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[RP] Perte d'un grand homme du BA....surement le plus grand

Jazon
[ A Tonnerre ]

De Vissac avait pris les devants et Jazon l'écouta répondre à Petitrusse.
Il jeta un regard vers Gals. Gypsie et Matthis l'entouraient et l'adjudant Mcfifou se tenait pas loin.


Si tu le permets Petitrusse, je laisserais Gals se recueillir. Je ne suis pas de la famille et j'imagine qu'elle a besoin d'intimité et d'être entourée de ses proches parents.
J'irai le voir ensuite.
Si tu pouvais me dire où l'on peut mettre nos chevaux et surtout si il y a un endroit où se désaltérer ? Avec cette route, de quoi se poser et boire une bonne pinte de cervoise, ça serait pas de refus !

Et puis, il faut que je vois avec toi pour le rapatriement du corps....
Il ne faudrait pas qu'on tarde pour le retour. Heureusement qu'on est pas en plein été.


Ca faisait déjà quelques jours que Tixlu était décédé...
Galswinthe
[A Tonnerre]

En arrivant au campement, Gals était toujours plus tendue. Elle ne disait mot, mais elle ne pouvait évidemment pas cacher son malaise.
L'adjudant McFifou s'était approché d'elle, semblant s'inquiéter de la voir ainsi, si faible :


Dame Galswinthe, ça va, vous vous sentez mal ?
Ca va aller adjudant, je vous remercie. Il le faut de toute façon.

Gypsie était tout prêt d'elle et elle pouvait sentir d'un simple regard son soutien. Il est des regards qui en disent plus que les mots.

Son neveu et Jazon avaient pris un peu d'avance et rejoint Petitrusse.
Elle prit son courage à deux mains et avança d'un pas décidé quoiqu'un peu moins assuré qu'à l'ordinaire.
Tixlu occupait toutes ses pensées. Aussi, arrivant auprès de Petitrusse, elle ne prit pas même la peine de lui dire bonjour, ou de le remercier. A vrai dire, cela ne lui effleurait pas l'esprit l'espace d'un instant,
Et c'est d'un ton particulièrement autoritaire, du genre qui ne souffrait aucune discussion, qu'elle s'adressa à lui :


Où est-il?
Je veux le voir.
Seule !
Tac.et.tactac
Un pigeon fatigué se posa sur le campement de l'armée de Petitrusse.



Les nouvelles mettent parfois du temps a arriver en fonction de la distance mais elles finissent toujours par atteindre les oreilles des intéressés.

J'apprends donc avec une immense et extrême tristesse le décès de Tixlu, grand homme homme s'il en est, noble parmi les nobles, pair de France entre autre, mais surtout et avant tout un valeureux compagnon d'arme dont la place restera éternellement vacante.

Peu de mots me viennent à l'esprit tant le choc est grand, simplement mes plus sincères condoléances a Gals et au BA qui restera orphelin.

Garcimore
Gypsie
Gals voulait le voir, seule.
Quoi de plus normal. S'assurer que c'était bien lui déjà, qu'il était bien décédé ensuite, le regarder, prendre sa main peut être, et penser, aux mauvais, et surtout aux bons souvenirs, car seuls les bons resteraient en mémoire à tout jamais.
Les mauvais s'évanouissent toujours de la vie d'un veuf ou d'une veuve.

Gypsie resta en retrait, pas très loin, si jamais Gals la demandait.

Quand un pigeon se posa là.
La Duchesne le libéra de son poids, ainsi il pu aller boire et manger où il lui plairait.
Déroulant le petit pli, elle lu, et songea à Garci, si loin du Ba, et maintenant meurtri, blessé par l'annonce de la mort de Tixlu.

Petit pli soigneusement enroulé et glissé dans le corsage de la dame qui le donnerait plus tard à Gals.

_________________
Petitrusse
[A Tonnerre]

Petitrusse écoute Jason lui donner des nouvelles de Gals puis écoute Jazon. Avant d'avoir eu le temps de répondre, Gals arrive et lui demande ou se trouve le corps.
Petitrusse fait deux pas en arrière, se retourne et se dirige vers l'entrée de sa tente. Il ouvre légèrement et se retourne vers Gals.


Si tu veux bien entrée dans ma tente de chef d'armée, tu trouveras le corps de ton mari qui repose en paix.

Après l'entrée de Gals dans la tente, Petitrusse revient auprès de Jazon et Jason.

L'un de mes soldats va s'occuper de vos chevaux.

Petitrusse fait signe à l'un de ses soldats d'aller récupérer les chevaux et de s'en occuper pendant l'absence de leurs propriétaires.

Messieurs, si vous voulez bien me suivre jusqu'à notre taverne ambulante, je pourrais vous offrir une bonne bière et nous pourrons parler de l'organisation du rapatriement du corps de notre ami en BA.

Petitrusse fait signe à l'adjudant de venir avec eux. Il ne sera surement pas contre une chope de bière.
_________________
Galswinthe
[A Tonnerre]

Elle entre dans la tente. On pourrait presque croire qu'il dort, tant il semble paisible.
Pétrifiée un instant, elle s'approche de lui, prend sa main, si froide, qui ne serrera plus la sienne.
Cet instant lui semble surréaliste, elle l'a pourtant déjà redouté tant de fois, parce qu'à chacun de ses départs pour le front elle craignait pour sa vie, à chaque départ elle se demandait si elle croiserait un jour à nouveau son regard. A présent, ses yeux étaient clos pour l'éternité. Il avait rejoint leur fils adoré.
Elle resta longtemps blottie contre lui.

Lorsqu'elle fît sa connaissance, elle n'aurait pas imaginé un instant qu'elle l'épouserait un jour.
Lui, politicien de renom, CAC et soldat émérite, elle humble tisserande, maire de Polignac, investie pour son village forestier, mais n'entendant rien aux obscures et compliquées affaires ducales.
Premiers échanges courtois en chambre des maires puis, très vite le ton change et c'est un véritable duel verbal qui s'engage.
Pour elle, ce CAC est certainement brillant au niveau ducal mais pour sûr il n'entend rien à la gestion économique des villages. Logique après tout : il n'a jamais été maire.
Elle ne compte pas le laisser faire passer un projet qui pour elle favorisera Montbrisson au détriment des autres villages, surtout les villages forestiers.
Un par un, elle a tenté de démonter les arguments de Tixlu, mais elle n'a pas réussi à le faire changer d'avis. Tixlu ne cède à nul autre *, elle l'apprendra plus tard, quoique...
Fin du combat : le Commissaire au Commerce remporte le duel, parce de toute façon, c'est le duché qui décide, elle le sait fort bien.
Les débats furent vifs, parfois houleux, mais le respect a toujours été présent.
Aussi, lorsque son mandat se termina, il lui dit qu'elle allait lui manquer en chambre des maires et espérait l'y recroiser, même si elle lui avait donné du fil à retordre. Peut-être au fond, cela lui avait-il plu d'une certaine manière.
Et ils se recroisèrent ponctuellement à plusieurs reprises durant quelques années, notamment au conseil ducal. Une complicité s'installa lentement mais sûrement, leur vision des choses s'avéra finalement très semblable, sur bien des points.
Il demanda pour elle à sa grande surprise l'octroi de la baronnie d'Herment, dont elle fût très honorée, particulièrement venant de sa part.
Et puis un jour, ce Pair de France que devaient convoiter les plus séduisantes femmes couronnées du royaume, et qui de toute façon entretenait une relation très particulière avec une vieille femme nommée Mémé Marguerite, lui demanda de l'accompagner à un bal donné par le comité des fêtes, à sa grande stupéfaction.
Depuis fort longtemps, elle était seule, préférant l'être plutôt que mal accompagnée comme elle l'avait été par le passé, même si cela n'avait pas duré. Les gens avaient souvent du mal à comprendre qu'elle ne souhaite pas se marier.
Ce bal fût l'élément déclencheur qui révéla l'évidence et quelques jours plus tard, c'est en pleine salle du trône, alors qu'elle lui prêtait allégeance, qu'en guise de baiser de paix, il posa ses lèvres sur les siennes, devant l'assemblée des nobles consternés...

Longtemps, elle resta auprès de Tixlu dans cette tente à Tonnerre, il était si difficile de dire adieu.
Elle finit par sortir, ses yeux étaient rouges et gonflés.


*(Devise de Tixlu : "je ne cède à nul autre")
Petitrusse
[A Tonnerre]

Petitrusse se dirige vers la taverne. Dès son arrivée, il fait signe à un homme d'apporter une cruche de bière et des chopes. Il s'installe autour d'une table, laisse les hommes s'installés et prend le temps de remplir les chopes.

Messieurs, je vous offre cette tournée.

Nous pouvons discuter maintenant du retour de Tixlu en BA. Avez-vous besoin d'un charrette, de chevaux ou d'autre chose?

_________________
Matthis.


Du BA à Tonnerre.

Les yeux du blond allait d'un protagoniste à l'autre, il ne savait dire qui semblait le plus touché, mais il est vrai que tous semblaient avoir perdu cette lueur de joie et de bonheur dans leurs yeux, il se contenta simplement de hocher la tête une fois les présentations effectuées par Jazon. Il avait entendu parlé de Phaleg et de son fils à la maison, plus d'une fois. Cependant quand l'homme prit la parole, le visage de Matthis traduisit d'une manière fortement étrangement son désarroi.

Un cousin ?

Comment donc tout ceci était-il possible ? Qui était cousin de qui ? Un Serna ? Un Harispe ? Un Toggenburg ? Une chose était certaine, il n'était guère un Marigny !

Scarlette ?

Il visualisait quelque peu, des histoires, des souvenirs de ses parents. L'heure n'était guère à plonger dans des souvenirs pour re-structurer un lien quelconque de famille, l'heure était au départ et à l'accompagnement de Gals auprès de son époux.

Et un demi tour fut effectué en direction de Gals pour l'écouter, un sourire aux lèvres, son père était vieux, enfin, pas tant que cela. Il avait encore de beaux jours devant lui, si il sortait un peu de l'ombre.

A cheval, au pas, sans trop de galop, sans trop de vitesse, le petit groupe se met en route. Première pour Matthis, le voilà seul sur les route, "seul" était un bien grand mot, il était entouré de gens qu'il connaissait et appréciait, mais sans sa famille proche. Alors qu'il y avait des années sa mère ne l'aurait laissé partir seul, en cet instant il prenait pleinement conscience du mot "adulte".

Silencieuse troupe qui traversa le duché, s'arrêtant, se rendant dans les tavernes, buvant, discutant un peu ici et là pour se changer les idées. Finalement Tonnerre fut en vue et Matthis essaya de sortir de sa réserve et d'être un plus égal à lui-même, égal à son patrimoine, ce petit grain de folie qui ferait sans doute sourire ou point trop pleurer les gens.

Derrière tous, il s'approcha de Petitrusse et s'inclina devant lui.


Mes hommages Petitrusse.

Il n'était pas trop loin de Gals et lui offrit le soutien nécessaire et dont elle aurait besoin quand elle en aurait envie. En pareille circonstance, c'était le mieux à faire, arborer un sourire rassurant qui permettrait d'offrir un soutien implacable. Et puis comme toute épouse amoureuse de son époux, elle ordonna.

Il secoua la tête, fermant les yeux un instant, adressant à Aristote une prière, le priant de laisser leur père à leur mère, il savait au fond de lui que cela la tuerait. Une fois Gals sous la tente, Matthis suivit les hommes.


Je ne sais pas...

Les fesses sur un tabouret, il réfléchit une chope à la main.

Mais pas une vulgaire charrette.

Matthis avait encore les images de la dernière guerre d'Anjou, il revoyait sa mère jetée comme une malpropre dans cette charrette, sans que personne n'ait laissé le temps à son père de faire quoi que cela soit.
Jazon
[Tonnerre - camp de l'armée royale des 12 singes ]

Après avoir confié leurs chevaux à un soldat, Petitrusse avait invité les hommes à se désaltérer.
Ils se dirigèrent vers la taverne ambulante et s'attablèrent.
Bien vite, un homme apporta ce qu'il fallait et Petitrusse fit le service.


Messieurs, je vous offre cette tournée.

Santé Petitrusse
répondit Jazon.
Trinquons à la mémoire de Tixlu.

Il trinqua et but goulument plusieurs gorgées de cervoise.


Nous pouvons discuter maintenant du retour de Tixlu en BA. Avez-vous besoin d'un charrette, de chevaux ou d'autre chose?

Une charrette, oui, serait la bienvenue !

Mais Matthis répliqua :
Mais pas une vulgaire charrette.

Jazon se tourna vers le jeune homme, fronçant des sourcils.
A quoi penses tu Matthis ?
Parce qu'ici, nous sommes dans un camp militaire, et je ne pense pas qu'on puisse faire mieux pour rapatrier le corps ....
Après, si je peux trouver dans la ville des planches de bois, je peux faire un cercueil sommaire. Mais il faut faire vite.
Je pensais repartir demain....


Jazon lâcha du regard Matthis pour se tourner vers Petitrusse et Jason, attendant leur avis.
Petitrusse
[Tonnerre - camp de l'armée royale des 12 singes ]

Petitrusse écoute puis intervient.

Oui, je pense qu'un cerceuil pourrait le protéger un peu :
-des rayons du soleil
-de l'humidité de la nuit
-des insectes
mais aussi des regards des voyageurs que vous pourrez croiser pendant le retour.

_________________
Matthis.


Tonnerre.

Alors qu'il buvait tranquillement sa bière, il écouta son cousin et le vit se tourner vers lui. Matthis se renfrogna quelque peu à l'image de sa soeur aînée, avait-il oublié qu'il était loin du faste des Terres de ses parents et que dans un campement il était plus dur de trouver le nécessaire et bien mieux qu'une "pauvre" charrette. Il laissa Petitrusse continuer la conversation avant de reprendre.

Je voulais dire par là... Pas une charrette pleine de paille ou de je ne sais quoi... Pas comme la charrette toute putride dans laquelle ils avaient mis le corps de ma mère en Anjou...

Matthis baissa un instant le regard, sans doute avait-il tort de parler ainsi. Mais jamais ses parents ne lui avaient interdit de dire ce qu'il pensait et il pensait qu'un homme plus que respectable se devait d'avoir une charrette digne de ce nom.

Je peux t'aider à faire une sorte de protection pour Tixlu. Comme le suggère Messire Petitrusse.
Anselme..
[ Clermont / Bourbonnais-Auvergne / 3 rue des Gras ]

Et la tournée continuait...
C'est ainsi qu'après la visite à la Comtesse de Montfort-l'Amaury, Anselme se retrouva devant une nouvelle immense bâtisse.
Vérifiant à 2 fois l'adresse, sait'on jamais !
Levant la tête vers le ciel, il ne pu que constater que la journée était largement entamée et qu'il devait s'activer s'il souhaitait regagner Sarliève afin la tombée de la nuit.

Anselme extirpa la missive, la défroissa quelque peu, puis la glissa sous la porte de la Demeure de la Duchesse.


Citation:
De Moi, Aiguemarine De Meyran,
A vous, Galswinthe De Ludgarès,

De Guyenne, je t'adresse mes plus sincères condoléances pour la perte de ton époux.
Puisses Tixlu reposer en paix, tout comme mon époux Nictail en ce début d'Année.

De là où je suis, je ne puis, hélas, t'apporter le réconfort que tu attends.
Je gage que tu seras bien entourée pour l'après, car c'est là le plus dur.
Néanmoins, si je puis faire quoi que ce soit, n'hésites pas à me le faire savoir.

Avec toute mon amitié,

Rédigé au Domaine de Carbonnieux, le 6ème jour du troisième mois de l'An Mil Quatre Cent Soixante Deux,





A.D.M.




_________________
Intendant du Domaine de Carbonnieux.
Jason_de_vissac.
[Tonnerre - camp de l'armée royale des 12 singes ]

Il avait écouté les trois hommes et la réaction de son jeune cousin l'avait fait réagir. Oui son oncle ne devait pas avoir une simple charrette mais pas un cercueil non plus.

Je suis d'accord avec Mathis pour la charrette, mais pas pour le cercueil. Mon oncle était aimé et respecté en BA et nous ne devons pas le soustraire au regard des habitants qui ne pourront pas tous se rendre à Clermont, et voudront sûrement lui rendre hommages sur son passage.
Je serais d'avis d'habiller la charrette avec des étendards du BA, Petit pourra sûrement nous en donner.


Il vit sa tente sortir de la tente les yeux rouges et se leva pour se porter à ses côtés.

Viens Gals, viens t'asseoir et boire quelque chose, cela vas te faire du bien

Il prit sa tante par le bras pour la soutenir et l'amena s'installer à la table où les autres se trouvaient et lui servit à boire.

Tiens bois ça a te faire du bien.

Pour ma part je vais aller quelques instant dans la tente, je reviens.


Il se dirigea vers la tente et en souleva le panneau d'entrer pour pénétrer voir son oncle. Il se dirigea vers le corps étendu et s'agenouilla à ses côtés. Des foules de souvenirs lui revinrent en mémoire. Mais les plus précis furent la grande fête donnée à Vissac pour sa sortie de chez le moines lui jeune héritier qui allait vraiment pouvoir vivre sa vie d'homme. Il avait été heureux de revenir dans le domaine de sa sœur.
Et puis il y avait eut ensuite les rencontres dans les bureaux des baristes, mais il était toujours de bons conseils et très charismatique. Il avait aimé son oncle comme un fils aime son père car il savait conseiller, écouter et rassurer malgré qu'il savait aussi être ferme pour ce qu'il en avait entendu. Mais lui ne l'avait jamais connu sous ce jour.

Il se leva, posa un instant sa main sur celle de son oncle et sortit de la tente. Il retourna s'installer avec les autres.

_________________
Gypsie
[A Tonnerre, devant la tente]

Pendant que les garçons s'en vont discuter ailleurs du voyage de retour du défunt, Gypsie reste devant la tente.
Sur le banc, enfin le tronc transformé en banc, dont l'écorce à disparu du dessus, dessus qui brille par l'usure, certainement comme les fonds de pantalons des soldats qui viennent s'assoir là pour souffler un peu, elle s'assied et attend.
Toutes ses pensées sont tournées vers Tixlu et Gals, réunis pour une dernière fois.
Elle imagine trop bien la scène, s'imaginait moins à la place de Phaleg qui attendait de la voir sortir ce jour là.
Chacun son tour, comme à confesse.

La Duchesne attend et prie ; pense aux funérailles... pense à d'autres funérailles, celles de Barbu à Montbrison, certainement la dernière fois qu'on avait vu Yvonne dans ce monde, elle revit le radeau qui partait sur le lac, pour prendre feu... et feu Barbu...
Puis les funérailles de Scarlette à Avalon, et d'autres cérémonies ailleurs.
Elle pensa alors à une rose, dernier témoignage de Phaleg, disparu en mer. Soi disant. Car Gypsie n'en croyait rien à cette mort.
Et dire qu'elle était venue ici, accompagnée du fils de son frère de coeur.
Peut être aurait-elle, auraient-ils l'occasion de bavarder un peu sur le chemin du retour.
Comme bavarder avec Matthis, qu'elle ne connaissait guère, contrairement à ses frères.
Mais... était-ce le moment de bavarder ?
Toujours dommage de retrouver des personnes de la famille lors de tristes circonstances. Il en allait et en serait de même depuis et jusqu'à la fin des temps.
Et Gypsie pensa à une chose, dont elle parlerait avec Jazon, dès leur retour à la maison.

Le pan de toile se souleva pour libérer une Gals, aussitôt entrainé par Jason vers la table toute masculine.
Gypsie suivit le mouvement, jetant des regards discrets et inquiets à la clermontoise.
Près de son époux elle s'assit, serra fortement sa main, tellement si heureuse de sa présence.
Un regard échangé, pas la peine de parler, la même émotion les tenaillait.


Je prendrai bien une bière moi aussi. Je meurs de soif...

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Jason_de_vissac.
[Tonnerre - camp de l'armée royale des 12 singes ]

Il entendit Gypsie

Je prendrai bien une bière moi aussi. Je meurs de soif...

Pardon Gypsie, bien sûr, tiens voilà de quoi te faire du bien.

Il lui fit un pâle sourire.
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