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[RP] Mariage de Caméliane et Maethor à la sauce genevoise

Maethor
L'échange des anneaux, le baiser furieusement passionné et ils se retournent, explosent cette petite bulle qui les avait isolé du reste des invités pour les remercier de leurs présences. La sortie de l'édifice religieux avec son flot de projectiles, ultime épreuve d'une union brûlante.

Repas gargantuesque, troubadours et animations, le maraudeur n'avait d'yeux que pour son épouse. L'heure de la première danse était arrivée accompagnée d'une mélodieuse musique. Ils pourraient se mouvoir l'un en face de l'autre, du regard se croiser entourés de tous les leurs. Après les angoisses et l'émotion de la cérémonie, le plaisir, une nouvelle vie commençait, ils étaient deux, sans compter les enfants et la gouvernante.
Sandrine28
Sand se lève....... les mariés étaient mariés...... l'brun énervant revenu près d'elle, et maintenant fallait aller boire......

T'as ta mocheté de chapeau ?

cherche le truc sur sa tête...... pas mécontente qu'il soit plus là, puis embraille direct sur autre chose dès fois qu'il oubli ca serait génial.

Faut y aller là je crois...... de toutes façons plus de poire

Lui montre la bouteille vide...... Une peu Ivre la rouquine...... ben ouais faut bien s'occuper dans une église et vider une bouteille c'est bien comme occupation. Elle regarde le brun plantant ses émeraudes dans ses yeux de cochon....... oui oui il a des yeux de cochons, bon elle sait pas encore à quel point ce jour là............


Tu veux aller à la fête ou........


le quitte pas du regard
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Elhann
Dès les alliances données, Elhann s'éloigna rapidement, laissant les mariés sur le devant de la scène. Il les regarda en souriant, heureux pour eux.

Il jette un coup d’œil à nouveau à la foule en regagnant sa place. Impossible de se tromper, c'est bien Julia qu'il aperçoit tout au fond, près de l'entrée, discrète comme à son habitude. Elle observe les lieux, la foule. Leurs regards se croisent. Le temps s'arrête, un moment de flotement s'installe, le monde autour de lui disparait... Difficile de tourner la page comme ça.

Elhann se rassoit à côté de la rouquine énervante. Il l'écoute sans vraiment l'entendre, encore troublé à la vue de Julia. "mocheté" "y aller" "poire" Des mots lui parviennent. Il la regarde, le regard rivé sur ses beaux yeux verts. Il lui sourit. Il se rend compte à ce moment de ses sentiments pour elle. Elle n'est pas unquement énervante, perdu dans ses yeux il en oublie Julia.


Tu veux aller à la fête ou........

Il lui prend la main et l'entraine vers la sortie.

Je préfère commencer par le "ou......".
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Post potus tenebras, post tenebras lux
Cameliane
Ils se retrouvèrent avec des grains de maïs plein les cheveux, dans les plis des vêtements, qui s'insinuèrent même dans le décolleté... Hop on secoue tout ça ! Il faut mettre carrément la main là dedans pour en extraire une belle poignée...

Les enfants, ravis eux aussi dansaient sous les pluies des grains blonds, et Lucia, redevenue sage sous le regard dur de sa patronne les attrapait en vue de les cuire pour un gruau au miel. Elle ne perdait jamais le Nord elle.

Elhann et ses idées... Et des pétales, doux et parfumés, ça n'aurait pas été une bonne idée ?

Qu'importe après tout !

L'heure est à la fête, à l'amour fou, à la danse, qu'il avait spécialement commandé pour elle, et c'est yeux dans les yeux avec l'homme de sa vie, ou à s'effleurer du regard et des doigts, et de révérences en révérences, de sourires malicieux en sourires chargés d'amour, qu'ils se promettaient silencieusement des plaisirs à venir, encore et encore...

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Tour à tour Capitaine de l'Edelweiss, de l'Eternel, de La Camysole Genevoise, de la Bella Ciao, Du Coucou dans le Cucul, délicieusement nommé par la Madgnifique. La dernière, c'est La Déculottée Genevoise, nom dégoté par Nikkita. Ca dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Mais l'idée reste encore et toujours : défendre nos libertés.
Maethor
Il se pencha sur son épouse pour un murmure coquin.

A mon signal, nous nous éclipserons pour laisser les invités profiter de la fête et nous...

Baiser déposé au creux de son cou, il remonte pour lui mordiller le lobe de l'oreille.

Zut et les enfants qui va s'en occuper ?

L'escapade à l'anglaise semblait s'éloigner à cette seule pensée.
Ecci
Un nouveau groupe de troubadours fait son entrée. Costumes élimés, étranges et sûrement exotiques, instruments connus mais bizarrement différents, moustaches et barbes hirsutes, trognes et dégaines, jolis minois et démarches chaloupées. Avec des gestes plein d’une emphase amusée, ils escaladent une table, sans soucis des quelques convives déjà présents. Un jeune escogriffe ébouriffé entame sa harangue, faisant peu à peu taire la concurrence.

À vous tous, assistance noble, salut ! Notre troupe glorieuse revient de tournée triomphale, de capitale cité en cour épiscopale, où partout nous fut fait accueil de roi impérial ! Là où nous mettons nos pieds sont talents notres reconnus et encensés !
Nous avons pas gros doute de réjouir vos oreilles, pieds et âmes, et ainsi plaire en retour nos estomacs, qui sont puits sans fond, ha ha ! Car certitude en votre Genève riche que mariage est jour de gloire, pour Dieu et hommes !

Mais je vois vos regards s’étonner de nos mises. Ha, douleur atroce quand Fortune nous rappela qu’elle décide de sa puissance nous élever ou abaisser. Tout fut pris en une fois ! Affliction, calamité et mortification ! Que routes sont dangereuses !

Mais nous savons être dans main de Dieu ! Après moult pleurs, relançons course à musique et danse. Après les fastes de pourpre et d’or, villages et castels se réjouiront de nous ! Hay, c’est vie…

Et à ce moment de richesse d’âme pour unique toge que autres deux brigands choisirent nous faire embuscade. Mais gentilshommes ils étaient, je dis et proclame ! Quand virent misère notre, nous firent promettre en échange venir ici pour mariage belle Cany et Moethar… Hein ?

Oui, je disais ce, nous promettre venir pour mariage beau Maethor et grande Camy, qu’ils les deux voleurs de chemin royal ne pouvaient pas se rendre. Et nous, tenus par honneur de promesse !

Oui, Camyliana, après avoir passé repas ensemble, nous sommes séparés au matin sur accord. Et nous sommes venir ici, en honneur, mariage et richesse âme de tous.
Nous offrir, de la part de Reburncius et Râle Volfogli pour ton mariage, Camigliane, chanson virile car c’est souvenir pour toutes guerres genevoises et helvètes où tu fus si trop souvent âme résistance fierté !

Permettez-moi de vous offrir chanson de résistance que c’était souvent guerre aristotélicienne, mondiale ! Où tu encore et toujours présente, Camiliane, qu’ils, Rebruncius et Volfroni, te disent toi, par ton passé et pour ton futur :
Bella ciao !!!

Et il prend son instrument, et tous jouent ou dansent. Et les voix montent et se répondent, et souvenirs reviennent, et larmes et rires communient.
Elvy_lee
Elvy regarde le groupe étrange faire son entrée. Etrange mais étrangement familier. Quelque chose chez ces saltimbanques l'interpelle. Leur allure, leur façon de se mouvoir, de s'exprimer. Cette musique et ce délicieux accent. Et quand les deux hommes se nomment, les battements de son cœur s'accélèrent.

Elle cherche à voir sous leur moustache et leur accoutrement. Et derrière ses larmes c'est le rire tandis qu'elle esquisse un discret signe de la main.
Ecci
Le morceau fini, les héros au langage étrange se dispersent, en bons pilleurs de buffet, sous l’œil plein d'indulgence des convives satisfaits.
Quand arrive une nouvelle troupe de ménestrels…
Qui montent à leur tour à l’assaut de la même table et entament discours similaire, quoique plus bref, avant d’attaquer…


Bella ciao !

Hum…
Bon, pourquoi pas. Certes, certes, l'hommage se tient, il est largement mérité même…

Quand même, deux fois…

Mais certes, leur jeu est agréable, plus traditionnel et entraînant….
Maethor_de_furia



Maethor avait ce don incroyable de la faire frissonner des orteils au bout des cheveux d'un simple effleurement de ses lèvres.
Surtout dans le cou là, juste sous le lobe...
Alors bien sûr, à sa proposition de partir à la sauvette dès la danse terminée elle ne put que dire...


- OUI !


Oups ! Avait-elle crier ? Un regard circulaire... les invités dansaient et farandolaient, festoyaient et trinquaient, nul n'avait entendu son cri de joie.

- Oui mon chéri, à ton signal... mais quel signal ? Tu vas hululer ? Eternuer ? Pét...iller ?

Il reçut un baiser d'amour fou...

- Les enfants ? Lucia se fera un plaisir de les ramener à la maison ne t'inquiète pas mon amour...


Mais soudainement une troupe de troubadours fit irruption, alors elle écouta le discours, bouche bée... finit par rire en comprenant tout... Un regard vers Elvy qui pleurait et riait à la fois... puis elle plongea son visage dans ses mains, le releva et regarda l'homme... le chant des partisans...


- Ho ce n'est pas vrai... il est adorable... puis à son époux d'amour... c'est *bip*, un ami fidèle... elle riait encore puis prit la main de son époux pour l'inviter à danser et taper dans leurs mains à l'unisson, chantant joyeusement jusqu'à ce que la tête leur en tourne...

bella ciao

Una mattina mi sono svegliato,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Una mattina mi sono svegliato,
e ho trovato l'invasor.

O partigiano, portami via,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via,
ché mi sento di morir.

E se io muoio da partigiano,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano,
tu mi devi seppellir.

E seppellire lassù in montagna,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna,
sotto l'ombra di un bel fior.

Tutte le genti che passeranno,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno,
Mi diranno «Che bel fior!
«È questo il fiore del partigiano,
o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
«È questo il fiore del partigiano, morto per la libertà !


- BRAVO ! BRAVISSIMO !


Et sur ses lèvres alors que ses yeux regardait *bip* on pouvait lire un... Merci... merci le bel hydreux... et pointant du bout du nez la belle Elvy n'oubliez pas la robe... en montrant la sienne propre pour qu'il comprenne...

Un seul regret, comme une ombre triste à cette journée si merveilleuse, l'absence de sa soeur Eden Blue qui devait se lamenter d'être enfermée chez les moines... une prière pour elle et...
Je pense à toi très fort petite soeurette...

Puis une autre troupe fit une entrée magistrale ! La même musique chantée différemment ! Le fou rire la prit et tout le monde chanta à nouveau !
Ancora una volta ! Gracié !

Le coeur en liesse, une fois la chanson et la danse terminées, elle fila parler à Lucia sa gouvernante, puis embrassa ses bouts de choux tendrement avec quelques gentilles recommandations puis rejoignit Maethor, lui prit la main, et l'entraina dans la nef de la cathédrale, se saisit au passage des cadeaux, dont le pot de foie gras de Léa, les flacons d'essences curatives de Curtis qu'elle déposa dans ses mains pour mieux lire le poème d'Odilon...


- Tiens, écoute mon Amour...






Comme un arbre de vie,
Adore ton mari !
Mais attend aussi de lui,
Eperdue d'envie,
Le plus doux des serments.
Invite-le à vivre pleinement,
A rire, à te protéger du temps.
N'oublie pas d'en faire ton amant !
Et ainsi tu éviteras les tourments...


Elle releva les yeux plein de larmes pour regarder son bel époux, l'enlaça...


- C'est magnifique... Allons-y de ce pas mon Amour... il a raison, c'est exactement ce que je compte faire... Après un baiser et un sourire malicieux, ils sortirent de la Cathédrale...
Elvy_lee
Elvy reprend le chant en chœur.
Elle regarde Camy soulevant sa belle robe bleue d’un air entendu puis le bel Italien et un sourire heureux éclaire son visage
Par dieu, que de bons moments ! Que de beaux souvenirs !
Un dernier geste vers Camy et son nouvel époux tandis qu’elle leur souhaite silencieusement d’être heureux.
Ecci
Nouvelle troupe de troubadours s’impose à son tour.
Sur la même table.
Sans dire pardon ni bonjour.
Nos nouveaux venus portent étranges hardes et coiffures qu’on dirait de moinillons ivres-morts. Mais aucun ne juge nécessaire de se présenter. Ils se contentent d’annoncer :


Pour les mariés, et la Camy, de la part du Volfon’ et du Renun’ : Bella ciao

Bon, il suffit, bonnes âmes estiment qu’il est temps de rendre à ceste cérémonie son bon déroulement, et d’assurer essentielle touche helvète …
Jusqu’à ce qu’ils commencent à jouer

Le biniou est arme de guerre redoutable. On dit même qu’un concile tenta de le classer comme arme hérétique lors de l’évangélisation de la Bretagne…
Ecci
Au moment où les Bretons, sourire narquois aux lèvres, cessent leur numéro et quittent la table sous le regard éberlué de certains, une bagarre éclate à l’entrée. Une foule d’autres troubadours dont chacun exige de passer devant les autres. Finalement, on apprend qu’ils viennent tous pour la même raison que les précédents, avec le même morceau d’hommage…
Gros, gros, gros soupir collectif...
Après s’être tout-de-même assuré que nul autre troupe ne viendrait, on finit par leur accorder qu’ils passent tous
à la queue leu leu
Qu’on en finisse…

Tout d’abord un nouveau cœur toscan peut-être trop calme, mais certes reposant après les précédents. Viennent ensuite de belles gazelles des côtes de Barbarie aux voix envoûtantes, suivi par un jeune moustachu ottoman qui sent bon le Bosphore.

La surprise croissante donne patience : voilà inhabituels troubadours ?!

Apparaît maintenant belle surexcitée du royaume de Cipango. Un ivrogne tente d’apprendre sa manière d’embrasser mais elle ne s’interrompt même pas tandis qu’elle lui fait faire beau vol plané.
Comme on l’apprend après, elle porte ceinture noire et se dit 7e dame.
L’argument laisse sceptique plus d’un convive. Mais en ce qui concerne l’efficacité, on apprécie en connaisseur…

Se produit ensuite bellâtre castillan à voix chaude et regard de braise.
Une grande blonde viking au doux nom d’Ulgä Skröfingler, prête à déclencher bien des tempêtes.
Un mâle cœur bavarois.
Un petit chanteur du Cathay (où Sans-Nom ce pays peut-il bien se trouver ?!).
Deux Anglois aux timbres inhabituels.
Enfin, enfin, encore et toujours des Toscans, mais bien plus endiablés.
Tout le monde reprend finalement, sans doute largement soulagés de savoir la fin du morceau…
Ecci
Ailleurs, quelques temps plus tôt…

- Passe-moi l’eau vinaigrée, je crains qu’infection ne gagne ma blessure.

- Tiens. Il reste un bandage propre ?

- Ah non, plus un seul.

- Tant pis, je vais rajouter… Où je l’ai rangée ? Ah oui, là.

-Quoi donc ?

-Une amulette de saint Christophe. Ma part de butin il y a trois jours, tu te souviens ?

- Ah bien, oui-da ! Notre plus beau coup en une semaine : une amulette et un jambon… Tsss… Raul, mon ami, je crois que nous pouvons dire que notre brigandage est bel échec pour le moment.

- Bah, Renuncius, ça pourrait être pire, no ?

- Te gausses-tu ?! En quinze jours, avons croisé dix troupes de troubadours sans le sou que nous avons envoyé au mariage de Caméliane nous représenter. Idée pertinente. Mais si geste est beau -et plus coûteux pour elle qui les doit nourrir que nous-, il n’a guère arrondi nos bourses ?

- Hay, pauvres ménestrels ! Leur pouvions-nous prendre leurs vêtures ?! Pauvres et jolies pauvrettes auraient été à mal dans cette froidure !

- Je ne dis pas, je ne dis pas. Quand même ! Et puis sinon, cinq paysans à peine plus riches que nous, et ces trois confrères hier auxquels nous avons eu grand-peine à échapper !

- Nous leur avons échappé, voilà qui est bon, no ?

- Et je dis que tu te contentes de fort peu. Enfin quoi ! Récapitulons. Primo…

Et voilà mon maître sorbonnard Renuncius qui commence à énumérer, syllogiser, raisonner et ergoter. Vray que contrairement à moi, il n’a pas vu les sourires des damoiselles des troupes de troubadours, d’abord inquiètes à nos mines et dards dressés, mais rassurées par nos bonnes manières aristotéliciennes face à frères et sœurs de gueuserie.
Non que Renuncius n’ait nul appétit pour les dames. Mais si je gaudriole sans façon, il ne peut qu’il ne rêve que festins, grandes histoires passionnées et quêtes difficiles.
Il a d’ailleurs écouté avec attention et plaisir les récits dont les trouvères nous ont régalés quand nous avons partagé l’étape. Mais sans accorder plus d’intérêt aux moues mignonnes qu’on lui a prodigué, ce me semble… À mon contraire, cela va sans dire.
Hay, chacun suit sa pente…

Me demande seulement pourquoi tous voulaient chanter même chanson ? Non qu’elle ne convienne point à Camy. Mais quand même ?




Quarante pas plus loin, dans un fourré, un parchemin seul.
Citation:
Avis à tous !
Foire de Tonnerre accueillera le grand concours de troubadours de l’année.
Les gagnants recevront moult foison de provisions de bouche et une récompense de 100 écus.
Thème en cette année : Bella ciao.
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