[RP Ouvert] Le Mariage de Kate et Odilon ...

Odilon écouta son ange religieusement et chaque mot, chaque phrase entrait directement dans son coeur comme le trait d'une arbalète, le bouleversant, le tuant d'un amour infini.
Lorsque sebastian s’avança et, leur prenant les mains, commença l’échange des consentements, ce fut à son ange qu'il s"adressa en premier.

Et la voix douce emplit l'église, son regard d'émeraude couvant le sien, pour faire de lui l'homme le plus heureux de cette terre...L'émotion le submergea quand elle prononça la formule rituelle et il ne put retenir une larme...
Il savait qu'elle le voulait pour mari, c'était une évidence, comme il la voulait pour femme, mais il est de ces évidences qui vous laisse sans vie quand elle survienne...et Odilon buvait les paroles de sa future comme s'il venait de traverser un désert.

Lorsque Sebastian se tourna vers lui, le sondant d'un regard honnête et droit, il ne se déroba pas...Ses yeux suffirent à lui faire comprendre qu'il désirait plus que tout cette femme que Déos avait mis sur sa route.

Et se tournant vers son ange...Il essaya de raffermir une voix qui avait tendance à s'echapper et il prononca à son tour la formule, le regard azuré planté dans les émeraudes adorées...

Moi Odilon Finamor, je désire lier mon âme dans cette vie et la suivante à celle de Kateline de Sierck...

Il sourit à son ange, ses mains dans les siennes...et faillit oublier l'alliance qu'il avait dans sa poche...Il plongea une main fébrile dans ses braies et la ressortit...Lui prenant la main, ne quittant pas son regard, il enfila la bague et murmura : En signe de mon amour, recois mon coeur ce modeste présent...Je t'aime

Puis il attendit que Sebastian scelle leur engagement avant de prendre les levres de sa femme, désir qu'il ne pourrait retenir plus longtemps tant il le tarraudait depuis qu'ils étaient entrés dans l'église
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Les mots furent prononcés par Odilon à son tour avant qu'il ne sorte un anneau de l'une de ses poches pour l'enfiler au doigt de Kateline, l'Angloys avait donc vu juste lorsqu'il avait prit l'initiative de se munir d'un anneau qu'il glissa discrètement entre les mains de sa sœur lorsqu'il la lâcha pour se reculer de quelques pas.

Vos vérités ont été dites, tout comme votre désir de lier vos âmes. A partir d'aujourd'hui, votre vérité est commune. Vos âmes ne font plus qu'une. Et vos vies... Sont désormais liées l'une à l'autre pour cette vie et la suivante.

Il se recula d'un pas, espérant que Kateline reconnaîtrait l'anneau que portait leur père. L'anneau qu'il venait de lui confier pour qu'elle le passe au doigt de l'homme dont elle était désormais la femme.

D'un geste de la main, il fit signe au couple qu'il ne leur restait plus qu'à accomplir le dernier acte de cette union. Et cet acte, Sebastian ne pouvait le leur dicter, et il savait qu'il n'en avait pas besoin.
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Kate ne peut lâcher Odilon, ni du regard, ni ses mains, elle boit ses paroles et son cœur se gonfle d'une joie qu'il lui était encore inconnue deux semaines plus tôt.
Elle tend la main, fébrilement, lorsque celui qui serait désormais son mari passe cet anneau à son doigt. Elle reste quelques secondes sans voix devant la beauté du bijoux.
Ses yeux se lèvent enfin vers l'Ange, l'époux, l'unique...
C'est alors que Sebastian glisse dans sa main un anneau qu'elle reconnait aussitôt. Celui de feu leur père. Encore une attention qui touche l'Ebène en plein cœur.

Reçois toi aussi pour preuve de mon engagement cet anneau qui appartenait à mon père, je t'aime Odilon, mon époux...

Elle passe alors l'alliance au doigt de son homme puis sans plus attendre elle lui saute au cou et l'embrasse avec passion, tant pis pour le frangin qui mate...

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Odilon ne s'attendait pas à un tel honneur...Porter l'anneau du défunt père de son ange !
La prendre pour épouse lui aurait suffit, la savoir près de lui pour le restant de sa vie, et celles d'après le comblait mais porter un anneau qui revêtait pour elle tellement de signification - ne disait on pas que l'amour en pére et fille était souvent le plus fort ? - le bouleversa. Il regarda son ange avec amour et...lui sauta dans les bras pour l'embrasser passionnement, oubliant Déos, l'église et Sébastian qui s'était tourné vers l'autel...Il retrouvait enfin ses levres, là où tout avait commencé, là où tout se terminerait, dans une éternité...
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