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[RP] Perte d'un grand homme du BA....surement le plus grand

Jazon
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - Boudoir de Gypsie


Sais tu combien de fois Gals a répondu présente quand nous avons eu besoin d'elle ?
Bien sur qu'on y va, on va l'accompagner de toutes les manières possibles, l'aider comme on peut, on va chercher le duc, et on le ramène en ses terres chéries.


Jazon savait bien que Gypsie lui aurait donné cette réponse.
Il continua son billet.

Citation:
... nous partons avec toi à Tonnerre pour ramener la dépouille de ton époux en terres d'Auvergne.
Tu peux compter sur nous !

Nous serons prêt dans une heure.
Où te rejoignons nous ?
Le messager de cette missive nous ramènera ta réponse.

Tes amis
Gypsie et Jazon



Jazon roula le vélin et le ferma avec un ruban noir.

Jehan, pourrais tu faire porter cette missive à l'instant par Antoine chez dame Galswinthe au trois rue des Gras.
Qu'il fasse vite et surtout qu'il attende la réponse.


Il tendit le message à son ami qui le prit.
Bien Monsieur Jazon.

Tu préviendras aussi Lucie qu'elle nous prépare des vivres pour....

Jazon réfléchit un instant.
* Pour aller à Tonnerre, si on y va d'une traite, il faut trois jours. Mais il nous faut ménager Gals, donc cinq jours si nous nous arrêtons dans les villages pour loger confortablement*

Cinq jours de vivres, Jehan !

Bien Monsieur répondit l'intendant.
Et il sortit.


Préparons nous Gypsie !
Je descends aux écuries seller les chevaux.


Et le Marigny laissa là son épouse après lui avoir déposé un doux baiser sur le front.
Décidément, ce début d'année mil quatre cent soixante deux commençait bien mal, c'était le deuxième décès de gens qui leur étaient relativement proches.





Chez dame Galswinthe, 3 rue des Gras

Antoine, le jeune garde au service des Marigny se rendit rapidement chez dame Galswinthe au 3 rue des Gras.
Jehan lui avait dit de surtout attendre une réponse qui lui serait donné et de revenir au plus vite.
Il était pas comme d'habitude Jehan. Un air grave, presque triste.
En traversant la cour, il entendit bien aussi Lucie s'écrier de sa cuisine :

Pauvre dame Galspinthe !!!

Qui s'était cette dame ? Ce nom ne lui disait rien du tout. Mais au ton de la voix, il se passait un drame.

Une fois devant la demeure, il frappa à la porte.
On lui ouvrit et le jeune homme tendit le message au majordome.

Un message de la part de Monsieur Jazon et dame Gypsie pour dame Galswinthe.
Je dois attendre une réponse.
rajouta t-il.
Galswinthe
[Clermont, 3 rue des gras]

Elle avait laissé Jason et Matthis et était retournée chez elle, au pied de la cathédrale, afin de préparer quelques affaires et prendre quelques vivres pour elle et les jeunes-gens qui allaient l'accompagner.
Elle y retrouva Valentin qui avait de nombreux plis à lui transmettre, ainsi qu'un jeune-homme qu'elle ne connaissait pas. Qui pouvait-il bien être? Et comment Valentin avait-il pu le laisser entrer?

Elle fut rassurée quand il lui expliqua aussitôt que ce jeune-homme apportait une lettre des Duchesne de Marigny et qu'il attendait réponse.
Elle aurait presque souri mais son visage restait crispé.

Elle prit le parchemin, s'installa et commença à le dérouler, puis interrompit son geste :


Valentin voyons, ne reste pas planté là, accueille ce jeune-homme comme il se doit. Sert-lui donc à boire et quelques darioles.

Elle avait été un peu dure avec Valentin, d'autant qu'elle n'avait pas pris la peine de saluer le coursier.
Valentin était parfois un peu maladroit, ne prenait pas toujours les initiatives qu'elle aurait pu attendre, mais il n'y avait pas plus dévoué que lui.
Il était à son service depuis de nombreuses années et avait été un soutien surtout quand elle devait s'occuper seule de Guilelme. Il veillait sur lui avec la plus grande attention et elle avait en lui une confiance absolue, lorsqu'elle lui confiait son fils. Il était, chose assez extravagante, devenu un peu comme sa nourrice.
Elle imaginait aussi qu'il devait être, tout comme elle l'était très perturbé.
Elle s'adressa enfin au jeune-homme envoyé par Gypsie et Jason :


Jeune-homme, asseyez-vous donc, je vous laisse un instant, le temps de prendre connaissance du message que vous me portez et d'y répondre.

Elle se dirigea vers son bureau et finit de dérouler le parchemin des Duchesne de Marigny et en prit connaissance et leur répondit :

Citation:
Mes chers amis,

Votre attention, votre présence est pour moi un réconfort.
Je vous attends chez moi quand vous serez prêts. Nous rejoindront mon neveu Jason-de-Vissac et le jeune Matthis de Toggenburg-Marigny qui feront la route avec nous.

Bien à vous

Gals.


Elle se dispensa de sceller le pli, de toute façon les protocoles l'avaient toujours quelque peu agacée, bien qu'elle s'y conformait la plupart du temps, parce que c'était l'usage. Le temps pressait de toute façon.
Elle se leva, regagna la pièce principale et remit la réponse au jeune-homme en lui tendant quelques pièces.


Merci mon brave, voilà la réponse attendue, je compte sur vous.

Elle le raccompagna jusqu'à la porte. Il ne lui faudrait pas très longtemps pour rejoindre la rue des Carmes, un quart d'heure tout au plus, à en juger par son âge et son allure, il devait avoir le pas rapide.
Valentin était déjà en train de débarrasser la table où il avait apporté des rafraichissements et des darioles mais elle l'interrompit, tâchant d'être un peu moins brusque en s'adressant à lui :


Ne te tracasse pas, rien ne presse, cela se fera bien plus tard. J'ai quelques missives à consulter avant de partir.
Pourrais-tu plutôt pendant ce temps aller seller un cheval pour moi et préparer quelques provisions?


Valentin peu bavard d'ordinaire l'était encore moins qu'à l'accoutumée. Aussi il s'exécuta, et pendant qu'il se rendait aux écuries, elle lut les messages qui lui avaient été portés durant son absence.
Jazon
Clermont, Hostel Duchesne -Marigny - dans la cour

Le jeune garde Antoine était revenu essoufflé de sa course chez dame Galswinthe. En entrant dans la cour de l'hostel particulier, il vit monsieur Jazon et Jehan s'affairant autour des chevaux.

J'ai la réponse...... M'sieur Jazon lança t-il entre deux respirations en levant la main en l'air qui tenait la missive.

Merci Antoine !
Jazon prit le courrier, l'ouvrit et le lut.

Bien, dès que Gypsie est prête nous y allons !
Nous devrions être de retour dans une dizaine de jours Jehan.
Préviens Kory de notre absence.
Nous allons faire la route avec son fils ainé et le fils de Phaleg.


Jazon pensa que c'était bien que la jeunesse auvergnate soit du voyage. Une manière d'honorer les anciens, ceux qui avaient façonné ce duché, la "vieille garde" que représentait en quelque sorte Tixlu.

C'est bien ainsi...
Quelques mots à voix haute qui concluaient les pensées du Marigny.

Jehan posa une main sur l'épaule de Jazon. Simple geste de soutien mais qui en disait long sur l'amitié qu'ils se vouaient.


Partez sans souci ! Je préviens dame Korydwen et je vais tacher de trouver Monseigneur Ivrel. On dit qu'elle est revenue de son long voyage.
A votre retour, on accueillera comme il se doit le duc de Lapalisse.


Merci Jehan.

Gypsie apparut en haut de l'escalier menant au logis. Elle les rejoignit dans la cour.
Jehan prit ses sacoches qu'il fixa à l'arrière de sa selle alors que Jazon l'aidait à se mettre en selle. Il lui tint un moment la main dans la sienne pour la réconforter et avant de la lâcher, il y déposa un baiser.
Puis ce fut à son tour de se mettre en selle.

Lucie et les enfants les avait rejoint.
A l'étage, Jazon vit Timothée et Alexandre qui leur faisaient des signes de la main. En retrait, dans la pénombre de la pièce, Jazon devina la silhouette de Kory.
Il eut de la peine pour sa cousine qui semblait si malheureuse. Elle devait se sentir moins seule avec eux. Mais cela ne remplacerait jamais une famille réunie et surtout la présence d'un époux.


A très bientôt !
Un geste de la main et Jazon talonna sa monture.

Antoine venait d'ouvrir les grandes portes cochères et Jazon sortit le premier suivi de Gypsie.
Ils prirent sur leur gauche la rue des Carmes et rejoignirent la rue des Gras pour arriver devant la demeure de leur amie.
Gypsie
[Clermont, 3 rue des gras]

Gypsie, au visage défait, quitta la rue des Carmes pour rejoindre celle des Gras.

Juste une ou deux heures à peine s'étaient écoulées depuis l'annonce de la mort de Tixlu.
Pas un mot pipé depuis.
Elle était là, toujours incrédule, sur son cheval.
Il faudrait le constater vraiment, pour vraiment y croire.
Tixlu, un pair, immortel pour Gypsie. Un père pour le Ba.

Coeur et âme coupés en deux, une partie disait " mais si, il est mort ", l'autre disait " mais non, il n'est pas mort ".
Une partie de réalité, une partie d'inconscience.
La seconde était surtout refus.

Gypsie chevauchait, serrait les rênes, les dents, avait le visage renfrogné, et rien ne pourrait la faire changer d'attitude avant d'être arrivée à Tonnerre.

Enfin si, juste une personne, Gals, à qui elle tenterait de cacher sa tristesse, et en tout cas, de ne pas l'afficher de prime abord.

Arrivés devant la demeure de Gals, Gypsie fit signe à Jazon de frapper à la porte.
Et selon le rituel, un
" Ola " suivit de quelques coups frappés à la porte du numéro 3, retentirent dans la rue des Gras.

La Duchesne ravala sa salive, ravala tout ce qu'on pouvait ravaler pour faire bonne figure face à celle qui portait le deuil.
Douloureuse épreuve que Gypsie avait vécu, à deux reprises.

_________________
Galswinthe
[Clermont, 3 rue des gras]

Des lettres qui ne la surprenaient pas, une autre un peu plus inattendue, mais toutes lui apportèrent un peu de réconfort et elle répondit à chacune, même si elle disposait de peu de temps.
Alors qu'elle était en train de chauffer la cire...

Ola !
Puis on frappa à sa porte.
Elle savait déjà qui se trouvait derrière la porte. Ils avaient fait vite !
Les plus anciens avaient finalement été les plus rapides.
Elle appliqua le scel à la hâte, puis alla ouvrir la porte :


Ola camarades !

Souvenirs d'une jeunesse déjà si lointaine...
Certes ce "ola" manquait un peu d'entrain et de conviction mais il fallait bien se donner du courage.

Merci d'avoir fait si vite.
Je pense que Jason et Matthis ne devraient pas tarder.
Installez-vous donc.
J'ai fait préparer quelques provisions pour la route.


Elle tentait de meubler un tant soit peu la conversation, afin d'éviter que l'atmosphère ne soit trop tendue et en même temps, elle avait toujours du mal à réaliser.
Jason_de_vissac.
Dès qu'il fut arrivé en BA il pressa sa monture jusqu'à Clermont où se trouvait sa tante Gals. Il avait laissé son bateau à Montpellier, il redescendrait plus tard le chercher. Sa famille avait besoin de lui et c'était le plus important pour le moment.

[Clermont, 3 rue des gras]

Arrivé chez sa tante il sauta du dos d’Éclair et le laissa à un valet et se dirigea vers la demeure. Une servante vint lui ouvrir.

Bonjour je suis Jason le neveu de sa Grâce, pourriez vous me conduire auprès d'elle je vous pris.

Il entendit la voix de sa tante mais aussi une autre voix féminine, qui du fond de sa mémoire fit remonter des souvenirs enfouis depuis des années.
_________________
Matthis.


Tout semblait passer si vite et si lentement à la fois, comment une dame pouvait-elle tenir en pareille circonstance alors qu'elle venait de perdre ce qu'elle chérissait le plus au monde. Peut-être était-ce simplement le temps nécessaire pour apprivoiser la nouvelle et la comprendre réellement, Tixlu n'étant pas en BA, allongé devant leurs yeux, difficile de comprendre ainsi qu'il n'était plus. Plus facilement et moins douloureux que de penser qu'il était au loin à travailler.

Mes parents... Euh, mon père s'est trouvé une nouvelle carrière... Je crois qu'il fait le tour des caves des monastères pour enrichir sa collection de tonneaux. Et ma mère, elle va. Elle se remet péniblement du décès de notre vassal.

Et de poser sa main sur l'épaule de Gals, comme l'aurait sans doute fait son père.

C'est pour ça que les amis sont là.

Cependant, aucune réponse de la part de l'homme, mais Matthis ne se formalisa nullement. Il prit congé de Gals en inclinant la tête doucement et se dirigea simplement vers l'appartement clermontois pour récupérer quelques petites choses, le temps de tenir un voyage. Cette expédition lui rappelait celle qu'avait organisé son père il y a cela des années pour aller sauver Thémis dans un couvent, mais ils étaient arrivés trop tard...

Clermont, 3 rue des gras

Et d'arriver juste derrière ses cousins, du haut de sa monture, descendant en évitant de sauter dans une flaque d'eau, il s'approcha à son tour

Je suis là !

D'ailleurs, l'homme inconnu au bataillon se trouvait là également, Matthis lui sourit et s'inclina respectueusement avant d'aller faire une bise à sa cousine Gypsie et de serrer la main de Jazon. Il s'approcha ensuite de Gals, un sourire digne des plus grands jours d'Althiof et déposa à son tour une bises sur sa joue.

De la part de P'pa !

Certes, Althiof n'avait rien dit, mais il savait qu'il serait heureux d'apprendre comment son fils l'avait représenté et ce de façon althiofique.
Jazon
[Clermont, 3 rue des gras]

C'est Galswinthe en personne qui vint leur ouvrir la porte en les saluant d'un " Ola camarades !"
Jazon comprit le message, elle avait été des leurs autrefois, et il lui sourit, admirant le contrôle qu'elle avait sur elle même.

Merci d'avoir fait si vite.
Je pense que Jason et Matthis ne devraient pas tarder.
Installez-vous donc.
J'ai fait préparer quelques provisions pour la route.


Merci Gals mais nous avons également prévu.
Jazon aida Gypsie à mettre pied à terre et il ne manqua pas de lui donner ce baiser rituel, peut-être un brin plus tendre que d'habitude, sa manière à lui de lui donner du réconfort face à cette nouvelle épreuve qui les affectait tous.

Ils entrèrent et entreprirent de patienter en sa compagnie.
Jazon ne savait trop comment s'y prendre pour parler de l'évênement mais trop de questions lui tournaient dans la tête.

Pardonne moi Gals de te poser cette question......
Mais ton époux est mort comment ?
Je sais qu'il était dans une armée en Bourgogne. Combattait il ?


Il venait de poser ces questions quand on frappa à la porte.
Un instant après, il entendit une voix :
Bonjour je suis Jason le neveu de sa Grâce, pourriez vous me conduire auprès d'elle je vous pris.

Une servante ouvrit la porte et s'effaça pour laisser entrer un jeune homme en qui Jazon reconnut le fils de Phaleg.
Il se leva pour le saluer.

Mais arrivait à la suite du jeune de Vissac, le cousin Matthis qui très spontanément s'inclina devant Jason de Vissac, embrassa Gypsie, serra d'une poignée de main vigoureuse celle du Marigny et finit par une bise sur la joue de Gals.


Matthis, tu ne connais pas Jason de Vissac ? demanda Jazon.
Il est le fils de Phaleg, un ami aujourd'hui disparu, de l'époque des Sentinelles.

Jason, voici Matthis de Toggenburg-Marigny, fils de Korydwen et Althiof qui ne sont plus à présenter.


*Eux aussi, deux grandes figures du BA* se dit Jazon en présentant les deux jeunes gens.

Puis il se tourna vers son amie Galswinthe.

Je crois bien que nous sommes au complet, Gals.....
Et je ne peux que remercier ces deux jeunes gens d'être présents pour ce voyage qui ramènera ton époux sur ses chères terres auvergnates.


Il n'attendait plus d'elle que l'ordre du départ.
Jason_de_vissac.
Il se rendit au devant de Jazon et de son épouse

Bonjour Jazon , Gypsie j'aurai aimé vous revoir en d'autres circonstances, maisla vie est ce qu'elle est.

Non je ne connaissais pas mon jeune cousin bien que tante Kory m'ai beaucoup parlé de lui.

Il se retourna vers le jeune homme

Enchanté Matthis, en effet je suis le fils de Scarlette qui fut la meilleure amie de ta mère.

Il prit place avec les autres après avoir embrassé sa tante
_________________
Galswinthe
[Clermont, 3 rue des gras]

A peine Gypsie et Jazon eurent-ils le temps d'entrer que son neveu puis Matthis arrivèrent à leur tour.
Gals apprécia la spontanéité de Matthis, qu'elle ne connaissait guère finalement, elle ne l'avait pas vu depuis fort longtemps, il avait tellement grandi.

Tu me fais vraiment penser à ton père, enfin ... lorsqu'il était jeune.

Puis Jason vînt l'embrasser et prendre place auprès des autres après avoir fait connaissance avec Matthis.

Je vous remercie d'avoir tous fait si vite pour venir m'accompagner.
Pour répondre à ta question Jazon, tout ce que je sais, c'est que Petitrusse a trouvé Tixlu sans vie au petit matin. Il ne semble pas avoir été blessé, mais je n'en sais pas plus. J'ai encore du mal à y croire.


Elle marqua une courte pause. Un silence bref, mais qui en disait long.
Puis elle se reprit :


Et bien, je pense que nous pouvons y aller. Je passe aux écuries prendre mon cheval et je vous rejoins dehors.


Et elle leur ouvrît la porte.
Etrange voyage que celui-ci, elle en reviendrait différente probablement.
Sofio
Quelque part en terres lointaines


La nouvelle s'était propagée dans le royaume, peu à peu, comme l'étincelle devient flamme, quelques mots à couverts, des craintes , puis des confirmations. Elle n'avait pas voulu y croire, Tixlu était l'homme de toutes les guerres, l'homme de tous les fronts, souvent blessé toujours debout venait de mourir .

C'est d'abord vers son épouse, que ses pensées se tournèrent, elle les savait unis, un couple qui avait pu braver le temps et les tempêtes, la peine ressentie devait être immense, puis comme souvent dans ces cas-là, elle avait projeté sur sa propre vie, sentant son coeur se serrer rien qu'a la pensée de vivre sans son époux. Comment et pourquoi prenait tout un sens, s'imaginer sans lui était insurmontable.

Un serviteur venait de lui apporter un mot, un casque, que de souvenirs ... touchant du bout des doigts le métal, un flot de phrases lui revenait en mémoire, toujours de bons conseils, Tixlu avait su désamorcer des situations souvent désespérées. Son époux venait de rentrer, cherchant moult solutions pour repartir au plus vite sur les mers, il avait aussi eu vent de la nouvelle, nul doute que le casque reçu lui rappellera aussi des souvenirs impérissables.

Par la plume , le vélin, elle tenait à apporter soutien à Gals.






Chère Gals

Aucun mots pour cette peine, rien d'assez fort, pour exprimer cette horrible nouvelle, mais en cette heure, c'est à ta douleur que je pense et à laquelle je m'associe.

Puisse Aristote accueillir Tixlu en sa demeure avec tout les honneurs qui lui seront dus, en mémoire de ce chef spirituel, de sa vie, de son œuvre, un exemple pour beaucoup.

Le temps apaisera surement la peine mais n'effacera jamais son souvenir. Morphey s'associe à moi, pour t'exprimer notre soutien en ce dur moment.

Mille pensées à toi.

Sofio et Morphey de Valmonte

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Jason_de_vissac.
[3 rue du Gras à Clermont]

Il se leva avec sa tante et les autres personnes présentes dans la pièce. Elle leur ouvrit la porte pour les faire sortir afin que chacun rejoigne sa monture. Il vint se placer derrière elle et lui tint la porte ainsi qu'aux autres pour que tout le monde puisse quitter la pièce et se rendre dans la cour de l'hôtel où leurs montures les attendaient.

Il sauta en selle et attendit avec les autres l'arrivée de sa tante. Il avait le coeur lourd et sur leurs visage à tous on pouvait lire la même tristesse

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Gypsie
[3 rue du Gras à Clermont]

Gals les fit entrer, les remercia pour leur promptitude, puis les fit patienter, le temps que les autres arrivent.
Avant de s'assoir, Gypsie posa sa main sur l'épaule de Gals, exerça une pression et lui fit une bise.
Pas grand chose à dire en fait, juste l'assurer de sa présence, de son soutien.

Puis bel homme entre dans la pièce, Jason de Vissac, et le coeur de la Duchesne se serre.
Depuis bien longtemps elle n'a vu le fis de Phaleg.
Elle le voyait régulièrement ou presque, aux cérémonies d'allégeance, mais depuis qu'elle ne faisait plus partie de cette noblesse, elle n'avait plus l'occasion de le voir, ni même de le croiser. Elle ne savait d'ailleurs rien de sa vie, et n'avait en fait pas à le savoir. Il était juste le fils d'un être cher à Gypsie.

Puis arrive Matthis, charmant, qui la bise spontanément.
Voilà qui fait bien plaisir.
Juste un fils de Kory qui sait élever ses enfants.

Gypsie lui rend la pareille, lui sourit, ravie de le revoir Matthis.
Un des enfants de Kory qu'on voit rarement.
Mais là, il a répondu présent.

Jazon fait les présentations, et constatant que tout le monde est présent, signale à Gals que départ peut être donné.


Moi aussi Jason, j'aurai préféré vous revoir lors d'un bal ou autre festivité.
Le destin est ainsi, il choisit et réunit à sa guise.


Gals sonna le signal du départ, chacun se leva, direction la cour où les montures attendaient.
Encore un baiser échangé alors que Jazon aide son épouse à monter sur son cheval.
Regard échangé, regard complice, regard... tout de connivence.
Elle demandait avec ses yeux, il répondait avec les siens.
Dès qu'ils auraient passé la porte, il n'y aurait plus de Gypsie et Jazon, mais un couple présent pour aider des amis, une amie, et surtout, chercher et ramener Tixlu chez lui.

La porte s'ouvrit sur étrange équipage, familles mélangées, familles auvergnate avant tout, réunies par le triste destin du décès de Tixlu.

On passe les portes, on s'en va vers la Bourgogne, dans un profond silence.
On entend juste les pas des chevaux, personne ne pipe mot.

Alors Gypsie pense à Phaleg, en voyant son fils près d'elle, pense au brameur qu'il était, de la chansonnette qu'il pouvait et savait si bien pousser.
Et elle pense à ce voyage avec lui, avec Phaleg, vers la Suisse où ils étaient partis chercher le fils de Themis.
Par Aristote, quel voyage. Passé à se planquer derrière chaque fourré, à chaque minute.
Les armées partout, tout le temps... Phaleg qui assurait la garde, qui soudain disait, allez, on y va ! Pour quelques mètres parcourus...

Et pensant à Phaleg, Tixlu, les larmes coulent sur le visage de Gypsie... larmes vite essuyées, pas que Gals le voit. Il faut rester solide, ne rien montrer de sa peine.
Juste à Jazon qui vient près d'elle, pose sa main sur la sienne, le regard plongé dans le sien.
Regard échangé, regard complice, regard... tout de connivence.

Et le groupe continue son chemin...

_________________
Jason_de_vissac.
[Sur les routes]

Cette chevauchée silencieuse lui en rappelait une autre il y a des années. Il n'était qu'un enfant de six ans mais jamais il n'oublierait ce jour là, cette nuit là.

Wonderrany était venue le réveiller dans sa chambre au domaine des Dames Blanches où il résidait en l'absence de sa mère Scarlette. Elle était en mission et il n'avait pas pu la suivre comme souvent. Nanny avait les yeux rouges, elle avait pleuré. Elle était habillée pour voyager et le vêtit à son tour. Elle ne parla pas, il avait compris un malheur était arrivé. Le tenant par la main elle l'amena dans la cours où les Dames Blanches étaient rassemblées. Il fut hissé sur Éclair le Pur Sang noir de sa mère. Il aperçut au milieu des cavalières une charrette avec une forme allongée dedans : sa mère il en était sûr.

A cette pensée sa mâchoire se serra. Il n'avait pas pleuré et avait regardé devant lui durant tout le voyage qui les avait conduit à Avalon.
Là bas il y retrouva son père, Gypsie, Thyb et d'autres amis chers à sa mère.
Ils assistèrent aux funérailles de sa mère dont le corps fut brûlé comme le voulait la tradition des Dames Blanches dévouées à la Déesse.

Ce fut la dernière fois qu'il vit son père et son amie Gypsie. Et la revoir ce soir avait réveillé ces souvenirs ainsi que cette chevauchée nocturne pour aller récupérer le corps de son oncle.
Devrait il à chaque fois aller à cheval la nuit chercher ou escorter la dépouille des membres de sa famille.

Il regarda sa tante qui était droite sur sa selle les yeux rivés sur le sentier. Aucune expression ne transparaissait de son visage fermé.Il se porta à sa hauteur sans un mot juste pour faire sentir sa présence.

_________________
Jazon
[ Sur les routes du BA ]

Le groupe s'était mis en route de Clermont prenant la route de Montpensier.
Ils chevauchèrent la plupart du temps en silence.

Jazon prenait la tête du groupe et de temps en temps repassait derrière en jetant un regard d'encouragement à son amie Gals. Il restait attentif à chacun tout en surveillant les alentours. On avait que les routes n'étaient pas sûres.
Gypsie était dans ses pensées mais elle suivait Jazon comme son ombre, comme aimanté par son époux.

Ils atteignirent Montpensier sans encombre et y firent halte pour la nuit.





Si certains veulent se joindre au groupe en fonction des villages traversés, pourquoi pas !
"Plus on est de fous, ...." si je puis dire.
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