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[RP] Le Cadastre de la République de Genève

Desiree.
Elle n'hésita qu'un court instant.

Eh bien, mettez plutôt « Au Repos du Lion » bordel tenu par Dame Désirée. Enfin si cela vous est possible. Si la ville souhaite voir mon établissement se faire plus discret, il n'est nul besoin d'inscrire son nom sur les registres. Je ne tiens pas à me mettre à mal avec l'avoyer et les hautes autorités, simplement exercer mon métier.

Car bien entendu, comme tout établissement dont les employés frisaient l'illégalité, le plus important c'était de ne pas se faire fermer boutique. Les bordiaux étaient le plus souvent bien considérés, pour peu que les notables y trouvent des tarifs avantageux et des filles à leur goûts.
La maquerelle restant donc très attentive à respecter les lois et les limites imposées par la ville.

Le temps de sa petite réflexion, l'homme d'avant elle tentait de séduire la capitaine. Un fin sourire étira les lèvres de la catin. Pas très à l'aise avec l'expression des sentiments, la dame.
Dame qui essayait de lui refourguer un jeunôt, d'ailleurs.


Je vous remercie, dame. Sieur, je crains que la dame n'ose vous dire que son cœur n'est pas disponible pour l'instant (veuillez laisser un message après le bip sonore. Ceci est un délire de l'auteur, pardon aux familles, toussa.) Mais si vous désirez rencontrer de jolies filles, vous en trouverez chez moi!

Hélas, le jeune avait déjà pris la poudre d'escampette. Les émotions, sans aucun doute...

Alors, dame, le registre?

On y met le nom de mon bordel ou pas ?
Car oui, en bonne femme d'affaires, la Dez gardait à l'esprit les choses importantes.

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Cameliane
Hou... En mauvaise posture la dame du cadastre... Heureusement Désirée intervint aussitôt alors elle prit au vol l'excuse tout à fait valable avant qu'il ne s'échappe...

- Voilà !! Vous pouvez vous rendre au bor... au lup... à la... au... à l'établissement de dame Désirée, je suis certaine que vous trouverez la femme de vos rêves monsieur Sangohan ! Au revoir !

Il avait dit "sous son nez"... oui elle était petite, enfin moyenne, moyennement grande, mais pas si petite que ça quand même...


-Bien...
un sourire un peu contrit vers Désirée... où en étions-nous... donc... revenons à nos nez... heu... l'intitulé de votre adresse... Si je vous propose "Au Repos du Lion, maison close tenue par Dame Désirée", cela vous siérait dites-moi ?
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Desiree.
C'est fort bien.

La catin sourit du trouble de la donzelle. Il était évident que cette dernière était mal à l'aise, aussi bien avec le jeune homme un peu plus tôt qu'avec la mère maquerelle.
Elle se garda cependant de toute remarque, ravie de son accord avec cette dame qui visiblement faisait autorité en ville puisque cette dernière avait autorisé et la présence de son bordel, et l'armée genevoise à s'y rendre.


Je vous remercie.
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Cameliane
- Magnifique !

Elle attrapa la clef et la tendit à Désirée, s'attabla pour noter le nom de Sangohan et de la dame présentement présente sur le registre présent sur le bureau, puis sourit à cette dernière.

- Bienvenue à vous en Genève dame Désirée, j'espère de tout coeur que vous vous plairez ici et y ferez moult affaires. Et que vous trouverez aussi l'amitié, et qui sait... l'amour !
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Desiree.
Je vous remercie infiniment.

La catin sourit, vraiment contente, et ajouta avant de sortir :

J'envisage fortement d'ouvrir le premier salon comme simple taverne. Je serais ravie de vous y offrir un verre... Nous pourrions y parler d'amitié...

Parce que l'amour, elle avait donné une fois, elle en souffrait encore. Pas question qu'on l'y reprenne !

Au plaisir !

Après un dernier sourire, elle sortit, refermant la porte avec soin pour ne pas laisser le froid entrer.
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Cameliane
- Je vous en prie dame Désirée, et ce fut un plaisir de vous rencontrer. Je ne manquerai pas de vous rendre visite, à bientôt donc !

Elle lui sourit, et la regarda quitter les lieux.
Puis s'assit, s'étira un peu et traça quelques lignes à la craie sur l'ardoise qu'elle accrocha à la porte d'entrée, visible de l'extérieur bien entendu,
sortit, ferma le battant à clef et rentra chez elle d'un pas guilleret.




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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Elysabeth
En taverne, on lui avait parlé du cadastre tenu par Cameliane et la dame l'avait invitée à y passer alors la voici devant la porte, hésitante.
Elle avait vu une petite bicoque, pas loin des Ambuleurs, avec un petit champ pas trop loin qu'elle espérait pouvoir acquérir un jour. Bon, c'était pas pour demain, elle était raide pauvre, la Elysabeth, mais on peut toujours rêver.

Prenant son courage à deux mains, elle frappa à la porte, espérant qu'il y ait quelqu'un.

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Cameliane
En filant jusqu'à l'avoyerie,
emmitouflée telle une bonne dame de neige dans une cape,
un châle,
une écharpe,
un bonnet,
trois paires de bas,
une de bottes,
deux paires de braies et trois chainses,
elle croisa Elysabeth qui patientait devant la porte fermée du cadastre...


- Oh ma pauvre damoiselle ! Vous avez de la chance que je passais par cette rue !

Elle se dépêcha d'ouvrir la porte et la fit entrer au plus vite,
alluma au briquet d'amadou les chandelles accrochées au mur et enleva quelques épaisseurs.

Après un regard vers Elysabeth, transie elle aussi,
elle lui servit un verre d'hypocras et l'invita à s'assoir pendant qu'elle lançait le feu dans l'âtre.
Mais pas trop loin le lancer.

Un sourire puis...


- Heureuse de vous voir ici damoiselle Elysabeth, alors... on regarde ce plan ensemble ? Avez-vous déjà repéré quelque emplacement ? Je vous écoute...

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Elysabeth
Brrrrrr.... Faisait frisquet à Genève. Et il faut dire qu'elle était pas très chaudement vêtue, la néo-genevoise. Il faudrait vraiment qu'elle se déniche des vêtements plus chauds mais en premier lieu, la bicoque. Et avec un peu de chance, elle aurait un peu de chaleur humaine avec elle, mais ça, c'est une autre histoire.

Grelottant, elle fut soulagée de voir arrivée Caméliane et la suivi à l'intérieur sans se faire prier. Bon, il est vrai qu'elle ne priait pas, de toute manière, mais tout ça pour dire qu'elle entra vite vite et prit rapidement une gorgée d'hypocras, s'approchant du feu qui venait d'être lancé, mais ne se mettant pas dans sa trajectoire de tir.


Ah, merci, ça fait du bien ça. Je ne pensait pas qu'il faisait si froid. C'est toujours pire quand on attend.
Le plan, oui. Et bien, j'ai jeté un coup d'oeil, en espérant ne pas l'avoir jeté trop loin, et il y a la petite maison sur le lot 56 qui me semble bien intéressante. Elle est tout près des Ambuleurs, ce qui est idéal pour moi. Je pourrais toujours rester chez les Ambuleurs, j'y ai une petite chambre, mais j'aime bien l'idée d'avoir ma petite maison.
*et puis c'est plus intime* se rajouta-t-elle pour elle-même.
Ça me semblait libre, j'espère que ce l'est toujours.

Elle attendit la réponse, pleine d'espoir. Elle avait eu le coup de foudre pour cette petite maison.
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Cameliane
Un regard sur le plan et ses notes, sourit à Elysabeth...

- Hmmm... le 56... place de la mairie, personne ne l'a réservé, donc nous pouvons noter votre nom sur le registre dame Elysabeth,

Son verre se trouvant vide, elle la resservit...

- Avez-vous des questions sinon ? Est-ce que vous vous faites à votre nouvelle vie ? Ce n'est guère facile de s'installer quelque part, heureusement que vous avez déjà quelques connaissances, on se sent tout de suite plus à l'aise...
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Elysabeth
Libre... c'était libre ! Si elle ne se retenait pas, elle aurait sauté de joie là, tout de suite. Elle avait tellement hâte de l'annoncer à Philippe.
*Elysabeth, un peu de retenue, allez... tu es capable... *

Tout sourire, elle accepta le nouveau verre avant de répondre.

Merci. Non, pas de questions pour le moment. C'est vrai que j'avais déjà des amis ici avant de venir et ils prennent bien soin de moi, de nous rajouta-t-elle en pensant à son ducaillon.
Elle prit une gorgée, mais vraiment l'impatience la gagnait. Il fallait qu'elle l'annonce à Philippe. Elle déposa le verre.


Je vous remercie beaucoup. Je vais aller de ce pas annoncer la bonne nouvelle à mon copain. Il sera tellement content lui aussi.

Le pas léger, elle sortit de la pièce et ne put retenir, une fois à l'extérieur, un Ouiiiiiiiiiiiiiii sonore.
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Cameliane
Le joie - même renfermée - d'Elysabeth faisait plaisir à voir, elle l'écouta en souriant puis...

- Bon, tout est parfait alors, je vous souhaite une longue vie faite d'amitiés et d'amour dame Elysabeth ! A bientôt.

Le cri de joie qu'Elysabeth lâcha une fois dehors la fit rire de bon coeur. Ho comme cela était compréhensible...
Avoir enfin sa demeure, bien à soi, et des amis avec qui partager les évènements quotidiens rendrait n'importe quelle personne heureuse...

Après avoir noté le nom de la jeune femme dans la liste des résidents,
elle rangea quelques affaires et vérifia que le panneau se trouvait toujours accroché sur la porte, côté rue puis fila en mairie...



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Philippe_pygmalion
Ouf ! Qu'est-ce qu'il était content, le Philippe ! C'est qu'il avait bien cru avoir perdu son parchemin ! Quelle horreur ! Heureusement, il avait réussi à remettre la main dessus.

Il aurait bien aimé se pointer au cadastre en même temps que son amie, mais ... foutu parchemin !

Il se décida donc, une fois les recherches effectuées et fructueuses, à descendre vers le fameux bureau que lui avait indiqué Ely.

Il frappa à la porte et entra ...


Bonjour, Je suis Philippe Pygmalion.

Je viens m'assurer que ma masure n'a pas été squattée par d'ignobles brigands.

En voici l'acte de propriété ...



Et le jeune ducaillon attendit ... en espérant ne pas avoir de mauvaise surprise ...
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Cameliane
A peine venait-elle de faire une dizaine de pas qu'elle entendit un tambourinement dans son dos, aussi se tourna t-elle, regarda éberluée un homme qui entrait dans le bureau.

Elle allait l'interpeller et le ficher dehors mais en entrant à sa suite l'entendit parler à... et bien à elle...

-Bonjour ! Je suis là ! Dans votre dos... Partagée entre le rire et avoir une attitude sérieuse, elle lui sourit franchement et enchaina...

- Bonjour monsieur Philippe... Un acte de propriété dites-vous... hmm voyons voir cela... installez-vous confortablement en attendant...


Elle ralluma les chandeliers tantôt éteints, et tout en tenant le parchemin d'un main, lui servit de l'hypocras...

- Tout me semble en règle. Ce monsieur Gallet doit être un ancien genevois que je n'ai pas connu. Nous allons donc pouvoir noter votre nom sur le registre monsieur Philippe.

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Philippe_pygmalion
Oh ... ben ça alors ... Le Phil s'était fait surprendre ... La dame n'était pas devant lui, mais bien derrière. Il se retourna et fit comme si de rien n'était ...

Ah ! Bonjour ! Merci pour l'hypocras. De fait, cet homme n'a pas du rester bien longtemps. Je l'ai rencontré il y a un bon moment, bien loin d'ici. Comme vous pouvez le voir, le notaire qui a validé cet acte n'est pas d'ici. Son nom ne vous dit probablement rien, sauf si vous avez séjourné à Saint-Etienne-de-Baïgorry. Je gage que vous ignorez même où cela peut se trouver. La réponse est dans le sud, aux pieds des Pyrénées occidentales.

Philippe attendit que les formalités soient terminées et remercia Dame Caméliane.
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