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[RP] Perte d'un grand homme du BA....surement le plus grand

Galswinthe
[Clermont, 3 rue des Gras]

Les heures avaient passé, elle avait enfin pu rester un peu seule.
C'est alors que Valentin, son valet entra discrètement lui remettre un pli, sans mot dire.
Elle reconnut immédiatement le sceau de Cérilly, seigneurie ô combien méritée, octroyée à Thib à la demande de Tixlu.
Elle décacheta le pli et en lut le contenu. Même si elles se voyaient moins souvent depuis qu'elle avait quitté le BAR, elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur elle.
Elle prit la plume à nouveau.

Citation:

Ma chère Thib,

Je sais à quel point Tixlu comptait pour toi.
Crois-tu que l'on rejoint ceux qui nous sont chers et ont disparu avant nous quand on meurt ?
A toi je peux en faire la confidence, j'ai parfois des doutes, mais j'ai envie d'y croire. Envie de croire que Tixlu est aussi auprès de son fils à qui il a tant manqué, tant il était occupé.
Les penser réunis a pour moi quelque chose de rassurant.
Ils me manquent tant tous les deux...
Pourquoi le Très-Haut me prend-il tous les miens?
Mes parents que j'ai perdus très jeune, mon fils et maintenant mon époux.
Je dois me rendre à Tonnerre, pour ramener le corps de Tixlu en BA.
Je sais que tu ne pourras pas laisser la mairie pour m'y accompagner, mais je sais que sinon tu l'aurais fait.
Lire ta lettre est déjà un réconfort.
A bientôt, bien à toi.

Gals



Elle scelle le pli et le confie à son valet.
Puis elle prend à nouveau la plume, ayant quelques courriers urgents à faire avant de se rendre en chambre des nobles, les personnes sur lesquelles elle pouvait compter ne l'étant pas forcément, du moins par les titres.
Après quelques courriers et avoir enfilé une tenue propre, elle se rendit en chambre des nobles.


[Chambre des nobles]


Elle entre, espérant trouver quelques connaissances, notamment son neveu Jason de Vissac.
Jason_de_vissac_
[Chambre des nobles]

La nouvelle l'avait assommée. Son oncle si sage était parti. Il se revoyait sautant sur ses genoux enfant alors qu'il n'était pas encore conseiller ducal à Montbrisson, avec Kory, Oya Barbu, Silec...

Il vit sa tante pénétrer dans la salle et se porta au devant d'elle


Gals, comme va tu ? Tu sais que je suis là et que les volontés de Tix seront respectées. Je vais rester avec toi et à tes côtés pour que tu puisses trouver en moi la force d'avancer. Je suis prêt à partir avec toi pour aller chercher son corps et le ramener ici en BA.
_________________
Matthis.


3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny

La réaction de sa mère le surprit simplement l'espace d'un court instant, depuis combien de temps ne l'avait-elle pas enlacé de la sorte ? Sans doute depuis la dernière guerre, alors qu'en bonne chef de lance, elle comptait et recomptait "ses" Hommes. Et à chaque fois qu'elle retrouvait, époux, fille et fils, elle ne pouvait s'empêcher de les serrer contre son coeur pour se rassurer avant de leur donner les ordres. Des souvenirs qui revenaient en tête alors qu'il serrait doucement sa mère.

Qu'Aristote nous épargne la perte de ton père. Qu'Il nous épargne.
Il nous épargnera Maman... Il n'a pas le choix où je brûlerai chacune de ses Eglises.


Sentant sa mère lui échapper et se reculer, Matthis l'observa, elle avait les yeux rouge de bien souvent quand la tristesse frappait à leur porte. Il l'écouta, opinant du chef et opéra un demi-tour pour quitter la chambre et l'hostel, direction la chambre des nobles afin d'accomplir sa noble mission. Le chemin fut très rapide, il retourna d'où il venait.

Chambre des nobles

Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas vu Galswinthe, il s'approcha doucement d'elle, un homme, un peu plus âgé que lui se tenait à ses côtés.

Gals... Maman t'envoie ses pensées et toute sa force. Elle ne pourra malheureusement pas t'accompagner, mais elle m'a demandé de t'aider en son nom et celui de mon père et en celui de ma famille.

Il s'inclina poliment et attrapa sa main sur laquelle, il déposa un baiser. Il serait dorénavant à son service. Puis se tournant vers l'homme qu'il avait du croiser mais dont il ne gardait malheureusement point de souvenir.

Je suis Matthis de Toggenburg-Marigny, le fils aîné de Korydwen et Althiof.
Alexandre...


Chez les Duchesne-Marigny.

Alexandre avait senti les mains de son frère sur ses frêles épaules.
Il avait croisé le regard de sa mère et sentit les larmes lui monter.
Il n'aimait pas quand sa maman n'était pas bien du tout.
Il s'écarta et observa sa mère et son frère enlacés, il s'approcha doucement de Timothée et glissa sa main dans la sienne.
Il la serra très fort et se concentra pour ne pas pleurer, mais toujours silencieux, il attendait le dénouement.
Et maman envoyait Matthis aider Gals, et il regarda Matthis partir.


T'inquiètes pas !
Je veille sur Maman.


Et de faire un signe de la main à son frère.
Et un second service fut demander à Timothée, Alexandre lui sourit.
Maman retourna dans son fauteuil et Alexandre s'approcha doucement d'elle.
Il posa ses petites mains sur les genoux de sa mère et l'observa.


C'est pas toi Maman.
C'est la vie.
Mais t'inquiètes pas !


Et de poser sa tête sur ses genoux pour la consoler.
Plus qu'à attendre maintenant que le temps passe et que le soleil chasse toute cette tristesse.


Matthurin

~Jehan~

Clermont, 3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny

Jehan passa par la cuisine et Lucie lui apprit que les trois fils de dame Kory étaient arrivés.
Ils faisaient grise mine.
L'intendant pensait les rejoindre pour savoir s'ils avaient besoin de quelque chose, eux et leur mère, quand on frappa aux grandes portes cochères.

Il sortit de la cuisine et fit signe au garde qu'il ouvrait.
Un messager apportait un pli.
Jehan reconnut les armes des Ludgares.

Un message pour les Duchesne !

L'homme tendit la lettre puis il repartit, plutôt pressé.

Jehan prit l'escalier qui montait au logis puis prit le couloir circulaire qui longeait les différentes chambres et boudoirs.
En passant devant la chambre de dame Korydwen, il entendit une conversation, la porte étant restée entrouverte.

Maman, le duc Tixlu n'est plus. Petitrusse l'a retrouvé mort ce matin même dans le campement de son armée. Et il semblerait qu'une escorte soit mandé pour rapporter le corps.

A ces mots, il eut un sursaut de surprise et d'effarement.
Le duc moooorrttt....?

Il regarda le courrier qu'il avait entre les mains.
Se reprenant malgré la nouvelle qui l'avait remué, Jehan poussa jusqu'au boudoir de dame Gypsie. Il savait y trouver le couple.

Il toqua à la porte.
Hulrika
[Clermont]

Elle avait retrouvé sa vie paisible à Moulins, alternant des gardes nocturnes dans son village à des heures passionnantes de travail à son échoppe où elle façonnait le bois. Parfois, elle avait besoin d'air et c'est dans les champs qu'elle mettait toute son énergie, creusant des sillons dans la terre un peu dure à cette période de l'année.
Hul s'était un peu ressourcée dans ce village où elle avait ses repères, elle négligeait d'ailleurs un peu la CANF qui tournait bien sans elle pour son fonctionnement routinier grâce à Maëline, et n'avançait guère plus en terme de projets faute d'un conseiller unique placé à sa hiérarchie, surtout que ses demandes de clés restaient sans réponse. Elle avait espéré avancer ces projets avec Albine et JN, mais la vie en avait décidé autrement, aussi, elle attendrait.
Clermont, elle n'y allait que peu, rien à y faire.

Mais, ce jour, elle avait eu b'soin d'clous et d'ferrures particulières pour terminer un assemblage de menuiserie et s'était donc rendue en la capitale afin de satisfaire ses envies.
Le pas nonchalant, elle se promenait, faisait quelques pauses sur les étals du marché, goûtait les mets par ci par là, et s'arrêta comme elle aimait à le faire sur le panneau des annonces afin de se tenir un peu informée des dernières nouvelles du BA.
Une annonce la marqua plus que les autres et la saisit.
Tixlu était mort. Le Tixlu. L'époux de Gals.

On n'peut pas dire qu'Hul l'avait connu cet homme. Elle l'avait croisé au bal qui avait accueilli les berrichons. Elle l'avait croisé sur les estrades politiques. Mais, elle ne se souvenait pas avoir osé lui adresser la parole. Il était de ces hommes pour elle qui impressionnaient, avec un charisme certain.
Elle en avait beaucoup entendu parlé par contre et savait que le BA perdait un grand homme.

Quoi dire? Quoi faire dans ces cas-là? Elle, qui ne le connaissait pas.
Elle pensa surtout à tout ce qu'il avait fait pour ce Duché qui était leur, à tous ces gens qui lui étaient redevables de quelque chose, et à ses proches, à Gals.

Hul et Gals, c'était parfois des conversations houleuses, les deux femmes n'étant pas toujours d'accord, mas c'était des discussions intéressantes, et Hul respectait cette femme, même avec ses contradictions. Une grande femme également. Qui portait en elle le goût du travail, le goût du mieux, des valeurs respectables, similaires à celles qu'Hul défendait. Elle ne lui dirait jamais, mais elle l'appréciait pour tout ça.

Un peu perturbée par la nouvelle, Hul poussa la porte d'une taverne, s'y installa et sortit son nécessaire à écriture.
Il n'y avait pas de mot, mais il n'y avait pire que l'indifférence, et Hul estimait que quelques mots, même simples, étaient mieux que rien. Elle n'osait imaginer dans quel état était Gals, mais elle se devait de la soutenir, avec ses maigres moyens, dans cette épreuve.

Elle rédigea alors une lettre à l'attention de la veuve.

Citation:
Ma chère Gals,

Je viens d'apprendre la nouvelle pour ton époux. Je tiens à te présenter toutes mes condoléances et t'assurer de mon soutien dans cette épreuve. Si je peux, d'une façon ou d'une autre alléger ta peine ou te porter assistance, sache que je suis là.
Hélas, je n'ai pas connu ton époux, mais sais qu'il était un grand homme et un bon époux. Je sais aussi que le BA lui doit beaucoup.

Je prierai pour toi, sa famille et ses proches.

Mes pensées vont vers toi ce jour.

Hulrika.


Elle remit la missive à un gamin contre quelques écus, afin qu'elle soit portée à son destinataire.
Juste quelques mots...
Hul commanda une bouteille alors et la vida peu à peu pour la mémoire de Tixlu.

_________________
Jazon
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - Boudoir de Gypsie

C'est dans le boudoir de Gypsie que se tenait le couple Duchesne.
Elle, tapissait. Une commande de Lamoth lui prenait le plus clair de son temps.
Lui, installé non loin de là, dans un bon fauteuil tourné vers la cheminée, tenait en main le livre de chasse du fameux Gaston Phoebus.
Après sa sortie avec les garçons, Alexandre et Thibaud, pour ramener du gibier à Lucie, l'envie de chasser lui était revenue. En fait, elle ne l'avait jamais quittée mais il n'avait plus le temps de rien. Avec l'ouverture de son échoppe de charpente et menuiserie, ses charges diverses et l'aide qu'il apportait ponctuellement à la garde de la capitale, les "loisirs" n'étaient plus au programme.

Jazon leva la tête en entendant des va-et-vient dans le couloir. Très certainement les enfants.
Il posa son regard sur Gypsie. Elle était très appliquée sur sa tapisserie. Une aiguille venait d'apparaitre de la trame et elle tirait sur le fil.

L'esprit taquin, il se leva en posant le livre avec soin sur le fauteuil. S'approchant dans le dos de Gypsie, il lui effleura la chevelure et lui fit un baiser dans le cou.
Puis il passa la main sous la trame retenant le fil pour la taquiner, quand ce n'était pas pour lui pousser la main au moment ou elle devait repiquer l'aiguille dans la tapisserie.
Elle lui tapotait la main comme à un enfant pas sage et il riait de ses bêtises quand on frappa à la porte.

Ils tournèrent tous les deux la tête vers la porte puis se regardèrent.
Jazon leva son index devant ses lèvres.

On ne répond pas ? demanda t-il en chuchotant.
Rick
Rick avait réussi à avoir l'information. Même du fin fond de sa retraite, il avait eu la nouvelle. Sa première pensée avait alors été pour la veuve. Il savait ce que c'était comme épreuve à supporter. Aussi prit-il sa plus jolie plume et un parchemin



Chère Gals,

Je viens à toi pour te présenter mes sincères condoléances. Perdre la personne que l'on aime le plus au monde n'est pas la chose la plus facile à vivre et je sais de quoi je parle. Je connais ce vide qui va petit à petit habiter ton coeur et ce froid que tu ressens. Cependant, j'espère que cette peine que tu ressens ne te détourneras pas du Très Haut.

Ton époux va avoir désormais la chance de siéger aux côtés du Tout Puissant et par la même occasion, au Soleil avec feue mon épouse, Tiadriel. Il sera désormais à tes côtés pour te protéger depuis l'astre de lumière.

Saches que si tu as besoin de quelque chose ou si tu veux vider ton coeur dans la paix du Seigneur, je peux t'aider à trouver le calme divin. Je sais que ce n'est peut-être pas la première chose auquelle tu vas penser mais il ne faut surtout pas profiter du malheur qui t'accable pour laisser entre le Sans Nom dans ta demeure.

Qu'Aristote t'apporte son soutien et qu'Il ouvre les portes du Très Haut à feu ton époux !

Père Rick


Il laissa envoyer ce message à un petit garçon qui passait dans la rue, devant l'auberge où il séjournait depuis quelques jours, contre une petite pièce.
_________________
Timothee.


3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny - Chambre de Maman.

Il était resté silencieux, il se remettait petit à petit du décès de son parrain, enfin presque parrain. Il s'était un peu enfermé seul dans la bibliothèque de l'université, peu de monde pour ainsi dire personne ne venait lui rendre visite, n'osaient-ils pas ? Et puis, il y avait Matthis ! Matthis était le meilleur, le fils aîné, le fils prodigue qui gérait tout, les terres, les impôts, les gens, tout... Lui ne faisait rien ! Et en plus, il était meilleur que lui en tout un tas de chose, c'est d'ailleurs lui que Maman envoya aider Galswinthe ! Et lui ? Pourquoi ne lui demandait-elle pas ?

Elle lui demanda simplement d'aller chercher l'oiseau, le faucon, où était-il ? Sans doute au pigeonnier de Clermont. Il haussa les épaules. Coincé entre un grand frère parfait et un petit frère tout mignon, Timothée se sentait parfois étouffé, d'où ce besoin d'aller trouver refuge dans la bibliothèque. Il aimait sa mère, mais il aimerait qu'elle lui donne plus d'importance.


Bien Maman, je vais le chercher.

Il prit la direction du pigeonnier pour récupérer le bestiaux. Belle bête d'ailleurs, cadeau de son père à sa mère et sa mère ne jurait que par cet animal pour les livraisons longues distances. C'est à ce moment-là que Timothée comprit où sa mère voulait en venir, il avait su prendre si aisément l'oiseau avec son gant de cuir. Les messages cachés de sa mère, il s'arrêta un instant s'installant sur le rebord d'une grosse pierre. Observant l'oiseau.

Maman doit vouloir que j'apprenne la chasse avec les oiseaux.

Le sourire de nouveau sur le visage, il retourna à l'hostel. Il siffla doucement pour que son petit frère se pointe à la fenêtre avec un bout de viande. Il pourrait ainsi récupérer le piaffe pour Korydwen.
Galswinthe
[Chambre des nobles]

Alors qu'elle entrait dans la chambre des nobles, d'un pas moins assuré qu'à l'ordinaire, son neveu Jason vînt à sa rencontre. Il s'agissait en fait de son petit neveu, mais elle ne s'encombrait pas de ce genre de détails.

Bonjour Jason, je ne saurais trop dire comment je vais, autant qu'on peut aller en ce genre de circonstances j'imagine.

Tout en retenue, comme à son habitude, elle garde une certaine distance. D'autres auraient pris leur neveu dans leur bras et se seraient effondrés, mais Gals n'avait pas ce genre d'habitudes.

Je savais que je pourrais compter sur toi.

Un jeune-homme entra, qu'elle ne reconnut pas au premier abord.
Comme Matthis avait changé et comme le temps passe inexorablement.


Bonjour Matthis. Comment vont tes parents?
Me voilà rassurée, je ne m'imaginais pas partir seule. On ne sait jamais, sur les routes...


Je vous laisse le temps de préparer vos affaires, je vous propose de nous retrouver chez-moi 3 rue des gras lorsque vous serez prêts.
Gypsie
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - Boudoir de Gypsie

Une main au dessus, l’autre en dessous. L’aiguille passait de l’une à l’autre dans un mouvement bien rythmé, et totalement maitrisé par la tisserande.
Combien en avait-elle fait ? cela devait se compter par centaines.
Souvent elle se demandait où elles étaient accrochées, dans des hôtels sans aucun doute, mais lesquels ? Elle en avait vendu à des particuliers, au duché qui revendait en grande quantité, à qui, personne ne savait.

Le geste de la main se réduit à la mesure du fil qui raccourcit ; elle avait trouvé la bonne mesure, pas trop court pour éviter les pertes, pas trop long pour éviter l’usure et l’enroulement sur lui même. Ainsi, les points étaient tous les mêmes, et l’ouvrage présentait belle régularité.

Mais le Jazon s’ennuie et vient l’embrasser, puis la taquiner… D’abord elle lui tape sur la menotte, et ensuite… passe l’aiguille doucement sur le dos de la main, en appuyant de temps en temps…


Dis, on t’a déjà enfoncé une aiguille dans la main ? Non ?
Bah, crois moi, c’est un moindre mal comparé à tout ce que ton corps a déjà été transpercé… tu ne vas rien sentir mon chéri… et pas la moindre cicatrice…


Jazon sauvé par les cognements à la porte, qui continue malgré tout ses taquineries,

On ne répond pas ?

Doux baiser échangé, mais…

Si, on répond, sait-on si ce n’est pas un des enfants ; mais… nous reprendrons cette discussion là où nous l’avons laissée, et dès que possible…

A contre cœur mais néanmoins souriant, Jazon ouvrit la porte.
_________________
Jehan.



Clermont, 3 rue des Carmes - Hostel Duchesne -Marigny

La porte s'ouvrit et Jehan vit Monsieur Jazon.
Veuillez m'excuser mais....

L'intendant était encore sous le coup de l'émotion.
.... Voici un courrier pour vous Monsieur Jazon.
D'autre part, les trois fils de dame Kory sont à l'hostel. Ils sont en ce moment même auprès de leur mère. Et..........


Jehan hésita.

Quoi donc Jehan ? dit monsieur Jazon en fronçant les sourcils.
Et bien... Je pense que vous le saurez dans cette missive Monsieur Jazon.

Jehan vit monsieur Jazon ouvrir le pli dans l'encadrement de la porte.
Il s'était en parti tourné vers l'intérieur et Jehan put apercevoir dame Gypsie devant sa tapisserie.
Il lui fit un léger signe de tête.
Jazon
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - Boudoir de Gypsie

Ce n'était pas un des enfants qui se tenait derrière la porte mais Jehan.
Jazon lui trouva un drôle d'air en prenant la missive qu'il lui tendait.
Il décacheta le pli et en prit connaissance.


Citation:
Mon cher Jazon,

Je prends la plume aujourd'hui, car un grand malheur est arrivé : Tixlu a rendu son dernier souffle à Tonnerre alors qu'il était dans l'armée de Petitrusse, qui a fait le déplacement pour me l'annoncer.
Je voudrais le ramener en BA et je sais que Petitrusse est passé demander si des volontaires voulaient m'accompagner, cependant je souhaiterais être accompagnée par des personnes en qui j'ai entièrement confiance, des amis fidèles.
Crois-tu que tu pourrais m'accompagner? Bien évidemment j'apprécierais aussi la présence de Gypsie, je sais qu'elle estimait beaucoup Tixlu.
Je dois partir au plus vite. Bien sûr je comprendrais que vous ayez d'autres obligations.

A bientôt

Gals


Tixlu.... Mort ?!

Jazon n'en revenait pas. Il fit deux pas vers Gypsie et lui remit la missive.
Il passa la main dans ses cheveux, perturbé.

Mais mort de quoi ?
Je n'ai pas entendu dire qu'il y avait des combats en Bourgogne...
Comment est-ce possible ?


Il parlait à voix haute en faisant les cent pas dans la pièce.
Il se rapprocha de nouveau de Gypsie, lui reprit un instant la missive qu'il relut pour s'assurer de ce qu'il venait d'apprendre.


Bien sur que nous allons accompagner Gals ! La pauvre !

Jazon se reprit, maitrisant ses émotions.
Il prit de quoi écrire dans un meuble et écrivit quelques mots sur un vélin.


Citation:
Gals

Quelle fut notre stupeur à Gypsie et moi d'apprendre le..... décès de ton époux.
Je n'arrive pas à y croire !
Beaucoup de questions se posent à moi sur cette mort soudaine.

Permets moi tout d'abord au nom de Gypsie et en mon nom de te présenter nos condoléances.
Je sais combien est cruelle la perte d'un être cher.

Bien sur que



Jazon s'interrompit et se tourna vers Gypsie. Ses jolis yeux brillaient, remplis de larmes.
Tu viens avec nous le chercher ma douce ?
Constance_d_orsenac
[Vienne en Lyonnais Dauphiné]

Assise sur un tronc au beau milieu d'un champs à Vienne, les azurs perdus dans le lointain paysage s'étendant au delà de l'horizon, la jeune Orsenac ne pensait à rien, ou plutôt si, à ses années de gaieté et d'insouciance passées en Bourbonnais-Auvergne. Maintenant, son bonheur se trouvait en Touraine, et à Tours pour être exacte...

La brune Margot lui avait rapportée qu'un noble du B.A. n'était plus, le Duc Thibaud-Xavier de Ludgares. La blonde ne l'avait croisé que quelquefois, et connaissait plutôt son épouse Galswinthe qui tenait l'université Auvergnate avec Thibantik lorsque la jeune femme vivait encore à Clermont.

Aussi, après avoir relu sa missive une dernière fois, la jeune femme avait envoyé Margot porter le message à un coursier qui irait le transmettre à la veuve.


Citation:
De nous, Constance d'Orsenac, Dame de la Moutade
A vous, Galswinthe, Duchesse de Lapalisse...



Duchesse,

je prends la plume ce jour car je viens seulement d'apprendre la terrible nouvelle qui s'est abattue sur vostre famille. Aussi, je tiens à vous présenter mes plus sincères condoléances et vous apporter mon soutien dans cette épreuve qui est la vostre.

Si je puis faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas à m'en faire part.

Que le Très-Haut vous garde et vous aide à surmonter cette épreuve.

Cordialement,




Fait à Vienne, le VIème jour du mois de mars de l'an de Grâce MCDLXII.
Gypsie
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - Boudoir de Gypsie

La porte s'ouvrit sur Jehan à l'étrange comportement.
Gypsie lui rendit son salut et lui sourit.
Pas longtemps.


Tixlu.... Mort ?!


Un sursaut, et une fois de plus, l'aiguille se planta dans son doigt.
Jazon lui tendit rapidement la missive, qu'elle lu d'abord en diagonale, puis mot par mot.


C'est pas possible ça, c'est pas possible.... C'est quelqu'un qui s'est trompé... Un jeune soldat ou je sais pas qui... C'est juste pas possible.... Mais...

La voix se fait plus faible, difficile de parler et refouler les sanglots en même temps.

Mais, c'est pas un jeune soldat... c'est Petitrusse qui l'a trouvé... Et lui il le connait...
Et... c'est Gals qui nous écrit... alors ça doit être vrai...
Quel malheur, quel malheur... Pauvre Tixlu et pauvre Gals... et pauvre Ba...


Gypsie sort un mouchoir de sa manche, se mouche et s'essuye les yeux.

Mais que c'est-il passé ? Pas de combats tu dis ? Serait-il tombé malade ? Dans ce cas on serait venu chercher Gals, et il doit y avoir des médecins là bas non ?

C'est pas possible ça... j'y crois pas...


Elle vit alors Jazon en pleine écriture, à lui poser une question.

Sais tu combien de fois Gals a répondu présente quand nous avons eu besoin d'elle ?
Bien sur qu'on y va, on va l'accompagner de toutes les manières possibles, l'aider comme on peut, on va chercher le duc, et on le ramène en ses terres chéries.

Et encore Gypsie lit le message, secouant négativement la tête, complètement abasourdie par cette terrible nouvelle. Le Ba venait de perdre l'un de ses meilleurs dirigeants, un homme hors pair, bien que pair, un homme comme il en existe peu.
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