celui des autres.
Et il parlait bien, le bougre. Il fallait en profiter, parce qu'après le déménagement, il y avait peu de chance qu'elle trouve un curé romain capable de telles envolées lyr... humoristiques. Des histoires de cheveux dans la salle de bain. Désirée elle se serait plus inquiétée de poils masculins, parce que ça frise, c'est moche et ça flotte à la surface du bain. M'enfin parler de ça dans une église ça se faisait peut être pas !
En tous cas, ainsi parla Zarathoustra*. Visiblement, c'était au tour des futurs époux à présent.


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*Désolée, j'ai pas su résister.
Edit pour inclure le perso Artur, son JD étant de retour !
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Musaraigne
Musaraigne se faufila discrètement dans la cathédrale bondée.
Il n'était pas des plus à l'heure, mais il n'était pas non plus si proche que cela des mariés, même s'il connaissait bien Cameliane et qu'il avait eu le plaisir de parler avec elle longuement lors de leurs pérégrinations armées de l'année qui venait tout juste de s'écouler.
L'helvète laissa glisser son regard sombre sur tous les visages connus et inconnus. Ici un signe de tête, là un geste de la main. Oui. Rien à dire. Il était ici chez lui et s'y sentait diablement bien.
Ses yeux croisèrent furtivement le regard d'Elvy. Tiens? Elle était là elle aussi? Il ne s'attendait pas vraiment à la croiser dans une église et il lut le même type d'étonnement incrédule dans les yeux ambrés de la jeune hydreuse. Un imperceptible éclair amusé circula dans l'échange de regard des deux ex amants, puis Musaraigne reporta son attention sur le déroulement de la cérémonie.
Le discours de l'officiant l'amusa beaucoup. Mais oui, finalement beaucoup de gens ne voyaient le mariage que sous le seul aspect de la sexualité, de la procréation et du partage d'habitacle...
Pour lui qui n'avait pas eu besoin de sacrement pour coucher, procréer et partager la vie commune d'une femme, il avait tout de même l'impression, malgré la sympathi innée qu'il ressentait envers le discours tendrement ironique de l'officiant, qu'une dimension plus "élevée" manquait malgré tout à l'appel.

Mais pas impossible que ce genre d'engagements-là ne se prenaient qu'à deux, sans aucun mot échangé, ni papiers à parapher et à signer...
A l'instant même de ses pensées, son regard croisa celui de la mariée. Elle rayonnait de beauté et de bonheur. Musaraigne, dans un geste totalement spontané, défit la rose qu'il avait accroché au revers de sa veste en l'honneur de la cérémonie et la jeta d'un mouvement ample vers la nouvelle épousée.
Cameliane
Et son murmure "Je t'aime Caméliane" qui la laissa toute molle...
Bon sang se rendait-il seulement compte du bouleversement qu'il provoquait en elle à chaque instant ?
Plein de petites abeilles se promenaient tout partout en elle. L'amour rend bête mais heureux.


- Je t'aime aussi Maethor... pfiou...

Elle tourna la tête à l'entrée d'une femme blonde qu'elle ne connaissait pas mais la voyant regarder et sourire en direction de Léa se dit qu'elle ne lui serait pas inconnue pour longtemps encore.

Se fut le tour d'Elvy d'arriver, toute mignonne au naturel, qui avait dû se faire violence pour mettre les pieds dans cette cathédrale... puis de Woland. Woland Von Sélénios qui l'honorait de sa présence, mettant un mouchoir sur ses choix théologiques le temps d'un moment de paix et d'amour...
Et dame Désirée qui arrivait ! Magnifique dans sa robe de soie, et malgré cette triste cicatrice qui lui scindait le visage, elle restait toujours belle, majestueuse et digne. Arf cette femme qu'elle aimait beaucoup allait lui manquer après son départ... il fallait que toutes deux discutent... un sourire au souvenir de l'enseigne bidouillée pour sa maison close...
Puis Musaraigne ! Lui qui fuyait la foule en temps normal, elle avait du mal à croire qu'il ait pris la décision de venir tout de même...

Elle envoya un doux sourire à toutes ces personnes, tellement heureuse de les voir et espérait surtout qu'ils prennent du plaisir à être présents...


Et enfin Zarathoustra l'avoyer se lança et elle passait du rouge au blanc via le vert, par un fou rire silencieux ou de l'étonnement...


Hein ? Le ventre arrondit ? Heu... ? Ha ? Se retourne... Non personne ne parle... Ho ! Quoi ?!! Se priver de rapports intimes et merveilleux avec... ? Haaaa ouf ! Bien sûr ! Mais... Ben non... une fois par mois ça suffira et c'est pas moi qui aurai les migraines... Echanger nos ? Ho mais oui oui ! Mille fois oui !

Elle prit la main de Maethor et la serra doucement mais franchement. Le regardant amoureusement, elle débita d'une traite...


- Oui à tout et même au delà ! Je te veux Maethor de Furia pour époux, je veux tes cheveux sur le bord du baquet pour que je puisse avoir au moins uuuuune excuse de râler, parce que tu es si parfait que je ne trouve jamais de raison pour rouspéter. Oui au fait que je ne me donnerai qu'à toi et toi seul. De toute manière vu que tu m'honores sans arrêt, j'aurai quelques difficultés à aller voir ailleurs. Ahem... Quant aux biens matériels, couper une commode ou un coffre en deux, on aurait du mal. Partage, confiance, fidélité, osmose, oui à tout. Pour la vie.
Puis lui souriant béatement... Oui aux petits Réformés aussi, avec grande joie. Déos que je t'aime Maethor...

Des exclamations dans la cathédrale la firent se retourner...

Et picoler ?
Ben si aussi.


c'est en riant qu'elle s'exclama...

- Oui à ça aussi ! Après !

Et soudainement Musaraigne lui lança une fleur ! Une superbe rose ! Elle l'attrapa aussitôt en éclatant de rire et murmura un merci Muse ! Quelle touchante attention... et la piqua dans ses cheveux d'un geste précis.
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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Mirialia_
C'est tout d'abord avec beaucoup d'étonnement qu'elle avait appris la nouvelle. En effet elle n'imaginait pas Maethor prêt à sauter le pas! Et puis avec un peu de réflexion elle avait fini par se rendre compte que cela commençait à faire un certain temps qu'elle ne l'avait vu et qu'il avait sans doute bien changé, après tout elle même avait changé. Si on lui avait dit quelques années plus tôt qu'elle allait passer sa vie sur les routes, mariée à un voleur de poules, sans doute aurait elle bien rit. Mais cette vie la lui convenait et elle espérait que la nouvelle vie que Maethor et Caméliane allaient entreprendre à deux serait tout aussi plaisante que la sienne.

Se trouvant à l'autre bout de la France lorsque l'annonce du mariage était tombée, il lui avait fallu négocier avec les cousins pour avoir le cheval le plus rapide, faire un sac des plus légers et prendre la route sans attendre. Heureusement la route s'était faite sans encombre et elle était arrivée à Genève le jour même du mariage. Le jour même, mais pas en avance...

Elle parcourait à présent les rues de Genève d'un pas rapide, espérant ne pas se perdre. Elle avait tout juste eu le temps de passer dans une auberge pour nettoyer la crasse du voyage et passer un tenue plus correcte. Elle espérait ne pas dénoter avec le reste des convives...
Enfin, apercevant la cathédrale, elle releva un peu ses jupes et se mit à courir. La cérémonie avait commencé...

Essayant d'entrer discrètement, elle poussa la porte le plus lentement qu'elle pu. Mais, contrairement à l'effet escompté, il n'en sorti qu'un grincement encore plus puissant et surtout plus long. Voyant des visages sévères se tourner vers elle, elle s'empressa de rentrer et de fermer la porte derrière elle, si bien qu'elle la claqua, provoquant ainsi encore plus de bruit. Pour l'entrée discrète c'était raté, mais avec un peu de chance les deux mariés ne l'avait surement pas remarqué, après tout qui faisait attention au bruit de la porte le jour de son mariage?
--Alinoe.de.chenot
Ils étaient en retard... Elle qui arrivait toujours à l'avance était en retard.
La duchesse de Cuneo accrochée au bras de son tendre époux entra aussi discrètement que lui permettait sa robe.



Ils allèrent à coté du père Von Sélénios, ce n'était pas le moment de se faire plus remarquer. La cérémonie était quasiment finie. Alinoë en était toute triste. Ils étaient partis de Saint-Julien à temps pourtant mais le cocher avait trafique, elle ne savait quoi et un des chevaux ne pouvait plus courir. Il avait fallu dételer et aller chercher un autre cheval pour remplacer le boiteux. Le cocher sera remplacé dès qu'ils rentreront Yrvis et elle.

Chassant ses pensées colériques de son âme, la duchesse savoyarde regardait son amie. Le bonheur de Caméliane irradiait son visage. Alinoë était heureuse pour elle.
Qui aurait pu penser que cette amitié qui s'était formée lors d'une guerre, perdurerait dans le temps et résisterait à tout. Caméliane et Alinoë devaient être ennemies, elles étaient chacune dans le camp adversaire, chacune farouchement fidèle à leur province, à leur armée, à leur famille et à elles-mêmes. La chance leur avait permis de n'avoir pas eu à se combattre sur les champs de bataille. Alinoë espérait qu'il en serait toujours ainsi.

La duchesse serra la main de son époux. Bien sur ce mariage lui rappela le sien, non que la cérémonie fut la même mais c'était le même bonheur qui s'en dégageait. L'Amour est un cadeau merveilleux quand il est partagé.
Odilonfinamor
Odilon avait un peu honte alors qu'il poussait la porte de l'église. Au bras de sa douce kate qui avait revêtue sa belle robe bleue pour la circonstance, il avait l'air d'un plouc ! Ce qu'il était d'ailleurs, un va nu pied comme on en croisait dans les ruelles de Genève. Mais Cameliane l'avait invité et il ne refusait jamais une invitation surtout lorsque, comme c’était le cas ici, il appreciait son hôte.
Se faufilant entre les bancs, ils s'installèrent au fond de l'église.
La Mariée était là, éblouissante par ses atours et le sourire qu'elle affichait en toute circonstances, saluant les derniers arrivés comme s'ils étaient de vieux amis. Il ne connaissait pas Maethor, mais il ne doutait pas, puisque Cameliane l'avait choisie, qu'il fut un être sympathique.
Il serra la main de sa douce et regretta de ne pas être arrivé plus tôt pour entendre les serments.
Il plongea son regard dans celui de kate et lui murmura :
je t'aime...
Il ne rajouta pas ce qu'il brulait d'envie de faire mais le pensa fortement en ne la quittant pas des yeux...
Peut etre qu'un jour, toi et moi...

Il avait oublié de deposer son cadeau...Oh, ce n'etait pas grand chose, juste ce qu'il savait faire de mieux...
Il déposa le parchemin sur le tas de présents...


Sandrine28
Une taverne..... une rencontre et direction l'église. La rouquine avait été embarquée dans un mariage sans comprendre le pourquoi du comment. Enfin elle suivit le brun sa bouteille de poire à la main. Elvy avait suivi aussi.

Elle bute contre un couple

Norf !!!!!!! mais vous foutez quoi ici ?

et oui elle avait buté contre sa zumelle, elle poussa un peu le brun pour embrasser sa zum. T'ain Sand t'es dans une église....... faut pas faire de bruit, elle essaya de se tenir droite, mais elle avait déjà pas mal bu et heureusement que l'brun l'avait dirigée sur la route de l'église, en plus elle ne connaissait pas Genève.

Elle sourit à elhann.

faut pas faire de bruit tais toi un peu on entend que toi et ca raisonne


Le pauvre il n'avait rien dit, mais de toutes façons c'est toujours sa faute pour la rouquine.
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Maethor
La cathédrale, lieu dont Genève avait repris le contrôle pour que ce moment se réalise, ne cessait de se remplir. Ne délaissant que rarement le regard de Caméliane, il se tournait parfois pour saluer les âmes qui s'étaient aventurées dans l'édifice de pierres. La main dans celle de son Amour, le moment de l'échange des consentements était arrivé. Il écouta touché par les propos de sa future moitié

Moi Maethor De Furia, j'avoue être assez sain de corps et d'esprit pour vivre toute une vive et même au delà avec toi Caméliane. Capitaine genevoise expérimentée à la diplomatie musclée mais à l'énergie débordante, dotée d'une énorme générosité ainsi que d'une joie de vivre extraordinaire. Oui, je t'aime même quand tu décampes sans prévenir en Savoie pour sauver nos têtes.

Je te veux pour amie, confidente, complice, amante, mère de nos enfants et enfin pour femme !


Il s'arrêta un instant profitant d'un silence, les yeux dans les yeux avant de reprendre.
Tu m'as demandé ma main et je te l'ai donné, tout comme mon cœur, mon corps et mon âme. Là où tu es, je serais; quand tu pleureras, je sécherais tes larmes, tes nuits et tes jours je partagerais car c'est de toi que j'ai envie. C'est avec toi que j'ai décidé d'avancer, tu m’enquiquineras surement mais tu me combleras sans limites.

Jusqu'à mon dernier souffle, je t'accompagnerais...


Il avait tenté d'exprimer ce qui demeurait en son fort intérieur. Poser des mots sur des sentiments, des regards, des frissons, des envies, des désirs, des craintes aussi et cet appel à vivre avec elle. Rien n'était parfait, mais il se fit la promesse de tout mettre en œuvre pour être à la hauteur.

Je t'aime Caméliane !
Elhann
Sortie de la taverne, légèrement éméché. Elhann essaie de se rappeler comment il s'est retrouver à la taverne alors qu'il était en route pour le mariage. Bof, pas grave en fait. Maintenant il se retrouve avec ces deux filles, direction la cathédrale. Il emmène cette rouquine, accrochée à son bras. Accrochée d'une main seulement, parce qu'elle a une bouteille dans l'autre. Elle ne la quitte jamais, à croire qu'elle se l'est faite greffée.

Les voilà enfin arrivé et déjà la rouquine se fait remarquer en s'encastrant dans un couple. Ca va, ils ont l'air de se connaitre. Enfin ça va, façon de parler. la rouquine fait plus de bruit qu'un bataillon de soldats helvètes lâché dans un bordel de Fribourg.


faut pas faire de bruit tais toi un peu on entend que toi et ça résonne.

Nan mais sérieux ? A croire que tout est toujours de ma faute. Attends toi, me vengerai. Mais pas tout de suite, Elhann a un autre souci a réglé d'abord. Il a beau faire froid dehors, et presque aussi froid dedans, Elhann a un gros coup de chaud d'un coup. Il avait été vraiment heureux lorsque Camy lui a demandé d'être son témoin, mais la pression était montée lorsqu'elle lui avait confié leurs alliances. On peut se marier sans alliances ?Parce que là, c'est le néant dans son esprit. Merde, je les ait mises où ? Réfléchi bon sang, réfléchi. Qu'est-ce qu'elle a dit Camy ?

Met la boite dans tes braies.

Ah ouais, c'est ça. Cherche partout, rien. Vraiment partout ? Non rien.

Met la dans ton chapeau !

Ah ouais, elle a dit ça aussi. Mais non, je le sentirai si j'avais une boite sur la tête ! Regarde quand même, quedal. Elle raconte des conneries aussi Camy, merde ! Comment je m'y retrouve moi ? Je l'ai pas oublié à la taverne quand même ?

La besace ! Pose la main dessus pour sentir le contact réconfortant de la petite boite en cuir et lâche un gros ouf de soulagement. Allez c'est bon on peut y aller. Pousse la rouquine vers des places libres, pas trop loin mais pas trop prêt non plus. Met des petits coup de coude à la rouquine pour essayer de la calmer, ça marche pas vraiment. La pression remonte. C'est quand que je dois y aller ? Les mariés commencent leurs discours, Elhann écoute, guettant un signe. C'est à moi là ?

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Post potus tenebras, post tenebras lux
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