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[RP] Le Cadastre de la République de Genève

Svalrog_moulier
Svalrog écouta la damo, lui sourit

Je vous fais confiance les yeux fermés, vous connaissez tous bien mieux que moi Genève.
Ainsi va pour ce lieux le 29 Rue des Chrysanthèmes, quoi que la symbolique de la fleur n'est pas du meilleur aloi .
Mais le fait de vous avoir rencontrer enlèvera, le sort de ce végétal.

Je m’intéresse à la reforme et je voudrais en apprendre plus , savez vous auprès de qui je pourrais en faire la demande?


Il regarda le chat qui avait l'air très gentil, il adorait les animaux en général.
Il lui ouvra donc la porte.
Cameliane
Tout en caressant la minette, rend son sourire à Svalrog...

- Pas de bon aloi ? Ha ? Le chrysanthème symbolise l’éternité, la gaité, la beauté, le plaisir... c'est au contraire gage de bonne vie ! Ces fleurs sont magnifiques en plus, elles donnent des couleurs et de la lumière à un intérieur un peu sombre et tristounet lorsque l'automne survient.

Lui ressert un doigt d'hypocras, répond à sa question tout en regardant la chatte se diriger vers la porte, observe la position de la queue, du corps, toute faite d'invitation à la suivre...

- La Réforme... monsieur Izaac sera à même de vous répondre, contactez-le, il sera ravi de vous indiquer certaine bibliothèque...

Sourit lorsqu'il ouvre la porte pour laisser la chatte sortir...

- Et bien si l'adresse vous convient, je vous note sur le registre sénher de Moulier ? Je crois que cette minette rousse a quelque chose à me montrer...



[en fait, les chrysanthèmes sont des fleurs importées du Japon et de Chine en 1789 et ce n'est qu'après la guerre de 14/18 qu'on les mit sur les tombes à la Toussaint ^^]
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Svalrog_moulier
Svalrog regarda la scène amusé, et se dit elles se comprennent elle sont pareille.

Certainement merci de vos précieux renseignements, suivez donc le chat et bonne pelote de laine .

Je vais donc quitter ce bureaux heureux d'avoir conversé avec une aussi jolie représentante de notre bonne ville de Genève.


Svalrog salua la dame une dernière fois et parti du bureau.
--Pomponette
La porte largement ouverte,vite s'engouffrer vers l'extérieur d'une patte leste, regard perçant d'une chatte qui n'avait plus envie de goutière.

Pelotte de laine? Z'ont des mots ces humains!

Elle n'était point Angora la minette, plutôt pelage mitté, cherchant à s'adoucir près d'un poël.
Relève sa queue en "i " une fois de plus et s'avance dandinant dans les ruelles à coussinets lents, évite avant tout soigneusement, toute direction vers le lac craignant son eau imbuvable,
traverse la place de la mairie, puis tourne ses moustaches pour voir si elle est bien suivie.

La dame la suit oui, le trafiquant de pelotte lui.....

Miiiii.....ou?
Cameliane
Le sourire aux lèvres, lui tend la clef...

- Au plaisir sénher de Moulier, et bonne installation ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous savez où me trouver.

Elle rangea les gobelets dans une bassine, la bouteille au placard, bien bouchonnée, puis rejoignit la porte qu'elle referma derrière elle.

Que pouvait bien vouloir lui montrer la petite chatte rousse...


- Aller minette, je te suis ! Et au pas de course ! L'avoyerie et les comptes m'attendent...

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
--Pomponette
Quel bonheur de pouvoir pattouner à toute vitesse, la Dame était finement prête à suivre,
Pomponette accéléra sa cadence en se dirigeant de travers et zigzaguant devant un angle de maison face à la mairie,
Il y avait deux maisons face à face, celle d'une blonde engagée jusqu'à la racine et celle de sa flamboyante maitresse.
La rousse minette renifla le pas de la porte, comme prise d'une envie de souris, puis se ravisa en position grattage, enfouissage.
Patte avant frénétique, elle striait de son gant de velours, une terre sèche et fraichement recouverte dans un pot sans fleurs.
Enfin apparaissait un objet métallique, la chatte savait pas pourquoi les humains avait besoin d'un bidule pareil pour entrer dans une maison,
mais sa maitresse lui avait bien dit de la déterrer, comme on enterrerait une hache de guerre.
Ceci étant fait, elle attendit que la Dame saisisse la clé.
La Minette vint se frotter aux chevilles de la Dame brune, elle allait surement comprendre à qui appartenait cette maison....
Puis sans perdre plus de temps, elle accrocha cinq griffes au pan de sa robe, l'obligeant à la suivre de nouveau.

Ben oui ça tient toujours à ses jupons une Dame!


Mrooooo.... aaaaaah !
Cameliane
Tenant ses jupons pour les relever, à peine, c'est incorrect de montrer les chevilles, elle menait le petit trot derrière la chatte rousse.

Un regard sur la façade de la maison devant laquelle s'arrêtait la chatoune...
N'ayant pas son registre sur elle mais connaissant à peu près les adresses de chacun maintenant, un sourire naquit sur ses lèvres.
Puis il s'effaça... Cela signifiait que... et crotte.
Toujours triste lorsqu'un couple se déchirait, elle se baissa pour ramasser la clef enduite de terre, la frotta doucement.


- Ainsi tu vis ici jolie minette... je vois qui est ta patronne et j'en suis désolée de ce qu'il lui arrive... Pas la peine d'entrer tu sais, ce serait de l'ingérence.

Elle rangea la clef dans le repli de sa manche, s'accroupit pour caresser la chatte aux douces nuances carotesques.


- Tu veux me montrer autre chose ou souhaites-tu qu'on retourne au cadastre pour effacer son nom du registre ? Tu as peut-être le ventre creux aussi... aller je te suis ! Tu te rends pas compte... parler à un chat, à haute voix... remarque, tu me causes bien toi...
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--Pomponette
Frouuuuuu! Frouuuuuu!

La Minette grattouillée ainsi, fallait en profiter, elle se roula chatoyeusement sur son flanc, puis sur le dos pattes repliées, pour offrir aux chatouillis quelques éparses tâches de rousseur.

Mrouuuuuu....iiii!

La clé du logis était à présent en lui sûr, dans le repli d'une longue manche, une porte du passé était donc tournée à double tour.

Elle allait presque en oublier sa tâche la chatounette fauve, entrainer la grande dame brune vers le lieu du désir de sa maîtresse,

Pomponette était souvent aller roder dans ce coin particulier, gorgé de rats volumineux, de souris vertes de peur, au premier bruissement de ses moustaches.

C'est à cet endroit précis quelle venait se reposer la journée planquée dans les bras d'un moulin, c'est aussi ici quelle massacrait tout durant la nuit.

Fallait faire place nette pour sa diligente Maitresse, lorsqu'elle reviendrait de ci loin avec ceux qui allait sûr peupler Genève.

Son regard rétrécie dédaigna subitement les caresses, Minette se releva fièrement, jeta un regard indifférent sur l'angle de la maison morte et repris ses gambades, juste après avec croisé les yeux de la Dame.


Miiiiiii.......aaaaaa?
Cameliane
- Et bien... tu aimes les papouilles toi... Où me mènes-tu ?

Et rebelote, chemin inverse vers... l'inconnu et au delà peut-être.
Ha non, pas l'au delà... elle avait bien le temps pour ça, elle n'a pas neuf vies...


Frotte ses jupes une fois debout, regarde la position du soleil...
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--Pomponette
Vrouuuuuu....!!!

La grande Dame avait tout compris, pirouette habile Pomponette développa à pattes cadencées sa félinité exercée, zigzaguant de si de là,
jouant à faire croire quelle allait tourner brusquement, vérifiant en toute grâce d'un œil fendu, si la Dame ne s'emmêlait les jupons.

La fuite en avant, longer tout le pâté de maison, puis virée à droite , gauche immédiate, impasse!
Demi tour, moustaches souriantes, attaquer le long parcours des remparts, moustaches hérissées, enfilade non rectiligne dont la fin ne se laisse jamais deviner.

S 'assurer que la Dame ne s'essouffle pas trop vite, arrêt !

Maaaarrrrrouuuu ?


La petite chatte sentant le bout des remparts et n'attendant pas franchement la réponse de la grande Dame, reprit un rythme de croisière tranquille, elle arriva à pas échaudés face au Rhône.
Un océan d'eau pour elle, séparait le coin des moulins, mais c'était sur le dernier que le dévolu de sa maitresse adoré était jeté.

Celui où naguère un des plus grands brigands à la bonne renomé avait choisi d'y mettre pied à terre dans les pales d'un moulin à vent.

Angel. était mort au loin et le pauvre moulin au moins avait été surveillé par une chaste Minette.

Pomponette ravie, se coucha au pieds du survivant le Moulin au quatre vents.

Mmmmmrrrrroiiiiii Ronnn Roooon Rooooonnnn........
Cameliane
La course fut rapide...

On saute par dessus les détritus parsemant les pavés, on évite de justesse un seau d'urines nauséabondes jeté d'une fenêtre, on manque de tamponner un cheval qui mène carrosse, pardon m'sieur le cheval, pas fait exprès, on s'arrête pour donner quelques piécettes à un pauvre hère unijambiste.

Le quai Petitced fut longé, le fleuve aspergé de milles lumières du soleil laisse apparaitre une flottaison... un cadavre de vache qui sillonne lentement entre les remous...


- Minette ! Où me mènes-tu...


L'arrêt fut brusque, devant un moulin bien connu.
L'enjambée par dessus le portillon un peu brimbalant fut chose aisée, un regard alentours, personne pour voir ses chevilles. La petite chatte rousse l'attendait, et se retrouva dans ses bras...


- C'est ici donc que veut vivre ta maitresse... Bien... je sais qu'Angel nous a quitté, j'hésitais encore à retirer son nom du registre... Il ne devrait y avoir aucun problème à ce qu'Ophy prenne ce moulin. Tu en as de la chance, depuis le temps, les rats et mulots ont dû faire des nids à foison...

Demi-tour, direction le bureau du cadastre...


- Je t'embarque avec moi pour l'instant, le temps qu'Ophy revienne, tu auras au souper une tasse de crème et quelques restes de poularde bien charnue.
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Ingrid_ou_gossuin
[Pendant ce temps, à la porte du bureau...]

[Ingrid]

Les ordres étaient clairs. La lettre de Madame, sèche.
Pauvre Madame, la chaleur devait la torturer, avec les derniers jours de sa grossesse.
Ingrid n'en prenait pas ombrage.
Le projet était fort intéressant, après tout, et ça ferait du bien à toute la ville.
Une bâtisse proche du fleuve était en vente.
Madame la voulait.
Ingrid, elle, exécutait les ordres. Que Madame, si elle rentrait un jour, ait une nouvelle affaire qui tourne déjà. Et qu'Artur, si Madame ne rentrait pas, ait une rente assurée jusqu'à ce qu'il soit en âge de décider ce qu'il voulait faire de cette affaire.

La gouvernante frappa donc d'un air assuré à la porte, puis la poussa, pour découvrir le bureau vide.

Qu'à cela ne tienne, elle attendrait. Elle n'était pas pressée.

________
Ingrid_ou_gossuin
Et puis, bon, comme tout de même, elle n'était pas pressée, mais qu'elle avait un ragout qui allait finir par attacher au fond de la marmite, elle finit par chiper un petit bout de parchemin sur le bureau, trempa une plume dans l'encre, et laissa un message :



    Dame Caméliane

Madame Désirée souhaite vous faire savoir qu'elle a acquis il y a peu l'établissement situé au n°50, au bord du fleuve.
Il s'agit maintenant d'un établissement de bains publics. La prostitution n'y est pas tolérée, cet établissement recevant aussi des femmes et des enfants.
Les mardis et vendredi, l'après midi, l'établissement est exclusivement réservé aux femmes et aux enfants.
Bien à vous,
Ingrid, gouvernante au Repos du Lion.


Et la gouvernante tourna les talons. Après tout, avec l'ouverture, elle avait du pain sur la planche.
Et la pauvre dame Caméliane, elle, avec tout le rififi qu'il y avait en ce moment, elle avait surement bien d'autres chats à fouetter.

________
Cameliane
La chatte rousse sur l'épaule, des registres sous un bras, un panier au coude de l'autre, les socques protégeant ses bas de jupons, elle fila au cadastre en priant Déos et les prophètes que personne n'ait attendu pour rien...

Désappointée de découvrir un mot, déposé là par manque de sa présence, elle en prit connaissance et répondit aussitôt...





Dame Ingrid,

A mon grand dam je suis obligée de vous répondre que cela n'est point possible.

En effet, comme je l'ai stipulé sur l'un des panneaux à l'entrée, chacun ne peut avoir qu'une seule adresse. Par exemple le logis en étage, la boutique au rez de la chaussée, un autre établissement accolé est tout à fait possible cependant telle une dépendance qui devient une auberge par exemple. Ou des bains publics. C'est d'ailleurs avec un immense plaisir que j'apprends telle nouvelle, il est si bon de barboter dans les bassins des thermes.

En espérant que votre patronne dame Désirée ne sera point trop dépitée, dites-lui que je suis tout de même en mesure de rajouter l'annotation de ses thermes sur le registre du cadastre, au 36 de la rue du pont Dunhyll. Transmettez-lui aussi toutes mes amitiés, avec la promesse que je viendrai me détendre dans son établissement - celui des bains, point l'autre - dès que possible.

Respectueusement vôtre,
Caméliane.


Le mot plié et scellé atterrit dans les mains d'un garçonnet contre quelques piécettes, puis elle donna à la minette un reste de poulet rôti sorti du panier.

- Tiens, je vais t'appeler Mailyhpo toi... ou plus simplement Maily en attendant que ta maîtresse revienne.
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Ingrid_ou_gossuin
A chaque problème, il y a une solution.
Un vélin, de l'entre, un page au triple galop, et voilà :



    Madame,

L'établissement sis au bord du fleuve appartient à mon jeune maitre Artur de la Lande.
Il lui a été offert par sa mère et est géré par elle le temps que le jeune sieur soit plus intéressé par la gestion d'un établissement de bains que par la chasse aux papillons avec son frère.
Vous pouvez donc l'inscrire à son nom dans vos registres.

Bien à vous,

Ingrid,
Gouvernante du Repos du Lion.
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