Nathan
« Oh oui, avec passion! » Hubert.
Hubert dAmbroise. À linné se greffe la réputation de la famille. Tous le surent prétendant à une destinée singulière. La quintessence des Ambroise ne put sentretenir à un seul & unique terme, non, la quintessence de cette famille se finalisa, à chaque fois, par chaque membre, à un contraste des idéaux. Un mélange sublime et subtil laissant perplexe les intermédiaires extérieurs à ce cercle vicieux qui est, la famille.
Hubert eut comme la plupart, la beauté, le charme, lélégance, en sommes toutes, les symboles principaux de ces membres. Hubert avait le teint blême, la peau percale, le sourire enjôleur, le rire condescendant, la chevelure soyeuse, le goût du grandiose, la bravoure du chevalier, lappétit de la femme.
Plusieurs années sécoulèrent avant quil ne fût rappelé auprès de sa tendre mère, Almodie dAmbroise, dicte la dame de fer. Il éprouvait pour sa vénuste créatrice un amour au bord de linceste, et pourtant, personne ne put sen douter, la ligne ne fut jamais franchise, une relation platonique se fit alors maxime.
À sa mère il dut tout, une bonne situation, une bonne éducation, de bonnes valeurs, une bonne morale une bonne conscience, une intransigeance mais surtout une misogynie exacerbée. Que Dieu sen fasse témoin, il aima la femme comme il put la détester, un oxymore éthéré qui senvolait en fumée, à chaque conquête. Pour la femme labnégation nétait pas coutume, pour la femme le sang coulait, pour la femme les limites disparaissaient dans le frimas.
Sentichant dans le passé dune sublime créature, il dut sexiler au profit de ses cousins tous plus importants les uns que les autres. Devant cette désolation il fit ses armes en Ecosse. Il se fit rapporter les faits des grands, feu le duc Nathan dAmbroise ou alors la Baronne de Lignières. Il se fit, épistolairement le médiat des deux. Corrélant linformation avec une finesse alarmante. Il se mit à haïr lun comme lautre. Un cousin aux idéaux indépendantistes, une cousine toujours en recherche dune bouée de sauvetage qui prit la forme dun limougeaud. Nonobstant ces faits, ce fut un réel plaisir de revenir à la demande de sa mère la comtesse.
Le prince de Bourges assassiné, il ny avait plus de protecteur décent pour les Ambroise. Les hommes partent loin dans les enfers, dautres arrivent en toute quiétude dans la tocade de la vie. Acariâtre, il trouva ce retour digne dun sisyphe!
Mais, sisyphe pour Ambroise nest pas impossible. On ne défroque pas devant le bonheur!
Au bonheur de ces gens Hubert ne sut quoi penser, quelques moqueries et il fit florès dans lhypocrisie familiale, intègre, il ne sut quaccepter, comme il se devait, les codes. Le crève-cur senflamma, il ne fallut pas moins dune journée pour perdre la jaculation du départ. Il ne simaginait pas supporter les desseins de sa mère, il nimaginait rien. Il aima le simple comme on aimait les épices. Une position peu commode à en devenir, lhéritier, lhéritage, cruel combat. Aspirant aux délices, il devint, malgré lui, rédempteur. Il neut pas forcément les prérequis idoines, il neut pas forcément la force dAtlas et pourtant, tel un goupil il sinitia dans les intrigues de Limoges. Lieu de villégiature Ambroise, un pandémonium digne dun lupanar. Volupté.
Bravant les inpedimentas, loutrecuidance fut de mise pour entrer dans la demeure de la Baronne. Rue des pendus, quelques frissons parcouru son corps tout entier. Se devait-il dêtre un faquin, ou un cousin charmant. Il entendu quelques brèves de comptoir, qui affirmaient que la rousse flamboyante, sa cousine, aima lire comme on aimait lalcool. Paroles dalcooliques, il ne sut se résoudre à penser de son propre chef. Influence décevante et il entra dans la macabre- danse des salons.
-Ah! Cousine! Voilà bien des années que je ne pus apercevoir votre délicieux visage. Enfin, délicieux tout est subjectif dans ce monde. Vos traits sont ridés. La maternité enlève cette grâce de la jeunesse, elle vous propulse dans la vieillesse à une vitesse alarmante.
Comment allez-vous ? Ma tendre mère est-elle ici ? Elle ma fait mander avec la plus grande diligence en votre demeure.
Sympathique dites donc. Hubert aimait les roses fanées. Le pensait-il vraiment ? Était-ce vrai ? Johanara avait pourtant, toujours et encore les atours de Vénus à son premier jour.
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Hubert dAmbroise. À linné se greffe la réputation de la famille. Tous le surent prétendant à une destinée singulière. La quintessence des Ambroise ne put sentretenir à un seul & unique terme, non, la quintessence de cette famille se finalisa, à chaque fois, par chaque membre, à un contraste des idéaux. Un mélange sublime et subtil laissant perplexe les intermédiaires extérieurs à ce cercle vicieux qui est, la famille.
Hubert eut comme la plupart, la beauté, le charme, lélégance, en sommes toutes, les symboles principaux de ces membres. Hubert avait le teint blême, la peau percale, le sourire enjôleur, le rire condescendant, la chevelure soyeuse, le goût du grandiose, la bravoure du chevalier, lappétit de la femme.
Plusieurs années sécoulèrent avant quil ne fût rappelé auprès de sa tendre mère, Almodie dAmbroise, dicte la dame de fer. Il éprouvait pour sa vénuste créatrice un amour au bord de linceste, et pourtant, personne ne put sen douter, la ligne ne fut jamais franchise, une relation platonique se fit alors maxime.
À sa mère il dut tout, une bonne situation, une bonne éducation, de bonnes valeurs, une bonne morale une bonne conscience, une intransigeance mais surtout une misogynie exacerbée. Que Dieu sen fasse témoin, il aima la femme comme il put la détester, un oxymore éthéré qui senvolait en fumée, à chaque conquête. Pour la femme labnégation nétait pas coutume, pour la femme le sang coulait, pour la femme les limites disparaissaient dans le frimas.
Sentichant dans le passé dune sublime créature, il dut sexiler au profit de ses cousins tous plus importants les uns que les autres. Devant cette désolation il fit ses armes en Ecosse. Il se fit rapporter les faits des grands, feu le duc Nathan dAmbroise ou alors la Baronne de Lignières. Il se fit, épistolairement le médiat des deux. Corrélant linformation avec une finesse alarmante. Il se mit à haïr lun comme lautre. Un cousin aux idéaux indépendantistes, une cousine toujours en recherche dune bouée de sauvetage qui prit la forme dun limougeaud. Nonobstant ces faits, ce fut un réel plaisir de revenir à la demande de sa mère la comtesse.
Le prince de Bourges assassiné, il ny avait plus de protecteur décent pour les Ambroise. Les hommes partent loin dans les enfers, dautres arrivent en toute quiétude dans la tocade de la vie. Acariâtre, il trouva ce retour digne dun sisyphe!
Mais, sisyphe pour Ambroise nest pas impossible. On ne défroque pas devant le bonheur!
Au bonheur de ces gens Hubert ne sut quoi penser, quelques moqueries et il fit florès dans lhypocrisie familiale, intègre, il ne sut quaccepter, comme il se devait, les codes. Le crève-cur senflamma, il ne fallut pas moins dune journée pour perdre la jaculation du départ. Il ne simaginait pas supporter les desseins de sa mère, il nimaginait rien. Il aima le simple comme on aimait les épices. Une position peu commode à en devenir, lhéritier, lhéritage, cruel combat. Aspirant aux délices, il devint, malgré lui, rédempteur. Il neut pas forcément les prérequis idoines, il neut pas forcément la force dAtlas et pourtant, tel un goupil il sinitia dans les intrigues de Limoges. Lieu de villégiature Ambroise, un pandémonium digne dun lupanar. Volupté.
Bravant les inpedimentas, loutrecuidance fut de mise pour entrer dans la demeure de la Baronne. Rue des pendus, quelques frissons parcouru son corps tout entier. Se devait-il dêtre un faquin, ou un cousin charmant. Il entendu quelques brèves de comptoir, qui affirmaient que la rousse flamboyante, sa cousine, aima lire comme on aimait lalcool. Paroles dalcooliques, il ne sut se résoudre à penser de son propre chef. Influence décevante et il entra dans la macabre- danse des salons.
-Ah! Cousine! Voilà bien des années que je ne pus apercevoir votre délicieux visage. Enfin, délicieux tout est subjectif dans ce monde. Vos traits sont ridés. La maternité enlève cette grâce de la jeunesse, elle vous propulse dans la vieillesse à une vitesse alarmante.
Comment allez-vous ? Ma tendre mère est-elle ici ? Elle ma fait mander avec la plus grande diligence en votre demeure.
Sympathique dites donc. Hubert aimait les roses fanées. Le pensait-il vraiment ? Était-ce vrai ? Johanara avait pourtant, toujours et encore les atours de Vénus à son premier jour.
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