Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Ouvert] Le Mariage de Kate et Odilon ...

Odilonfinamor


Odilon avait quitté Poligny depuis plus d'un mois, entraîné par deux colombes sur les routes vers Genève et son fameux tournoi...Là, il avait vécu des heures sombres, connu la joie particulière de se donner en spectacle, révélé sa nature de conteur et croisé des gens formidables...
Un soir, en taverne, une rousse retint son attention, sa famille surtout, nombreuse, et il dut les croiser tour à tour avant de se rappeler de leurs noms. Il y avait la momie, sebastian, sabo, cath, ob et ignace....et Kate !
Kate, leur première rencontre ne fut pas sans charme, la zumelle avait le caractère bien trempé et sandrine, la rousse, et elle, rivaliserent de mots doux à son encontre..Entendez par là qu'il ne cessa de subir les railleries des deux femmes sur son passé, ou plutôt son présent de solitude...Elles lui reconnaissaient cependant un talent de conteur, et il écrit bien vite deux poèmes pour les zumelles...
Kate se faisait rare, et Odilon commença à noter ces absences...Alors que l'intérêt qu'il lui portait grandissait, elle lui envoya un pigeon le sommant de se présenter le soir même en Taverne...Un rendez vous qu'il honora avec le sourire aux lèvres...sourire qui disparu bien vite sous le feu des questions de la belle...Elle voulait tout savoir de lui, si ce que l'on racontait était vrai, quel genre d'homme il était..Alors qu'il répondait, le regard de la jeune femme commençait à le bouleverser. Il ne comprit pas tout de suite que la magie avait déjà opérée...que leurs destins seraient à jamais liés...Cette soirée mémorable, la première d'une longue série, se termina comme il se devait...par une fessée ! La belle l'agacait, cherchant sans doute à ce qu'il s'intéresse à elle, ignorant que son âme lui était déjà acquise..
Les jours qui suivirent furent...déments !
Leur passion ne connut plus de limite...chaque regard, chaque frôlement, les bouleversaient...et ils en vinrent vite à la seule conclusion qui s'imposait : Ils étaient faits l'un pour l'autre !
Naturellement, la chose vint dans la discussion....
Pourquoi attendre ? Leur union était une évidence...

Et c'est ainsi qu'Odilon en ce jour béni du 11 février 1462 se tenait devant une petite église de Pontarlier, éloignée du centre, la main plongé dans ses braies, caressant un objet qui avait fini de vider sa maigre bourse, les yeux brillants d'une fièvre amoureuse qui ne l'avait pas quitté depuis deux semaines..Quatorze jours de passion...Quatorze jours de folies...Quatorze jours de promesses...
Il attendait sa douce, le coeur dans un brasier...sortit l'objet de sa poche, le regarda encore et murmura :
J'espere qu'elle lui plaira...

_________________
Sebastian
Durant les trois jours de voyage en direction de Poligny, Sebastian n'avait pas beaucoup eu l'occasion de parler avec Odilon, l'Idylle de sa sœur. Non pas que le désir de rencontrer et de jauger celui qui était présent dans le cœur de Kateline lui manquait. Mais l'Angloys comprit rapidement qu'il aurait tout le temps qu'il lui faudrait pour apprendre à connaitre le poète.

Lorsque Kateline lui avait fait par de son désir de lier sa vie à celle de cet homme qu'elle ne connaissait que depuis deux semaines -et que ce dernier avait répondu par l'affirmative-, Sebastian afficha l'un de ses rares sourires à le défigurer complètement -il fallait avouer qu'il n'y avait pas souvent d'occasion aux sourires depuis quelques temps-. Sa sœur lui envoyait l'impression d'une personne complète et heureuse comme telle, comment pourrait-il ne pas l'être lui aussi ?

L'endroit où ils s'arrêtèrent ne fut pas Poligny mais une petite bourgade à quelques jours de marche : Pontarlier


Bien. Il va falloir organiser ce mariage. Je m'arrangerai pour que l'église de ce village soit prête à vous recevoir. J'imagine que tu ne veux pas attendre, je ferai donc placer quelques décorations pour un passage dans deux heures. Peut-être trois, le temps que tu enfiles une tenue plus adéquate à une telle cérémonie.

Il quitta sa sœur un instant pour revenir avec une malle qu'il déposa au sol avant de l'ouvrir et d'en sortir une robe cérémonielle.

De ce que je sais de cette robe c'est celle que portait ta Mère lorsqu'elle s'est unie à Père. Je l'ai fait ramener de Lorraine avec quelques autres affaires lorsque je suis revenu en France pour te trouver.

Un léger sourire ne quittait plus Sebastian. Un sourire voulant dire quelque chose approchant "Je suis vraiment heureux pour toi, ma sœur." Mais il savait qu'il n'avait pas besoin de lui dire et que ses seuls gestes suffisaient à lui faire comprendre.

Etant donné la rapidité de la décision et le comité restreint que nous sommes, il va vous falloir un témoin. Souhaites-tu que je trouve une personne convenable pour ce rôle ?
_________________
Kateline
      Genève, mi janvier, Kateline débarquait en la cité helvétique en compagnie d’une troupe disparate. Une famille recomposée et composée entre autres de zumelles en provenance du Berry, de frères de sang ou de cœur, de neveux, de nièces, de tontons et de tatas, bref de tout un tas de gens. L’Ebène pour sa part vient de tout quitter, l’homme qu'elle venait de retrouver, les terres qu’elle avait reçues du Duc, les postes municipaux… en dehors de la Chapelle-Horthemale qu’elle n’a pas la force de rendre à son oncle, ce domaine étant son coffre aux trésors et cache en ses murs ses souvenirs les plus précieux, et son appartement berruyer, un pied à terre qu’elle préfère conserver à la Capitale pour ses visites futures. Plus rien ne l'attache à rien dorénavant... mais pas pour longtemps.

      Lorsqu’elle s’installe chez les Helvètes, elle n’attend pas ou plus grand-chose de l’avenir. Tout ce qu’elle sait en prenant ses quartiers, c’est qu’un tournoi l’attend sous peu… et un peut être un voyage à Alexandrie ensuite. Elle sait aussi que les êtres auxquels elle tient le plus sont à ses côtés. Elle sort peu les premiers jours, un coup de vent parmi la foule qui se presse en ville. Quelques rencontres éphémères, visages inconnus, pour virées alcoolisées… les langues se délient et les affinités se révèlent. En tout cas Kateline se fie à l’instinct de sa rousse volcanique et s’amuse avec elle de ces croisements de vie. Dans le lot un homme finit par attirer son attention, non pas qu’elle ait eu le coup de foudre, mais il réussit à susciter l’intérêt de la Belle qui, piquée par la curiosité, a envie de voir au-delà du numéro de scène. Car l’homme est conteur, et sait manier la langue.

      Odilon n’est peut être pas le genre d’homme de la guerrière, mais un soir alors qu’il ose le rapprochement que Kateline n’aurait certainement jamais fait, elle s’autorise un peu de spontanéité. Et voilà que le monde, tel que la Berrichonne le connaît et le perçoit, se voit balayé d’un revers de main.
      Malgré une lettre en provenance du Berry et quelques doutes quant à la direction que pouvait prendre cette idylle soudaine, rien n’aura empêché la providence de s’accomplir. Elle le sait, elle le sent, il réussit à s’immiscer dans son cœur, qu’elle pensait de pierre, il réussit à toucher son âme, qu’elle pensait aux mains du Sans-Nom depuis si longtemps, elle devient sienne, instinctivement.
      Après les ténèbres, la lumière… Odilon vient apporter de son éclat sur sa vie bien terne et éloigne les fantômes qui hantent son esprit. L’ombre se retire et laisse place à un bonheur divin…
      Malgré le tournoi, le nouveau couple ne se quitte plus, un besoin impérieux de l’autre les anime, chaque étreinte, chaque baiser deviennent des preuves irréfutables. L'un et l'autre ont vu le jour dans le but d'être réunis. C'était écrit.

      « Aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir. Danse comme si personne ne te regardait. Chante comme si personne ne t'écoutait. Vis comme si le paradis était sur terre. Oublies ton passé, rêves ton futur et vis ton présent car le plus beau cadeau que le monde puisse te donner, c'est aujourd’hui… avec lui ! »

      Voici la pensée de Kateline alors qu’elle se prépare à rejoindre Odilon qui doit déjà l’attendre devant cette petite chapelle qu’elle a réservé elle-même en arrivant à Pontarlier. Malgré le peu de temps qu’a duré leur relation jusqu’à ce jour auréolé, l’évidence leur avait sauté au visage et au cœur dès les prémisses. Sceller leur destin commun par un serment leur est apparut comme inévitable… Attendre des mois lorsqu’elle a une certitude n’est pas dans les habitudes de l’Ebène, c’est sur la route qui les menait à Poligny qu’elle lui a finalement demandé de l’épouser, et à sa plus grande joie il a accepté.

      C’est avec son frère, compagnon de toutes ses galères, qu’elle passe l’heure avant la cérémonie. Evidemment, comment aurait-elle pu seulement songer à ne pas partager cela avec lui ?!
      Elle apprécie d’autant plus le flegme de l’Angloys qui a sur elle un effet calmant des plus appréciables. Bien que certaine de sa décision, Kateline est nerveuse, sans doute une réaction normale avant de se passer la corde cou… mais de par sa présence Sebastian l’apaise. Sa manière de prendre les choses en main, est rassurante. Comme toujours elle peut s’appuyer sur lui.


      L’Eglise est déjà réservée pour nous, dans moins d’une heure, tu auras le temps de l’arranger mais il va falloir faire vite… surtout que je dois m’arranger moi aussi, oui.

      Regard inquiet qui se dessine dans le reflet de son miroir. Ses mains jouant spasmodiquement avec ses mèches de jais, qu’elle essaie de discipliner en un joli chignon. Peine perdue… Elle s’énerve et laisse retomber sa lourde chevelure lorsque Sebastian évoque la robe rapportée de Lorraine, celle de feue sa mère. Ses yeux s’écarquillent lorsque dans le reflet elle voit la dicte robe que son frère lui présente. Elle se tourne alors vers lui.

      Je n’en reviens pas que tu ais conservé cela… Je ne pensais pas que tu y attachais de l’importance…

      Elle est émue, sa voix tremble légèrement mais elle est teintée d’une profonde sincérité lorsqu’elle lui souffle…

      Merci Sebastian. Merci d’être mon frère. Si quelqu’un doit être le témoin de cette union, c’est bien toi.

      Elle se lève alors de la chaise sur laquelle elle est assise et dépose une bise furtive sur la joue de Sebastian. Point trop d’effusions par pitié, il y en aura déjà assez… plus tard !
      Elle s’empare de la toilette qu’elle place devant elle.


      Elle est à ma taille en plus… je n’aurais pas besoin de faire de retouches. A croire que c’est le même moule qui nous a créé toutes deux…

      Et à cette idée un sourire vient éclairer le visage de Kateline, elle qui avait toujours manqué de l’amour maternel se réconfortait un peu en se trouvant des similitudes avec la disparue.
      Son regard jauge de l’effet dans le miroir, la robe est parfaite, elle serait sublime une fois sur elle.


      Tu devrais te rendre à l’Eglise, je n’en aurais plus pour très longtemps. Je vous rejoindrais tous deux là bas.

      Le temps de mettre son frère à la porte de sa chambre, et la voilà déjà en train de se changer et d’enfiler ce qui serait sa robe de mariée. L’étoffe est riche et scintille dans des teintes pourpres à la lumière du soleil couchant. Elle tente ensuite un nouveau chignon, qu’elle fait moins élaborée que le précédent, et termine le tableau avec une rose qu’elle glisse dans ses cheveux.

      Une fois prête, elle quitte la chambre et l’auberge à la hâte. Toujours guidée par une seule obsession, retrouver l’homme de sa vie au plus vite. Et déjà le clocher se dessine devant elle, et une silhouette familière apparait au regard de l’Ebène qui s’illumine…

_________________
Odilonfinamor
Odilon attendait...et comme toujours quand son corps n'était pas en mouvement, ce qui, dû il avouer en son for intérieur lui arrivait trop peu souvent, il réfléchissait...

Ces jours magiques qu'il venait de vivre avec son ange, leur rencontre, les premiers émois, leur envie toujours plus forte de ne plus se quitter, les questions sur leur vie d'avant, tout cela lui paraissait encore irréel...Il avait envie de crier son Amour pour elle, de le faire savoir dans tous le royaume, de l'écrire sur tous les murs, pour faire partager ce qui, dans l'intimité, lui semblait être un rêve...
Kate ne l'avait pas changé, elle avait simplement révélé ce qui dormait en lui, ce qui attendait qu'elle soit là pour naitre, cette passion sans limite, cette douceur qui le ferait passer pour niais pour celui ou celle qui ne savait pas, cette force qu'il ne se connaissait pas, cette folie qui le bouleversait et qu'il avait appris à apprécier.

Il tira sur ses braies blanches, les inspecta...il avait passé la matinée à les laver pour les rendre resplendissantes...Quant à la chemise, il dû mettre en gage une partie de sa future récolte de blé pour l'acheter. Il aimait sa coupe près du corps, un corps dont les muscles fins se devinait, et les manches bouffantes se terminant par des poignets où deux perles noires servaient de fermoir...Point de mantel, point de bottes...cela suffirait...
il avait hâte, par contre de voir sa belle aux yeux d'émeraudes...Il savait que ce grand jour lui donnerait l'occasion de mettre une de ces robes dont elle se vantait en riant d'en avoir tellement qu'elle passait des heures chaque matin à choisir celle qui la parerait.
Il avait hâte aussi de passer un peu de temps avec le frère de sa douce. Ils avaient voyagé ensemble depuis Genève mais il n'eut pas l'occasion de lui parler, accaparé qu'il était par deux lèvres délicieuses. Finalement, il savait peu de chose de Sébastian, si ce n'est qu'il était le frère de l'être qu'il aimait le plus au monde et cela, déjà, lui conférait un statut particulier.
Il avait hate d'entrer dans l'église et de prononcer ces mots dont ils comprenaient maintenant tous le sens, cet engagement qui en ferait un couple unis à jamais.
Il avait hâte...quand il vit au loin sa douce...Merveille des merveilles...qui portait une robe dont les reflets pourpres dans la lumière tombante la faisait ressembler à un soleil rougeoyant...Il sourit ...la lune avait rendez vous avec le soleil...

_________________
Kateline
      Aux yeux de Kateline se révèle son fiancé, qui pour ce jour spécial a lui aussi donné à sa tenue un coup de frais. Et c’est un sourire éclatant qu’elle lui offre une fois à sa hauteur.
      A cette vue nulle parole ne lui vient, elle est juste estomaquée par ce regard qu’il pose sur elle et lui fait bouillonner le sang. Difficile pour la nouvelle passionnée que voici de résister à ses pulsions, mais l’instant est quelque peu solennel.
      Ses mains viennent retrouver les siennes qu’elle serre fort entre ses doigts fins, puis ce sont ses lèvres qui à leur tour vont se déposer sur la bouche de son adoré. Un baiser fugace, mais intense.


      Voilà, nous y sommes. Tu es vraiment… *bref soupire, manquerait presque la bave au coin de la bouche* vraiment… séduisant dans cette tenue mon ange.

      A nouveau le visage s’éclaire et sa lippe s’étire en un sourire qui lui monte jusqu’aux oreilles. Pour une fois dans sa vie, et bien la toute toute première fois (j’insiste) que Kate se trouve dans ce genre d’état transcendantal. Comment expliquer à la terre entière qu’une femme capable de partir à la chasse à l’homme dans le seul but de s’amuser en mettant fin à sa vie, et ce dans les plus atroces souffrances, pouvait se trouver aujourd’hui à murmurer des « cucuteries » à l’oreille d’un poète saltimbanque ? Bah en fait ça s’explique pas, ça s’vit, et Kate, elle le vit, à fond.
      Toute la surprise et les remarques qu’engendreront cette union soudaine ne freinent pas la belle ni ne l’effrayent, à cet instant elle emmerde le monde entier d’ailleurs.
      Il n’y a plus que Lui qui compte…


      J’espère que tu ne regrettes pas ta décision, tu as encore le temps de prendre tes jambes à ton cou tu sais…

      Les émeraudes malicieuses sondent les azures enflammées, elle sait pertinemment qu’il ne sauvera pas. L’humour, n’est-il pas signe de nervosité ? En tout cas le rire qui s’échappe de sa bouche ne laisse pas de doute, la tension est montée d’un cran.

      Et si nous entrions ? Sebastian doit certainement être à l’intérieur… et il sera notre unique témoin.
      Il m’a dit vouloir arranger l’église pour nous.
      Sans doute qu’il officiera aussi…


      Et Kate de ricaner encore, la pression j'vous dis! C’est pas tout ça mais faudrait peut être qu’ils se décident à y aller…

_________________
Odilonfinamor
Odilon n'hésitait pas...il était seulement tétanisé !
Voir sa douce si belle, souriante, lui fit prendre conscience de la chance qu'il avait...une chance insolente !
kate avait tout ce dont il avait toujours rêvé...elle était intelligente, vive d'esprit, chaleureuse, sensible, passionnée et...amoureuse.
Cela se devinait dans les émeraudes de ses yeux quand elle le regardait, dans la douceur de sa main quand elle le caressait.
Tout cela faisait qu'au moment d'entrer dans l'église, il était figé.
Heureusement, son ange brisait toujours ses résistances et la voyant ainsi déterminée, il s'avança sous l'arche de la bâtisse.
C'est a cet instant précis qu'i lacha un...

Ohhh !

Il s'attendait à une décoration rustique, comme on en trouvait dans toutes les campagnes des royaumes, mais ce qu'il avait devant lui le laissa sans voix.
Il serra la main de son cœur, emplit d'émotion devant les retables qu'il devinait sous la lumière diffuse des vitraux de grandes tailles. A mesure qu'il avançait dans la nef, il allait de surprises en éblouissement...Non ! c'était un...Botticelli !
Il failli lâcher la main de sa douce pour s'approcher de l'œuvre...
et cette Mater Dolorosa...n'était elle pas de Dirk boots dict le vieux ?
Les tentures pourpres, les ors, tout rivalisait pour faire de cette église un sanctuaire merveilleux...
Au fond, des roses blanches avaient été déposés sur le chemin qu'ils emprunteraient pour aller vers l'autel. Il sourit et chercha du regard le frère aimé. Sebastian serait donc leur unique témoin et il en était ravi.
il serra la main de son cœur et lui murmura :

Amour...c''est merveilleux !

Il ne la quittait plus du regard, maintenant et il se fit finalement que de toutes les beautés de cette église, de tous les trésors, c'était elle, sa douce, qui en était le plus précieux.

Ils avancèrent vers l'autel en silence...mais il perçut un léger rire cristallin qui venait de...sa douce.
Il la regarda, un peu surpris et comprit : les nerfs ! Son ange était tout simplement en train de craquer...
Il sourit et serra la main de celle qui, dans quelques instants, deviendrait sa femme pour l'éternité...Son sourire se voulait rassurant alors que lui même n'en menait pas large...

_________________
Sebastian
Sebastian n'eut aucune difficulté à trouver la chapelle qui serait le théâtre du grand événement à venir. L'endroit ne payait pas de mine, bien qu'il possédait un certain potentiel. Il lui faudrait par contre un peu d'aide.

L'Angloys ressortit donc de la chapelle pour se diriger vers l'origine d'un groupe de voix qu'il avait entendu durant le court trajet entre la chambre de sa sœur et le lieu de culte. Lorsque enfin il eut en vue le groupe en question, un léger dégoût s'installa en lui : en temps normal il n'aurait pas eu à demander à quelques paysans recouverts de crasse pour faire quelque chose.

Mais les désirs de sa jeune sœur effaçait tout cela.


Le Bon Jour. Je me présente : je suis votre employeur pour les trente prochaines minutes. Si vous accomplissez ce que je veux, vous recevrez cinquante pièces d'or chacun. Intéressés ?

Sebastian n'attendit pas bien longtemps pour avoir une réponse et voir la demi-douzaine d'hommes se mettre en demi-cercle autour de l'Angloys.

Bien. Suivez-moi.

Et sur ces mots, il se dirigea vers la chambre qu'il occupait durant le passage dans cette ville. Et pendant une demi-heure il fit préparer l'église par les cinq paysans appâtés par l'or que l'Angloys leur avait promis. Les objets qu'il faisait disposer, il les avait trouvé alors qu'il explorait le vicomté de Zelgius de Champlecy. Les acquisitions qu'il avait fait étaient pour le moins surprenante... Différents tableaux des plus célèbres et les plus cher de l'époque, des bijoux chevauchées de pierres précieuses comme il n'en avait jamais vu, et beaucoup d'autres choses encore.

Une fois la préparation de la chapelle terminée, il confia à l'un des hommes qui l'avait aidé une bourse contenant la somme que Sebastian leur avait promis.


Vous pouvez y aller, merci.

Sebastian resta un instant sur le pas intérieur de l'église, cherchant le détail qui pourrait ne pas aller mais il ne vit rien. Tout avait été disposé comme il l'avait demandé. Cette constatation lui tira l'ébauche d'un sourire. Il ne manquait plus qu'à trouver le curé de cette petite chapelle qui, malgré le vacarme de l'aménagement, n'avait pas pointé le bout de son nez.

Et au dehors, il percevait la voix de Kateline. Il n'avait donc plus le temps de trouver une personne qui ne souhaitait pas sortir de sa cache. L'Angloys attrapa alors une écharpe propre aux officiants qu'il passa autour de son cou alors que sa sœur et son futur faisaient leur entrée dans la chapelle. Il fut sublimé par l'élégance de la jeune femme dans cette robe qu'il lui avait transmis. En revanche, il aurait peut-être dû s'occuper de la tenue du futur marié aussi. Il aurait bien trouvé quelques vêtements à la bonne taille dans les différentes malles qu'il avait emmener avec lui. A mesure que ses yeux noirs détaillaient l'homme, il resta un moment sur l'absence de chausses.
Pourquoi donc rester nus pieds pour un tel jour ?

Son regard revint bien vite vers sa soeur. Et de ce regard, il proposa d'innover pour que ce mariage ce fasse sur "un pied d'égalité". Sebastian se plaça alors sur le devant de la scène et retira ses bottes avant de s'adresser au couple.


J'espère que ces petits aménagements de dernières minutes vous conviennent. Je n'ai pas trouvé l'officiant, je ferai donc son office si cela vous convient. Un mariage en toute intimité, in short*.

* : en résumé
_________________
Odilonfinamor
Éblouit qu'il était par son trésor et ému par la grandeur de l'événement, Odilon n'avait pas vu, les reflets de la lumière plongeante des vitraux aidant, que quelqu'un se tenait sur les marches de l'autel...
Il plissa les yeux et devina, non pas un curé mais le frère de son ange, son futur beau-frère !
L'angloys avait le port royal, c'était indéniable et Odilon se dit, en regardant tour à tour son ange et son frère, qu'ils se ressemblait dans cet aspect particulier.
Lui, nu pieds, était insignifiant...

Il gonfla cependant le torse, ce jour ne serait pas celui de l'abattement !

Il sourit à son ange et lui lâcha la main qu'il serrait depuis qu'ils étaient entrés dans l'église...la laissant rejoindre son frère en lui murmurant:
va mon adorée, je te retrouverai femme...
_________________
Kateline
      Kate avance dans la petite église au bras de son fiancé, le mariage qui va avoir lieu n’est pas une cérémonie officielle, ils le savent tous, mais l’instant a quelque chose d’exceptionnel.
      Lorsqu’elle arpente la nef ses émeraudes passent de mur en mur, s’arrêtent sur les fleurs, les tableaux… mais ces tableaux… elle les a déjà vu pour la plupart… tous ces objets lui semblent d’ailleurs étrangement familiers. Mais quoi qu’il arrive tout est splendide, et décoré avec goût.
      Lorsqu’elle réalise la provenance de toutes ces choses, elle aperçoit son frère au fond de la chapelle, un regard halluciné lui est adressé, juste un court moment. Son parrain, Zelgius, non pas le Dément, aura finalement été présent, d’une certaine manière… Et si les choses avaient été différentes, si il n’était pas mort, peut être l’aurait il accompagné jusqu’à l’autel. Très certainement du reste. Mais les choses sont ce qu’elles sont. Retour à la réalité.


      Sebastian… merci ! C’est juste… époustouflant, d’un pas grand-chose tu as réussit à nous créer un chef-d’œuvre.

      Un sourire bienveillant vient étirer les carmines de Kate lorsque son frère se débarrasse de ses bottes. Elle reconnait bien là l’Angloys, plutôt que de vouloir mettre son blond mal à l’aise quant à la condition de ses pieds, celui-ci préfère se mettre au même niveau.
      Elle apprécie le geste, comme elle apprécie la bonté qui l’anime. Un regard s’échange et comme pour répondre à la question, enlève à son tour ses bottines.


      C’est parfait, je crois que nous pouvons y aller oui…

      Et un peu plus bas à l’attention de son ange elle murmure…

      Je t’aime !

      Après une dernière pression sur la main d’Odilon qu’elle n’a pas particulièrement envie de lâcher soit dit en passant, elle avance pieds nus vers l’autel, vers son frère officiant, sous les derniers rayons de soleil qui passent encore à travers les vitraux de l’édifice.
      A croire que le Très-Haut a quand même voulu s'inviter à la fête, même s’il n’est pas officiellement représenté.
      Bien qu’elle ne réalise pas encore très bien sa chance aujourd’hui, elle prend soudainement conscience que d’ici quelques instants elle sera unie à cet homme qui a profondément remué, puis changé sa vie, que dans quelques instants elle sera devenue sa femme.
      A cette pensée, à ce mot, la belle frémit, l’émotion la gagne…


_________________
Sebastian
Sebastian inclina légèrement la tête au compliment de sa sœur. Il était vrai qu'il était parti de peu de choses. La suite allait être légèrement plus compliquée mais l'Angloys ne laissa rien paraître des quelques questions qu'il se posait quant à la façon de tourner ses prochaines paroles.

Sebastian afficha un rapide sourire en voyant Kateline retirer à son tour ce qu'elle avait aux pieds. Ils étaient maintenant prêts.


Bien, nous allons donc débuter.

Il écarta les avants-bras avant de les faire revenir à leurs positions initiales et de joindre les mains.

Today*, nos vies à tous, et surtout les deux votre, vont définitivement changer suite à une rencontre ayant eu lieu il y a quatorze jours.

L'officiant improvisé porta alors ses iris sombres sur l'homme qu'il allait unir à sa sœur, c'était une sorte consentement à cette union, non ?

D'une simple rencontre au détour d'un comptoir de taverne vous avez réussi à tirer le meilleur et à effacer le pire.

Il porta ensuite un regard bienveillant à sa soeur, qu'aurait-il put lui refuser de toute manière ?

Depuis maintenant quatorze jours, vous vivez comme vous allez vivre pour le restant de vos jours : ensemble et heureux. Quelques soit les embûches qui pourraient venir à se dresser sur votre chemin, vous les affronterez ensemble.

Ses mains se séparèrent à nouveau et ses avants repartirent chacun dans une direction opposé alors que Sebastian continuait son discours par une question.

Mais avant cette grande étape, il va vous falloir vous libérer de tout ce qui pourrait peser sur vos cœurs et vos esprits. La vérité est une compagne de ce voyage que vous entamez, ne la sous-estimez pas.

Sebastian était bien loin du discours normal d'un officiant, mais il était aussi bien loin d'être un officiant normal... Tout court. Il se tut un instant, cherchant ce qu'il allait dire ensuite. Il trouva rapidement.

La vérité débute maintenant. Je vous laisse le temps qu'il vous faut pour dire ce que vous avez à vous dire.

Et sur ses mots, il se recula de quelques pas, laissant au couple la parole pour les prochaines minutes.
_________________
Odilonfinamor
Odilon vivait la scène comme un enchantement...
Sebastian leur ouvrait ses bras et, ce faisant, leur accordait sa confiance.
Si cela lui paraissait naturel pour son ange, il se doutait bien, qu'en ce qui le concernait, lui, l'Angloys aurait pu nourrir quelques craintes à voir un ouragan sorti d'on ne savait où, bouleverser la vie de sa soeur.
Lui même avait encore du mal à croire ce qu'il lui arrivait et il devait souvent demander à son ange de le pincer pour donner de la réalité à une situation, un baiser, une étreinte qui lui semblait magique.
Il pouvait donc légitimement s'attendre à un peu de méfiance...mais comme pour renforcer encore cet Amour insensé qu'il vivait, Sébastian se contentait de participer à l’événement, mieux encore, il s'en faisait complice, il guidait leurs premiers pas de couples ...
Odilon se tourna vers kateline et lui sourit, alors que l'Angloys reculait...
Il avait parlé de Vérité, de celle qui doit construire la Confiance sans laquelle rien de solide ne peut s’élever dans un couple...La Vérité, son ange, la connaissait, la partageait chaque jour.
Sa voix s'enfla dans l'église...et s'approchant d'elle pour reprendre ses mains :

Amour, je me présente à toi, et devant Déos, les pieds nus en signe de dévotion...Je te confie ma vie et si je te dois une Vérité, la seule qui m'imprègne depuis que mon regard a croisé le tien,
c'est celle là :

Il posa la voix, respira profondément et repris :
Je doutais...Je ne savais quel sens donner à ma Vie...Si, comme tu le sais, le Grand Livre venait à peine d'être ouvert pour moi,j'en raturais des pages, pour finalement les froisser, n'ayant aucun attrait...et tu vins à ma rencontre...donnant un sens à chaque ligne écrite, en faisant la plus merveilleuse des histoires, depuis j'écris comme un forcené, je couche des cucuteries sur des feuilles blanches qui s'illuminent et prennent la teinte émeraude de ton regard...Je regarde les pages qu'ils nous restent à écrire et je me dis qu'elles ne suffiront pas...Qu'importe, nous en rajouterons, encore et encore, de ces pages enflammées qui font de notre vie un brasier d'Amour...
Il termina par un...Je t'aime
tu as peut être des questions ?
_________________
Kateline
      Sebastian prend les rennes et mène la cérémonie d'une main de maître, l'Angloys a vraiment tous les talents, elle se veut intime et pas vraiment conventionnelle, mais chaleureuse. Et cela plaît vraiment à Kateline. Le seul bémol étant sa "famille" qu'elle aurait voulu présente avec eux.
      Odilon à ses côtés, ses mirettes passent du frère officiant à l’époux en devenir, ils brillent de l’excitation du moment. Autant le stress avait pu la gagner quelques instants plus que tôt que maintenant qu’ils y sont, toute crainte s’est envolée.
      Elle écoute sagement les mots de l’Angloys, qui évoque la vérité… Un mince sourire s’affiche sur les traits de l’Ebène. La vérité a toujours régit sa vie, et débuter cette nouvelle étape sur une base de franchise va de soi à ses yeux. C’est émue qu’elle écoute Odilon, d’ailleurs elle se perd un moment dans son regard, sa question finit par la sortir de ses rêveries.


      Aucune question non…

      Elle pose un regard sur son frère, l’air de dire « c’est à moi là hein ? », puis de regarder à nouveau son Blond. Après un raclement furtif de gorge elle prend la parole.

      Mon Amour, lorsque tu m’as connu je t’avais dit que la prochaine personne qui entrerait dans ma vie me ferait vivre une histoire d’amour épique, que ce serait ça ou rien. Je savais que je t’attendais mais j’étais encore aveuglée par la noirceur de mon âme et j’ignorais que je venais de faire la rencontre qui chamboulerait ma vie. Puis tu as su m’éclairer de ta pureté et de ta lumière, et j’ai su…
      Tu as accomplis ce que nul autre n’avait réussit jusque là.
      Voici ma vérité, tu donnes un sens à tout ce par quoi j’ai pu passer pour arriver à ce bonheur sans failles à tes côtés. Je t’aime et unir ma vie à la tienne est devenu une nécessité vitale, au même titre que le fait de respirer.
      Je veux devenir ta femme, aujourd’hui, et à jamais.


      Les mains de Kateline enserrent doucement celles d’Odilon, et les pupilles de la belle sont ancrées aux azures.
      Sebastian, j’crois que c’est l’moment pour les consentements…

_________________
Sebastian
Bien qu'éloigné, l'Angloys gardait une oreille attentive à ce que le couple se disait. Ce fut Odilon qui prit la parole le premier, Sebastian fut amusé par l'explication quant à la nudité de ses pieds. Peut être était-ce là une idée qu'il faudrait suivre dans chaque chapelle et chaque église ?

Puis, le blond termina par ce qu'il comprit à la réponse de Kateline être une question. D'ailleurs, lorsque cette dernière porta son regard sur l'Angloys, ce dernier hocha la tête à ce simple croisement de regards. Il connaissait sa sœur, et avait pu interpréter ce regard comme une question. Il n'avait alors fait que l'encourager à continuer.

Sebastian laissa même un sourire s'étirer sur son visage à mesure que Kateline s'exprimer : le bonheur était une bonne définition qu'elle donnait à ce qu'elle montrait peut-être même sans s'en apercevoir.


Les sentiments sont échangés à travers la vérité. D'autres paroles ne seraient que plus de risques de vous perdre dans des explications pour lesquels vos gestes suffisent amplement.

Il s'était rapproché tout en parlant pour finir juste devant le couple, plaçant ses mains sur celles jointes de Kateline et Odilon. Puis il vira son regard vers sa soeur.

Déos représente l'Amour. Aujourd'hui, devant lui,une unique question sera nécessaire : Toi, Kateline de Sierck, désires-tu lier ton âme dans cette vie et la suivante à celle d'Odilon Finamor ?
_________________
Kateline
      Kateline est la première interpellée par son frère. Elle tourne son visage vers lui le temps que la question solennelle soit posée. Puis pour répondre c'est vers Odilon qu'elle regarde amoureusement.

      Moi Kateline de Sierck, je désire lier mon âme dans cette vie et la suivante à celle d'Odilon Finamor...

      Ses yeux expriment l'émotion qui la submerge entièrement, et la passion que le Blond lui inspire. Sebastian dit vrai, chaque geste suffit amplement à démontrer ses sentiments...

_________________
Sebastian
Sebastian hocha la tête aux mots de sa sœur. La réponse était limpide et sans hésitation aucune. L'Angloys tourna alors le regard vers Odilon. Une seconde, son regard se plonge dans celui de l'homme à qui il unit sa sœur, scrutant la moindre étincelle de doute qui pourrait subsister.

Puis, sans autre mouvement de sa part, le regard toujours rivé sur le blond, Sebastian reprit la parole.


Kateline est désormais prête à te faire don de son âme en la liant à la tienne, Odilon. Je vais donc te poser la même question, et tu devras toi aussi y répondre devant Déos : Toi, Odilon Finamor, désires-tu lier ton âme dans cette vie et la suivante à celle de Kateline de Sierck ?

Sebastian lisait déjà la réponse dans le regard du futur marié et ce qu'il pouvait y voir le rassurer quant à l'union. Néanmoins, il se tut pour laisser à Odilon le temps qu'il lui faudrait pour répondre.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)