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[RP] Mariage de Caméliane et Maethor à la sauce genevoise

Elhann
Mais non bazin t'es dans une église !!!!!!!!! Retires le norf de norf !!!!!!

Ha bah oui !

Elle a beau parler un langage étrange (en tout cas pour un helvète) Elhann avait tout de même compris le sens général. Mais c'est de sa faute à la rouquine aussi ! Elle arrête pas de le perturber, ajoutez à ça la poire, bin le résultat est pas forcément joli à voir. Courir dans une église n'était pas forcément non plus une bonne idée et il ralenti le pas avant que la rouquine ne lui balance encore une réflexion à moitié compréhensible.

Il s'approcha donc de l'autel, une main dans le dos pour cacher son chapeau, l'autre tendue devant lui avec les alliances.

Il risqua un coup d’œil par dessus son épaule pour constater le bordel ambiant, à croire que tout le monde était là pour faire autre que d'assister à un mariage. Impossible de rater au milieu de la foule la belle crinière rousse de sa berrichonne et il lui envoya un clin d’œil bien appuyé. Elle est énervante mais tout de même bien jolie ! Pour une non-helvète bien-sûr...


Par les super pouvoirs qui me sont conférés par la République de Genève, en ce vingt huitième de ce mois de janvier de l'an de renouveau, de grâce et de salvation de la réformation de la très juste et très sainte foi aristotélicienne quatorze cent soixante et deuxième, je vous déclare, Caméliane et Maethor, mari et femme.

"Oh c'est beau quand même !" Il sourit aux mariés, ils ont l'air heureux. Elhann laisse glisser son chapeau par terre et ouvre la petite boite.


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Post potus tenebras, post tenebras lux
Le_g.
Suis-moi, sans faire de bruit.

Bah tiens ! Ca tombait mal, il avait envie de faire le mariole... hum, ouaip, pas tant en fait. Bon... elle se lève... y'a plus qu'à ? Il observe le lieu. On est dans une église quand même hein. C'est déjà ça.

Sauf que... c'est pas vers la sortie qu'elle va. Il respire un peu mieux, avant de réaliser que c'est pire en fait. Lui qui avait tenté de se la jouer discret en restant au fond de l'église, près de la porte... et en même temps, vu ceux qui sont là, il sait qu'il a pas vraiment le choix, un mot et il serait immobilisé avant d'avoir pu faire un geste. Ne jamais se fier à l'état d'ébriété ! Lui, il a bien foncé dans des flammes et s'est fait cramé la moitié du visage. Heureusement il en garde pas trop de séquelles, sa joue s'est plutôt bien remise, mais il la reluque, sans vraiment s'en apercevoir, avant de remonter son regard vers plus décent, lorsqu'il s'en rend compte.

Devant ? Non mais elle est folle ? Pas à dire, si c'est un traquenard, bah, bravo, bien joué, il est légèrement coincé... mais bon, on pourrait peut-être envisager une autre solution nan ? Tu veux combien pour me laisser la vie ? Il se lève et de nouveau, déglutit. Y'a plus qu'à... Il inspire légèrement, et la suit. Mouais, y'avait plus discret qu'un uniforme pour venir à Genève, mais bon hein... pas de sa faute s'il a pas fait gaffe en partant, et décidé de voyager léger.

C'est donc aussi discrètement que possible quand on fait 6 pieds de haut et 170 livres, qu'on porte un uniforme impérial dans une église réformée visiblement, qu'il la suit. Autant dire que là, l'idée même de faire le mariole ne lui traverse pas du tout, mais alors pas du tout la tête. Envolée loin même. Inutile de faire genre : je cherche un trou de souris pour me planquer malgré tout. Il la suit donc, priant intérieurement pour que la cérémonie ne s’interrompt pas, ce serait mauvais signe pour lui.

Un peu tendu tout de même, il s'arrête près d'elle, dans son sillage. L'image peut paraître amusante, il pourrait sembler qu'il l'escorte, sauf que là, il a un peu de mal à se sentir à sa place.

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Julia_condoin
Julia releva le nez de son pot en entendant les cloches.

"Les cloches ? Mais pourquoi donc ? Oh mince, c'est aujourd'hui ? Déjà ?" se souvenant du mariage de Camy.

Ni une ni deux, elle plante le buisson dans son pot, rentre en quatrième vitesse et se débarbouille vite fait avant de se préparer pour enfiler un uniforme. S'arrête deux secondes en fronçant les sourcils.

"Ah zut, non pas l'uniforme, c'est fini ça. Dommage pourtant car c'est vachement plus facile et rapide pour s'habiller..."

Jette un œil dans son coffre à vêtements, farfouille au fond et arrive à en extirper une jupe bleue et une chemise blanche à peu près mettables. Pour les chaussures, une bonne vieille paire de bottes fera l'affaire. Le tout est enfilé en deux temps trois mouvements. Ajoute une fleur dans les cheveux et roulez jeunesse, direction l'église.

Julia grimace, elle n'aime pas les églises mais bon, aujourd'hui est un jour spécial donc elle va faire un effort. Elle se glisse au fond de l'édifice dans un coin d'où elle peut voir le couple des mariés. Elle regarde autour d'elle et constate que l'évènement rassemble une foule hétéroclite. Elle aperçoit même un uniforme impérial. Puis elle secoue la tête en souriant. Elle vient d'entrevoir Elhann en train de faire le pitre à l'avant.

"Tss, même pas capable d'être sérieux 5 minutes alors qu'il est le témoin de la mariée." Puis elle voit la rouquine à ses côtés. "Tiens donc..." Puis elle hausse les épaules. "Grand bien lui fasse après tout."
Et elle reprendre son observation des lieux. Ou sa surveillance. Tout dépend du point de vue. C'est que les vieilles habitudes ont la vie dure.

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Honorable Lieutenant Général de la défunte Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
Leamance
Flash-back un an en arrière, ou pas loin.
En ces temps-là, Izaac se faisait prendre l’Avoyerie par Esclandres, avec l’aide de Raoullegralbre
En ces temps-là, Maethor était en Provence, Caméliane à la pension des Mimosas.
En ces temps-là, L’Eveque Honorine détenait les clés de la Cathédrale Saint Pierrot.
En ces temps-là, Léa passait son temps en la fôret du Lion de Juda, se préparant à devenir Capitaine Confédérale, pour avoir la main sur les agréments..
En ces temps-là les Ecorcheurs venaient de piller une ville Lorraine (ou dans le coin…enfin en terre barbare)
En ces temps-là Margab n’était connu dans les alpages que pour son pillage de Chambery.
En ces temps-là, la lie des Royaumes convergeait vers Genève, pour remplir les armées Fatum, et de l'Eldorado.
En ces temps-là, Ludwig, qui n’était pas encore Empereur, ne se doutait pas de sa destinée, ni de l’impact de son règne.
En ces temps-là, Eusaias, Roi de France, aidé de Sancte, avait instauré l’Eglise de France, provoquant l’ire de Rome.

En ce jour, celui-là, Louis Trak De Lioncourt, Capitaine de l’Escorte Impériale, semble escorter Leamance, Réformée détonateur de guerres en tout genre, dans la Cathédrale de Genève, tandis que Zarathoustra, Avoyer du Phare, célèbre le mariage du Lieutenant Général de la République Maethor, et de sa tendre Capitaine de la Sécurité Genevoise, Caméliane.

Et entre les deux, il s’est passé quoi ? Des batailles, des mariages, des ripailles, des voyages...des œufs de caille et des carnages (c’est juste pour la rime, Mea Culpa)

Léa s’arrête devant un placard, situé non loin de l’orgue, sur le côté et l’ouvre - Là, oui, là, juste à droite, bien caché derrière le gros pilier - Louis, s’arrête près d’elle, dans son sillage. D’une main elle extrait un flutiau, qu’elle tend, la main tremblotante, au Capitaine. Elle se décale ensuite d’un pas discret, et de ses yeux pétillants, regarde Elhann qui tend les anneaux aux mariés, puis à nouveau Louis, puis le flutiau. Un sourire se dessine entre ses joues rosies.

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Le_g.
un réformé,
deux réformés,
trois réformés,
quatre réformés,
et caetera, et caetera...

et un impérial.

Ouaip, alors là, forcément, vu qu'ils sont carrément devant, pour la discrétion, faudra repasser. Il observe, pas vraiment nerveux, mais attentif, c'est plus ainsi qu'il se sent.

D'un geste presque machinal, il prend ce qu'on lui donne, avant d'esquisser un sourire. Pas le moment de se choper un fou rire non plus, mais il s'attendait à tout sauf à ça. Un regard sur le flutiau, il allait se tourner pour souffler un peu dedans histoire de voir un coup léger, mais reste "à l'endroit"... Tourner le dos à une telle assemblée, c'était pas une bonne idée.

♫♫♪♪♫♫♫

Et bah, il regarde Leamance, les yeux dans les yeux. Elle est plutôt jolie, avec ses joues roses. Il lui fait un clin d'oeil, taquin et joueur.


A vos ordres, la belle.


Amusé par la situation finalement, il se détend. Elle veut voir s'il sait faire quelques notes ? il va lui prouver que oui.
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Leamance
Faire jouer du Flutiau au Capitaine de la Garde Impériale, lors d’un mariage Réformé Genevois, c’est pas Hip ça ? L’Empereur Ludwig se retournerait dans sa tombe, si son âme n’errait pas dans les montagnes lunaires des Désolations.

L’Homme est sûr de lui, l’homme assume, l’homme prend le flutiau en main, et en joue.


A vos ordres, la belle.

Murmure t ’il, en plongeant son regard dans le sien.

Le truc à la mort moi le pape, c’est que Léa n’a pas goûté aux plaisirs charnels depuis des lunes. Durant leur mariage devant le Très Haut, Esclandres et Léa ont fait vœux de chasteté. Ils s’en mordent les doigts, bien sûr, mais un serment à Déos est un serment à Déos.

Au-delà des sentiments, tout un chacun a des pulsions, pulsions qui parfois, prennent le dessus.


En plein mariage, face à la foule, Léa tente de sauver les meubles, et s’installe à l’orgue. Déjà que c’était pas terrible avant…je vous laisse imaginer ce que ses doigts peu agiles vont pouvoir accomplir sur les touches de l’orgue.

Emoustillée, timide, timorée, mais provocatrice dans le tremblement de ses lèvres, elle répond à l’Impérial.


Ta partition sera la mienne.

Faudrait éradiquer les hormones, une bonne fois pour toutes.
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Le_g.
Le pioooout qui sort du flutiau est vite arrêté, et il brunit un peu.

Désolé... C'était une belle fausse note comme rarement il en fait, signe qu'il est pas vraiment à l'aise, ou qu'il a un truc sur la conscience, voire pire qu'il est troublé.

Alors là, on la lui copiera... faudra même le copyrighter !

Sérieusement ? Sa partition sera celle de LA réformée que lorsqu'il dira l'avoir vue, on va lui demander s'il ramène sa tête sur une pique ou dans un panier ? Heu, on lui aurait dit ça, il aurait bien rigolé, et il aurait dit à la personne de lui refiler un peu de ce qu'elle avait du fumer, parce que c'était impensable, inimaginable, et tout bonnement impossible.

Genève l'Eternelle lui fait une surprise de taille, et là, il manque d'exploser de rire, mais le garde pour lui. Masquant son trouble par un regard qui se fait rieur, pas moqueur, simplement rieur d'amusement du comique de la situation. Comme quoi hein, les trêves, ça mène à tout et n'importe quoi et comme quoi, le tournoi, c'est vraiment un truc à part.

Il remarque le léger tremblement des lèvres, et il se trouve loin mais alors très loin du castel impérial tout d'un coup. Il la détaille, en tout honneur hein, il reluque pas trop la croupe lorsqu'elle s'assoit devant l'orgue, même si ses yeux forcément s'y arrête un quart de millième de seconde, le temps de voir une taille fine, et un dos qui n'a rien à envier au côté face. Oui oui, il a même remarqué les formes, et la poitrine ferme, pas forcément opulente, mais juste ce qu'il faut où il faut.

Il lui esquisse un sourire et se penche vers elle, frôlant ses doigts pour les lui poser sur les touches.


On va éviter le requiem, si vous voulez bien... Il y a une chanson que je chantais en longueur de journée, il y a quelques années... permettez ?

Et il poursuit en lui chantonnant dans le creux de l'oreille quelques mots...

Ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits
Cette peur qui me déshabille
Pour avoir osé ton nom sur ma peau
Et ces pleurs qui te démaquillent
Viennent emporter ma raison sous les flots


Et il attend le verdict, après avoir posé le flutiau sur le côé, il commence à jouer un petit air, s'asseyant près d'elle. Quelques années passées dans sa tendre enfance à subir le fouet pour satisfaire le moindre désir de celui qui l'avait acheté ont fait qu'il a appris des petites choses, dont le clavecin pour distraire les dames. Même si c'est très loin, et que ça lui plait pas vraiment de jouer de cet instrument... ses doigts frôlent ceux de la belle Léa, et il la regarde de temps à autre, l'invitant à ce qu'ils jouent à quatre mains. Après tout hein ! Quelques grognements lorsqu'il loupe une note ou autre, et à un mouvement d'épaule, comme s'il sentait de nouveau le fouet entailler les chairs de son dos, une multitude de souvenirs lui reviennent en mémoire. Pourtant, il tente de faire que l'ensemble reste acceptable, ce qui entre doués de l'orgue, donne un truc assez indéfinissable.
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Cameliane
Zarathoustra allait répondre mais un bruit à l'entrée attira les regards. Izaac ! Enfin le voilà ! Elle allait lui faire signe d'approcher mais il fut aussitôt suivi par sa gouvernante Lucia... Camy voyant la scène plongea son visage dans ses mains...

- C'est pas Déos possible, elle est folle à lier de lui faire un coup pareil... Elle releva ses yeux sur Maethor... Va falloir l'enfermer... ou la congédier, elle est de pire en pire... Après un regard noir à Lucia et un ordre muet du genre "taisez-vous, asseyez-vous là et bougez plus !" elle se tourna vers Izaac avec une mine compatissante et désolée.

Et on entendit Inge qui semblait rire, un rire dont les murs envoyèrent l'écho dans toute la cathédrale...


La porte s'ouvrit à nouveau, grinçante et Atila entra aussi discrètement que possible... Petit tintamarre qui attira le regard de Camy et surtout son sourire et un geste de la main qui se voulait signifier "coucou Ati !". Elle chercha des yeux Tofy, ne la vit pas et en fut déçue. Est-ce qu'au moins Ati lui avait montré le faire-part ? Ou l'avait-il prévenu qu'il viendrait ? Houuu connaissant la bête, rien de moins sûr.

Elle aperçut Féebleue qui se faufilait et lui envoya un grand sourire. Ha Fée... l'ami fidèle par excellence... qui ne demande rien pour lui-même, et pourtant qui donne tant envie de tout lui donner... Elle souffla une bise du bout des doigts en sa direction, espérant qu'il l'attraperait avant qu'un courant d'air l'emporte. Un courant d'air ici ? Tu divagues Camy !

Puis ses yeux tombèrent sur Curtis et lui envoya un grand sourire. Vous êtes atteint de tumeur maligne ? Il vous soignera avec art, sangsues et saignées à l'appui. Aïe ! Heureusement, il faisait tout en douceur. Il devrait l'écrire sur sa pancarte, cela le démarquerait des médecins emprunts de lubricité malsaine à aimer voir souffrir et mourir leurs patients. Curtis, le meilleur médicastre du monde connu et non encore connu.


Elle se tourna à nouveau vers leur Avoyer et vers Maethor, mais une autre personne pénétra le lieu saint. Louis Track. Très étonnée, Caméliane lui sourit, l'invita à s'approcher silencieusement et prendre place. Le Capitaine de l'escorteur impérial en sus du Père Von Sélénios à une cérémonie Réformée... Comme quoi, la concorde s'avérait être possible. Mais cela dépendait aussi des personnes, suivant leur ouverture d'esprit, leur esprit curieux et critique, le désir d'en apprendre plus sur l'autre partie... elle était ravie qu'il fut là et espérait surtout qu'il en prendrait du plaisir.

Ha ! Elhann s'approchait enfin ! Elle ria de bon coeur !

- On a faillit attendre... lui lança t-elle le plus naturellement du monde ! Merci à toi... tu es parfait. Elle ramassa le chapeau d'Elhann et le lui tendit.

Elle prit la petite boite et leva les yeux vers Maethor. Un regard plein d'amour, de tendresse, de douceur et de braises... puis se saisit délicatement de l'anneau d'argent, lui prit sa main gauche et le glissa à son annulaire en écoutant leur Avoyer professer la parole magique...

Par les super pouvoirs qui me sont conférés par la République de Genève, en ce vingt huitième de ce mois de janvier de l'an de renouveau, de grâce et de salvation de la réformation de la très juste et très sainte foi aristotélicienne quatorze cent soixante et deuxième, je vous déclare, Caméliane et Maethor, mari et femme.


- Maethor de Furia, que cet anneau symbolise notre union indestructible, et éternelle... que Déos en soit le témoin et veuille bien la bénir... Je t'aime...


Puis elle posa dans la main de son Amour la boite pour qu'il fasse de même avec l'anneau d'or, le regardant dans les yeux, fondant alors que Léamane et Louis entamaient une position... heu partition - mea culpa ! - qui enchantèrent leurs oreilles... Béate, elle les écouta. S'ils savaient à quel point ils sont beaux tous deux...

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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Feebleue..
Cami était radieuse en cette journée , elle lui fit un petit signe et lui envoya une petite attention il lui rendit un sourire , restant à l'écart il allait suivre la cérémonie avec attention , cérémonie de son amie de toujours aussi loin que ses pensées pouvaient lui rappelés
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Leamance
Y’a personne dans la salle pour réagir, et venir briser le charme, mettre les pieds dans le plat, jeter un seau d’eau glacé, n’importe quoi…mais sauver les deux guerriers, avant qu’ils ne se retrouvent face à de sérieux problèmes. Parce que la trève, ça ne durera pas comme les impôts en Lorraine.

Le chant dans le creux de l’oreille provoque…ce qu’il doit provoquer. A savoir, dans le désordre, c’est le moins qu’on puisse dire : jambes flageolantes, bouffées de chaleur, peau qui se tend, poils qui se hérissent, et tétons qui se dressent. Oui je sais.. .vous l’attendiez tous le coup des tétons, bandes de voyeurs.

Léa ne peut plus articuler un mot, il a réussi à lui faire fermer sa *****. Beaucoup en ont rêvé, Louis l’a fait.

Elle se laisse glisser dans le pourpoint émotionnel cotonneux, détaillant le visage du Capitaine Impérial, en souriant alors qu’il caresse tantôt les touches, tantôt ses mains, dans une onctueuse alchimie. Toutes ses petites cicatrices dégagent une animale virilité. A ce moment là, elle a envie de tout savoir de lui.

La voix vibrante et émue de Caméliane prononçant ses vœux la rappelle cependant à ce pour quoi elle est là.

Tout d’abord, sécuriser la mariage – ça s’est fait, elle tient le vilain ennemi presque entre ses mains. Et Julia est dans la cathédrale, à veiller aussi. Le second, jouer de l’orgue, et un morceau en particulier, sur demande de la mariée.

Elle se lève alors, pour attraper la partition, en frôlant avec insistance le corps Impérial, puis lui murmure en se rasseyant, tout en frôlant …bis répétita


- c'est cette position …[court silence] ...non, partition, partition, c’est ça le bon mot. lui glisse t'elle dans l'oreille.

Tais toi Léa, et enchaine.. Par contre, la musique, c'était pas maintenant normalement, mais après les voeux de Maethor...
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Le_g.
Interdit ! Nein ! Demi-tour droite ! En avant marche ! ouaip, ça, c'est ce que sa tête lui hurle, mais fort heureusement, ça ne s'entend pas, et franchement, ça ne se voit pas. De toutes façons, il a jamais été bon soldat, alors les ordres hein ? Dans l'fion la balayette Général Dugenou !

Le regard de Louis s'enflamme à regarder les prunelles de Leamance. Là, il faudrait un truc, un miracle, ouaip, c'est ça, que l'église prenne feu té ! Ouais ! Au moins, tout le monde dehors au pas de course, ça pourrait être marrant, et surtout, ça le tirerait du guêpier où il se sent sombrer.

Faut dire qu'il lutte pas vraiment. Il la trouve belle ouaip, et alors !? Sont pas dans l'même camps il parait... grumph, bah... ça pourrait ajouter un peu de piment, non ?

En attendant, il a un peu oublié le reste des vilains méchants pas beaux réformés qui sont là hein... Il en voit plus qu'une en fait.

C'est la voix de Zarathoustra qui le sortira des limbes affreuses affreuses où il se voyait déjà : une fourrure d'ours au sol, dans une cabane de bois, un feu de cheminée, une bonne bouteille de vin et des timbales d'étain... et deux corps enlacés, ses mains qui... hey ! Vous fouttez quoi là dans ses pensées vous ! Dehors ! Nan mais ho !

Caméliane ! Ouaip, hop, il la regarde. Ils sont au mariage de Caméliane... non mais sérieux quoi, il est au mariage d'une réformée... et ses doigts s'entrelacent tous seuls avec ceux de sa comparse de musique, avant qu'il réalise et les retire d'un geste vif... P'tain nan mais nan quoi.

Elle se lève ? OUF ! Oui mais non... les effluves de son parfum, sentir les frôlements, c'était pas dans son idée du programme du jour ! et elle se rassoit en le soumettant à la torture... Ah ouais ? Tu veux jouer ? Bah jouons !

Il esquisse un sourire en l'écoutant, et passe un bras autour de la taille fine.


Position vous disiez ? La partition que vous entamez semble prometteuse. L'air vaudra-t-il les soins apportés à la composition ?

Relativement autoritaire, bien que sur ses gardes parce que d'un mot d'elle, sa peau ne vaudrait plus grand chose, jouant avec le feu, il effleure le cou de Leamance de ses lèvres, et se redresse un peu, laissant une main se balader sur le dos de La Réformée, alors qu'il attrape le flutiau de l'autre, essayant de faire mine qu'il s'est rien passé.

L'image improbable... et pourtant, faut croire qu'il aime le feu, le Gaucher, alors qu'il récupère sa main baladeuse pour se lever et jouer la partition demander, sa position penché un instant vers l'avant lui permet en tournant la tête d'effleurer les lèvres de la jeune femme. Provocateur ? C'est elle qui le cherche, bon, il n'est pas en reste. Vont-ils se bruler les ailes ? Il sourit en se redressant, parce que là vraiment, il aurait l'air malin si elle poursuivait le jeu, et n'y mettais pas un terme. Le drap de l'uniforme est trop fin pour réussir à cacher longtemps la chaleur qui monte en lui.

Histoire de se donner contenance, il joue le morceau pendant l'échange des alliances, finalement, ça ressemble beaucoup à un mariage de l'église romaine. Un peu surprenant.

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Maethor
Un mariage genevois ne pouvait couler comme un long fleuve tranquille. Les invités arrivaient, d'autres étaient dissipés, tandis que certains écoutaient paisiblement. De la vie, du remue ménage à l'image de la réalité, ce qui les attendait dans cette vie à deux, à plusieurs ne serait pas de tout repos mais ensembles, ils avanceraient tentant d'éviter les embûches.

Petite boîte dans la main et anneau autour du doigt, il dévorait Caméliane du regard. Le monde aurait pu s'écrouler qu'il continuerait l'avancement de la cérémonie comme si de rien n'était. Concentré, obnubilé, envoûté, ensorcelé, captivé, il savourait chaque instant qui marquerait leur union pour l'éternité.

Avec délicatesse et habilité, il glissa l'anneau au doigt de son Amour.


Caméliane, une vieille légende égyptienne veut que "la veine de l'amour" passe dans ce doigt de la main et le relie au cœur. Que cet anneau te rappelle à chaque instant, qu'un cœur bat à l'unisson. Je t'aime !

Liés symboliquement devant tous, témoins d'un jour bénit, il souriait radieux. Il se rapprocha encore jusqu'à se pencher pour venir cueillir d'un baiser langoureux celle qui avait su insuffler à son âme le désir ardent...impétueux... furieux de se marier. Elle était sa femme, il était son époux. Une seconde et le temps s'arrêta, une seconde et le monde se résumait qu'à ces deux êtres entourés de ces âmes joyeuses que la vie avait parfois opposé.
Leamance
Selon Izaac, je cite « Léamance a toujours aimé les fessées. Elle les cherche ostensiblement en tendant le croupion comme un évêque maitre de choral avant le Te Deum. » Si vous aussi vous relisez la phrase trois fois avant de la comprendre, welcome au club. Grosso modo, il dit que la brune, dès qu’il y’a un interdit, il faut qu’elle y fonce tête baissée. Et il n’a pas tort, le vieux raseur à moustache.

Indécente déliquescence des sens.
Ses lèvres qui la frôlent.
Charnelle quintessence.

Cet interdit-là, elle s’apprête à le lever, dans une pulsion de désir. D’un bond elle se lève puis se saisit de la main de Louis, plante ses pupilles brillantes dans les siennes, et lui fait un signe de tête qui selon elle, est sans ambiguité. ‘Suis-moi dans le fond de la Cathédrale’.


Ouep, y’a des bureaux dans la Cathédrale, ceux du conseil Diocésain.

Puis le Très Haut s’en mêle, sans doute, je ne vois pas d’autres explications : elle lâche rapidement la main, son regard s’embrumant d’une grande tristesse. Son menton s’abaisse, tel le rideau sur un spectacle à peine débuté.

Elle se retourne face aux mariés et à l'assistance, et prononce à voix haute, juste après les voeux de Maethor.



- Que Déos Bénisse cette union.

Marié(e) à Maethor depuis le 28/01/1462
Marié(e) à Cameliane depuis le 28/01/1462.
Mariage célébré par le curé Leamance.


Léa pense qu'elle va pouvoir faire avec, comme si rien ne s'était passé. Je la connais, c'est bien son genre.

Ô Louis, si tu savais..

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Cameliane
Alors qu'il glissait l'anneau d'or portant le nom de Maethor à son doigt, elle le regardait toujours, inondée de bonheur, de bé-atitioude...

Ô joie de sentir ses lèvres contre les siennes, sa chaleur, son humidité qui... ahem elle s'égarait... baiser auquel elle répondit avec une ferveur formidable de fougue et de timidité, oubliant le reste du monde.


- Oui pour la vie mon chéri, et pour tout ce que nous aurons à vivre...

Puis Léa lança un merveilleux souhait... Adonc elle prit la main de Maethor puis se tourna vers son amie...

- Merci Léa ! Merci aussi à vous Louis, à tous deux pour ces partitions à quatre mains qui ont éblouis cet instant magique !

Demi-quart de tour vers Zara, lui prit les mains pour les serrer...

- Merci Zarathoustra, ô notre avoyer qui a si bien parlé ! Un don à l'avoyerie te sera versé dès que possible.

Demi-tour vers les invités, des amis ou de simples connaissances qui les avaient honorer de leur présence...


- Merci à vous tous d'être venus ! Et maintenant... Ripailles !


Entrainant Maethor à sa suite, après encore un baiser fou, elle courut en levant ses jupes jusqu'à la porte de la sacristie, l'ouvrit tout grand...


- Un festin vous attend ! Le vin coulera à flot ! Cracheurs de feu, troubadours, jongleur et la fameuse Marie-Thérèse Porchet (*) et son humour divaguant !





(*) : si mes souvenirs sont bons, c'était LJD Izaac qui avait donné ce lien sur Youtube. Excellent fou rire ^^

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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Esclandres
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