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[RP Mariage] « Deux bottes valent mieux qu'une. »

Marzina
Elle boude presque, à regarder ses chausses avec une petite moue. Les engagements c'est pas trop sa tasse de thé, celui là est à vie. Un enfant contrairement à ce qu'on pense, ca ne dure que quelques années. On le fabrique, on le nourrit, il apprend à marcher et puis il s'en va courir les filles loin. Ou la guerre, comme Taliesyn. Sauf que là même quand Finn ne sera plus en état de marcher et qu'elle sera toujours en état de fuir, elle pourra pas s'échapper pour autant.

- « Vous n'êtes qu'une poule même pas mouillée ! »

Sur le coup elle ne voit pas à qui ca s'adresse et marmonne:

"Oui bon ca va, je suis là quand même, on va pas en faire toute une histoire!"

Les yeux noirs se relèvent pour distinguer Finn qui désigne quelqu'un derrière elle. Coup d’œil dans le fond de la chapelle et ses yeux se plissent. Maudit normand. Si elle met la main dessus après la cérémonie, elle le scalpe à nouveau sans sommation. Croisant le regard de la chapelaine et son sourire mielleux, elle s'empresse d'en faire autant. Une grève de chapelaine en plein mariage, ce serait un désastre. Plus qu'à attendre deux semaines de plus le temps de publier de nouveaux bans, deux semaines que la graine mettrait sans aucun doute à profit pour profiter des largesses de son ventre. A moins que ca ne soit comme dans les récits des troubadours et qu'elle hurle "Y'a-t-il une chapelaine dans la salle?!", et là Sainte Wilgeforte ferait un nouveau miracle en apparaissant en plein milieu de la cérémonie!
Ahem.


"Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort..."


Ca y est, ca commence avec les récitations du Livre des Vertus. Elle espère juste ne pas s'endormir avant la fin. Dès lors qu'on commence à parler latin, le sommeil devient irrépressible chez elle.
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Finn
L'Irlandais appuie le subtil sermon de l'officiante d'un vif hochement de tête. Elle a beau n'être qu'une femelle, la Chapelaine semble comprendre l'importance de la ponctualité et la dépréciation qui incombe à tout être vis-à-vis des Normands et des poules. Des Normands, quoi.

Un choix judicieux que cette officiante. On remerciera sa Chambellan qui, en l'instant, n'a pourtant pas l'air de savourer la joie de la rencontre avec le Grand Patron des cieux. La prière du Pardon entamée, le Gaélique en profite pour y noyer discrètement ses reproches :


- « Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.

Et en Aristote, - arrêtez de tirer la gueule, nom d'un chien ! - son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep, - On va croire que j'vous marie de force !
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ; - C'est MA vie qui est menacée, vu votre pédigrée !
En la communion des Saints ; 
En la rémission des péchés 
En la Vie Éternelle. »


Ayant récité son Credo avec une double dose de conviction, compte tenu de la malédiction qui touche les prétendants au mariage de la Prinsez et donc, l'imminence de sa mort à lui, le preux maugrée tout en faisant passer à sa voisine une magnifique chouquette de contrebande, parsemée de sucre perlé. Mis à part la chose, il n'a jusqu'ici rien trouvé de mieux que la nourriture pour acheter la bonne humeur de cette Bretonne. Et un homme en sursis, c'est plutôt prévoyant.

- « AMEN. »
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Tadeus94
Tadeus récita à sont tour le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Katina_choovansky.
Katina ne récita rien, trop occupée à se contorsionner sur son siège et celui de Dieu confié par Finn (et qu'elle squattait allégrement en même temps que le sien, quitte à avoir la place elle allait pas se priver, Dieu saurait la comprendre elle en était sure...), pour suivre des yeux la poule même pas mouillée tournaisienne qui se faufilait dans le fond de l’église en le regardant mal. Puis, voyant Calyce juste derrière elle dans la foulée, elle oublia du coup qu’il existait des choses moches dans la vie qu'un trébuchet et un peu d'enthousiasme sauraient corriger en temps voulu.

Amen, se contenta-t-elle de dire après avoir glissé à l’Angevine que Marzina non plus en fait, elle avait pas de seins, même sapée comme une reine..
Ah ben ouais, mais si en plus on doit attendre d’être à table et cramée pour commencer à dauber dans un mariage, autant aller à un enterrement...

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Calyce
A l'entrée de la Princesse bourguignonne et d'Etienne, Calyce avait eu l'envie de leur faire de grands signes de la mains en gueulant un truc du genre : "Youhouuuu on est lààààà ! Il s'est passé quoi depuis l'dernier épisode dijonnais ?! On a raté quoi ? Où qu'il est Orcus ? Vous avez apporté du vin de chez vous ou Cassian dans vos bagages ?!" mais la présence du futur marié faisait qu'elle n'osait plus bouger du tout ou même respirer un peu trop fort de peur que ce soit mal pris- on sait jamais avec les irlandais et les bretons, hein.

Arrive la mariée pendue au bras de quelqu'un. Elle est jolie dans sa robe by Clarinha.
L'oeil Calycien ne peut pas s'empêcher d'aller alors de la mariée au marié.
Pauvre Marzina. L'angevine vient de comprendre : on l'avait forcée à prendre Finn pour époux. Ou alors on l'avait payée...ou ensorcelée.
Berk, berk, berk. Y a pas une vraie amie à elle dans la salle pour aller la secouer en y disant qu'il est pas trop tard, qu'elle peut toujours fuir sans se retourner ? Non ?
Bah non, y a juste Bocom dont l'entrée se fait remarquer. Bocom vers qui elle se tourne et qu'elle regarde encourageante, l'air de dire "Vous pouvez toujours prouver que vous êtes un canard pas normand ! Un vrai ! J'ai le déguisement dans la charrette si jamais..."

Le sort de Bocom est vite oublié quand Katina lui fait part de la platitude de la mariée et de répondre sur le même ton que c'est surement la robe qui fait cet effet mais qu'elle serait contente d'aller lui proposer la création d'un nouveau gang après celui des perruques, celui des Planches à pain qui s'assument (ou qui font semblant de s'assumer, genre Calyce.)

Ah et le crédo !
Aristote, sa mère et son père tout ça...


Amen.
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Valyria
Crédo ? Fait. Passons donc aux choses sérieuses !

- Marzina, Finn, ne prenez pas à la légère l'engagement que vous vous apprêtez à faire. Vous allez vous unir pour le meilleur mais comme nous le savons aussi, pour le pire. La vie ne sera pas douce tous les jours et vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses. Le Malin fera tout son possible pour vous éloigner du droit chemin et sèmera de nombreuses et attirantes tentations sur votre route.
Elle marque une pause. Drama queen. Comme l’a dit la Bienheureuse Wilgeforte : « ça va chier ».

Ben quoi ? On lui a dit qu’il y aurait des angevins ET des Normands, faut savoir s'adapter dans la vie.

- Mais elle a aussi dit qu’« Un petit coup de fouet n’a jamais fait de mal à personne ». Ce petit coup de fouet est une expression. Regard en douce vers les mariés. Et est nécessaire pour ne pas céder au mal. Dieu, qui bénira cette union car faite en Sa demeure sera là pour vous guider et ainsi, le meilleur évoqué plus tôt, arrivera. Avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous ici présents un exemple d'Amitié et de courage. Que Dieu vous bénisse.

L’intro est faite. Elle se redresse et sort de ses feuillets un texte qu’elle aime tout particulièrement. Attention, lecture.

Citation:
J'ai longtemps réfléchi au Néant qui existait avant tout, qui existait avec Dieu et qui existait en Dieu; j'en suis arrivé à la conclusion que cela ne pouvait être que la part obscure de Dieu, un peu comme la terre, sale, grasse et collante qu'il a créée, lieu où tout fermente, pourrit et où grouillent aussi ces vers de terre qui se tordent d'une façon qui, à elle-seule, reflète leur noirceur.
Et c'est pourtant de ce lieu sordide que sortent les plus beaux fruits du monde et que du noir Néant naquirent les beaux fruits des vertus divines.
Comme si le Néant lui-même, était un chaos à la fois putride et fécond, exactement comme la terre que nous foulons aux pieds.
Bien et mal, noir et blanc; c'est un peu comme si du noir naissait le blanc, et sans doute du blanc, le noir, en une sorte de mouvement perpétuel infernal qui reproduirait le chaos primitif.


La Chapelaine marque un silence. Le miroir d’Oane est de loin son préféré et le lire ici, si ça peut paraître inconvenant pour les mariages fleuris, elle est sure que c’est la bonne chose. Quelque chose lui dit que le putride, la crasse, le chaos, ça parlerait aux futurs époux du jour.

- Ce texte est issu du miroir d’Oane. Il est sombre car parle de la part obscure de Dieu, celle que les âmes perdues voient. Les âmes perdues ne se bornent qu’à ce côté sombre qui nait du manque de connaissance et de croyance en la Religion Aristotélicienne. Car celle-ci est Solaire. Aujourd’hui, en assistant à ce mariage, nous pouvons tous apercevoir la Lumière de Dieu qui vient après les ténèbres et le chaos des vies passées des futurs époux. Car avant de voir la Lumière il n’y a que le sombre, avant de croire en Dieu il n’y a que la noirceur, avant d’aimer un être sincèrement on ne peut se rapprocher de l’amour de DIeu. Même si parfois, il faut essayer plusieurs fois avant de trouver l’Autre.

TMTC les mariés. Après tout Finn a beau être l’expérimenté du mariage, il était connu en Bretagne que la Prinsez avait expérimenté quelques fiançailles et fiancés avant d’en arriver à la cérémonie finale.

- En ayant connaissance de ceci, il est temps pour les futurs époux de faire leurs vœux.
Zairha
Ah qu'elle est belle ! Elle ne peut pas s'empêcher de décrocher ses deux mirettes de la robe sublime de sa marraine. Celle qu'elle avait tant fantasmer de porter durant toutes ces années et qu'elle revêtait enfin. Alix comprit l'attachement que vouait sa marraine à cette oeuvre de Clarinha. Ô et cette hermine ! Et puis elle avait tellement pas l'air enceinte que finalement ça lui arracha un sourire conquis. Ne pas apercevoir ce "petit frère" pointer le bout de son nez en déformant la jolie silhouette de la princesse lui donna l'occasion, à loisir, de l'oublier.

Vient le credo, Alix remue, une peu gênée. Il faut dire que les romains et elle, en ce moment, c'était pas la grande joie. Elle remue un peu sa copine, tu vois, comment qu'elle est belle ma marraine? Elle est fière, la môme. Y'a juste Finn, sur qui elle s'empêche de poser les yeux de trop, elle, qui gâche un peu le tableau. Leur petite affaire de fierté personnelle ne s'étant toujours pas vraiment réglé. Bien sur que elle, elle avait chercher à inquiéter Marzina sur la teneur de ce mariage. Un mariage par amour, mais quelle idée aussi, n'avait-elle pas vu ou ça avait conduit sa mère? Sa meilleure amie? Mais Alix se ravisa, repensa au bonheur que ça leur apportait et toutes ces conneries. Elle songea aussi que Marzina était plus raisonnable que sa mère, ce qui au final n'était pas bien difficile.

Elle grimace quand même quand Valyria cause d'union, elle serre le bras de son amie un petit coup et puis se détend. Se distrayant en matant davantage la robe de Marzina. Putain, c'qu'elle était belle.

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Isaure.beaumont
L'inconvénient lorsque l'on est mère et que l'on a engagé pour nourrice une incapable, c'est que l'on doit assumer son rôle de mère. Aussi, inquiète de laisser son enfant à une ignorante qui était allée s'enivrée la veille au soir avec de sombres bretons, elle s'était finalement décidée à l'emmener au mariage.

Premier problème: elle n'était venue que pour embrasser Amadeus avant de se rendre aux noces. Elle ne s'attendait pas alors à devoir assumer son fils et encore moins à trouver la jeune paysanne avachie sur une chaise à côté du lit de l'enfant, un sourire idiot et empestant l'alcool gravé sur la face. Il était évident qu'il était impossible de s'occuper convenablement d'un enfant dans cet état-là et pour ceux qui connaissent Isaure, il était encore bien plus impossible qu'elle confie à une pécheresse – parce que pour Isaure, qui boit est atteint de vices et pèche – la surveillance de ce qu'elle avait de plus précieux: Amadeus. Elle entreprit alors d'habiller son fils ce qui au lieu de lui prendre cinq minutes lui en demanda vingt de plus. Autant dire qu'elle était désormais en retard. L'enfant gesticulait trop et la mère ne savait jamais dans quel sens lui enfiler la tunique. On ne s'improvise pas mère à temps complet et autant dire que jusque-là, Isaure n'avait été qu'à temps partiel, pour les bons moments seulement. Pourquoi s'embêter lorsque l'on peut payer ? Mais payer ne suffit parfois pas, la preuve en était.

Deuxième problème: Trouver une alternative à la paysanne vernolienne. Béatrice n'avait pas semblé vouloir prendre part aux noces, du moins n'avait-elle pas donné de réponse à la jeune femme. Aussi Isaure en conclue-t-elle qu'elle pouvait compter sur elle pour s'occuper de l'enfant pendant qu'elle assisterait aux noces de son vieil ami. Cependant, elle eut beau chercher, elle ne trouva pas sa compagne de route improvisée. Coût de l'opération: trente minutes de retard. Les invités rentraient déjà dans la chapelle et Isaure était encore au château.

Troisième problème: Résolue à emmener son fils avec elle, Isaure s'engagea sur le chemin de la chapelle, du moins le pensait-elle. Finn lui avait indiqué la veille l'itinéraire à suivre, et si Isaure se souvenait des repères qu'il lui avait donnés, elle hésitait déjà plus quant aux directions. Elle suivit donc son instinct. Et quinze minutes de plus à ajouter au sablier des retards. Les mariés devaient faire leur entrée.

Quatrième problème: Et c'était sans compter la petite chose portée qui gagnait en caractère et se tortillait dans les bras de sa jeune mère. C'est que le petit pesait désormais son poids et Isaure dût soulager son dos un instant. Elle le déposa à terre, et lui prit la main pour lui permettre de garder l'équilibre tandis qu'elle se délassait. Seulement, lorsqu'on est mère à temps partiel, on ignore que lorsque l'enfant se tortille avec tant de conviction c'est qu'il ne désire qu'une chose: se déplacer par ses propres moyens. A peine posé au sol, l'enfant esquissa des pas mal assurés mais plein d'entrain forçant la mère à suivre le mouvement. Au lieu de faire le trajet en deux minutes, il leur en fallut dix de plus. Le crédo était entamé.

Cinquième problème: Pour hâter l'allure, Isaure souleva son fils qui se mit à hurler. La Miramont se trouva contrainte de le reposer au sol comme l'enfant l'ordonnait. Il était hors de question de faire une entrée trop remarquée. Judas ignorait qu'elle était en Bretagne. Pire, il lui avait formellement interdit de se rendre à ces hyménées et encore plus d'y amener son fils. Finn en avait décidé autrement. Seulement, Isaure s'attendait à ce que son époux soit connu et reconnu en Bretagne, elle voulait donc éviter d'être présentée en tant qu'Isaure Von Frayner et avait décidée de se faire passer pour une jeune veuve béarnaise. Elle ignorait alors que des connaissances se trouvaient déjà dans la chapelle. Avec un peu de chance, sa tenue sobre et le voile qui dissimulait ses cheveux et ombrait son visage la rendrait méconnaissance ou plutôt invisible.

Solution: Ou plutôt dénouement. Les portes furent enfin atteintes et sans lâcher la main du petit, elle entrouvrit le plus silencieusement possible la porte et se glissa à l'intérieur de la chapelle, guidant son fils qui pour le moment n'opposait aucune résistance vers le fond de la chapelle. La cérémonie était en cours.
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Amadeus.vf


Unique problème en réalité - et pas des moindres : Amadeus Von Frayner. Le gros inconvénient d'être mère, c'est la progéniture. Surtout quand cette progéniture est un mini Von Frayner, fils de Judas. L'enfant aurai-t-il le caractère de son père ? Il avait en tout cas l'impatience qui caractérisait un bambin noble dont on s'occupait bien. Il avait cette voix puissante et criarde héritée de ses chers parents. Il avait déjà les traits d'un petit têtu.

D'habillage en cache-cache, sans oublier la course d'orientation, ce fut une dure épreuve, relevée avec succès, mais lenteur. Sans bien comprendre, l'enfant, ravi de voir Isaure s'occuper de lui, babillait en agitait bras et jambes pour manifester sa joie. Joie qui se métamorphosa lentement en impatience lorsque sur le chemin et dans l'air frais Amadeus prit l'idée subite de vouloir marcher. C'est l'inconvénient d'être mère d'un marmot d'un an. Un pas devant l'autre, et quelques difficulté d'équilibre plus tard, ce sont des hurlements pleurnichards de protestation qui résonnèrent quand Isaure tenta de reprendre son fils. Non pas qu'Amadeus n'aime pas prendre place entre les bras aimés de sa mère, simplement que cela contrecarrait ses projets. On ne prenait pas assez souvent la peine de le faire marcher par ses propres moyens. L'enfant se fit donc entendre sans grand soucis, et put reprendre sa route d'une démarche mal assurée, tel un petit farfadet des bois. Ce que c'était bon de marcher ! Fatigant, mais drôlement amusant. On y prend goût !

Le regard bloqué sur la porte, l'enfant mit quelques secondes à reprendre ses petits pas tant l'intérieur semblait grand et peuplé. Il y avait du bruit et des mots encore inconnus résonnaient. Il y avait un tas de choses que l'enfant eu du mal à discerner rapidement, son regard ne s'accrochant à rien de précis. Entraîné par Isaure, l'enfant reprit sa marche, sans réellement faire attention à son trajet, ce qui l'amena à un déséquilibre qui ne devint pas chute, grâce à une maman formidable qui le retint en l'air, en le soulevant par le bras. Nouvel instant de pause pour se remettre de ses émotions. Subitement pourtant, Amadeus prend en idée de changer de direction pour se diriger vers l'allée centrale. Il veut rejoindre la "scène" où se trouvent Marzina et Finn. Hé oui, il y a des gens debout, là-bas tout au fond, c'est bien mieux que tous ces gens assis qui ne bougent pas ! Oui mais Isaure ne l'entend pas de cette oreille, et s'opposant à cette volonté inconsciente de célébrité le prend dans ses bras pour le remmener vers le fond. Gigotant, Amadeus finit par retrouver le sol lentement - juste à temps pour éviter des pleurs intempestifs, et découvre un nouveau jouet fort sympathique : le banc ! Délaissant la main de sa mère, le voilà qui entreprend des allers et retours d'un côté à l'autre du banc. Et tant pis si des intrus se trouvent sur son chemin. Leurs genoux seront sources d'appui pour ses petites mains potelées, avides de contact.



Naoned_riec
Un mariage... Encore un ... Pourquoi était-il invité ... Il avait horreur de tout ces cérémonial, peut-être une raison de ses défaites dans sa volonté de s'engager avec une femme...

En tout cas, il était là, habillé comme un manchot, caché sous l'autel recouvert du drap habituel. Même Tadeus n'avait point remarqué la présence du jeune homme. Faut dire, il n'avait pas bronché de toute la cérémonie. Il récitait les versait dans sa tête, jetait de bref coup d'oeil dans le trou qu'il avait confectionné. Marzina, ouh la attention... Son Altesse Marzina ! Etait toujours aussi belle pas la peine de l'affubler d'un parachute immaculée ...

Léger baillement, elle s'éternisait cette cérémonie... Il regarda de nouveau par le trou. Finn élégant pour une fois... Et il y avait un monde fou dans cette chapelle. Naoned était content de n'être pas avec tout ceux là. Ils avaient l'air sérré ! Lui au moins, il pouvait rester toujours assis et un minimum de place. Par contre, par terre, on finit toujours par avoir mal aux fesses.

Naoned faisait attention, car parfois les botes de Tadeus traversait le drap et n'était pas loin de donner un coup de pied au jeune homme caché. Se serait terrible si les gens découvraient où il se trouvait. Puis vint le crédo ou tout le monde reprend en choeur un texte chiantissime comme cette cérémonie. Naoned en profita pour tenter de s'étirer les membres et par une trop forte contraction de certains muscles se trouvant sous la ceinture, lacha un monstre bruyant. Si les dragons avait existé, ils auraient eu ce cri-là ....

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Marzina
Bien dommage que le coup de fouet ne soit qu’une métaphore. Mais à bien y réfléchir, la blonde Altesse se dit que ce n’est pas si mal…Sinon d’ici quelques années ils seraient chacun couvert de longues cicatrices. Autant éviter ce genre de marques visibles d’affection.
Bien entendu, comme toute blonde qui se respecte, elle n’avait rien compris du serment. C’est un regard courroucé qu’elle lance à la chapelaine comme pour lui faire passer sa question « Mon ventre, c’est un lieu sordide ?! » Non, ça ne lui plaisait pas franchement qu’on parle comme ça du lieu où elle couvait ce que Valyria, dans son interprétation elle en était sûre, avait qualifié de plus beau fruit de monde. Et d’ailleurs, comment elle savait ?!
Regard noir à Finn. Il lui avait tout dit, elle en était sûre. Rien d’étonnant puisqu’il avait avoué de lui-même que la chapelaine avait déballé ses seins (ou Saints, ça dépend des interprétations de chacun), ça avait dû le perturber.
Elle allait avoir des choses à mettre au point avec sa chapelaine après ce mariage. Notamment sur les notions de nudité mélangées avec les confessions de son époux, ce genre de choses.
Alors là c’est sûr, « ca va chier » comme elle le dit si bien. Et les yeux se plissent vers Valyria pour bien indiquer ce détail, tout en envoyant son pied sous l’autel histoire de bien calmer le monstre qui y avait élu domicile, et en espérant que ça atterrira dans ses parties, histoire de le mettre K.O. pour le reste de la cérémonie. Une bonne chose de faite.
Retour du sourire diplomatique, un peu crispé pour le coup. Et les yeux de glisser vers le fond de l’Eglise. Ce môme est une plaie. Les enfants des autres sont toujours une plaie de toute façon, et celui qu’elle fabrique elle sera assurément une catastrophe pour le reste du monde.
La distraction passée, ne reste plus que l’invitation lancée par Valyria, et les paires d’yeux tournés vers eux.

« Ahem. »

Ouais, bon courage quoi. Les deux futurs époux partageaient quelques points en commun, dont leur pudeur relative à exposer leurs sentiments devant des tiers. Alors aller clamer leur amour sur les toits, ou du moins en causer devant une grande partie de leurs fréquentations…bonjour la galère. Grimace de l’Altesse en se rendant compte que l’Irlandais jouait les démissionnaires sur le coup.
Voyez, il est beau là, l’expérimenté du mariage !!
Lâche.
C’est qu’elle envisage bien un instant de lui foutre un coup de pied dans le tibia pour le réveiller, mais ça serait moins discret que celui asséné à Naoned. Alors elle attrape quelques phalanges irlandaises avec deux doigts, à moitié pour se donner un peu de courage, à moitié pour lui mettre l’affiche, et puis elle essaie de trouver des mots à mettre sur ce qui les amène ici ce jour-là.


« Ma vie était une succession de nuances de gris plus ou moins sombres, plus ou moins clairs, oscillant sans cesse entre ombre et lumière, une succession de malheurs parfois entrecoupée de quelques instants de bonheur, bouffées d’air qui venaient simplement prolonger la lente agonie d’une vie qui fût qualifiée dès son commencement d’abomination. »


Les joies de la bâtardise dans une famille de fanatiques religieux…Ca forge une nature optimiste, la preuve vivante devant vos yeux.

« L’arrivée d’Alix Ann fût un rayon de soleil qui perdura malgré les obstacles et qui atténua la tristesse de s’être vue arracher celle qui fût pour moi parfois une sœur et parfois une moitié de moi-même, et dont jamais je ne pourrai accuser la perte. Mais ce tourment ne restera plus qu’une ombre derrière les couleurs que vous avez su donner à ma vie, parfois si vives qu’elles brûlent, parfois si douces que j’ai peur de me laisser bercer, de m’y habituer. Vous m’avez appris à accepter que les bottes aillent par deux, et c’est vrai qu’on a tendance à boiter si on n’en a qu’une. Surtout si elle a un talon. Encore faut-il ne pas les lacer ensemble parce qu’après on se casse quand même la gueule, et puis les choisir convenablement parce que trop petites ça fait chier, et trop moches c’est franchement la honte… »

Et d’ajouter plus bas :

« Non parce qu’avouez quand même qu’avant moi, vous aviez des goûts vestimentaires à chier… »

Ça, c’est fait.
Et voilà qu’elle a perdu le fil tiens.


« Ahem…Les bottes italiennes, avec petit rebord de fourrure qui va bien, voire rebrodées de perles, c’est quand même le must qu’on puisse trouver. »

Voilà, on l’a perdu dans les considérations esthétiques.

« Ahem…Où j’en étais ? Ah oui, les bottes qui vont par deux…Ça ne va par deux qu’un temps en fait, parce qu’on finit toujours par se faire écraser le pied par une bottine. Bien que vous ayez parlé de vous faire écraser la botte par toute une équipe de soule…Mais chaque chose en son temps. Mieux vaut une bottine bien formée et rarissime plutôt que la bottine fabriquée sur le même modèle vicié et conformiste qui finira par se liguer avec les autres bottines pour renverser la dictature totalitaire des bottes d’origine. »

Vous suivez ? Qui suit encore ? Ca y est, j’ai perdu toute la salle ?
Petit coup d’œil de la blonde autour d’elle. Ok, les invités sont paumés, c’était le but de la manœuvre. Personne ne se souviendra de la suite.


« C’est pour ça qu’on la fabrique ensemble, cette bottine en exemplaire unique. L’œuvre de moi-même avec mes ovaires récalcitrants et de Roland…ou est-ce Robert ? Raaah ! »

Et d’ajouter à nouveau plus bas.

« Il est à chier le nom de votre attribut, ça fait vieux mou. Faudrait penser à le rebaptiser. En plus j’arrive jamais à m’en souvenir. »

L’essentiel c’est d’être honnête. Comment ? Ça se fait pas de parler des attributs génitaux en plein milieu des vœux de son mariage ? Tout dépend du mariage je dirais.

« Donc pour résumer, ma vie elle est mieux avec vous dedans. Alors restez dedans. Et je resterai dans la vôtre. Et on fera une bottine. Peut-être plusieurs si vous êtes sage. Et si Roger vieillit pas trop vite. »

Oui, ça semblait plutôt pas mal résumé.
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Finn
Une lecture bien terrestre pour une visée aussi spirituelle. Du début à la fin, les paroles de la Chapelaine l'ont captivé, pénétrant son âme pour y ancrer l'idée, ou plutôt le conforter dans l'idée que du pire surgit parfois le meilleur. Concept applicable à sa vie, car s'il n'avait pas vécu comme il l'a fait, souvent dans le plus pur désintérêt du tort causé à autrui, l'Irlandais n'en serait pas là aujourd'hui. Et il faut bien dire qu'en cet instant, sa place dans ce monde ne l'a jamais autant comblé.

Porteur d'espoir, le message lui barre la trogne d'un léger sourire. Sourire qui perdure une fois tourné vers la blonde Altesse, et son ventre au renflement effacé. Cette petite graine qu'ils ont mis tant de cœur à concevoir, et qui grandit à présent dans l'ombre, serait-elle finalement un cadeau pour l'humanité ? Il lui paraît difficile d'imaginer qu'elle ne soit pas la digne héritière de leurs natures conjuguées. Difficile de croire qu'une fois sorti de là, cet être aura la clémence qu'ils n'ont jamais eu, l'empathie qui leur fait défaut, et qu'il ne sèmera pas la désolation autour de lui. Non, il sera probablement à leur image et « ça va chier ». Ainsi l'a voulu le Divin.

Les mots de la Bienheureuse font sens : la part obscure du Seigneur est à l'œuvre dans cet utérus. Ricanant dans sa barbe de son interprétation, le Gaélique remarque le blanc dans la procédure et l'attente voisine. Des vœux ? Il a bien quelques déclarations à son actif, mais jusque-là soufflées dans le secret de leur intimité. Rien d'aussi affiché que ce que l'on requiert ici. Pris au dépourvu, le Frisé se dérobe pour se réfugier dans la contemplation d'un vitrail de toute bôté. On a beau être brave, sans aucune conscience de la notion de danger, tête brûlée, ou ce que l'on veut, inutile de compter sur lui pour passer en premier. Le ridicule ne tue pas, dirait-on alors, mais mieux vaudrait qu'il le foudroie, car le pire c'est probablement de vivre avec. Puis elle est arrivée en tirant la gueule, alors la Bretonne lui doit bien ça.

Elle se lance et réussit à capter son regard en subtilisant quelques doigts à sa vigilance. Et voilà qu'en prime il faut se tenir la main... Déstabilisé, il faut l'avouer, l'aspirant aux épousailles contient néanmoins son embarras, heureux d'apprendre qu'il n'est ni trop petit, ni trop moche. À moins qu'il ne soit contrarié d'apprendre qu'il n'est pas assez méditerranéen et perlé... Elle l'a paumé, ça y est.
« Patrick » est sifflé, le sourcil froncé, alors qu'elle affuble l'excroissance qu'il porte fièrement sous la ceinture de noms aussi ridicules que Padraig ne l'est pas. Et après ça, elle se plaint qu'il ne se souvienne jamais du nom dont elle prévoit de baptiser leur fille, si la graine s'avère en être une. Peut-être devrait-elle y coller une étiquette, comme il envisage de le faire sur le front de son éventuelle Lioe.. Leoi... Loeiza, ou quel que soit son nom.

Quand vient son tour, l'Ó Mórdha se racle la gorge et contemple cette fois-ci la femme qui va adopter son patronyme. Pas le ventre, et encore moins le vitrail. Non, celle qui monopolise son radar depuis bientôt sept mois.


- « Vous êtes une malédiction. »

L'air sévère réfute toute forme de contestation sur ce point.

- « Depuis ce fameux jour d'été où vous avez pénétré dans ma tente en mon absence pour me prouver que Montfort est capable de tout, et surtout du pire. Depuis ce jour où vous avez apposé votre sceau sur mon pied, vous êtes une malédiction qui me colle à la peau. » Souvenir, souvenir... « Je porte encore la marque du piège à loups. »

Ne plus jamais parier avec elle, ça finit dans le sang et les points de suture. Voilà la morale de l'histoire.

- « J'ai essayé de vous échapper. » S'adressant aux présents : « J'ai vraiment essayé. »

Les prunelles retournent se fixer sur la blonde Malédiction.

- « Force est de constater que j'ai échoué. »

Reconnaître un échec étant ce qu'elle seule peut obtenir de lui, et ainsi la plus belle preuve qu'un cœur bat là-dedans, il pourrait s'arrêter là. Sur cette grande déclaration d'impuissance, d'incapacité à la rayer de son horizon, la seule encore une fois. Mais non, les doigts annexés plus tôt confortent leur présence, se refermant sur la main qui les tenaient prisonniers.

- « Sans doute parce que vous êtes également mon crabe, et qu'il n'est pas d'être avec lequel j'ai autant plaisir à divaguer sur les cuillères, les bottes, ou à enlever des gens, à les humilier, à les truci... » Le Grisonnant tousse. « Hum. Ce que je veux dire, c'est que vous êtes ma malédiction et que je n'en veux d'autre, jusqu'à la fin. Et même après. »

Un coup d'œil à gauche, puis à droite. Pas de vaisselle pétée ou de curé démembré, il semblerait qu'on ait limité la casse, cette fois.
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Valyria
« C’est pour ça qu’on la fabrique ensemble, cette bottine en exemplaire unique. L’œuvre de moi-même avec mes ovaires récalcitrants et de Roland…ou est-ce Robert ? Raaah ! »

La Chapelaine ouvre des gros yeux. Non mais vraiment ? On parle vraiment de ça ? Roland, Robert… Patrick. Y’a pas à dire c’est nul oui, + 1 Prinsez. Quoique en parlent de Finn on aurait aussi pu s’attendre à un nom du genre « Finn Junior ». Mais d’ailleurs c’est quoi cette idée d’y donner un nom… Le trébuchet, les ovaires et Patrick, le tiercé gagnant. Or il n’y a merci Seigneur pas trop le temps de penser à Patrick car le futur marié se lance. C’est presque émouvant, le visage de la Chapelaine se radoucit un peu ; du moins ses yeux reprennent une taille décente.

Les mariages c’est pas son truc. Les mariages ça dégouline beaucoup trop, pire, ça suinte. Non pas que se soit une plaie, c’est même une bénédiction issue d’un choix assumé de sa part de ne pas vouloir y passer. Mais pire que dégouliner, ça suinte lentement, c’est moche, c’est dégueulasse… Car ça parle beaucoup trop d’amour. Non pas qu’elle n’aime pas l’amour non plus, mais elle le préfère dans la version Finnzina.


- En effet l’amour est une malédiction.

Elle se mord l’intérieur des joues. Ca n’aurait pas du sortir comme ça, ça.


- L’amour est une malédiction s’il n’est pas tourné vers le Seigneur et bénit par Lui. On glisse un regard en lousedé vers le Primat. Car un amour non sage, un amour non Aristotélicien ne mènera qu'à une vie de péchés et de malheurs.

Elle gesticule un peu derrière l’autel, écrasant certainement des doigts ou autres extrémités du monstre là-dessous. D’ailleurs que fait-il là-dessous ? Veut-il voir sous sa… Elle serre les jambes.

- Vos vœux ont été entendus de tous ici et nous en sommes témoins, de même que notre Seigneur. Si quelqu'un s'oppose à ce mariage qu'il s'exprime maintenant.

Elle hausse un peu la voix.
Un regard sur l’assemblée, pourvu qu’ils ne roupillent pas. Ou alors pourvu qu'ils roupillent? Non, ne pas trop laisser de temps de réflexion.


- Autrement que les témoins s'avancent s'il vous plait.

On se réveille. Autrement elle balance les secrets de confession de Finn.

- Marzina, Finn, êtes-vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ? Vous allez vous promettre fidélité devant le Très-Haut. Est-ce pour toute votre vie ? Cela doit l’être. Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la lourde responsabilité d'époux et de parents ? Serez-vous de bons époux Aristotéliciens et élèverez vous vos enfants dans l’amour du Très-Haut ? Si oui, il est temps d’échanger vos alliances.

Boum les questions à 19 billions d’écus.
Katina_choovansky.
La brugeoise écoutait d’une oreille distraite parce qu’elle avait horreur des moments où ça parlait d’amour devant tout le monde. La pudeur, c’était sacré bordel. En plus, c’était déjà assez pénible de jongler avec ses propres sentiments et de les assumer, alors se fader ceux des autres en prime… Pis bon hein, c’est pas comme si elle les avait pas vus se faire la cour au travers de coups de gueules, de bouderies, de claquage de portes… Dieu merci ils lui avaient épargné les réconciliations, c’était déjà ça…

Finn épousait Marzina, Marzina épousait Finn, c’était certes moins drôle que le mariage précédent (à moins que la bretonne ne choisisse de vomir dans le bénitier bien sûr, qu’elle se prenne quelques beignes et que l’ecclésiastique lui brule la rétine en faisant un coming out rose, auquel cas, elle reverrait son jugement) mais c’était quand même un peu plus classe. Finn avait presque l’air sentimental, et ça c’était moyen classe mais notable… Elle se moquerait de lui plus tard, tiens…


- Vos vœux ont été entendus de tous ici et nous en sommes témoins, de même que notre Seigneur. Si quelqu'un s'oppose à ce mariage qu'il s'exprime maintenant.

L’idée de se manifester sans aucune raison la traversa, mais elle se rendit compte dans la foulée qu’elle avait zéro crêpes bretonne à jeter à Marzina pour détourner habilement son attention et fuir sans risque , aussi, se contenta-t-elle d’un soupir bien audible dans le silence religieux de l’église qu’elle agrémenta d’un sourire plein de dents aux regards curieux qui se posèrent sur elle.

- Autrement que les témoins s'avancent s'il vous plait.

Si elle avait su que rester assise vaudrait le récit de la confession de Finn, elle aurait pas bougé une seule fesse immaculée de son siège mais parfois, la vie, c’est moche, on vous prévient pas à temps pour vous laisser faire le bon choix.
Elle se leva en faisant expertement claquer ses bottes talonnées sur le sol de l’église, et s’avança vers l’autel, l’alliance choisie par le marié en main, passant une mèche brune derrière l’oreille et souriant à l’irlandais.

La menotte de la flamangevine s’avança pour la donner au fiancé et la retira prestement au moment où il allait la prendre (parce que vivre sans risque c’était pas drôle et qu’elle n’avait pas peur quand Finn faisait de gros yeux. )
Elle récidiva une seconde fois, en se fendant d’un « Ha ha !» narquois, audible seulement du petit comité devant l’autel (parce qu’elle était complétement inconsciente et qu’elle était sûre -à tort- qu’il existait une loi disant qu’on ne pouvait pas tuer sa marraine chérie à son mariage devant Dieu.)
A la troisième tentative, sa main broyée par la paluche irlandaise plus véloce que la sienne la fit grimacer.
S’en suivit un bref bataillage où Hélène dut lui ouvrir la main de force parce qu’elle était vexée de s’être faite choper et après dix-huit TRES LONGUES secondes de « Gnnnnf » d’efforts mutuels, la main ouverte de force révéla l’alliance.

Moue revêche sur le minois juvénile qui semblait accuser l’irlandais de ne pas avoir une once d’humour, avant de reculer d’un pas en se tenant théâtralement la menotte genre « Elle est broyée et je souffre, mais je resterai digne ».
Foutu mariage. Vivement le buffet…

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Don.
Elle ne dort pas non.
Loin de la. Elle ne rêvasse même pas, elle est juste complètement absorbée par la cérémonie, et bien entendu, elle s'imagine à leur place, là maintenant, place qu'elle ocupera pas là.. pas maintenant, mais demain.
La jeune Kerdraon se surprend à sourire quand elle constate l'échange de regard entre les deux - presque - épousés. Ils formaient un couple atypique, c'était certain, mais l'amour était là, bien présent. Ils étaient de ceux que l'on a pas envie de déranger quand ils discutent, de ceux dont les gestes et les regards voulaient tout dire. Ils étaient un peu comme son propre couple, en plus extravagants.
Lorsqu'on lui demande de s'avancer, elle s'éxécute, poliment, sachant qu'il ne faut pas discuter avec le marié qui ne retient décidément jamais son nom. "P'tite pute" pourrait convenir, c'est le seul moyen pour lui faire entrer dans la caboche qu'elle fait parti de son monde, mine de rien. Peu, mais peu c'est tout de même plus que rien du tout. Intendante et amie de la mariée, la brune s'estime tout de même existante dans la vie de celle ci. Alors la voilà, tout prés de Marzina, l'air serein et rassurant.
Puis son regard se pose sur l'autre témoin, Katina, de l'autre coté. Mince... Elle sort un anneau. Etait-elle censée en posséder un elle aussi ? Celui de la Montfort ?

Bordel.
Faites que non.
faites que non...

On reste calme, la mine neutre et on attend. Quelqu'un doit être là, à s'avancer pour amener le reste. A moins que le témoin de Finn sorte l'autre de sa poche. Qui sait ?

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