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[RP] Mariage de Caméliane et Maethor à la sauce genevoise

Cameliane
Un gros barouf à l'entrée la fit sursauter et elle ria silencieusement lorsque Mirialia pénétra dans la Cathédrale... C'est pas vrai... elle avait pu se libérer et venir... Caméliane lui fit un grand signe de la main, heureuse de la venue de la témoin de Maethor, amie de longue date. La caserne de Grandson et les paysages Angevins lui revinrent en mémoire... Mirialia, la douce, la discrète, la fidèle Miri... D'un geste rieur elle l'invita à venir s'asseoir sur un banc.

Et suivit de... haaan ! Alinoëëëë ! Ma-gni-fi-que dans sa robe ! Un autre grand signe de la main et un sourire radieux à son amie de toujours !

Et... pfiou encore d'autres personnes... Odilon, le poète dont les proses la faisaient rêver, doué de cette fine intelligence que possèdent les gens éclairés. Il déposa un parchemin sur une table qu'elle se promit d'aller lire dès la cérémonie terminée.

Ha ! Sandrine ! La rouquine préférée d'Elhann ! Et Elhann ! Quelle bande de chamailleurs... Eux deux aussi furent accueillis avec un grand sourire... Du bruit ? Pas grave ! Rien de pire qu'un mariage conventionnel. Certains diront que le gras c'est la vie, et Camy dit que le bruit c'est la vie. En plus, ça tombe merveilleusement bien, Déos aime la vie.

Puis son regard se tourna à nouveau vers l'homme de sa vie, lui tenant toujours la main amoureusement et l'écouta, les larmes débordant franchement...
Se mordant la lèvre, envahie d'une émotion si vive qu'elle l'empêchait de prendre la parole.
Maethor, à la fois si impitoyable et si tendre. Si tempéré et si fougueux. Des extrêmes qu'elle adorait en lui, admirant son intelligence si vive, son sens de l'honneur et sa bravoure en toute circonstance.
Ô Maethor de Furia... ses lèvres ne formèrent qu'une courte phrase silencieuse qu'il comprendrait... je t'aime tellement Maethor...


Mais un petit truc attira son regard... Un Elhann qui se triffouillait les... les braies... puis le chapeau... Retire ton chapeau Elhann ! lui fit-elle à l'aide mimiques gestuelles... Mais qu'est-ce qu'il trafique... ? Haaaa ! Tilt ! Elle a compris... la boite dans la besace...


Alors en riant...


- Viens Elhann, approche-toi !

Puis un regard souriant à Zarathoustra, lui murmure...


- C'est bien maintenant l'échange des anneaux mon Avoyer ? Où tu dois confirmer que nous sommes mariés ? Le baiser c'est avant ou après ?


Impatiente ? Oui !


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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Izaac
Izaac n'aimait pas les mariages. Il trouvait cela contre Nature. M'enfin, il aimait bien Caméliane, alors il s'était un peu forcé. Au fond, près de la porte de sortie, derrière les pilier des Angelots, à droite du gros bénitier,

- Quand même, c'est émouvant.
[...]
Hein Inge ?
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Cameliane



[Lucia, dans toute sa discrétion... ]


Un peu plus et elle oubliait le mariage de sa patronne.

Elle s'était fait toute belle Lucia pour ce grand jour.
Une belle jupe rose comme le dernier fanion genevois,
un corsage vert sapin des alpages, par pur chauvinisme,
un châle rouge, encore pour le chauvinisme,
des souliers marron, parce qu'elle n'en a pas d'autres,
un magnifique petit bonnet tout crocheté en blanc, pour le chauvinisme,
et pour finir un mantel à trous pour passer les mains, d'une couleur incertaine, située entre le vert feuille printanière et le vert caca d'oie.


Lucia se sentait beeeeeeeeelle ! Pour une fois.
Elle grimpa les marches de la cathédrale et lorgna une mule, dont le cou était entouré d'une corde. Elle suivit du regard le prolongement de la corde et tomba sur un homme d'un âge incertain.
Lucia s'approcha de lui et lui tint ces mots...


- Ben alors mon brave ? Z'osez pas entrer ? Faut pas hésiter, y a tout l'monde connu et inconnu qu'est invité au festoyment. Allez allez, soyez pas timide.

Puis tout à coup elle mit sa main devant sa bouche ouverte si grande qu'un chaton de trois mois aurait pu y rentrer, elle le reconnut ! Le père de G'nève !

- Mon père c'est-y donc vous ?! Ben raison d'plus pour qu'vous entriez là d'dans ! Si m'dame ma patronne savait qu'vous faite le poireau d'hors, elle va nous prendre une aploplixite ! V'nez donc qu'j'vous mène à l'intériore !

Lucia prit la cordelette de la dextre, puis passa son bras senestre sous celui d'Izaac, et traina les deux créatures dans l'allée centrale de la cathédrale.

Et sans plus de cérémonie, lança à l'assemblée, se fichant éperdument du qu'en-dira-t-on...

- R'gardez qui qu'j'ai trouvé d'hors ! L'Père Izaac en personne ! Et y a même Inge qu'l'accompagne ! L'a qu'à entrer aussi, 'près tout, le ptit Christos l'avait bien un âne qu'était là l'jour d'sa naissance.

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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Atila


[ La venue du borgne dans ses pensées et + si familiarités...]




Certains l'appelaient le borgne, d'autres Atila et plus familièrement Ati pour ceux qui le connaissaient et d'autres encore ne l'appelaient pas du tout mais ça il s'en foutait comme de l'an quarante.

Un appel ou plutot une invitation qu'il avait reçu de Camy, lui disant qu'il était convié à son mariage. Le futur époux il ne le connaissait que très peu mais il savait que la CH pouvait compter sur lui en cas de conflit avec l'ennemi. Quant à Camy, elle était restée la même depuis sa tendre enfance, toujours aussi vaillante et déterminée quand il fallait défendre un bout de territoire qui avait conduit les anciens, toutes religions confondues ou presque, à faire de l'Helvétie une terre d'asile à tous ceux qui étaient sans cesse refoulés par ceux qui ne partageait pas l'art de vivre des helvètes, leur liberté et leur indépendance.

Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es... Un mariage d'amour ou de raison ? Et si c'était les deux !

Comme à son habitude le borgne était toujours en retard. Encore dans ses pensées, il s'installa sur un banc de la cathédrale après s'être malencontreusement pris les pieds sur un prie-Dieu, ce qui lui valu une avalanche de regards. Il regrettait que son épouse ne soit pas à ses cotés ainsi que son fidèle chien Popol, ce qui lui aurait permis de se donner une contenance pour dissimuler sa gêne. Il croisa les jambes, les bras, les doigts, enfin tout ce qu'il pouvait croiser sauf le regard des autres.

Quand d'un seul coup il entendit la voix de Camy...

R'gardez qui qu'j'ai trouvé d'hors ! L'Père Izaac en personne ! Et y a même Inge qu'l'accompagne ! L'a qu'à entrer aussi, 'près tout, le ptit Christos l'avait bien un âne qu'était là l'jour d'sa naissance.

Il ne put s'empêcher de sourire, ce genre d'exclamation ne pouvait appartenir qu'à la future mariée. De Inge, il avait traduit linge puis pagne mais ça c'était un langage que seul Izaac peut confectionner quand il est en prière contre la "Romantique" qui prône le culte de l'aristotélicité.
Feebleue..
De quelques lieues la Cathédrale se dressait dans l'horizon , Fee avait reçu l'invitation de Cami quelques jours plus tôt , il avança vers la cathédrale
et fit signe à son loup de filer vers les bois , il monta les marches qui menaient vers la lourde porte la franchit et s'installa dans la pénombre d'un pilier

Lui le solitaire n'aimait décidément pas la foule et préféra suivre la cérémonie en toute discretion

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Curtis_lemansky
Curtis, suivait cette magnifique cérémonie d'une oreille distraite, éblouie par la beauté des deux amoureux, il se perdait dans la douceur de ce moment.

Il été stressé car il avait eu à peine le temps de terminé leur cadeau de mariage, mais il attendait avec impatience de leur remettre maintenant qu'il était prêt.
Elhann
Camy lui fait des signes depuis l'estrade. Elle pose la main sur sa tête. Qu'est-ce qu'elle veut ? Ta coiffure ? Il tend la main le pousse levé, mais oui t'es bien coiffée ! Elle le montre du doigt, et à nouveau pose la main sur ses cheveux. Mon chapeau ? Ha ouais il est beau hein ! Elle est sympa Camy quand même.

Se tourne vers la rouquine.


Tu vois qu'il est beau mon chapeau, Camy vient de le dire !

Reluque la bouteille de poire. Reluque la fille. La bouteille. La fille. Lui sourit.

Tu me files une goutte de poire s'teu plait ?

La tête levée en train d'avaler une bonne lampée, il voit du coin de l’œil Camy lui refaire des signes et essayer de lui parler. Elle lui fait signe d'approcher.

Oh merde c'est à moi !

Tends la bouteille à la rouquine.

Tiens moi ça s'teu plait. Mais picole pas tout hein !

Et Elhann s'élance dans l'allée, la boite avec les alliances bien serrée dans la main, manquant à moitié de se vautrer.
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Post potus tenebras, post tenebras lux
Sandrine28
Coups de coude de la part du brun pour qu'elle se calme..... elle le regarde, non mais il va s'en prendre une lui, pas parce qu'on était dans une église que la main de la flamboyante n'allait pas arriver sur la joue de la brute. Mais il avait l'air mal à l'aise et puis la rouquine savait qu'il était le témoin de Camy, alors donner les alliances avec la marque de sa main sur la joue c'était moyen.

Elle s'assit donc et but à nouveau une gorgée de poire en essayant de suivre la cérémonie. Camy faisait des signes dans leur direction, Sand se demandant d'abord pourquoi, puis compris quand Elhann lui parla de son chapeau.

Citation:
Tu vois qu'il est beau mon chapeau, Camy vient de le dire !


Mais non bazin t'es dans une église !!!!!!!!! Retires le norf de norf !!!!!!

Non mais il savait même pas qu'il fallait pas avoir la tête couverte dans une église, c'est un comble ca pour un témoin de mariage. Puis il lui demanda de la poire, la rouquine regarda sa bouteille presque vide...... enfin à moitié mais pour elle si pas pleine c'est presque vide. Elle n'eut pas le temps de réfléchir si elle allait lui donner ou pas, il avait déjà pris la bouteille et bu une grosse rasade. Non mais là il la cherchait vraiment, elle leva la main pour le taper qu'elle se retrouva la bouteille dans la main et lui décampa déjà dans l'allée pour rejoindre les mariés.

Non mais franchement il avait vraiment un problème ce brun, elle rebut sa poire en se mettant à rêver légèrement. Pourquoi il l'attirait tant alors qu'il était énervant au possible ?
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Le_g.
28 janvier, les voilà à Genève. Surprise !!! Il entend sonner les cloches. Gné ?

Intrigué, forcément, après tout, il en a entendu de toutes sortes, des choses... Entre les menaces du V'lain R'formeur, qui allait lui manger les pieds pendant la nuit quand il était gosse et qu'il voulait pas manger ses légumes, d'autres informations capitales, genre que les Réformés sont les enfants du Sans Nom, et d'autres toutes aussi importantes... imaginez la tronche d'un capitaine d'escorte impériale, se baladant le coeur ouvert à l'inconnu...heu, du côté de genève en vue d'une revanche... hum, non d'un échange amical... entendre sonner les cloches d'une église.

Pour la tête, vous voudriez des détails ? C'est des yeux marrons clairs qui vont et viennent à droite et à gauche, cherchant l'erreur... Bah oui, y'a forcément erreur nan ? D'abord que les réformés sont enfants du Sans Nom il parait ! Donc ça peut pas... Frottage de n'oreilles en règle... Nan nan, il hallucine pas, il entend les cloches... Frottage de n'oeils en se rapprochant... et une bouche qui fait des ronds, plus ou moins grands, en mode poisson rouge. Gné ?

Mais qu'est-ce qu'il fout loulou dis donc ? Bah, il semble bien qu'il se dirige vers l'église... Bah oui !!! De un, c'est trêve, de deux, il trouve ça trop étrange, et de trois, il veut voir qui est l'aristotélicien romain qui a assez dans les braies pour faire ça en pleine trêve pour le tournoi...

Le mode poisson est de rigueur lorsqu'il ose franchir les portes... Il hallucine ? P'tain Lest !!! T'as fouttu quoi dans la pipe hier ? C'tait du bon, pour sûr !! Zarathoustra, Caméliane et quelques autres qu'il reconnait... en grande tenue... et dans une église...

Cloué là.

Le Gaucher reste une demi seconde les bras ballants devant la porte... avant de se foutre dans le fond de l'église. Ouaip, pas la peine de chercher la merde non plus... Il s'installe et observe, silencieux. Après tout, ils le vireront s'il a pas le droit d'être là... Les propos qu'il entend le laisse perplexe. Les réformés se marient ??? dans une église ? et avec une personne pour le faire... Manquerait plus que de coller une bure à Zarathoustra, et finalement, y'aurait pas grande différence avec ce qu'il a pu voir et même expérimenter ailleurs.

Silencieux, il ne dit rien, il ne murmure même pas, il observe, simplement. Décidément, il a du louper un épisode, voire deux, voire une saison complète de la série, parce que là... il est... sur son fion, et il ne comprend plus rien.

'fin si, il a quand même compris qu'il s'agit d'un mariage... entre réformés, par un réformé... Assis près de la porte, il se sent pas vraiment à son aise, mais il veut comprendre. Environ un million de questions se bousculent dans sa tête...

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Leamance
Quoi les Cloches ? Qu’est-ce qu’elles ont nos cloches ?
Sont pas toutes en chocolat au lait de Vache Mauve nos cloches.
Sauf à Pâques.

L’organiste improvisée, entre deux morceaux mal joués, observe régulièrement la Cathédrale, depuis son promontoire. Elle fait comme souvent sur les remparts de Genève, elle surveille. Non pas qu’elle ne soit pas émue par la joie et l’amour de cette union, bien au contraire. Cependant, la ‘Lionne’ comme on l’appelle, n’oublie pas que se trouve en ces lieux tout l’Etat Major et une bonne partie des forces vives de Genève. Le Gratin du Phare. Il ne faudrait pas qu’un vilain méchant Romain vienne se faire exploser dans la foule, poudre de salpêtre à la ceinture. Hobb lui-même ne le ferait pas, mais Léa le soupçonne d’avoir l’esprit assez vil pour diligenter un tel acte, lui et ses Teutoniques.

D’après les dernières nouvelles, la lie de Rome se concentre plutôt sur Arles, main dans la main avec Whyte le Savoyard, et quelques Bretons, en manque de sensations fortes. La rumeur dit qu’ils vont se rendre en Provence, en armée, et à pied. Il ne doit pas y avoir de port là-bas. Ou plutôt se doit être une bonne excuse pour venir passer le printemps et l’été au soleil, avé les cigales.

Un moment déconcentrée par ses pensées géopolitiques, Léa ne voit pas Louis rentrer et s’installer. Ce n’est que quelques secondes plus tard, qu’elle le repère.
Certes en taverne il était sympathique…certes après tout ce n’était qu’un mercenaire...mais la Réfomée a fait elle-même assez de coups tordus et provocations – voir Zarathoustra pour la liste exacte – qu’elle préfère aller vérifier de plus près ce qu’il en retourne.

S’approchant à pas feutrés du Chef de la Garde Impériale, se positionnant derrière lui, elle pose ses mains sur ses épaules, sans un mot.

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Le_g.
Absorbé par son observation, et bon, vu que c'est la trêve, il se rassure un peu, et contemple l'édifice, observe les gens présents, découvrant une facette qu'il ne connaissait pas vraiment, ou du moins, dont il n'avait jamais entendu parler. Il reste un peu songeur.

Son regard va de l'un à l'autre des invités, assez surpris, mais il écoute, essayant d'en apprendre un peu plus, sur cette religion.

Les mains sur ses épaules manquent de le faire sursauter de peu. Il se retient, mais tourne la tête vivement, et regarde la femme qu'il a rencontré un peu plus tôt en taverne. Seul signe visible qu'il est un peu tendu, ce sera sa pomme d'adam allant de bas en haut puis de haut en bas, lorsqu'il avale sa salive. L'échange de mots sera un murmure bref :


Puis-je rester ?


Il pose ses mains lentement sur le banc devant lui, regardant vers cette scène incroyable d'un mariage réformé, une grande première pour lui, avant que ses yeux ne se reposent sur Lea. Plus qu'à attendre la décision. Il a pas l'intention de créer de problème, mais ça, elle peut pas le deviner sans doute, et il n'oublie pas que les lorrains ont viré Zarathoustra d'une église... il risque la même sanction.

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Zarathoustra
La bénédiction du Lecteur, pour discrète qu'elle fut, n'en avait pas moins d'efficace. Zarathoustra, qui officiait en tant qu'avoyer, se demandait s'il n'allait pas en remettre un couche au nom du Très Haut. Puis il eut une pensée pour Amsterdam -la gonzesse, pas la ville-, on ne se refait pas. Il était aussi question de se mettre réciproquement des titres de propriété symboliques sur leurs appareils génitaux respectifs. Zarathoustra pensait qu'il allait pouvoir s'esbigner pour se souler comme il est de coutume dans ce genre de cérémonies. La mariée lui fit comprendre qu'il y avait encore des trucs.

Par les prophètes, il va falloir revoir le montant de mes émoluments...

Pendant ce temps l'affluence affluait. Certains avaient même commencé la noce. Le témoin s'approchait, et Zarathoustra l'invita à remettre les anneaux aux mariés.

Par les super pouvoirs qui me sont conférés par la République de Genève, en ce vingt huitième de ce mois de janvier de l'an de renouveau, de grâce et de salvation de la réformation de la très juste et très sainte foi aristotélicienne quatorze cent soixante et deuxième, je vous déclare, Caméliane et Maethor, mari et femme.

Du coin d'un oeil amusé, Zarathoustra vit le Capitaine qui s'était glissé dans la foule, et qui semblait un brin tendu et un chouilla perplexe. Il se demandait ce que Léamance, non loin derrière lui, pouvait bien lui raconter.
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Eins thut Noth.
Leamance
L’homme ne tressaille pas, signe d’un très grand sang-froid. L’homme se retourne, et pose son regard dans le sien. L’homme a sa pomme d’Adam qui trahit sa crainte, de façon subtile. L’homme est à la hauteur de sa réputation de guerrier, meneur de troupe. L’homme a les épaules solides. L’homme a de l’humilité dans les quelques mots qu’il prononce à voix basse. L’homme a le dos qui se cambre sous ses yeux, en posant ses mains sur le banc devant lui. L’homme lui en rappelle un autre…que la guerrière a croisé dans sa jeunesse. Mercenaire lui aussi, Eikorc avait envouté Léa, le temps d’une nuit.

Puis-je rester ?

La Réformée laisse ses mains sur le corps de l’homme, accentuant délicatement la pression, oubliant quelques secondes, ou quelques minutes – le temps suspend son vol- que l’homme est le Capitaine de l'escorte Impériale.

L’homme a détourné le regard, se concentrant sur le déroulement de la cérémonie. Le regard troublé de Léa lui échappe donc. Le silence perdure. Puis elle se reprend, du mieux qu’elle peut, et lui murmure à l’oreille.


Tout dépend, Capitaine. Tu sais te servir de tes doigts ?
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Le_g.
Intrigué, il écoute Zarathoustra "bénir" les mariés... Ouaip, le sien... ou plutôt les siens de mariages, avaient été à peu près aussi... animés que celui-ci. Au dernier, il était arrivé après avoir rendu ses tripes et boyaux dans chaque buisson entre la roulotte et l'église... Picoler à s'en rendre malade la veille de son mariage ? Fait, et franchement, aurait pu mieux faire. Ils avaient eu l'air malin devant le curé, son parrain en l’occurrence. Il s'en souvient aussi, de la visite il sait plus trop où, d'une église où il avait voulu foutre le feu après avoir piqué les sous du tronc, et où une genevoise l'en avait empêché. Sérieux, il arrive plus à les comprendre, du tout, rien, nada.

La pression des mains de LA réformée dont le nom est très -voire trop souvent nommée d'après certains - sur ses épaules ne lui échappe pas. L'interprêtation par contre laisse sans doute à désirer. Il est très très loin d'imaginer autre chose qu'une pression du genre : "tu bouges, t'es mort". Alors, il ne bouge plus un muscle, mais du coup, le reste de la cérémonie risque de lui échapper un peu, vu que son attention est portée sur elle.

Lorsqu'elle se penche, il imagine déjà la dague sur sa carotide. C'est pourtant tout autre chose qu'elle lui murmure, et il en reste baba... sans le rhum... ou alors c'est qu'il en a déjà trop bu, beaucoup trop, et que tout ça, il le rêve...


Tout dépend, Capitaine. Tu sais te servir de tes doigts ?

Alors là, il a le souffle un léger chouilla coupé, même s'il se reprend, et lui murmure de même, sa joue frôlant celle de cette femme... Bah oui, il a quand même repéré ses courbes, faudrait pas croire, mais il garde ses mains bien en vue, pas envie de la tenter de le faire disparaitre. C'est THE question qui tue... Quadruple tranchant au moins ! le premier, homme-femme, devinez la suite, le deuxième, mercenaire-doigts-mains, utilité bien connue, troisième, femme-église-musique, oui, il a bien entendu, et hum, il a été troubadour, quatrième, doigts-mains-impérial-réformée, les lui couper et/ou le faire disparaitre... Une homme une femme, trois mille possibilités, et une question anodine qui en fait est loin d'en être une. Ca gamberge dans sa tête, et les mains sont peut-être douces, mais la pression est ferme sur ses épaules. Déduction faite que là, il est à Genève, carrément dans l'antre des réformés, et que si elle avait voulu le tuer, ça serait déjà fait, qu'il est à Genève, oui oui, mais en période de trêve, il opte pour un ton qui se veut léger, se permettant même d'esquisser un sourire, heu, léger le sourire, à peine décelable, 'fin, sauf que leurs joues sont presque l'une contre l'autre.

Tout dépend de ce que vous leur demandez. Ils peuvent caresser... un flutiau par exemple, comme tenir une épée ou une arbalète.
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Leamance

Joue contre joue.
Son souffle la caresse.

Mariée à Esclandres, Léa lui a offert son cœur et son âme, devant le Très Haut. Et on ne mégote pas avec les vœux devant le Très Haut, particulièrement pour les Sicaires, bras armés de la Réforme. Même si l’ex Prima ne met plus un peton dans la forêt du Lion de Juda.

Joue contre joue.
Son souffle la caresse.

Joue contre joue.
Son souffle la caresse.

Joue contre joue.
Son souffle la caresse.

L’homme est là, à sa merci.
L’homme sourit, de façon presque impercetible.


Tout dépend de ce que vous leur demandez. Elles peuvent caresser... un flutiau par exemple, comme tenir une épée ou une arbalète

L’homme la vouvoie.

Joue contre joue.
Son souffle la caresse
.

Suis-moi, sans faire de bruit.

Joue contre joue.
Léa le caresse de ses paroles.

La sulfureuse Réformée se lève, et se dirige fébrilement vers l'orgue. C'est pas tout, mais elle a du boulot.
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