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[RP] Bain de Sémois et Bouillon froid

Gnia
[Dès potron-minet, en bord de Semois.]


Un brouillard léger s'accrochait désespérément aux branches des arbres que l'on devinait de l'autre côté de la rive. Le soleil pâle n'avait pas encore percé l'horizon forestier, et la clarté étrange de l'aube donnait à la Sémois la teinte grise du métal brossé.
Malgré l'épaisse fourrure du col et du manchon, le froid piquant s'insinuait, arrachant un frisson à la Saint Just, immobile qui contemplait le cours paisible de la rivière dans ce méandre. Elle s'ébroua, quittant l'eau du regard pour le porter vers la citadelle et la forteresse puis, plus proche, sur le petit mobilier qui avait été amené là où la cérémonie allait se dérouler.

Un écritoire pour le héraut, sur lequel était juché un coffret où l'on fermait les actes de l'Ordre.
Une table dressée dont le contenu était couvert d'un tissu de lin écru, cachant aux yeux de tous ce qu'elle supportait.
Deux pages venaient de déposer un coffre que l'on gardait fermé pour que les tissus qu'il contenaient ne prennent pas l'humidité.
Un autre page tisonnait un brasero qui semblait ridicule dans la froidure environnante mais qui s'avèrerait bien utile pour ce qui allait se dérouler dans peu de temps.

Martelant de ses bottes les planches de bois qui avaient été posées près du bord de l'eau pour éviter la boue glissante, la Saint Just attendait que se forme la procession des chevaliers, écuyers et gens de Bouillon.

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Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

Varek
[Petit pas petit pas petit pas ... Ou l'art de se dépêcher]


De ce qu'il retiendra de Toulouse jusqu'à aujourd'hui, c'est l'art des Bouillonnant pour convoquer leurs gens. D'une convocation d'une Chevalière donnant rendez vous dans une taverne... chose d'ailleurs bien indécente si il ne c'était pas s'agis de Calico.
Et maintenant une convocation de son Altesse elle même, donnant rendez-vous près d'un point d'eau. Une convocation en extérieur par un temps pareille, à une heure pareille, pour sur que son Altesse devait avoir l'alcool facile, sinon, comment avoir une telle idée ?
Mais bon quand son Altesse demande, on s'exécute ...

Tout de jolie vêtement vêtu, tenu de bordeaux et de noir coloré, tissé aux files d'or et complété par une fourrure de loup sur les épaules pour lui tenir chaud.
C'est donc ainsi vêtu qu'il se présenta, épée au fourreau, capuche de loup bien vissé sur la tête, à la limite des yeux, et col de fourrure remonté sur le nez. Un vrai petit ninja plein aux as le Varek !!
Sur les lieux du rendez-vous... personne, seule une Altesse bien seule dans son coin, et quelques pleupleu s'afférant à attiser le brasero et à quelques autres tâches.
Que faire ?
Bon sa nounou lui a toujours appris à saluer les dames avant tout ! Mais la c'était son Altesse, pas Gertrude la vendeuses de chaude pisse.

S'approchant de son Altesse, tout emmitouflé comme un cadeau de noël.


- B'jour votre Altesse ! C'est... Une bien froide mâtiné !!

Pour ne pas dire une sacré foutu matiné qu'il aurait bien passé au chaud...
Et pour couronner le salut, il s’exécuta d'un petit claquement de botte et d'une courte révérence de la tête. Très martiale comme salut, mais bon avec le froid, il allait pas mettre genoux au sol hein !!

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Minah
Une chemise blanche et prop’… Grrmmll… Qu’c’qu’y a comme exigences chez les corbacs, d’nos jours… D’ailleurs c’moi qui doit êt’ prop’ ou la ch’mise…?

La bestiole grommelait bon train en trottinant vers la Sémois. Derrière elle, le soleil se levait à peine, et dans l’aube grise, le brouillard empesait sa chemise blanche trop grande empruntée à mémé Glaviotte. L’animal frissonna et referma sur elle les pans de sa pèlerine de bonne laine.
Du revers de la patte, l’écuyère essuya l’humidité sur son visage, espérant que cela pourrait passer pour un débarbouillage. Habituellement, elle ne faisait pas d’effort de toilette mais les grandes occasions méritaient tout de même une petite attention. Cela devrait suffire ; elle avait coupé au bouchonnage des chevaux ce matin pour arriver à l’heure et ne devrait pas trop sentir l’écurie. Enfin, pas plus que d’ordinaire.

Arrivée au lieu dit, elle avisa la Saint Just et le petit protégé de la Sauterelle. Une révérence légère mais sincère à l’une, une bourrade amicale à l’autre.


Son Altesse, l’Goémon ! L’temps idéal pour s’tremper la lune, hein ?

Large sourire où les dents étaient visiblement une option quelque peu oubliée.
Fallait reconnaître le sadisme naturel des Bouillons. Il n’était apparemment pas venu à l’esprit de leur duchesse de programmer le bain par un mois aux températures plus clémentes.

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Simeon.charles
[Va ou tu veux, meurs ou tu dois... en espérant que ce ne soit pas de froid.]



Il avait compris ce qui lui pendait au bout du tarin, oui il l'avait compris très vite. On lui avait conté ce petit rituel, qui plus le froid était mordant et plus c'était drôle... pour ceux qui ne faisait que regarder.

Le Bâtard avait néanmoins obtempéré et ne portait qu'une chemise blanche. Le bâton était resté dans sa chambre et étrangement en ce jour il ne boitait pas. D'ailleurs il ne portait pas plus sa fronde sur l'oeil, laissant voir que ses deux yeux étaient en bon état. Oui, ce jour il ne pouvait et ne devait mentir. Il avait rasé ses joues et arrangé ses cheveux d'habitude en bataille.

Le premier contact avec l'air glacial lui arracha un frisson qui était parti des cuisses et qui était remonté le long du tronc afin de mourir dans la chevelure. Il pria en son fort intérieur afin que la matinée passe au plus vite et ceci tout le long du chemin. C'est au lieu dit, qu'il salua de la tête le second bâtard, "Nakunepatte", ainsi que sa nièce.


Je vous remercie, ô ma chère nièce, pour cette matinée qui va me vivifier le corps et l'esprit pour au moins trois siècles.

Un nouveau frisson ébranla ses muscles.
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Bermude_de_shanley
Une convocation de son Altesse au bord du Semois, cela a eu pour effet de piquer ca curiosité tout comme ce froid matinal piqué son visage, s'étant chaudement habiller pour braver l'humide froide du au brouillard, il prit la direction du lieu de rendez vous

il arriva victorieux à destination , ne s'étant pas perdu dans les bois comme à son accoutumé


Bonjours votre Altesse

il fit un salut de la tête au bouillons présent, regrettant déjà de ne pas avoir pris une flaque d'alcool pour réchauffer son corps transit

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Calico
Une lettre et pas n'importe laquelle, celle de "THE Reyne of the tous les Bouillons".

Il était à peine Matines quand le chevalier se leva ou plutôt s'extirpa de son lit encore chaud. Ce fut avec une peine incommensurable que la Sauterelle quitta cet abri feutré. Ce matin là, elle savait que devait se préparer quelques festivités au bord de la Sémois. En général on ne faisait pas déplacer des gens au petit matin dans leur habit d'apparat pour un petit gueuleton improvisé.

Satan fut harnaché aussi au couleur de Bouillon, tout comme Calico. Elle s'était habillée chaudement sous son armure qui avait une très mauvaise isolation thermique. C'était l'enfer l'été et une glaciaire l'hiver mais il fallait souffrir pour avoir l'honneur d'en porter une, tout comme son collier au corback. La lettre stipulait bien qu'elle soit présente avec tout son attirail de chevalier, éperons compris. Elle s'en alla au lieu de rendez vous, parée de tous les artifices d'un chevalier.

Chemin faisant, elle se demandait quand même sur quoi porterait la cérémonie du jour. Elle eut un sourire sadique en sentant ce froid mordant du petit matin d'hiver et imaginant la température de la Sémois. Ensuite la question portait sur qui serait là...

Enfin, elle arriva.


Elle n'était pas la première et surement pas la dernière. Elle descendit de cheval avec peine, affublée de quelques kilo supplémentaire de métal et de bois. La brunette ne se vautra pas, c'était déjà pas mal et avança vers le groupe.

Bonjour Votre Altesse.

D'abord la Reyne eut son bonjour avec une inclinaison de tête s'en suivi Siméon l'oncle borgne, puis la manchote.

Bonjour à vous aussi Siméon....Minah....

Son goémon était là. Elle lui sourit largement puis elle vit Bermude, qu'elle avait déjà croisé. D'après les rumeurs de Bouillon il était la loutre d'Ouranos. Marchaient ils ensemble?
La Sauterelle ne saurait le dire, vu qu'elle était une véritable sauvage et se mêlait peu.


Varek, contente que vous soyez là.
Mon bonjour Bermude.


Elle zieutait les chemises blanches en souriant.

Quelle belle matinée...revigorante!!!!
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Ouranos
Ouranos avait reçu une invitation à se rendre au bord de la Sémois... De ce temps ? Il prit donc le temps de relire attentivement le courrier pour voir s'il n'avait pas encore comprit de travers... Heuuuuuuuuu ben non apparemment....

Il se vêtit alors d'une chemise blanche et se rendit au point de rendez vous. Il faisait un peu plus doux ces derniers jours mais le vent lui traversait le corps. Arrivé sur place, il se dirigea vers les personnes déjà présentes...


Bonjour Votre Altesse...

Il se tourna ensuite vers les autres.


Bonjour à tous ! C'est une idée où il fait froid ?
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Enguerrandphilibert
Pour l'une des rares matinée ou il gardait le lit après que galarneau se soit montré le bout du nez l'Enguerrand fur fort surpris que l'on cogna à sa porte. Attachant sa dague à sa ceinture et prenant son épée dans sa main il s'approcha de la porte puis un vague regard par la fenêtre le rassura. Il ouvrit la porte et prit le parchemin que l'on lui tendait er remercia la personne qui le lui avait apporté puis il se dirigea vers le feu presque étain à cette heure laissant l'épée au bord de la table il cassa le sceau.

Quel fut la surprise en lisant le papyrus. Il retourna voir dehors et relu la missive question de s'assurer qu'il avait bien lui.

Puis il passa au baquet se débarbouiller, plus histoire de se réveiller que de se laver en fait puis il retournât dans sa chambre. Il fouilla pour trouver une chemise propre dans tout le fouillis et la mit. Puis il prit un instant pour se recueillir et prier.

Enfin, chose inhabituel pour sa part il rangea ses armes dans le coffre puis se rendit à la Sémois comme on le lui demandait.

Pas question de prendre le cheval avec ces vêtements il aurait vite fait de prendre froid alors il entreprit au pas de course pour finalement couvrir les lieux qui le séparait du lieu auquel il était attendu.

Une fois arrivé, il avait juste oubli. un petit détail notre Enguerrand, courir donnait chaud oui mais en même temps lorsqu'on arrêtait cela avait l'effet contraire et c'est un vaste frisson qui lui avait traversé tour le corps de bord en bord. Par contre voyant tous ces gens qui c'était déplacé il n'était pas question qu'il laisse transparaitre quoi que ce soit. Il tenta donc d'afficher un regard neutre en pensant à ce que serait cette rencontre si on était en juillet.

S’avançant vers l'avant il s'allua d'un signe de tête une a une les personnes présentes. Puis redoublant d'effort lorsqu'il arriva près de la Reyne des bouillons pour ne point laisser transparaitre le froid qui l'accablait.


Bien le bon jorn vostre altesse avait-il dit en baissant la tête
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Jusoor
Elle avait reçu la sommation et c'est avec un sourire qu'elle en avait pris connaissance. La Semois... voila qui promettait d'être rafraîchissant, pas pour elle Dieu merci, elle avait déjà donné. Mais voir les trognes des Bouillons devenir bleues et l'idée de s'esbaudir des claquements de dents effrénés la mettaient en joie.
Après tout, malgré une cohésion et une fraternité peu communes, la forteresse était rude, la vie y était âpre et il était de bon ton de s'y accoutumer au plus tôt.

Le matin dit, ses quartiers elle quitta, armurée et parée des attributs du Corbeau. Dans l'air chargé d'humidité blanche, son souffle ne dépareillait pas, offrant à l'astre renaissant un accueil vaporeux. A son côté, son épée battait la mesure de son pas.

Arrivée enfin sur la berge elle rejoignit les présents, bien connus ou juste aperçus, son prime salut allant à la Duchesse.


Altesse. Aux autres, une inclinaison muette de la tête.
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Humbert.
Les occasions ne se présentaient pas si souvent de parader en parure complète de Chevalier. Et Humbert bien que du genre sobre et simple, savait aussi apprécier pleinement ces moments, tout comme galoper à l'aube sur les berges de la Semois.

Comme la dernière fois, il était allé prier avant la cérémonie, s'était baigné dans la rivière, rasé de près, faisant ressortir la teinte rougie de ses joues pâles. Mais cette fois-ci, ses pieds nues ne fouleront pas le givre, cette fois-ci il s'en viendra à cheval, fier ardennais à la robe alezan.
Sa tenue également était impeccable, le haubert de maille reluisant, cuissards et gantelets de plate. Ses bottes cirées arboraient les éperons d'or, et autour de son cou le tortil au corbeau, et une fois n'est pas coutume, il avait troqué son mantel vert contre un long manteau rouge assortie de fourrure blanche.
Dans son fourreau, pendant au ceinturon, une épée bâtarde, tandis trône harnaché à la selle l'écu peint aux armes de Bouillon. Enfin, la lance qu'il tenait dans sa main gauche en arrivant au lieu de rendez-vous.

Il salua solennellement chacun de ses frères et sœurs d'armes présent, puis le banneret et le grand maître plus longuement avant de prendre place dans l'assemblée.
Juste un regard lancé en direction de son écuyer, dont il apprécia le stoïcisme. Nul doute songea-t-il que celui avait mérité d'être son second, paraissant aussi insensible au froid que lui-même.

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Volkmar
Armure, Check ! Il avait passé une plombe à s’enserrer dedans, surtout sans l'assistance d'un écuyer digne de ce nom. Il était sérieusement temps qu'il s'en préoccupe, plutôt que de compter sur la providence. Parce qu'enfiler une armure seule, ça ne mène guère loin.
La lance, parée, l'épée, aiguisée, suspendue à sa hanche.
Il avait même trouvé son collier, qu'il arborait, pendant sur le gorgerin de fer qui lui enserrait le cou.
L'écu, aux couleurs de Bouillon, et... Et la poisse !
Les éperons d'or ! Il avait oublié ces foutus éperons !
Mais quant à savoir ce qu'il en avait foutu. Diantre. Il tenta de replonger dans sa mémoire pour resituer le dernier espace-temps où il y avait fait attention. Impossible !

Par déduction logique, il ne parvint à remonter qu'à son adoubement au bord de la Sémois. Après, plus rien. Il ne les avait vus qu'une fois ces foutus éperons d'or, et impossible de s'en souvenir ensuite.
Pis ! Il avait clairement le souvenir de s'être dit qu'il allait les vendre. Mais de vente, pas la moindre trace dans sa mémoire. Panique !
Pas de panique. Mais où étaient-ils bonsangdebonsoirdemesdeuxdesangdedragonderhinocéroslaineuxbigleux !
Rien dans les placards, ni dans les coffres, rien sous le lit, rien aux murs ni au plafond à l'exception des araignées - Non évidemment, qu'il ne cherche pas lui même : essayez ne serait-ce que d'enchainer des flexions avec une armure complète. Il s'arrêta net. Et dans la cave ? Non, Scath avait les clés, elle n'aurait jamais planqué des éperons d'or par là. Et si elle les avait vendus pour s'acheter de la picole !?

Le doute germait dans son esprit. Et l'heure passait. Il allait finir par être en retard, en plus de manquer d'éperons. Et il n'allait tout de même pas se révéler absent le jour d'un adoubement.
Il fallait se décider, vite !
Il pouvait toujours demander à Vairon, eh.. Non.
Enfin. Le Laveau n'irait pas abusivement profiter d'une situation semblable pour tirer avantage de lui ? Si ! Diantre, c'était tout à fait son genre oui !
Y aller sans ? Le coup se tentait. Sans filet ? Avait-il le choix ?

C'est ainsi qu'un Volkmar clinquant, étincelant, se pointa au bord de la Sémois, grimpé sur un normand bai, qui n'avait pas vraiment la carrure de l'Ardennais d'Humbert, mais suffisait bien à le porter.


"Le bonjour à vous tous. Altesse."


Un signe de tête aussi bref que coincé par l'armure, bien qu'il aille nue-tête.
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Eric.laveau
Bouillon, quartiers du Super Héraut plus connu sous le nom de Vairon, Laveau ou encore l'autre phylécastrope derrière son comptoir. Mais aujourd'hui, en cette foutrement froide matinée de Février, il sera Corbeau. En effet, c'était bien en ce jour que les rangs de duché se voyaient grossir d'une demi douzaine...d’œufs. De six chevaliers pardon. Un gargouillis se fit entendre depuis les profondeurs du bide du brun aux mirettes déglinguées. Eric, à peine sorti du pageot, commençait à avoir une sacrée dalle et le moins qu'on puisse dire, c'est que cela s'entendait. On aurait dit le râle bulleux d'un ogre se noyant dans sa propre bile aux vieux relents vaseux. Bref, je vous passe les détails appétissants. Vu la gueule du temps, si cette petite sauterie ne tenait qu'à lui, il la reporterait à mi juin. Minimum. Histoire d'avoir les grelots au chaud et les gambettes à l'air. Mais malheureusement pour lui, il n'avait pas son mot à dire et donc, il se prépara pour l'occasion.

Le Vairon enfila son armure complète tout en se remémorant le jour où il prêta lui même le serment que les futurs ex oisillons allaient à leur tour prêter. En chemise, les roupettes trempant dans une eau à vous glacer le sang...et pas que le sang. Cette idée le fit sourire, ce qui lui donna une dose d'entrain supplémentaire pour se bouger un peu plus le cul. Sans oublier que Minah rencontrerait pour la première fois ce qui pouvait s'apparenter à un bain. Fallait absolument pas manquer ça...même si l'odeur d'une manchote mouillée en ferait tourner de l’œil un paquet. Collier du Bouillon autour de la nuque, éperons en or, lance, omelette, topinambour, mocassins à gland ! Il était fin prêt à se rendre sur place mais cette fois ci, il restera au sec. Pas question de se geler les couilles une seconde fois. Uniquement en cas de force majeure.

Note pour plus tard. Se méfier de la Moustachue. Qui sait ce qui se trame dans sa tête à celui là.

Lorsqu'il arriva à l'endroit prévu à cet effet, les bords de la Sémois s'entend, le vairon des globules oculaires posa pied à terre. Les deux. Longea la flotte qui avait l'air particulièrement froide. Ai je suffisamment dit à quelle point l'eau paraissait glaciale? Ooouh qu'elle semblait froide et elle l'était, c'était certain, de quoi grelotter des miches. Je vous laisse sur cette image. Eric, le Super Héraut, salua tout ce petit monde et vint prendre place...à sa place. Bon d'accord...je sais, il n'est pas en collants et il ne porte pas un slip de gueule par dessus, mais il ne manquait pas de classe pour autant dans sa belle armure presque rutilante. Presque.

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Maupileth
Maupileth sur les rives de la Semois depuis sa Bourgogne natale.
Il scruta l'espace où commençait à s’amasser une partie du Bouillon.
Il reconnu Jusoor en premier, puis calico, Volkmar, Minah, la saint Just...

Un petit regard vers l'eau qui était fraîche en cette période, et il en savait quelque chose.....
Gnia
Et ils ne tardèrent point, la fine fleur de Bouillon se rassemblant peu à peu sur la rive de la Sémois, comme si l'on attendait un visiteur important débarquant d'un bateau.
S'extirpant de son mutisme comme la brume de la forêt, elle salua les uns et les autres, répondant à leur salut, tantôt avec un air mystérieux, tantôt avec un sourire en coin, tantôt avec un regard entendu.

Enfin, elle se décida à commencer l'achèvement du calvaire de ceux vêtus simplement de leur chemise - presque - immaculée. Ou comment passer de Charybde en Scylla.


Ouranos, Enguerrand, Siméon, vous dont l'investissement a été plein et entier dès votre entrée au sein de l'Ordre du Corbeau, je vous invite à vous avancer dans l'eau jusqu’à ce que vos tailles baignent dans la Sémois.
Puis vous vous plongerez dans l’eau afin qu'elle vous purifie et vous débarrasse de vos doutes, de vos craintes et de vos faiblesses.

Ainsi commence le rituel d'adoubement des nouveaux chevaliers de Bouillon.

Minah, joignez vous à eux, car j'ai souhaité aussi récompenser votre implication à servir Bouillon et votre banneret.


Se plaçant face aux bouillonnants grelottants, elle adressa un court exorde au Très Haut.

Nous implorons le Très Hauct miséricordieux pour qu'il nous donne la force de veiller les uns sur les autres et qu'il lave nos compagnons de leurs pêchés.
Que l'eau les purifie, que le fer les endurcisse, que leur doutes et leurs peurs soient jamais emportés par cette eau.


Une fois que chacun eut plongé dans l'eau froide, elle les invita d'un signe à les rejoindre sur la berge, près du braséro.
Les linges serrés dans le coffre furent prestement sorti, et étrillèrent avec rudesse les couennes rougies avant qu'une épaisse cape de laine en soit posées sur les épaules frigorifiées.
Pendant ce rituel visant à ne pas provoquer une hécatombe de futurs chevaliers emportés par la malemort, elle poursuivit, s'adressant d'abord et tout particulièrement à l'écuyère manchote.


Je ne sais si vous vous estimez prête à devenir chevalier, mais je vous estime prête à être récompensée pour votre présence constante - et tenace - à nos côtés, à louer votre indéfectible fidélité.
Minah, si vous souhaitez devenir chevalier de Bouillon, il vous suffit de l'exprimer.
Sinon, je vous nomme instamment Première Ecuyère de Bouillon, charge qui vous verra responsable de l'ensemble des écuyers et pages de Bouillon.


Lui laissant le temps de réfléchir à sa réponse, elle se tourna ensuite vers les trois hommes.

En ce jour, j'ai décidé de vous faire chevalier de Bouillon.
Vous recevrez éperons d'or, une lance, une épée et un destrier.
Si vous acceptez cet honneur, posez genou à terre devant moi et répétez.


"Notre épée sera féroce, notre coeur loyal,
Notre destrier puissant aura le sabot brutal,
Car nous savons qu'il plait à Dieu que nous soyons,
Jusqu'à notre mort, et au-delà, chevalier de Bouillon."


"Nous prestons allégeance au Duché souverain de Bouillon et faisons hommage à vous, Agnès de saint Just, Duchesse de Bouillon et Grand Maitre de l'Ordre du Corbeau.
Nous promettons de vous être toujours fidèle, que notre bras armé sera à votre service et que notre aide et nos conseils vous seront acquis."


Le regard grave s'ancra sur les visages de ceux à qui elle venait de s'adresser, tandis qu'elle attendait leur réponse à la mise à l'honneur qui leur était faite.
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Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

Simeon.charles
D'abord ça vous surprend puis c'est froid. Ensuite ça vous brûle un bref instant avant que cela ne vous glace pour de bon. Il faut cependant avancer jusqu'aux hanches et là ce ne sont pas vraiment les cailloux au fond qui vous font marcher bizarrement. Non, ce ne sont pas vraiment les cailloux, mais les millions d'aiguilles qui vous perforent chaque millimètres de peau.

C'est tellement froid, que même les partis du corps, encore sèches, font la danse de Saint Guy. C'est tellement froid que même votre âme tremble et votre esprit claque des dents.

Il était tombé une fois dans une rivière, ou du moins il avait été culbuter par dessus son cheval durant une charge. Mais c'était l'été et l'eau était fraîche et non froide. Là, en ce jour, il comprenait le sens de "morsure du froid".

Mais, il ne reculerait pas, Dieu l'avait fait sans cette fonction. C'est pourquoi il avança dans comme le demandait sa nièce et qu'il plongea dans l'eau pour noyer ses doutes et faiblesses.

Puis ce fut la délivrance, le braséro, les linges et capes. Il tuerait volontiers pour en avoir une de plus, mais ils sait qu'il tuera volontiers pour avoir accepté celle-là.

Les muscles encore secoués de spasmes il répéta aussi fort qu'il put :


"Notre épée sera féroce, notre coeur loyal,
Notre destrier puissant aura le sabot brutal,
Car nous savons qu'il plait à Dieu que nous soyons,
Jusqu'à notre mort, et au-delà, chevalier de Bouillon."


Puis vint la partie qu'il aimait le plus, l'allégeance des hommes à sa nièce, à son parti :

"Nous prestons allégeance au Duché souverain de Bouillon et faisons hommage à vous, Agnès de saint Just, Duchesse de Bouillon et Grand Maître de l'Ordre du Corbeau.
Nous promettons de vous être toujours fidèle, que notre bras armé sera à votre service et que notre aide et nos conseils vous seront acquis."


Bien qu'usé et quelque peu rapiécé, il se savait encore suffisamment fort pour tenir cet engagement qui couronnait sa carrière militaire. Une Saint Just, son sang, du moins en parti, lui offrait l'adoubement.
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