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[RP] Perte d'un grand homme du BA....surement le plus grand

Alexandre...
&

Devant la porte de la chambre des nobles.

Alexandre tentait d’apercevoir quelque chose par le trou de la serrure, mais rien à faire.
Il entendait cependant des bribes de voix, des paroles.
Le mot "mort" était prononcé.
Les nobles prenaient enfin en compte le décès du vassal de sa mère ?
Alexandre se gratta la tête.
Puis, il entendit un nom "Tixlu".
Hum ?
Nouveau grattement de tête, il avait déjà vaguement entendu ce nom à la maison, mais de là à pouvoir dire de qui il s'agissait, Alexandre ne savait pas.
Soudain, Soopy s'affola et commença à aboyer joyeusement.
Alexandre se tourna et découvrit son frère aîné.
Mais Matthis ne semblait pas très content de le voir faire ce qu'il faisait.
Alexandre glissa ses mains dans le dos et prit sa petite bouille toute mignonne pour attendrir son frère.

Non j'espionne pas.
Pas ma faute si les nobles ils parlent pas mais ils crient.
Du coup j'entends tout !

Et voilà que, comme d'habitude, pensa Alexandre son frère lui trifouilla les cheveux.
Essayant tant bien que mal de les remettre en place, il observait ce que son frère lui montrait.
La clé !

Promis !
J'vois rien !
Je dis rien !

Et puis il regarda Soopy et là Alexandre se jeta au cou de son chien.
Il regarda son frère dans les yeux, sentant les larmes lui monter.

Nan !
S'il te plait !
Le dit pas à Maman !

Alexandre implorait son frère.
Il préférait largement être accompagné par le chien plutôt que par Albert.
Au moins Soopy, il n'avait pas besoin de le semer dans la ville pour être tranquille.

Steupléééé !
Steupléééé !

Alexandre s'approcha de son frère en sanglotant légèrement.
Il fallait bien en rajouter, jouer un peu la comédie pour faire plier l'aîné.

Lamoth.
[Clermont 3 ru des Gras]

Lamoth, s'est dépêché, a fait ce qu'il fallait suite à la demande et de retour dans la maison de Gals, accompagnée d'Eoliance frappe à la porte et attends que celle ci lui dise d'entrer

TOC TOC
Galswinthe
[Clermont, 3 rue des Gras]

Elle remercia Lamoth qui s’éloignait et s’adressa à Petitrusse.

Si tu le permets, j’ai quelques courriers à rédiger. Je ne te retiens pas plus longtemps, je sais que tu dois être auprès de tes soldats. Merci d'être venu me prévenir aussi vite. A bientôt.

Péniblement, elle se leva, faisant mine de rien, et se dirigea vers son bureau, prenant plume et parchemin . Elle n’aimait guère les protocoles d’usage et c’est de manière très spontanée et sobre qu’elle rédigea :

Citation:

A celles et ceux qui l'ont côtoyé et apprécié,

Ce vendredi 21 février de l’an de grâce 1462,
Thibaud-Xavier de Ludgarès, Duc de Lapalisse, Pair de France, dict Tixlu, a rendu son dernier souffle.
Je vous invite à avoir une pensée spéciale pour lui.




Galswinthe de Ludgarès, son épouse.


Qu'y avait-t-il de plus à dire? Tant de choses en fait, mais qu'elle ne voulait garder que pour elle.

Alors qu'elle apposait le sceau, on frappa à sa porte.
Elle se leva pour ouvrir et vit Lamoth accompagnée d'Eoliance.
Lamoth.
[Clermont 3 rue des Gras]

dame Gals ouvre la porte et Lamoth entre suivi d'Eoliance avec sa malette


je suis de retour dame comme promis, j'ai parlé à Dame Eoliance qui est la dame de Greatremy et elle a préféré venir ....donc la voici, je vous laisse ensemble ; je vais attendre dehors ....j'espere que tout va aller bien maintenant....

fait un sourire et sors
Matthis.


Château de Clermont - Devant la porte de la chambre des nobles

Et qui disait Alexandre, disait réplique de la mort et justification, Matthis observait son petit frère et avec un sourire en coin l'écoutait. De nobles discuter, lui n'entendait pas, il était peut-être sourd, sans doute que cela était du à son très grand âge, au moins quinze ans, alors que son frère en avait pratiquement dix de moins, ou plutôt huit de moins.

Dans ce cas, il faudra que tu fermes tes yeux mon cher.

Et de rire en voyant ce cher petit frère grandir, mais pour Matthis il resterait toujours le petit enfant dont il fallait absolument prendre soin et qui devait retrouver le sourire. Et puis la fontaine s'ouvrit et Matthis se retrouva un poil décontenancé devant ce petit frère qui commençait à fuir au niveau des yeux, maladroitement l'aîné sécha les larmes du dernier "né".

On ne lui dira rien alors. Mais tu tiens le chien.

Matthis attrapa la main de son petit frère, glissant la clé dans la serrure, il ouvrit la porte. Cette porte qui dévoilait une pièce si richement décorée que certains nobles en étaient presque jaloux. Il avança parmi la noblesse présente, jetant des regards à son frère, le petit allait-il faire l'effort de tenir sa langue ? Matthis l'espérait, il ne voulait guère de problème. Il resta en retrait avant de faire signe à un garde afin que ce dernier lui raconte un temps soit peu les événements de cette chambre.

Votre grandeur, un noble nous a quitté.
Qui donc ?
Sa grâce le Dux Tixlu.
Sa grâ...

Matthis baissa la tête, comprenant la situation, il se tourna vers Alexandre. Une fois de plus, il infligeait la douleur, la souffrance à ce petit frère qui n'avait qu'une idée en tête découvrir le pot aux roses de la chambre des nobles.

Merci bien.

Il gratifia le jeune garde d'un pâle sourire et se tourna vers son frère.

Alexandre, tu en as assez vu ? Nous rentrons à l'hostel ?

Encore un grand homme qui quittait le duché, il fallait prévenir sa mère, mais rien qu'à cette idée, Matthis s'inquiétait et avait presque peur. Il la savait faible, si faible, il avait peur que la moindre pointe de tristesse ne la fasse plonger de nouveau dans les abîmes. Mais pour l'instant, il fallait attendre l'autorisation d'Alexandre pour quitter cette chambre.
Alexandre...
&

Chez la noblesse auvergnate.

Au garde à vous ou presque, une main dans les poils du chien et l'autre dans celle de son frère aîné, Alexandre le regarda ouvrir la porte.
Un nouveau monde allait s'ouvrir à lui.
En pénétrant dans la pièce et comme il avait promis de ne pas parler, Alexandre se contenta d'ouvrir la bouche tel un poisson rouge et d'observer.
Les tapisseries étaient vraiment belles, riches de couleurs, mais surtout de dorure.
Et les fauteuils avaient l'air si confortable, sans doute qu'ils étaient aussi rebondissant au vue du rembourrage qui donnait envie de s'y asseoir.

Puis soudain un garde s'approcha et parla avec Matthis.
Alexandre l'observa.
Ecouta.
Grandeur ?
Pourquoi "grandeur" ?
Parce que Matthis était grand ?
Et pourquoi alors il ne lui disait pas "petiteur" ?
Hein pourquoi donc ?
N'était-il pas assez petit ?
Et puis soudain, le garde confirma ce qu'il avait déjà entendu par le trou de la serrure et comme pour fuir, au moment où son frère lui posa l'ultime question, Alexandre tira sur son bras.

On s'en va.
Y a que des gens qui meurent.

Alexandre n'avait qu'une hâte quitter cet endroit ô combien luxueux, mais la pièce semblait mortelle.
Et aucune envie de mourir.
Trainant le chien et son frère hors de cette chambre des horreurs.
Plus qu'à rentrer à l'hostel maintenant.

Worwick
[CLERMONT]

L'ex sergent chef reçut un message provenant de son maire.
Une nouvelle terrible qui le laissa sans voix. A la place, des larmes coulèrent de son visage sans qu'il ne puisse les retenir.

Tixlu mort... quelle tristesse... encore un grand homme qui nous quitte. Pauvre Galswinthe...
Repose en paix et salue de ma part Barbu, Sallaberry, Vartak et les autres... Je vous rejoindrais le moment venu et nous boirons une choppe ensemble... marmonna t il


L'adjoint au maire de clermont qui était entrain d'affuter une hache reprit le boulot de plus belle en repensant à toutes les batailles qu'il avait pu faire sous les ordres de son mentor.
Matthis.


Château de Clermont - Chambre des nobles

La réaction de son frère ne tarda guère et Matthis en fut plus que ravi, il se laissa entrainer par un Alexandre hors de la chambre, saluant d'un signe respectueux les nobles présents. Il se tourna ensuite vers Alexandre et mettant un genou à terre pour être à sa hauteur.

Nous allons à la bibliothèque, on va récupérer Timothée et après on ira à l'hostel où l'on annoncera la nouvelle, enfin où j'annoncerai la nouvelle, tu es trop jeune.

Il se releva et tout en sentant de nouveau la main de son frère quelque peu tremblante dans sa main et tout deux quittèrent le château sans mot dire. L'université n'était pas très loin et après une courte traversée de rue, la bibliothèque fut en vue. Soopy attendit dehors le temps que Matthis et Alexandre récupère Timothée interloqué, Matthis ne lui avait rien dit à part "il faut aller voir maman et ce tous les trois". Un sourire aux lèvres, Matthis récupéra sa monture et donna rendez-vous aux deux autres à l'hostel. Il comptait déposer sa monture aux écuries de la ville. L'attente pour ses deux jeunes frères ne fut guère longue.

On entre ?

3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny

Hochement de la tête des deux autres et Matthis laissa Alexandre ouvrir la porte de l'hostel, ce dernier c'était presque jeté dessus et n'avait qu'une envie, retrouver leur mère. Pénétrant dans l'édifice, ils saluèrent Lucie qu'ils croisèrent non loin de la cuisine. Sans mot dire, ils grimpèrent l'escalier pour rejoindre la chambre de Korydwen. La porte de cette dernière était ouverte, Matthis fut le premier à arriver dans l'embrasure de la porte. Elle était jolie dans sa robe rouge, son grimoire dans les mains, que lisait-elle ? Il s'approcha d'elle suivi des deux autres.

Bonjour Maman.

Ce n'était guère un "bon jour" mais il fallait bien commencer par cela, surtout qu'il ne l'avait pas vu depuis l'enterrement et le décès de Nictail. A croire qu'il ne croisait sa mère que lorsque la mort frappait.

Maman, j'ai une nouvelle à t'annoncer, pas des meilleurs, aussi reste dans ton fauteuil.

L'art de prendre soin de sa mère comme le faisait son père. Il ne voulait pas, alors qu'elle retrouvait le goût à la vie, la plonger de nouveau dans les ténèbres. Alexandre se plaça devant lui et Matthis posa ses mains sur les épaules de son frère, alors que Timothée avançait à la hauteur de son aîné.

Maman, le duc Tixlu n'est plus. Petitrusse l'a retrouvé mort ce matin même dans le campement de son armée. Et il semblerait qu'une escorte soit mandé pour rapporter le corps.

Matthis n'avait pas particulièrement parler à voix basse et n'avait pas non plus regardé si les couloir était déserté, ainsi peut-être que les habitants de l'hostel avaient entendu ce qu'il venait d'annoncer à sa mère. Il observait maintenant et attendait une réaction de la part de sa mère, prêt à agir en conséquence.

Co-écrit avec jd Alexandre.
Galswinthe
[Clermont, 3 rue des Gras]

Lamoth avait agit fidèle à elle-même. Gals lui avait simplement demandé si Rémy était dans le coin et voilà qu'elle revenait avec son épouse. Elle estimait Lamoth pour sa générosité et son dévouement naturel, si spontané.
Avant qu'elle ne s'éloigne, elle lui tendit le parchemin sur lequel elle venait d'écrire :

Je te remercie Lamoth pour avoir fait si vite.
Puis-je te demander un dernier service?
Pourrais-tu afficher ce parchemin, bien en vue sur le panneau d'affichage sur la grande place, s'il te plait?

Elle la regarda s'éloigner et son regard se posa alors sur Eoliance.
Pour tout dire, Gals n'était pas particulièrement à l'aise, car elles ne se connaissaient que très peu, mais elle appréciait son geste, d'être venue aussitôt.
Elle aurait souhaité avoir un moment pour elle, mais elle n'en avait pas le temps, il lui faudrait vite partir pour Tonnerre.
La manche de sa houppelande était maculée du sang qu'elle avait essuyé. Elle passa la main à nouveau au dessus de sa tempe puis vers l'arcade sourcilière, le sang semblait avoir plus ou moins cessé de couler, mais elle sentait bien qu'il s'agissait d'un peu plus qu'une égratignure.
Encore abasourdie, elle songea qu'elle n'avait même pas salué Eoliance.

Bonjour, je te remercie d'être venue si vite.
J'ai fait une mauvaise chute sur le sol en pierre, mon bras me fait souffrir mais un emplâtre fera sûrement l'affaire, j'ai ce qu'il faut.
En revanche, j'ai du un peu m'amocher le visage. Je n'ai pas encore constaté l'ampleur des dégâts, tu pourras juger par toi-même.
Et vois-tu, s'il me faut quelques points, je ne me sens pas vraiment le courage de me recoudre moi-même.
Je dois partir rapidement pour Tonnerre, tu crois que tu pourrais rapidement m'arranger ça?

Elle était concentrée sur tout ce qu'elle avait à faire, il fallait ramener le corps de Tixlu au plus vite et elle ne devait pas flancher. Elle se focalisait sur cet objectif et pensait déjà à la façon dont elle allait organiser ces prochains jours.
Et puis... les funérailles, tous ces gens qui voudraient sûrement lui rendre hommage. Comment faire, comment tout préparer, tout était tellement confus, tout cela lui pesait.
Peut-être n'avait-elle pas complètement réalisé, tout serait peut-être plus clair en allant à Tonnerre.
Lamoth.
Lamoth sortait de la maison rue des Gras, quand elle l'entendit qu'on la rappelait, revient un peu en arrière et voit dame Gals lui tendre un parchemin en disant

Je te remercie Lamoth pour avoir fait si vite.
Puis-je te demander un dernier service?
Pourrais-tu afficher ce parchemin, bien en vue sur le panneau d'affichage sur la grande place, s'il te plait?


Bien sur dame, je vais le faire, naturellement, ne vous en faites pas, surtout soignez vous bien, je vous laisse entre de bonnes mains
Eoliance
En arrivant, Eole épousseta sa cape et suivit Lamoth vers la bléssée espérant que cela ne soit pas trop grave.
En voyant Galswinthe en pleine discution, elle se dit qu'elle semblait bien avoir toute sa tête.
Elle la salua et l'écouta tout en s'apercevant d'une plaie où le sang avait coagulé au niveau de sa tempe.
Ce qui l'inquietait le plus était le bras , elle avait vu des fractures bien moches et souvent la pose d'attelle permettait que le bras retrouve toute ses capacités en quelques semaines.

Bonjour Galswinthe, je vais regarder ce qu'il en est de ces blessures.
Puis-je me laver les mains avant??

Elle trouva sans un coin une écuelle et un broc d'eau et se lava soigneusement les mains et de là elle installa sur un coin un carré de tissus propre.
Elle y déposa des petites boites métalliques contenant ses instruments en cas d'une suture éventuelle.

Elle prit un petit bol où elle versa de l'eau et avec quelques petits carré de tissus fins, elle nettoya la plaie à la tempe de Galswinthe.

Ne vous inquietez pas, la plaie n'est pas méchante et déja la cicatrisation se fait.
Je vais bien la nettoyer et ensuite, je vous mettrais une petite couche de baume au calendula qui va permettre une cicatrisation plus rapide.
Une chance vous passez à côté de points de sutures et dans quelques temps il n'en paraitra rien .

Avec attention et dans des gestes léger Eole impregna une compresse de Calendula et y rajouta quelques gouttes d'arnica et la déposa sur la tempe .
puis elle déroula une bande de tissus afin de coincer la compresse et glissa l'extrémité de la bande pour qu'elle tienne bien.

Vous voilà avec un bandage que vous pourrez retirer d'ici 48 h .
par contre, je vais regarder ce bras qui vous fait soufrir et
surtout vérifier que vous n'avez aucune fracture ou déplacement des articulations.

Eole rangea le matériel qui ne lui servait plus et elle prit délicatement le bras de Galswinthe en surveillant son visage à la moindre grimace .

Heuum ! cela vous fait il mal comme ceci????

Eole auscultait le poignet et aucun enflement au niveau des doigts qui restaient bien colorés...
Elle souleva légérement le bras , une main sous le coude et questionna

Et comme cela, de la douleur....????

Les petites grimaces de Galswinthe accompagnaient les légers mouvements qu'Eole faisait faire au membre tuméfié.

Bon, à la palpation et en petite rotation , vous avez une vrai chance !
Pas de fracture, mais rien ne dit qu'il n'y ait pas une petite fissure osseuse.
Par prudence , je vais vérifier qu'au niveau de l'épaule tout est bien en place .
je vais vous poser une attelle et vous maintiendrez votre bras dans une écharpe durant 3 semaines.

Eole vérifia l'articulation de l'épaule et tout semblait bien en place.
Elle releva bien la manche de Galswinthe et sortie de sa besace , deux petites languettes de bois bien poncés et arrondis.
Elle les plaça de chaque côté de l'avant bras.
Puis, elle tira un rouleau de tissus de son sac et de déroula autour du bras recouvrant les attelles en veillant de ne pas trop sérrer le bandage.
Elle l'arrêta de son extrémité en le coinçant au dessous au niveau interne du bras.

Voilà , je laisse votre main libre pour ne pas être génée , mais cela ne veut pas dire que vous devrez vous en servir comme si de rien n'était.
Je vais vous mettre une écharpe de soutien qui permettra à votre bras de ne pas forcer.
Je ne suis pas sure que la chute est fragilisé votre radius ou cubitus .

Eole sourit , car ses noms barbares pouvaient déconcerté un peu.

Rhoo !! je parle comme un médicastre !! hihi hihi !!
Ce sont les noms de vos os de votre avant bras Galswinthe !
Et le plus long s'appelle l'humérus, mais à son niveau , vous n'avez aucune douleur ce qui fait que le bandage se situe sur l'avant de votre bras!

Bon, aller , je vous mobilise ce bras et vous devriez retrouver toute votre dextérité et mouvement !

Eole plia une grand carré de tissus en pointe et le noua , puis elle l'enfila autour du cou de Galswinthe et doucement y glissa le bras bandé .

Voilà ! cela va vous géner un peu , mais c'est un moindre mal !
Votre bras ainsi positionné va pouvoir se guerir tout seul .
Soyez tranquille!

Une fois terminé elle fit un grand sourire à Galswinthe qui avait été d'une patience et un calme !
Cela changeait des grincheux ou moviettes qui parfois pour un 'tit bobos poussaient des rales à faire peur à un régiment !

Alors comme ça vous vous en allez à Tonnerre.....???

Eole prit une respiration ample et son soupira d' un brin nostalgique....

Ha que j'ai aimé cette ville, nous y avons vécu avec Mon Great deux années et c'est la ville où est né notre Petit Nans.....
La bourgogne me manque et je n'ai pas retrouvé à Clermont tout ce qui me donnait l'envie de me lever le matin....

Puis, elle se tût regrettant presque de s'être laissé aller à tant de confidence, et elle respira un grand coup tout en rangeant ses affaires dans sa besace et se releva ....

Et bien voilà !!!
Mon travail s'arrête là Chère Galswinthe!
Promettez moi de bien prendre soin de vous , pas de régime ou abstinence de quoi que ce soit !!!
Je vous donne cette petite fiole de macérat de Consoude.
Juste dix gouttes dans un peu d'eau tout les jours jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus et tout rentrera dans l'ordre !

Bon, je vais reprendre le chemin vers Clermont, au plaisir de vous retrouvez en grande forme !!!

Sa voisine finissait de mettre en place les choses qui lui avait été ordonné , et elle s'adressa à elle.

Lamoth merci de m'avoir montré le chemin , je ne sais pas si je serais arrivée sans vous !
Je viens rarement par ici étant plus coutumière des halles de villes....
Je pense que je retrouverais mon chemin seule à moins que vous ayez à faire à Clermont , nous referons chemin ensemble.

Eole referma sa cape, enfila ses petits gants de laine et attendit de savoir ce que comptait faire sa voisine.......
_________________
L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!
Lamoth
Lamoth qui attendait un peu à l'écart, pres de la porte de sortie, apres avoir ete affiché le prchemin, voit sa voisine se rhabiller en arrivant, passe un peu la tete pour voir si dame Gals a l'air d'aller mieux ;

elle l'aperçoit avec un bras en attelle et le visage qui reprends couleurs ;

fait un sourire et la salue en lui souhaitant beaucoup de courage pour la suite ;

se trouve rassurrée de ce fait et regarde Eoliance avec un sourire de contentement en l'entendant dire
Lamoth merci de m'avoir montré le chemin , je ne sais pas si je serais arrivée sans vous !
Je viens rarement par ici étant plus coutumière des halles de villes....
Je pense que je retrouverais mon chemin seule à moins que vous ayez à faire à Clermont , nous referons chemin ensemble.

et lui réponds

je vous raccompagne dame, nous ferons un petit bout de route ensemble ainsi, ce sera bien agréable, et nous avons notre temps maintenant, pas comme à l'aller
_________________
Galswinthe
Le fait d'être auscultée avait pour Galswinthe quelque chose d'un peu déconcertant.
Tout était allé si vite et elle avait du mal à se montrer réactive. Elle était surtout touchée par l'empressement des deux femmes à lui rendre service. Aussi, elle n'osa pas interrompre Eoliance et apprécia d'un œil bienveillant la minutie avec laquelle elle effectuait les soins.
Elle se laissa soigner sans broncher, les douleurs qu'elle pouvait ressentir n'étant que bien peu de chose, face à une douleur bien plus grande dont elle ne se remettrait jamais totalement.

C'est promis Eoliance, je suivrai vos conseils avisés.
Merci à toutes les deux, je n'oublierai pas ce que vous avez fait pour moi.

A bientôt sans doute.

Elle les regarde s'éloigner, referme la porte, puis s'assoit en se laissant tomber sur un tabouret de style rustique acquis récemment, songeant qu'il fallait qu'elle passe en chambre des nobles, peut-être y trouverait-elle son neveu, qu'elle n'avait pas vu depuis fort longtemps, désormais le seul membre de sa famille.
Celestine
Elle a fait le chemin depuis Bourbon, et elle arrive pestant encore contre Aristide, qui a pris a plaisir tout les cahots de la route.
D'accord il fallait faire vite, mais Hyppolite quand même prenait un peu plus son temps. Pour le moment, il était couché avec une mauvaise grippe et c'est donc le nouveau cocher, encore jeune, qui l'avait emmené.

Arrivée a destination, elle frappe et explique qu'elle doit voir Dame Galswinthe pour lui remettre un pli de sa maitresse.

Le valet, qui n'a pas l'air au mieux de sa forme avec ses yeux rougis, lui ayant répondu que sa Maitresse était occupée, Celestine lui confie donc son courrier et attend un moment, le temps de savoir s'il y aura une réponse de suite ou un peu plus tard

Thib a écrit:

A mon amie Galswinthe

J'ai appris ce deuil si cruel qui te touche, et à travers toi tout le BA. Dis moi si je peux faire quoi que se soit.
Je n'ai pas les mots pour dire a quel point Tixlu nous manqueras a tous.
De savoir qu'il va rejoindre Zérou et tout les autres ne me console même pas ....
Bien à toi,

Thib
Korydwen
3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny

La Comtesse séjournait chez ses cousins depuis quelques jours maintenant, plutôt ravie d'être bien entourée, mais surtout de trouver à s'occuper pour ne guère trop penser et se remettre comme elle pouvait d'un voyage qu'elle avait sans doute idéalisé en se voilant quelque peu la face, elle avait chu, terriblement chu, mais peu à peu se relevait et reprenait un peu du poils de la bête, même si sa forme n'était pas encore grande, au moins ses pensées étaient moins lourdes, noires, elle se sentait plus légère. Elle se complaisait dans la diplomatie et étudiait avec application la langue angloise. Pour l'unique, simple et bonne raison : donner le répondant aux anglois lors des futurs matchs de soule.

Alors qu'elle lisait en cette matinée de février, un livre sur les bases de la médecine, quelques pages par ici et par là, quand le temps et l'envie étaient là, s'instruire doucement et comme Timothée lui apportait de quoi s'instruire, l'avantage d'avoir pour fils le bibliothécaire. Et puis, elle entretenait une correspondance avec Clarine, elle avait appris à mieux la connaître durant son mandat de superviseur des douanes, et puis plus tard avec Sakura sur cette liste une pure folie, mais la vie était ainsi. Elle avait d'ailleurs réponse à formuler à son amie, elle le ferait dans la journée, du moins, c'est ce qu'elle pensait.

Alors qu'elle levait la tête, son regard se posa sur ses trois fils, bien qu'ils vivaient tous ici, il était bien rare pour la Comtesse de les voir débarquer tous les trois en même temps.

Bonjour mes fils. Fut simplement répondu, posant l'ouvrage sur le petit meuble à côté du fauteuil, elle allait se lever mais son fils aîné le lui interdisait pratiquement. Korydwen resta donc dans son fauteuil en attendant la nouvelle. Et là, les bras lui tombèrent, la bouche s'ouvrit en grand sans qu'aucun son ne puisse en sortir. Le duc, mort ? Tixlu mort ? Impossible et impensable ! Il faisait parti, pour elle, de ces hommes qui ne pouvaient pas mourir, des sortes d'être immortels. Elle l'avait rencontré à Montbrison, lui vendant son maïs pour son élevage de cochon, et de jour en jour elle avait appris à apprécier l'homme qu'il était et surtout fameux guide au niveau politique, toujours de bons conseils. Elle était triste, très triste, voilà lourde perte et ses premières pensées partirent en direction de son amie Galswinthe, la pauvre devait être anéantie... Elle se leva en prenant appuis sur l'accoudoir du fauteuil et s'avança jusqu'à son fils Matthis, le serrant dans ses bras, fort contre elle, il était si grand, presque autant que son père, si ce n'était plus grand.

Qu'Aristote nous épargne la perte de ton père. Qu'Il nous épargne.

L'adage qui disait jamais deux sans trois en ce jour lui faisait d'autant plus peur, en à peine deux mois la faucheuse avait déjà pris deux hommes, deux amis, son vassal et son maître et ami en politique. Elle relâcha son étreinte et se recula, les yeux rougis, triste.

Je n'aurai la force d'accéder à la requête de Galswinthe, je serai un boulet pour elle, cependant, Matthis si tu le désires tu peux me... Nous avec ton père, représenter auprès de notre amie Gals.

Elle se tourna ensuite, vers Timothée.

Peux-tu me trouver notre oiseau, tu sais, notre faucon il me semble. J'ai une missive à faire parvenir en Guyenne. J'ai besoin d'écrire...

Besoin d'écrire, oui, elle avait, il fallait en informer sa vassale qui le restait de part le coeur, elle n'avait jamais désiré la rejeter, un moment d'égarement, il fallait de ce fait écrire... Mais que dire ? Comment annoncer à une veuve, la venue d'une autre veuve ? Que faire ? Noyer le poisson en parlant de tout et de rien, parler de sa vie, de ses enfants... De s'excuser, de dire qu'elle apprivoiserait cet amour, qu'il lui fallait simplement du temps.

Alexandre... Qu'est-ce que nous ne t'infligeons pas depuis quelques mois maintenant...
_________________
[img]En attente ![/img]
Mon suzerain c'est le plus meilleur de tout le royaume d'abord !
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