Galswinthe
[ Sur les routes du BA ]
Ils avaient rejoint Montpensier où ils avaient passé la nuit.
Gals se sentait rassurée d'être ainsi entourée, mais le silence ambiant devenait pesant.
Chacun devait tenter de contenir sa tristesse.
Et en même temps, qu'y avait-il à dire? Tout lui semblait si fade, insignifiant.
Elle n'avait quasiment pas fermé lil de la nuit, se réveillant à de nombreuses reprises au milieu d'un sommeil agité, parsemé d'images entremêlées, dont elle ne gardait qu'un souvenir flou.
Ils avaient repris la toute en direction de Moulins.
Elle avait une affection particulière pour ce village qui resterait peut-être à jamais le symbole de son meilleur souvenir en tant que régnante du Bourbonnais-Auvergne, mais aussi l'un des meilleurs souvenirs de sa vie en général.
Elle se mit à penser alors au jour où elle y avait posé la première pierre du port : un honneur immense pour un projet dont elle n'était nullement à l'origine, elle s'était tout simplement si l'on peut dire, trouvée au bon endroit au bon moment.
Ce projet avait vu le jour uniquement grâce à la volonté et la générosité des bourbonnais-auvergnats. Un petit comité avait rassemblé des fonds importants et sous leur impulsion, c'est l'ensemble de la population qui avait investi, chacun à sa mesure, rassemblant la totalité des écus pour la première phase de construction.
C'est tout naturellement qu'alors elle avait accepté de démarrer les travaux.
Quel accueil à Moulins, quel élan de solidarité en Bourbonnais-Auvergne, tel qu'elle n'en avait jamais connu auparavant et comme elle n'en avait plus jamais revu, du moins pas d'une telle ampleur.
Personne ne disait mot. Gals elle, pensait à mille chose, mille souvenirs.
Elle se demandait aussi comment allait Arthur. Il faudrait qu'elle prenne absolument de ses nouvelles, pourvu qu'il ne soit pas rappelé aussi auprès du Très-Haut...
C'est alors que les rempart de Moulins apparurent à l'horizon et c'est à ce moment là, qu'elle brisa le silence :
Et si nous allions nous restaurer un peu en taverne?
Il ne fait pas bon voyager le ventre creux. Gardons nos provisions pour plus tard.
Il parait en revanche, qu'il faut se méfier de la bière de Moulins.
Ils avaient rejoint Montpensier où ils avaient passé la nuit.
Gals se sentait rassurée d'être ainsi entourée, mais le silence ambiant devenait pesant.
Chacun devait tenter de contenir sa tristesse.
Et en même temps, qu'y avait-il à dire? Tout lui semblait si fade, insignifiant.
Elle n'avait quasiment pas fermé lil de la nuit, se réveillant à de nombreuses reprises au milieu d'un sommeil agité, parsemé d'images entremêlées, dont elle ne gardait qu'un souvenir flou.
Ils avaient repris la toute en direction de Moulins.
Elle avait une affection particulière pour ce village qui resterait peut-être à jamais le symbole de son meilleur souvenir en tant que régnante du Bourbonnais-Auvergne, mais aussi l'un des meilleurs souvenirs de sa vie en général.
Elle se mit à penser alors au jour où elle y avait posé la première pierre du port : un honneur immense pour un projet dont elle n'était nullement à l'origine, elle s'était tout simplement si l'on peut dire, trouvée au bon endroit au bon moment.
Ce projet avait vu le jour uniquement grâce à la volonté et la générosité des bourbonnais-auvergnats. Un petit comité avait rassemblé des fonds importants et sous leur impulsion, c'est l'ensemble de la population qui avait investi, chacun à sa mesure, rassemblant la totalité des écus pour la première phase de construction.
C'est tout naturellement qu'alors elle avait accepté de démarrer les travaux.
Quel accueil à Moulins, quel élan de solidarité en Bourbonnais-Auvergne, tel qu'elle n'en avait jamais connu auparavant et comme elle n'en avait plus jamais revu, du moins pas d'une telle ampleur.
Personne ne disait mot. Gals elle, pensait à mille chose, mille souvenirs.
Elle se demandait aussi comment allait Arthur. Il faudrait qu'elle prenne absolument de ses nouvelles, pourvu qu'il ne soit pas rappelé aussi auprès du Très-Haut...
C'est alors que les rempart de Moulins apparurent à l'horizon et c'est à ce moment là, qu'elle brisa le silence :
Et si nous allions nous restaurer un peu en taverne?
Il ne fait pas bon voyager le ventre creux. Gardons nos provisions pour plus tard.
Il parait en revanche, qu'il faut se méfier de la bière de Moulins.