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[RP Mariage] « Deux bottes valent mieux qu'une. »

Marzina
Elle regarde Dana. Dana la regarde. Elle continue de regarder Dana. Dana lui rend un regard anxieux.
Dana a la bague.
Bien sûr que Dana a la bague, tout comme Katina a l'autre bague, non?...
C'est flou maintenant, la soirée où elle pense avoir confié la bague à Dana. Mais Dana est presque jamais ivre, alors elle y a pensé?....Elle y a pensé hein?...Non?...
Non?...
La panique gagne la blonde, panique qui se transforme en raz de marée d'anxiété quand elle comprend petit à petit que Dana n'a pas la bague. Elle ne peut pas se marier sans alliance! Finn a son alliance lui, il a même combattu avec Katina pour la récupérer, de quoi elle aurait l'air sans alliance?...
A deux doigts d'éclater en sanglots à son propre mariage -ce qui aurait pu donner l'impression qu'épouser Finn était franchement déprimant-, enfin l'ange envoyé par le Très Haut se manifesta. Étrangement, il avait pris la forme de sa demoiselle de compagnie Mathilda...Qui brandissait le coussin brodé où reposait l'alliance. Marzina lui lança un regard empli d'amour avant de joindre les mains, en message au Très Haut.
Alléluia, vous avez tout prévu à ma place!
Sauf qu'en fait, c'est surtout Mathilda qui s'est assurée que l'alliance ne se perde pas en chemin, l'expérience des différents mariages ratés de Marzina l'avait poussée à la prudence. Maintenant, la deuxième alliance était arrivée. Regard à Finn. Petit sourire sadique en coin.
J'ai commencé les voeux, tu te démerdes avec l'alliance.
C'est ça, le mariage, la répartition des merdes au sein du couple.
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Finn
Sa bague durement gagnée, au péril de son humour même, l'Irlandais assiste, atterré, à ce qui ressemble fort à un détournement d'alliance de la part de l'autre témoin. «  Tu l'as volée, p'tite Pute ? », semblent dire les deux billes noires avec lesquelles il fusille la jeune Kerdraon. Témoin en toc. Heureusement que la Mathilda est là, laquelle remonte dans son estime au moment même où elle surgit avec l'objet perdu. Après l'avoir, elle, gratifiée d'un regard plus avenant, le Fiancé secoue discrètement la tronche vers Choovansky pour lui signifier à quel point elle a la classe comparé à l'autre témoin qui craint. Il faut soigner l'ego des gens qu'on veut garder dans son horizon, paraît-il.

Maintenant, le plus dur reste à faire. Le petit sourire sadique de la Princesse bretonne à ses côtés n'est pas sans le lui rappeler, provoquant l'expression revêche de sa face hémiplégique. C'est le moment de répondre à tout plein de questions idiotes, par des réponses encore plus sottes, et il doit s'y coller en premier ? Soupir. Le petit jonc d'or bascule nerveusement d'un doigt à l'autre, tandis qu'il réfléchit à la façon la moins dégoulinante de se plier aux exigences de la Chapelaine.

- « Mmh... » C'est quelle main, déjà ? « Oui, donc... » Ah, la gauche : mais il y a déjà une bague !

L'Irlandais fronce le sourcil. Enlever tout bonnement la bague de fiançailles ? Celle qu'il s'est acharné à forger de ses propres mains ? À faire inscrire ? Non, sans compter le risque qu'on encourt à retirer un bijou (ou de la nourriture) des pattes de cette créature-là. D'autant que la bague de fiançailles et l'alliance sont complémentaires. Ça vient de le frapper en consultant les motifs subtilement gravés à son initiative sur l'une et l'autre. Après quelques essais esthétiques sur l'annulaire féminin, la première est ôtée et très vite remise à la suite de l'alliance, lesquelles s'y glissent de sorte à ce que la sirène sous forme d'entrelacs de la bague de fiançailles soit dans le bon sens pour capturer entre ses pinces de crabe le petit trèfle qui marque l'alliance. Encore qu'il faille avoir l'œil pour le voir. Voilà, c'était pas si compliqué.

- « Hum. Je suis prêt à tout cela, ya. Fidélitium, chérirum, protectionnum et... tout ça, quoi. Pour l'éternité de l'éternité. »

Personne ne pourra croire qu'il sait parler la langue des Romains, mais il faut avouer que ça aurait été beaucoup plus catastrophique en français. Un regard à sa promise, tout de même, parce qu'elle a voulu jouer et qu'il s'y est pris à ce jeu de celui qui sera le plus niais. De surenchérir alors, les yeux dans les yeux :

- « Que tous ici présents soient témoins qu'à partir de ce jour, il n'y aura plus qu'une raison d'être à Finn Ó Mórdha. »

Vas-y maintenant pour battre ça.
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Don.
En plus d'être une témoin en toc, elle est d'une discrétion assez.. limitée.
Oui.
Car enfin, quand ils échangent leurs anneaux la petite brune - bien trop émotive - éclate en sanglots. Pourtant qu'est ce qui lui prend ? Elle ne pleure que rarement, habituellement elle garde tout pour elle et emprunte l'air froid de sa duchesse de mère... Mais non, pas aujourd'hui, aujourd'hui elle sanglote sans lâcher la désormais presque complètement mariée, des yeux : Marzina.

Bon sang que c'est beau. Même Finn arrive à la faire pleurer.
Vas-y maintenant pour battre ça !
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Marzina
Alors qu'il retire la première bague, elle plisse les yeux et lui lance un regard noir. Il est sérieux là, il veut vraiment lui reprendre la bague de fiançailles?! Heureusement, l'Irlandais a dû sentir le danger, parce que non seulement il lui remet sa bague, mais il la précède d'une nouvelle en plus. Sourire satisfait de la blonde, deux bagues valent mieux qu'une, c'est bien connu!
Soupir blasé à la déclaration niaise qui s'ensuit. Regard atterré à sa témouine qui se met à pleurnicher. Recherche d'aide du regard vers la chapelaine...Ouf, celle-ci reste totalement terre à terre! Petit sourire de remerciement à la seule qui reste normale dans le coin. La blonde prend une grande inspiration, un regard décidé, puis attrape l'alliance apportée par Mathilda. Elle la lève franchement, croise les yeux de Finn, repense aux mots à prononcer...et reste figée dans son geste, louchant sur l'alliance, le coeur qui bat la chamade.
Panique totale! Comment a-t-elle bien pu se retrouver dans une situation pareille?! Il reste encore la solution de balancer l'alliance dans les airs, crier un truc du genre "invasion de normands!" et de profiter de la diversion créée pour s'enfuir à toutes jambes en dehors de l'église...
Mais bon, Finn la retrouverait, c'est certain. Valyria aussi. Et Taliesyn qui l'avait vendue...Non c'est sûr, elle est foutue.
Regard désespéré au futur mari. Bon, elle aurait pu tomber pire, au moins elle avait pu le choisir. Et puis elle l'ai...elle l'aiim...
Oui bon finissons-en un peu, ca devient glauque là, c'est mièvre.
Elle lui enfonce la bague à l'annulaire, profitant de l'effet de surprise, et annonce:

"Il m'échappera plus. Je l'aimerai, le chérirai, je le protégerai et lui serai fidèle. Il n'aura AUCUNE excuse."

Comme ça, tout le monde est au courant.

"Et celles qui l'approcheront de trop près passeront de vie à trépas."

Grand sourire innocent à Valyria.

"Ca y est maintenant, on est mariés? On peut le faire dans la légalité tout ca maintenant?"

Histoire de faire passer les menaces de meurtre plus entendues que sous-entendues.
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Valyria
D’abord Finn et ses grands mots, sur la raison d’être tout ça… Pas de jalousie de la Chapelaine hein, attention. Mais du désespoir. Voilà des semaines, presque des mois qu’elle essayait de faire rentrer dans sa tête frisée que celui qu’il devait chérir plus que tout c’était le Seigneur, le Très-haut. Et voilà qu’il disait dans une Chapelle, devant une Chapelaine que sa raison d’être était Marzina… Alors ça peut paraitre logique aux yeux des gens, après tout il l’épouse, vaut mieux pas qu’il l’envoie balader et qu’il s’en fiche comme de sa première cabriole mais quand même ! L’intraitable Aristotélicienne qu’elle s’efforce d’être se sent fatiguée d’un coup. Est-ce son sacerdoce ? Devoir inculquer la Foi à un rustre ?

La réflexion un brin fataliste est interrompue par un drôle de bruit. Elle baisse les yeux et… Et voit la jeune Dana pleurer. Le visage se fait blême, le sourcil se hausse et trouve du réconfort dans le regard que lui lance Marzina. Mais le silence que celle-ci impose en regardant la bague l’inquiète. Elle ne voit pas trop son visage. Est-ce qu’elle pleure aussi ? Ah non, non pas elle. On a dit ça va chier au départ, non Princesse, non, ne laissez pas la Chapelaine seule avec le frisson de gêne provoqué par les larmes ne…

"Il m'échappera plus. Je l'aimerai, le chérirai, je le protégerai et lui serai fidèle. Il n'aura AUCUNE excuse. Et celles qui l'approcheront de trop près passeront de vie à trépas."

Ouf.
Le soupir de soulagement se fait presque sonore. La Princesse est toujours là, pleine de son esprit querelleur et de son excessive possession. Pas de larmes d’émotions, elle tient toujours son cerveau bien en main, elle tiendra certainement son époux d’ailleurs.

"Ca y est maintenant, on est mariés? On peut le faire dans la légalité tout ca maintenant?"

Le regard se plisse de nouveau après la tirade de la Princesse.

- Oui. Vous pouvez vous aimer aux yeux de tous, avec la bénédiction du Très-Haut qui veillera sur votre vie à deux comme il le fait pour tous les mariés Aristotéliciens. Constamment.

Un peu de voyeurisme dis donc. Elle espère bien que le couple de jeunes époux aient bien l’image de l’œil du Très-Haut, qu’ils peuvent imaginer comme ils veulent –perso selon son humeur le Très-Haut est soit un éphèbe, soit un de ses admirables hommes à la barbe blanche qui font aussi de facto éphèbes mais pas très politiquement correcte avec des jeunettes, BREF -… Donc qu’ils aient l’image du Seigneur les surveillant lorsqu’ils s’adonnent au devoir reproductif avec tellement enthousiasme qu’il en devienne un péché.

Enfin, voilà une journée rondement menée. Ses yeux marron-cochon se posent sur les mariés. Celui qu’elle confesse, sa Chef diplomatique. Avec un peu de chance un petit à venir très bientôt et plus jamais elle n’aurait à s’inquiéter de la faim. Et pourra s’acheter la jolie robe vue à Rennes.

- En ce jour je vous déclare officiellement mariés, sous le regard du Très-Haut, de vos témoins et de l’assemblée de vos proche ici présente.

Et avance le registre, l’air de rien.
Finn
Et voilà, la madeleine… Comme si sa seule présence n’était pas un calvaire suffisant, faut-il qu’elle ajoute le son à l’image. Kerdraon – prochainement Rastacouëtte – vient de remporter une nouvelle œillade noire. Même si dans ce cas précis, la dimezell est sa meilleure alliée, car non, Montfort-Penthièvre ne versera pas une larme, ni même ne se laissera déstabiliser. Quoique…

Dans son regard, Ó Mórdha lit l’appréhension à peine voilée. Songerait-elle à fuir, l’infâme ? Vous pensez, n’importe qui l’aurait vu venir celle-là, l’Irlandais le premier. Il a prévu le coup et étudié toutes les sorties de cette maudite chapelle. Si le trébuchet ne nécessitait pas une vigilance de tous les instants, il y aurait même posté des gardes avec interdiction de laisser sortir les Blondes encore célibataires. Mesure finalement inutile, la Bretonne se décide enfin à passer à l’action, lui arrachant à moitié le doigt en y glissant la bague, et réaffirme sa volonté de la plus belle des façons : avec le sens de la propriété privée et du meurtre nécessaire. Comment ne pas tomber sous le charme d’une si belle âme...

Vient le moment de sceller l’union dans la salive. C’est alors que l’on pourrait se sentir soulagé que la cérémonie se soit déroulée jusqu’à son terme. En particulier les trop rares à avoir assisté à la catastrophique répétition durant laquelle un curé en bois a perdu son bras. Durant laquelle les invités ont fini par se tirer quand les fiancés ont commencé à s’envoyer des fions en maudissant le jour de leur rencontre. Tout ça, pour finalement débattre tendrement de la durée réglementaire du fameux baiser de clôture. Et pourtant, on en est là et le Gaélique semble prêt à reprendre les hostilités.

Le front plissé, et la trogne pas franchement enchantée, Finn ne bouge pas d’un pouce. Si ce n’est ce doigt accusateur qu’il dresse sur sa promise pour la dénoncer à la Chapelaine.

- « Elle a hésité. »

Et alors ? Et alors…

- « On recommence. Tout. »

Léger brouhaha dans l’assemblée. Quelques secondes s’écoulent, laissant le temps aux plus impatients de se lamenter à l’idée de reprendre depuis le début et aux plus maso de se réjouir à celle d’assister encore une fois à ce graaand moment. Quand tout à coup l’impassibilité de l’Insulaire s’efface derrière un sourire cruel.

- « Haha… »

« Elle était bonne, hein ? », semble-t-il dire aux plus proches. Nul doute que la Blonde le lui fera payer. Pour autant, le Grisonnant attire sa Princesse à lui pour l’embrasser avec la ferveur des premiers jours. À tel point que les considérations temporelles n’ont plus cours, que le baiser s’éternise et qu’en y appuyant sa désormais femme, l’Irlandais fait chuter le registre de l’autel.
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Marzina
La réflexion de la chapelaine sur Dieu qui les zieute pendant qu'ils font des galipettes trouble un peu la blonde. C'est vrai quoi, c'est quand même aussi étrange que les fantasmes de Finn, ce qui n'est pas peu dire! L'annonce du fait qu'ils étaient maintenant m-a-r-i-é-s lui fit l'effet d'une deuxième douche froide. Elle blanchit. La corde au cou quoi! Et maintenant, elle devrait l'appeler comment? Mon mari? Mon époux? Trop bizarre. Définitivement. C'était tellement plus naturel le "chevalier" ou "enflure d'Irlandais". Du coup, elle se décide à garder le deuxième, parce que ca ne risque pas de changer avec le mariage, du moins elle l'espère sinon ca deviendrait flippant. Voilà que cette journée devenait de plus en plus flippante au final. Sur le point de se jeter sur Valyria et de l'attraper par le col en lui demandant façon hystérique en la secouant comme un prunier "Annulez TOUT! On fait marche arrière, comme si rien ne s'était passé!", elle se fait devancer par Finn. A la différence près qu'il veut recommencer totalement lui. Ils sont décidément toujours sur la presque-même longueur d'ondes! Elle arguera que c'est trop tard pour aujourd'hui, ils annuleraient et elle ferait trainer le restant de ses jours le mariage bis. Haha. Le plan parfait!

Sauf que l'Irlandais il blaguait lui.
A deux doigts de la crise d'hystérie, la blonde se fait agresser sexuellement par son tout nouvellement nommé mari qui semble être à deux doigts de concevoir un jumeau à l'héritier déjà en route là sur l'autel. Chose qui, après non-réflexion, semblait tout à fait convenir à sa toute récente épouse qui l'enlace avant de lui rendre son baiser avec tout autant d'ardeur.

Finalement, la différence entre avant le mariage et après, c'est qu'avant ils faisaient ça dans les auberges, et que maintenant, ils se croient en droit de le faire partout.
Attention les yeux!
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Katina_choovansky.
Bablabla, la cérémonie, les mots doux, la témouine de la mariée qui, Finn avait raison, était loin d’être aussi belle et efficace que celle du marié (mais en échange, Finn n’avait pas la garde-robe de Marzina ; un partout) et tout aurait vachement bien pu se poursuivre si la Bretagne avait eu un quelconque penchant pour les bonnes mœurs.

Au lieu de ça, le drame.


- « MAIS PUTAIN MAIS C’EST DÉGUEULASSE!!!»

Et ça résonna fort dans la chapelle, si fort qu’au fond, elle n’avait pas vraiment besoin d’en plus pointer un doigt accusateur et manucuré sur la scène hyper sale qui se tenait sous ses yeux, mais pointer du doigt c’est important, ça fait un effet scénique, toussa.
Certes bientôt elle verrait Falco galocher Calyce et se serait encore plus dégueulasse, mais en attendant, y avait quand même des limites qui n’étaient pas franchies, ni à franchir.

Coup d’œil outré sur les bretons alentours avant de se retourner vers le premier rang promptement et d’arracher des mains d’un endimanché le petit livre des vertus qu’il fallait avoir en main pour faire genre

- « Mais ça vous sert à quoiiiiiiii, bande de moules si vous leur lancez pas à la gueule? » demanda-t-elle outrée agitant le livre sous les yeux vitreux de l’autochtone avant de se retourner et de l’envoyer valdinguer vers l’autel d'un geste sec.

Parce qu’elle était agile, souple et surtout hyper forte aux ricochets, la brune vit l’objet s’envoler et percuter le haut du crane irlandais avec un joli bruit du style « Poc », ce qui permettrait à la science de démontrer tout l’espace vide qu’il y avait entre les tempes de Finn dès lors que ses hormones prenaient le pas sur le reste. A tous les coups, il pensait femme/vagin (*)

- « Cessez de vous bouffer la gueule et pensez à ceux qu’ont des yeux !!!!... Et qu’ont la dalle! » rajouta-t-elle dans une moue mauvaise.

On pouvait pas déconner et avec la pudeur et avec le buffet. Fallait trancher au bout d'un moment



(*Spéciale dédicace à JD Finn qui m’a expliqué la vie ce soir)

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Valyria
« MAIS PUTAIN MAIS C’EST DÉGUEULASSE!!!»

BRAVO !
BRAVO ! Elle se recule de la scène porno en face d’elle, beaucoup trop proche d’ailleurs et se redresse pour lancer un regard plein de soutient à la jeune femme. Alors ok c’est vraiment pas bien de dire des gros mots dans un Chapelle consacrée, c’est vraiment vraiment pas bien mais ah, qu’est-ce qu’elle a raison.

Hop , on se décale vers la gauche pour éviter le Livre des Vertus volant et se retient de tout son être d’applaudir et de surenchérir en Breton. La Chapelaine est très très très très coincée. Plus que ça, on a 99% de chances qu’elle soit de cette catégorie de personnes insensibles au contact physique. Ca la dégoûte et là, le duo Finnzina se permet de se rouler une grosse pelle sous son nez ET dans une Chapelle ? Elle préfère les gros mots. En brute cul-terreux qui a grandi dans la campagne Bretonne, elle rattrape le Livre des Vertus, redresse le registre l’autel et par la même occasion donne un grand coup de coude à Finn.

- Même si les vulgarités sont proscrites dans une Chapelle je ne peux qu’approuver les reproches de votre invitée. UN PEU DE TENUE.

Elle tape sur l’autel d’un grand coup sec avec son livre des vertus et attend que le Finn se redresse et lâche Marzina. Marzina qui d’ailleurs n’a pas repoussé l’individu, mais Marzina est une pauvre épouse soumise aux assauts de son époux. Non ?

- Je demande aux témoins de s’approcher pour signer le registre quand les mariés auront fini de se penser dans un bordel et auront une attitude plus convenable dans un lieu consacré.

Et de s’adresser à Finn, le regard noir et le ton des plus mauvais.

- Finn Ó Mórdha votre foutu trébuchet ne sera pas baptisé aujourd’hui et ne sera pas baptisé d’ici des semaines ou des mois. Vous pouvez vous mettre ce baptême derrière l’oreille. Vous allez devoir faire amende honorable.
Finn
C’est un long baiser qui, hélas, dérape. À deux doigt de prendre sa femme sur l’autel, Ó Mórdha n’entend pas la colère gronder parmi l’assistance. Il lui faut cette rencontre brutale avec un exemplaire des Saintes écritures pour qu’il cesse de tripoter l’Altesse et accepte de repousser la nuit de noces à plus tard. Le Gaélique se masse le crâne en jetant un regard stupéfait aux rangées d’invités.

- « Ils sont encore là, ceux-là ? » Puis à l’oreille de Marzina : « Faudrait peut-être les nourrir, ils deviennent agressifs. »

Nul besoin d’insister, elle connaît déjà la chanson avec les Quiberonnais. À chaque cérémonie, c’est pareil : les locaux refusent de se casser tant qu’on ne leur a pas donné à bouffer. Il en va probablement de même avec les étrangers ici présents.

Un coup de coude de la Chapelaine le voit s’écarter de son épouse.

- « Mais on se tient très bien ! Même qu’on s’aidait mutuellement à s’tenir ! », rétorque-t-il, avec sa mauvaise foi habituelle.

Mais notre très chère Sœur ne veut rien savoir, elle s’acharne sur son pupitre et réclame que l’on signe le registre. Ceci, avant de priver de baptême son trébuchet. Tout bonnement.

- « Putain les boules… », grommelle l’Irlandais en appliquant sa griffe. « Vous irez pas vous plaindre si, déçu, il dégomme le clocher. »

Oui, parce qu'en plus d'avoir une âme, l'engin a son libre-arbitre.
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Marzina
Dégueulasse dégueulasse...namého, c'est la NATURE! La tronche de Finn vient heurter celle de l'Altesse, le tout bien aidé du lancer de tome religieux. C'est qu'elle veut bien fusionner avec le mari, mais pas à ce point là quand même! Se massant l'arrête du nez en jetant un regard noir à la flamangevine, elle marmonne:

"Je serais plutôt d'avis de les laisser crever de faim pour la peine."

On n'a pas idée de lever la main sur l'Altesse! Même indirectement. La leçon assénée par la Chapelaine entre par une oreille et sort par l'autre, laissant Finn se débattre avec la religion et sa représentante temporelle, tandis qu'elle s'enquiert avec Mathilda à voix basse. Elle revient, prenant le soin d'indiquer à Finn:

"Vous paierez le moindre écu de dommage causé par votre engin."

Allez donc savoir si elle parlait de Patrick ou de Dia Linn!
Peut-être même des deux.
Elle signe magistralement le registre, y allant d'un mouvement leste du poignet, étalant ainsi majestueusement la première patte du M sur la partie réservée aux témoins. Madame s'étale sur la place des autres, ce n'est pas comme si c'était inhabituel.
Et pour se venger de ces témoins qu'on peut pas dire qu'ils étaient parfaits, franchement, elle décide de faire le lâcher de nourriture pendant qu'elles sont attendues à la signature du registre. D'un geste royal de la main, elle indique à Mathilda de faire entrer les servantes du château, toutes habillées de blanc pour l'occasion, portant chacune un grand panier rempli de chouquettes et de bouteilles de whiskey. Elle se mirent alors à balancer des chouquettes sur les invités de l'église, avant d'empoigner les bouteilles de whiskey. Malgré les grands gestes désespérés de Marzina, l'une des servantes balança une première bouteille de whiskey parmi la foule.
Non, la fête ne se déroulait pas exactement comme prévu.
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Don.
Trop occupée à sangloter, elle n'avait bien entendu pas remarquer le scandale se déroulant sous les yeux d'une foule indignée. Aussi indignée qu'elle même l'aurait été si elle avait constaté quoique ce soit. Mais non, ce n'est pas le cas, Dana ravalait gentiment ses larmes pendant que tout les autres s'occupaient à crier des "oh" des "ha" des "han" des " mais ça va pas ?"

Ayant donc loupé "La scène" et plutot préoccupée désormais à penser que bientôt se serait l'heure de manger et d'assister à "La Cène" du mariage des deux rigolos, le MEILLEUR témoin de la journée avait gardé le strict minimum en tête " faut signer ".
D'accord mais où ? Parce qu'une fois en position, un M plus majestueux que Majuscule trônait sur l'emplacement réservé à la signature des témoins. Et bien soit, puisqu'on ne peut même pas respecter les régles tranquillement c'est une jeune effrontée outrée qui s'empare de l'encrier et renverse une belle mare de noir. LA ! Au moins on se souviendra de son passage à elle aussi. Y'a pas de raison.

Signature patte de mouches. Fait.
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Katina_choovansky.
Conclusion : les mariages, c’est vraiment de la daube.

Non seulement c’était long, en plus c’était baveux, et comble du comble, on oubliait les invités… D’ici à ce qu’on leur sucre le buffet, il ne restait qu’un pas qui n’enchantait pas beaucoup la flamande, alors avant que tout ce beau monde ne change d’avis, elle s’empressa d’aller signer sur le livre d’or (car elle restait convaincue que c’était un livre d’or) .

Aussi, quelques instants plus tard le contrat des deux ingrats sexuellement actifs se voyait annoté d’un:




« Très belle église m’enfin quand même, la cérémonie était vachement longue quand on pense qu' AUCUN PETIT FOUR n’a circulé en attendant que vous vous disiez oui.
C’était pas trop mal quand même jusqu’à l’échanges salivaire plus que déplacé (veillez à faire vos enfants ailleurs que sur les autels à l’avenir, c‘est SALE) , sauf que par contre, faute grave, j’entends qu’on commence à servir le repas alors que je suis encore là à signer votre livre d’or à la con.
Non mais vraiment dans quelle époque vit-on?

PS : tous mes vœux de bonheur.

rePS : Ils ne seront valides que si le repas est chouette.

Katina Choovansky de Montmorency




Et de partir vite-vite-vite parce que les églises, ça va cinq minutes mais fallait pas déconner non plus ; le clou du spectacle attendait quand même qu’on lui ficelle Bocom dessus pour voir combien de mètres il pouvait parcourir en vol plané.
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Valyria
Le regard marron cochon se fait noir-pas content aux menaces de l'Irlandais. Hein? Il veut dégommer le clocher de Quiberon? C'est ça, oui, qu'il s'y essaie! Si elle sera en colère Dieu lui le lui rendra au CENTUPLE. Elle s'apprête à le sermonner mais la Prinsez prend les choses en main et... Est de son côté.

Sourire tmtc lancé à Marzina et air de vainqueur-insupportable sur son visage, elle ferme donc le registre alors que les invités commencent à sortir. Avant de mettre un pied hors de l'autel, un regard presque avec nostalgie les lieux... Mais est vite stoppé. Les servantes entrent, comment à lancer des chouquettes et...

- NOUS SOMMES DANS UNE CHAPELLE CONSACRÉE. TOUT LE MONDE DEHORS.

Nan mais ils se fichent vraiment d'elle hein. Et Tadeus qui est présent! Franchement, j'vous jure, les prochaines épousailles qu'elle célébrera seront des parties de plaisir.... A l'aise comme un couteau dans du beurre. Toujours est-il que ses cris ont du réveiller les petits gosses qui sonnent les cloches car les voila qui retentissent, entendues dans tout Quiberon.

Allez ouste, c'est l'heure de l'apéro.
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