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Info:
Pour vous qui lirez ceci, voici une date d’importance, sachez-le. Ce jour est pour notre homme à marquer d’une pierre blanche. Ici nul mariage, nul anoblissement, nul duel, mais bien la possibilité pour notre « fier » de construire son hôtel et d’y vivre une fois sa construction terminée dans le luxe, le calme et la volupté. Certaines mauvaises langues parleront aussi de luxure, qu’à cela ne tienne, chacun s’en tiendra à ce qu’il croit être juste...

[RP]Tranche de vie peu ordinaire pour une première

Argael
[Lyon mars 1457]

Le temps s’écouler lentement à Lyon loin de ses montagnes aux sommets éternellement enneigés. La cohue de la capitale, de la rugissante tranchait singulièrement avec la vie plus âpre des montagnards. Ici, le marché ne ressemblait pas à celui de Briançon, point de foire d’empoigne, et bien plus de culs propres et pédant, ce qui amusé notre homme.

L’homme avait donc commencé son hôtel, et celui-ci avancé de manière satisfaisante. Il eu besoin pour commencer d’embaucher 40 ouvriers afin de creuser et de réaliser les fondations du futur édifice.

L’on pouvait reprocher nombre de choses aux hommes et femmes de la capitale, mais pour peu que l’argent soit au bout, ils travaillaient et bien convenablement. Les fondations furent finies dans le délai prévu ce qui était pour réjouir notre Vicomte.

Le soir de l’achèvement des fondations, il organisa à ses frais un banquet en plein air invitant chacun des ouvriers ayant œuvrer et contribué a construire ce qui serait une merveille à n’en pas douter.

Durant le creusement des fondations, Argael de Monestier de Briançon, fit venir bois de Briançon le plus solide et acheta au commissaire au commerce de la pierre en vu de l’élévation future de l’édifice.

Bientôt sur le chantier, les bruits changèrent pour laisser place aux charpentiers, taillant, coupant, élaguant le bois, en un mot le travaillant afin de réaliser la charpente. Des hommes admirables alliant force et précision dans leurs mouvement succitant l’admiration du propriétaire des lieux.

De tous les quartiers de Lyon, on venait assister a cette première succitant l’hilarité, ou l’émerveillement c’était selon.

Alors que la charpente se terminer, nécessitant pas moins de 30 charpentiers, un des artisans se présenta au « fier » porteur d’une nouvelle de son homme de main le perse Erestie.


Erestie est de retour dis tu, très bien je vais le saluer de ce pas, contremaître je vous laisse au commande du chantier, il me faut me rendre à un rendez vous, fin des travaux pour le coucher du soleil. Assure toi qu’ils ne manquent pas d’eau, ce soir je veux que l’on inspecte les outils utilisé et direction la forge si les lames sont émoussées.

Quittant le chantier, il se dirigea vers la taverne, les plans de l’hôtel sur un vélin roulé dans sa main. Sur la route, tout sourire, il salua quiconque s’incliner sur le chemin de notre ancien Gouverneur.

Entrant dans la taverne, sa vue mit quelques instants pour repérer le montagnard d’adoption bien évidement dans un coin dos au mur.

S’approchant du perse, il l’accueilli tout sourire.


Bienvenue à Lyon Erestie, as-tu fait bon voyage ?
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pnj
Quelques ivrognes rassemblés autour d'une table, à une autre un homme seul, tentant désespérément de compter les quelques écus de sa bourse. Apparemment l'individu n'en n'était pas à son premier verre. Il basculait sur sa chaise comme une enfant ennuyé, cherchant une quelconque farce à faire. Sa tête se redressa lorsque la porte de la taverne s'ouvrit, se voyant visiter par un personnage bien connut de la cité Lyonnaise. Il regarda donc Argael entrer et se diriger vers la table du fond, rejoindre son homme de main, appelé "Le Perse".

Erestie se leva à la vue du vicomte et s'inclina

Mon Seigneur...

Les deux hommes prirent place tout en se faisant déjà servir chacun un verre. Visiblement le patron de l'établissement était un homme pressé et attentif à sa clientèle, ou plutôt connaissait-il les attentes et désirs du Seigneur de Saint-Giraud.

Bienvenue à Lyon Erestie, as-tu fait bon voyage ?

Le Perse sourit légèrement, chose qu'il fallait d'ailleurs deviner pour beaucoup ou sentir pour d'autre étant donné que seul ses yeux étaient visible de par son voile.

Mon Seigneur, qu'il est bon de vous revoir... Le voyage fut plutôt bon, sans encombres ni hommes voulant braver leur limite au combat d'épée. Il est bon de se retrouver à Lyon, j'ai d'ailleurs pu voir l'avancement de votre futur établissement.... Tout cela me semble prendre une bien fière allure, et j'en suis heureux!

Il marque un temps d'arrêt, le temps de lever son verre en inclinant la tête et de boire une gorgée.


Ma présence ici est simple, je viens voir en quoi je pourrais vous servir après ce moment d'absence...
Argael
[Lyon mars 1457]

Le Perse; qu’il était plaisant de le revoir, enfin voir était une façon de penser, tant son voile rester hermétique au regard des autres, suscitant autant la crainte que la curiosité mal placée des badauds. Un sarrasin voici une chose peut courante. Si en Acre ou à Alep la chose pouvait légitimement se comprendre, en France, bien loin du temps des croisades comme celle mener par Saint Louis qui prirent fin au XIII ème siècle, pour fortunes diverses d'ailleurs, la chose était très peu commune que de voir cet homme, qui avait peut être côtoyé la dynastie Mamelouks, succédant aux Ayyoubides

Je suis heureux d’entendre que nos routes sont sures, c’est qu’avec l’orientation prise par l’Ost l’on pourrait s’inquiéter avec légitimité je pense de cet état.

S’arrêtant un instant il se tourna, pour faire entendre de sa voix pleine de coffre.

Tavernier à boire, et soit bon emmène moi sans attendre le petit frère de la première rasade, pour sur ils seront se retrouver dans nos gosiers.

Oui mon ami, l’hôtel avance bien, mais je suis à vrai dire contrarié peu s’en faut. J’ai des matières premières qui semblent s’envoler, hors je ne crois pas savoir que le Très Haut puisse avoir fait envoler ses pierres provenant des carrières du Lyonnais Dauphiné.

Il faut croire qu’un maudit pense pouvoir m’abuser de la sorte, je partirais sur un forgeron pour la constitution de sceaux ou d’une épée. J’y vois la une mission pour toi, j’imagine que l’avidité ou la jalousie puisse être le motif de tout ceci….


Tandis que le « fier », parlait, la patron de la taverne en personne au vu de l’importance du Vicomte en sa taverne apporta les choppes, prenant soin au service, essuyant rapidement la table plutôt graisseuse, ce qui fit sourire notre homme.

Remerciement sincère, éloignement du gérant, la discussion pouvait reprendre.


M’enfin, je te propose avant cela de venir poser tes affaires en mon appartement, mais au préalable je te montrerai mes projets pour mon hôtel sur place.

J’ai fait une demande à Son Altesse Armoria de Mortain, qui devrait point être trop loin, afin qu’elle vienne inaugurer le premier hôtel du Lyonnais Dauphiné. Elle m’a dit que si son emploi du temps lui permettait elle serait la avec plaisir.

Mais suffit, assez parler moi, buvons notre choppe et fermons pour l’instant le chapitre Lyon et ouvrons par ta bouche celui de Briançon.

Qui as-tu vu la bas ? as-tu passé mes amitiés à mes chers montagnards ? Et comment se porte dit moi la garnison de Briançon, les échos qui me parvienne montre combien la mauvaise connaissance du village, conjugué a la médiocrité de leur chef, rende la situation la bas chaque jour plus dommageable.

Et dit moi, mon ami, n’as-tu point trouvé montagnarde à ton goût ?


En exprimant cette dernière question il sourit à son serviteur qui était bien plus que cela tout en lui administrant une franche claque à l’épaule. Certes une relation de Maistre et de serviteur mais avant tout un respect pour les compétences de chacun, un respect de la vie, de la personne, une amitié.

Il serait peut être temps mon ami non ? A moins que tu me caches quelques secrets, ou que nous soyons voué à faire un vieux couple ? Grand dieu tu es hideux je ne pourrais pas.

Souriant de bonne grâce a ses propres bêtises il continuèrent ainsi un temps la discussion tandis que le petit frère bientôt fut suivit de quelques autres membres de la famille alcool.

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--La.sauvageonne


Devant le mutisme des gens, elle se résolut à abandonner sa quête. Sans doute ne reverrait-elle jamais cet homme ? Pourtant elle aurait aimé lui proposer ses services, peut-être une occasion en somme d'enfin avoir une vie moins décousue. Il faisait construire un hôtel .... ça devait pourtant pas être bien compliqué à trouver un tel chantier ? Certes Lyon était une grande ville mais de là à ne pas trouver pareil ouvrage ??

C'est donc d'un pas décidé qu'elle arpenta les rues de la ville, les unes après les autres, faisant fi des regards qui se posaient sur elle. Après tout, peut-être ne la regardaient-ils pas tant que ça et que ce n'était que le pur hasard ! Et là enfin ...... enfin une construction monumentale ! Son premier réflexe fut de s'asseoir pour admirer ce qui allait être le futur hôtel du Vicomte. Réflexion encore sur la façon dont elle pourrait l'aider .... la maçonnerie ? Elle ne s'y entendait pas. Mais il aurait sûrement besoin de personnel ensuite pour son établissement lorsque celui-ci serait enfin ouvert ! C'était peut-être ça l'idée en fin de compte ! Faire le ménage ne lui faisait pas peur. Les repas ? Elle saurait en faire son affaire !

Perdue dans ses pensées et toujours assise de l'autre côté de la rue, ses yeux ne quittaient pas les ouvriers qui s'affairaient comme des fourmis autour d'une fourmilière. Puis elle se leva, secouant légèrement la tête, et s'approcha, cherchant du regard le Vicomte ou l'un des hommes qui l'accompagnaient le soir où elle fit sa connaissance. Un homme semblait avoir de l'importance puisqu'il donnait moultes ordres à des ouvriers. Elle lui tapota l'épaule et lui demanda s'il s'agissait bien de l'hôtel du Vicomte de Monestier. A l'affirmative, elle lui demanda encore où elle pourrait le trouver. Il lui expliqua alors qu'il était parti dans une taverne, lui indiquant où elle se trouvait. Une taverne .... bin oui, bien sûr ...... pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle glissa un merci à l'homme puis fila en direction de ladite taverne, espérant qu'il y serait encore.

Elle ne tarda pas à s'y trouver. Devant la porte, elle hésita. Et s'il ne se souvenait pas ? Et si tout simplement il refusait ? Elle grimaça, essayant de se convaincre qu'il n'était pas comme ça. Longue inspiration ..... Elle ouvrit la porte et pénétra dans les lieux déjà fort fréquentés, son regard balayant la grande pièce rapidement, puis elle se dirigea vers le tavernier. Mais devant sa tenue, il lui demanda de sortir, les vagabonds n'y étant pas les bienvenus.

Mais j'viens pas là pour mendier ! J'suis juste à la recherche d'un homme ! Mais lâchez-moi !

La main de l'homme serrait fortement son bras pour la raccompagner dehors et la pauvre avait beau se tortiller, il ne lâchait pas prise.
pnj
[Lyon mars 1457]

L'heure matinale ne se faisait sentir, la horde journalière d'assoiffés était déjà bien présente. et l'ambiance Lyonnaise on ne peut plus... Lyonnaise! Les retrouvailles ainsi faites, le Perse écoutait attentivement son Seigneur avalant chaques mots comme si une éternité était passée depuis leur dernière conversation.Il faut dire que mise à part Argael, Erestie ne comptait guerre d'amis.

Oui mon ami, l’hôtel avance bien, mais je suis à vrai dire contrarié peu s’en faut. J’ai des matières premières qui semblent s’envoler, hors je ne crois pas savoir que le Très Haut puisse avoir fait envoler ses pierres provenant des carrières du Lyonnais Dauphiné.

Il faut croire qu’un maudit pense pouvoir m’abuser de la sorte, je partirais sur un forgeron pour la constitution de sceaux ou d’une épée. J’y vois la une mission pour toi, j’imagine que l’avidité ou la jalousie puisse être le motif de tout ceci….


Le calme et la tranquillité, deux choses abstraites et inaccessible faut-il croire pour ces deux hommes. Et pourvu que cela dur, à quoi bon vivre dans le prestige et le luxe si aucun acte de bravoure n'est réalisé. Certes pour le moment la tache semble aisée et ridicule, mais Erestie avait fait passer pour art le renversement de situation, faire d'une histoire pittoresque un grand un grand chamboulement au sein d'un village. D'un signe de tête des plus habituels et révélateurs, le Perse fit comprendre qu'il acceptait la requête.

Toute sa vie n'aura été que servage certain vous diront, mais que cela soit su, son choix d'être homme de main est le sien. Depuis son arrivée en ces terres son but avait été fixé, ou plutôt sa raison d'être. Ni famille, ni, ou peu, d'amis, seul un maîstre, auquel il porte un respect des plus profonds, une admiration certaine. Tout ceci étant rendus par une amitié des plus belles et des plus incroyables. Qui aurait cru que le Seigneur de Saint-Giraud dict Le Fier, noble Briançonnais, pouvant se venter de connaitre ses montagnes mieux que quiconque, puisse se lier avec un étranger? Il y a de ces choses qui ne s'expliqueront jamais...

La discussion continuait, remplie de rires et de joies pour ces retrouvailles. Un des rares moments ou l'on pourrait penser le Perse heureux. Il narrait les derniers potins de Briançons, les dernières attaques ou le grabuge des tavernes. Rien de bien grave en soit, des évènements que chaque village connait... Il raconta ensuite son envie de voir renaitre son quartier, les Bas-Fonds. Quartier malfamé qui connut aventures, gloire et chute, ... Un quartier de bandits certain vous diront, mais le Perse y voyait la liberté et l'honneur des faits d'armes. Illusion s'il en est, la bouteille l'aidait à le convaincre.

Vint alors le temps d'aborder un sujet délicat, les choses de l'amour. Montagnarde à son gout, certes il avait bien cette fille, Ninoua, mais que trouverait-elle chez lui d'attirant ou charmant. Erestie refusait de toute manière tout ceci, les couples se formant et se séparant le répugnait. Dans son pays natal, les coutumes sont tout autres certes, mais dans ce royaumes, elles auraient apparemment disparues...


Pour ne rien vous cacher mon Seigneur il y a bien une nommé Ninoua, mon cœur me joue de mauvais tour mais en rien ma vie n'a été à un moment faites pour cela. Et puis, de vous à moi, les catins ont toujours répondues présente à nos demandes, pourquoi quitter ces plaisirs ?

Il sourit à son Seigneur, levant ensuite son verre à leur état de débauche sentimentale. Leur attention fut retenue par l'entrée presque dérangeante d'une femme. Une agitation suivit ensuite de la part de quelques clients. Visiblement on ne souhaitait pas d'elle dans l'établissement, probablement une vagabonde venant mendier. Un des clients se leva pour aller discuter avec l'homme refusant son entrée. Quelques mots inaudibles à cette distance, puis voila que l'individu la tira e force dans la taverne. La scene fit sourire le Perse, il passera donc du bon temps à l'étage avec cette fille, malheur à elle, la pauvre... Il plongea ensuite sa tête dans son verre presque bientôt vide tandis que Argael lui, ne quittait pas cette femme du regard... Il l'avait donc reconnut...

Erestie...

Il ne fallait pas plus que ce nom prononcé de cette bouche pour qu'il se lève brutalement et se dirige vers l'homme forçant la fille à satisfaire ses caprices et désirs. Arrivé face à lui, Erestie lui dit calmement ces quelques mots

Loin de moi l'idée de prendre les armes, bien qu'en soit l'idée ne me déplait guerre. Cette femme est notre invité, je vous sommes donc de la laisser rejoindre notre table.

Aussi troublant cela puisse t il paraitre, l'homme acquiesça et lâcha la fille. Une certaine déception se fit voir sur le visage du Perse, que les combats lui plaisait temps. Ils rejoignirent ensuite Argael, le Perse reprit place, tandis que la sauvageonne apeurée ne bougeait pas...
--La.sauvageonne


Elle se tortillait dans tous les sens pour tenter d'échapper à son emprise mais rien n'y faisait.

Lâchez moi j'vous dis ! J'veux juste voir un homme .....

Elle ne pensait pas que cette phrase serait interprétée différemment de ce qu'elle voulait dire. Mais lorsqu'un des clients marmonna à l'oreille du tavernier puis qu'il la prit par le bras pour l'entrainer dans une chambre, elle se rendit compte de sa bévue ! Elle se tortilla de plus belle, ne voulant pas suivre cet homme dans une de ces chambres sordides. Elle tentait de dégager son bras quand un autre homme s'interposa.

Loin de moi l'idée de prendre les armes, bien qu'en soit l'idée ne me déplait guerre. Cette femme est notre invité, je vous sommes donc de la laisser rejoindre notre table.


Son tortionnaire la lâcha immédiatement. Quant à elle, son regard ne quittait pas son sauveur. Ainsi donc s'il était là, le Vicomte n'était sans doute pas loin. Elle le suivit de près, se massant l'avant-bras endolori. Lorsqu'ils arrivèrent à leur table, son regard se posa sur Argael. Inexplicablement, son cœur se mit à battre plus vite, sentiment mêlé de joie et de peur à la fois.

Aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle se laissa tomber sur un siège et se mit à pleurer, glissant un "merci" entre deux sanglots. La carapace qu'elle se construisait de jour en jour venait de se briser en quelques secondes. D'un revers de main, elle s'essuya les yeux et tenta de reprendre une contenance.

J'voudrais pas vous attirer des ennuis .... mais j'me suis dit qu'il était p'têtre temps que j'devienne quelqu'un. Mon arbre .... j'pourrais p'têtre pas y monter éternellement. Alors j'me suis dit que p'têtre si j'venais à la capitale j'pourrais trouver du travail. Pis j'ai r'pensé à vot' proposition d'vous suivre. J'veux vous obliger de rien, mais si j'peux vous être utile ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait avoir besoin de quelqu'un comme moi .....

Elle arrêta son flot de paroles quelques secondes puis sortant une médaille de dessous ses guenilles qu'elle lui montra, elle reprit :

Au fait, j'm'appelle Marie, parait qu'c'est c'qui est écrit là-d'ssus.


Léger sourire grimaçant, elle se demanda si elle n'avait pas fait une erreur en venant ici, si elle n'aurait pas mieux fait de rester dans son arbre. Sans doute avait-il mieux à faire que de l'aider elle, cette pauvre sauvageonne qui ne savait pas parler correctement, ne savait ni lire ni écrire. Elle recula sur son siège, prête à partir s'il le lui demandait.
Jeremdehuit
[Vienne]

La journée avait été des plus calmes dans la ville de Vienne, quelques tournées en taverne afin de se démonté la tête correctement, écouter les rumeurs qui se faisaient par ci par là, de légères bagarres entre soulots et autres personnages ivres, la routine quoi...
Jeremdehuit lassé de cette ambiance pensa à rejoindre la ville de Lyon, l'hôtel du Vicomte Argael s'y trouvait et il souhaitait voir ce que cela donnait au fil du temps, était-il terminé? Il n'en savait rien...

Le soleil commençait à perdre de sa luminosité, de son contraste lorsque la fin de la journée fit sa venue, le vent se levé légèrement, un temps idéal pour voyager...Ni trop chaud, ni trop froid, la ville de Vienne s'éteignait au fil de l'eau, les commerces, les habitations, sauf les tavernes qui restaient ouvertes jours et nuits afin d'accueillir d'éventuels voyageurs...
L'homme rentra chez lui et prépara sa monture afin de se rendre à Lyon, il brossa Elros et y plaça la selle ainsi que les rennes, tâtant du pied sur l'étrier il serra un peu plus et monta sur la monture...

Plus il s'enfonçait dans la ville plus le noir y gagnait du terrain, passant au galop afin de ne pas se faire prendre par la nuit il se dirigea aux portes et partit sur les chemins...


[Sur la route, entre Vienne et Lyon]

Allumant une torche afin de s'éclairait un maximum il poursuivit sa route jusqu'à Lyon au pas croisant quelques voyageurs et paysans, il vit également quelques gueux demandant de l'argent et des filles de joies assises au bord de la route...Comment pouvais-t-on en arrivé là?...
Ne voulant pas le savoir Jeremdehuit continua son chemin, plus il allait vers le Nord plus la nuit y était plus sombre, se dépêchant de rejoindre Lyon il y arriva quelques temps plus tard...


[Lyon]

Dehuit pénétra enfin dans la ville Lyonnaise, quelques soldats et maréchaux faisaient des rondes dans la ville afin de veiller la sécurité des habitant de la capitale, demandant son chemin afin de se rendre à l'hôtel du Vicomte il suivit les indications d'un villageois et s'y rendit, Dehuit passa devant le Castel de Lyon, siège du Gouverneur et des Conseillers Ducaux. Poursuivant sa route il arriva enfin à destination...
L'hôtel semblait plus grand que ce qu'il avait imaginé, il était splendide, illuminé de torches et divers décorations afin qu'il soit "tape à l'oeil".

Descendant de son destrier il le laissa à proximité et l'attacha par les lanières lui permettant de le diriger et partit voir de plus près l'hôtel du Vicomte...

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Ex Seigneur des lances
Argael


Dans son coin, veillant à ce que nuls coups en traître ne soient tentés, le « fier » restait dans une profonde réflexion. Cette fillette, seule livrée à elle-même le troubler. Si devant les adultes, ils n‘avaient point de difficultés à s’exprimer, étrangement dès le début dans la foret il s’était trouvé devant elle soudain fébrile.

Lorsque Erestie revint avec elle dans ses pas, il l’observa restant silencieux. Leur regard se croisèrent le sien resta vide d’expression. Nuls mots ne furent échangés, tandis qu’elle prenait place avant de fondre en sanglots desquels un merci sorti.

D’un geste de la main, il fit comprendre au tavernier d’apporter à boire et manger, à ne pas douter, la malheureuse avait besoin de force.

Ne sachant que dire le silence se fit, avant qu’elle ne prenne la parole


J'voudrais pas vous attirer des ennuis .... mais j'me suis dit qu'il était p'têtre temps que j'devienne quelqu'un. Mon arbre .... j'pourrais p'têtre pas y monter éternellement. Alors j'me suis dit que p'têtre si j'venais à la capitale j'pourrais trouver du travail. Pis j'ai r'pensé à vot' proposition d'vous suivre. J'veux vous obliger de rien, mais si j'peux vous être utile ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait avoir besoin de quelqu'un comme moi .....

Il chercha du regard son fidèle ami, alors même que l’espoir d’un appuis de ce côté ci ne se ferait pas. Erestie ne s’était jamais permis d’intervenir à sa place.

Son attention alors se porta sur les clients de la taverne, si un homme isolé pouvait manqué de courage comme 2 ou 3, il savait par expérience que le rapport du nombre augmentant, les velléités et le courage de la lâcheté augmenté de même. A n’en pas douté, Erestie en intervenant sur sa demande, avait du irrité quelques saoulard en manque de plaisir charnel, oubliant par la même le statut du Vicomte.

Au fait, j'm'appelle Marie, parait qu'c'est c'qui est écrit là-d'ssus


Revenant à la fillette, il tenta de se montrer souriant et rassurant, ne montrant rien de son trouble et préoccupations.

Bienvenue à Lyon Marie, un bien joli médaillon que tu portes la, un cadeau de tes parents j’imagine, il s’agit alors d’une chose précieuse. Des miens, il ne me reste rien sais tu, tout au plus des souvenirs qui s’estompent avec le temps.

Pourquoi diable cette petite avait elle une telle emprise sur lui ? La pauvreté la misère étaient choses communes en ce bas monde, alors pourquoi cette va nu pied trouvé intérêt à son cœur. Se pourrait il que son envie de paternité plus vive chaque jour se manifeste de la sorte?


Sais tu ce qu’il faut pour devenir quelqu’un petite Marie ? il faut bien se tenir, être volontaire et courageux.


Arrivant alors le tavernier présenta à la petite une écuelle avec une choppe d’eau. Le Vicomte porta la main à sa poche et régla pour l’ensemble de la tablée.

Faites moi préparer un bain je vous pris Tavernier et mettez si possible une femme de bonne vertu en attente pour s’occuper de cet enfant…. Ah oui, j’y pense avez-vous une enfant dans les ages de celle-ci ?

Le tavernier, père d’une fratrie de 6 enfants, répondit par l’affirmatif à la question posée.

A la bonne heure, préparer donc une tenue complète également que je payerais bon prix.

Passé une certaine surprise, le propriétaire des lieux sourit et acquiesça, avant de s’en retourner bien heureux de la chose qui lui était offerte de gagner quelques écus dans la transaction.

Et pour bien se tenir, il te faut manger, te laver, te reposer. Depuis combien de temps n’as-tu pas manger un repas fumant ? Ne te fait pas prier, je t’en pris. Mange sans retenu, ensuite nous allons te laver.

Finissant sa propre choppe, il regarda Erestie, un échange muet un de plus entre les deux hommes, une compréhension mutuelle sans doute, un accord tacite sûrement. Se passant la main dans les cheveux, il réfléchissait alors à la présence future de cette enfant dans la ville.

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--La.sauvageonne


Il ne fit aucun signe pour lui demander de partir. Au contraire, il lui répondit quant à la valeur de ce médaillon qu'elle portait autour du cou. Sans doute oui lui venait-il de ses parents, elle l'ignorait. Elle ne se rappelait pas d'eux, elle n'avait aucun souvenir de ces dernières années. Ses seuls souvenirs se limitaient à sa vie dans son arbre depuis bientôt un an. Le reste ? Sans doute dans un coin de sa mémoire, enfoui par un évènement douloureux, allez savoir ...
Elle l'écoutait, l'air craintif malgré toute la douceur qu'il mettait dans ses paroles. Bien se tenir, être volontaire et courageux ..... Elle se redressa instinctivement sur son siège, et quand le tavernier apporta son repas, elle se retint pour ne pas se précipiter dessus, car il est vrai qu'elle n'avait guère mangé à sa faim depuis quelques jours.

Bien se tenir .... Elle prit une profonde inspiration puis se mit à manger du mieux possible, écoutant le Vicomte en discussion avec le tavernier. Regard à l'homme qui avait posé il y a quelques nuits de cela sa dague sur son cou et qui ce soir l'avait sauvée d'une sordide fin, puis retour sur Argael. Une enfant ?.... Elle était encore jeune certes, mais elle commençait à avoir un corps de femme sous ses guenilles qui masquaient ses formes. Il s'adressa alors à nouveau à elle.

Et pour bien se tenir, il te faut manger, te laver, te reposer. Depuis combien de temps n’as-tu pas manger un repas fumant ? Ne te fait pas prier, je t’en pris. Mange sans retenu, ensuite nous allons te laver.


Elle manqua de s'étouffer à ses dernières paroles. La laver ! Fichtre, elle savait encore faire ça toute seule ! Et elle n'avait pas besoin qu'on la voit dans le plus simple appareil ! Rester polie et reconnaissante cependant.

Savez .... j'crois pouvoir m'débrouiller pour m'laver .....

Les yeux se baissent sur son écuelle à présent vide, et les joues rosissent de s'imaginer un seul instant avec quelqu'un pour l'aider à se laver. C'est sûr qu'elle en avait bien besoin, et des vêtements propres aussi. Mais de l'aide pour la laver !

Merci d'faire tout ça pour moi. Vous savez, j'suis v'nue pour travailler ... à vot'service si vous voulez. Mais si vous pouvez pas, j'peux toujours travailler à la mine. Parait qu'ils ont b'soin d'monde.

Non, c'est sûr qu'elle préfèrerait retourner dans son arbre et à sa vie minable, plutôt que de s'enfoncer dans les profondeurs de la terre où l'on ne voyait que rarement le jour. Tête relevée, elle s'enhardit d'un sourire à son intention. Il fallait réussir à le convaincre de la garder. Elle n'avait aucune envie de repartir. Elle ne le connaissait guère mais dans son regard, une lueur bienveillante brillait. Se faisait-elle des illusions ?

Illusions ou pas, une chose qui était sûre, c'est qu'elle n'échapperait pas au bain qu'il lui avait commandé, et la matrone qui servait d'épouse au tavernier s'approcha d'elle, l'attrapa doucement par le bras pour l'embarquer à l'étage, dans une chambre où trônait un baquet rempli d'eau.

J'peux m'débrouiller ! J'suis pas ...

Pas le temps d'en dire plus que la voilà déguenillée, dévoilant son corps de jeune fille, bientôt jeune femme au vu des formes qui se développaient ça et là. Cramoisie de honte, elle se précipita dans l'eau du baquet. Un peu trop chaude mais tant pis, elle n'avait pas l'habitude de se montrer ainsi, même devant une femme. Sa réaction provoqua d'ailleurs un vif éclat de rire de la matrone qui attrapa savon et brosse pour commencer le décapage.

Elle n'osait plus bouger et finalement se laissa faire. De toute façon, à quoi bon lutter contre une bonne femme qui visiblement avait l'habitude de se débattre avec de la marmaille !
Quelques minutes plus tard, elle sortait du bain, la laissant la frotter vigoureusement avec une serviette. Entourée dans la serviette, elle lui brossa ensuite les cheveux, jurant ses grands dieux que jamais elle n'avait vu tignasse pareille. Non c'est sûr qu'elle n'avait jamais dû brosser de si longs cheveux, vu la vigueur qu'elle s'employait à mettre à chaque coup de brosse. Quelques grimaces de la sauvageonne et quelques minutes plus tard, elle enfila la tenue qui lui était destinée.

Elle était prête à redescendre, mais avant elle voulait se voir. Ses guenilles la faisait paraitre bien plus gamine qu'il n'y paraissait. Dans le miroir de la chambre, c'est une belle jeune fille qu'elle vit. Elle s'en approcha, le toucha du bout des doigts, n'osant croire qu'il s'agissait bien d'elle dans ce reflet. Retour des doigts sur sa joue, pour vérifier que c'était bien son corps .... Les cheveux domptés étaient liés par un ruban de velours noir. Le chemisier blanc et une jupe bleue foncée, veste courte assortie par dessus ....

Longue inspiration .... Elle sort de la chambre, la matrone sur ses talons et descend lentement l'escalier avant de rejoindre le Vicomte à sa table. Sourire timide et seule chose qu'elle trouve à dire ...

J'vous plais ?

Son regard allait de l'un à l'autre des deux hommes, ses joues virant à nouveau au cramoisi.

Argael
Entre ce visage toujours couvert de ce voile, et la mine inflexible du « fier », la jeune Marie aurait pu se sentir décontenancé. Nulle expression donc pour accueillir, la jeune Marie dans ce monde de civilisation.

Un commentaire salace se fit entendre dans son dos, faisant tourner la tête du Vicomte, le regard sévère.

A vrai dire, elle était difficilement reconnaissable ainsi, et au vu du rouge à ses joues elle devait être bien mal à l’aise. L’homme se dérida quelque peu.


Et bien voici une bien belle jeune femme n’est il pas, as-tu remercié la patronne ? Bien sur que tu me plais, tu es ravissante.
Bien ventre plein, toilette faite, vêtements propres revêtus, te voici prête pour ta vie citadine.

Erestie, peux tu préparer un lit pour Marie à mon appartement, je vais l’emmener avec moi dans un premier temps, car il me faut retourner à mon hôtel, une façon pour elle de découvrir un peu cette folie qu’est la capitale.


Ce dernier acquiesça et tous ensemble ils sortirent sous quelques regards insistants de certaines personnes présentes en taverne.

Arrivé à l’air libre, Erestie s’inclina tandis que le noble et la petite Marie prenaient la direction du chantier. Que faire de cet enfant ne cessait il de se demander en lui-même, te voici inspiré de lui donner de l’espoir si c’est pour ne pas tenir tes engagements.


Dit moi Marie, qu’aimerais tu faire ? Que sais tu faire ?

Pour la rassurer, il lui souriait timidement, cherchant à faire tomber cette barrière de mal être qu’elle devait ressentir en ces instants. Elle ne semblait point aussi perdu ou impressionnée par ce monde. La chose était heureuse qu’elle ne soit pas trop émotive ou montre ses angoisses. Un caractère fort qui était pour plaire au montagnard sans nul doute.

Bientôt ils arrivèrent à l’hôtel, Argael Devirieux lui proposant de lui exposer les travaux….

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Plumedange
(pitite remontée de sujets, vu que l'auteur n'est pas en Dauphiné)

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--Marie.l.apprivoisee


La chaleur venant de ses joues ne trompaient pas sur la couleur qu'elles devaient avoir prises. Et les paroles du Vicomte n'arrangèrent rien. Elle hocha simplement la tête. Puis il décida de l'emmener avec lui pour lui faire découvrir la ville de Lyon, laissant le dénommer Erestie s'occuper de préparer un lit pour la demoiselle. Marie lui fit un léger sourire, un peu gênée de lui occasionner une charge de travail supplémentaire. Elle craignait cet homme alors qu'il était là pour servir le Vicomte.

Partant de son côté, Argael et Marie prirent la direction de l'hôtel. Elle le sentait préoccupé n'osant rien dire jusqu'à ce qu'il lui pose enfin une question. Une question à laquelle elle ne savait trop quoi répondre malgré le sourire qui se dessinait sur le visage d'Argael.

Et bien ..... c' que j'aim'rais faire est bin loin de ce que j'sais faire ......

Soupir ..... Voilà qui va aider le Vicomte tient ! Pourtant elle sait au moins faire la cuisine, même si cela fait quelques temps déjà qu'elle n'a pas eu l'occasion de le montrer.

La cuisine ..... j'sais cuisiner .... 'fin pas des choses très compliquées. Mais j'peux aider en cuisine. Sinon ..... le ménage ..... ça doit pas être bin compliqué ?
Quant à c'que j'aim'rais faire ..... apprendre à lire et à écrire ..... ça j'aim'rais bien ..... mais faut des sous pour ça ......


Re-soupir. Le voilà encore mieux avancé comme ça ! Elle marche la tête basse, le regard rivé au sol, n'osant pas le poser sur lui. Intimidée ..... Ça serait bien la première fois que ça lui arriverait, elle la sauvageonne à qui rien ne faisait peur. Se serait-elle laissée apprivoiser par la simple générosité de cet homme ? Il semblerait que oui. En tout cas, elle ne voulait rien laisser transparaitre sur ce qu'elle ressentait

Arrivés à destination, il lui proposa de lui exposer les travaux. Elle ne s'y connaissait pas bien mais elle lui fit un léger sourire tout en hochant la tête dans l'affirmative, ravie qu'il lui fasse partager ce qui devait être un grand moment pour lui.
Argael
Chemin faisant donc, le Briançonnais questionnais la jeune Marie. Ses réponses montraient l’étendue de sa confusion de son ignorance bien naturelle après une telle existence.

Et bien ..... c' que j'aim'rais faire est bin loin de ce que j'sais faire ......

Silence gêné de la jeune fille, s’imaginer un avenir pour qui avait vécut isolé comme elle, laissé a la seul force de son courage et de sa volonté, n’était évidemment pas simple. La regardant, il l’encouragea du regard, léger sourire sur les lèvres. Soudain elle poursuivit se décidant à parler.

La cuisine ..... j'sais cuisiner .... 'fin pas des choses très compliquées. Mais j'peux aider en cuisine. Sinon ..... le ménage ..... ça doit pas être bin compliqué ?
Quant à c'que j'aim'rais faire ..... apprendre à lire et à écrire ..... ça j'aim'rais bien ..... mais faut des sous pour ça ......


A son tour il resta silencieux, s’imaginant lui trouver un avenir à cette petite. A y réfléchir il n’avait jamais ressentit cela pour cette gamine. Pourquoi aujourd’hui celle-ci plus qu’une autre mérité plus son aide qu’un autre malheureux de ces rues auxquels on ne pouvait malheureusement rien faire, revenant sans cesse plus nombreux.

Lorsqu’il reprit la parole, ce ne fut a notre étonnement nullement pour lui parler de son avenir, mais pour lui présenter l’hôtel se dessinant maintenant bien sorti de terre.


Vois tu Marie ceci sera mon hôtel, ou je l’espère nombreuses personnes pourrons venir le visiter. J’ai peur que tu ne sois suffisamment forte pour le travail manuel pour le moment.

En sa tête déjà, il savait ce qu’il proposerait à cette petite. Si la cuisine pour le moment n’était pas d’actualité, il s’imaginait la placer sous l’autorité d’une servante afin qu’elle apprenne comment faire le ménage. Place peu enviable, mais qui avait le mérite de la raccrocher à la civilisation, et puis il l’avait décidé il lui apprendrait a écrire son nom et puis à compter. Et si d’aventure elle se montrait douée il s’assurerait qu’elle reçoive une éducation lui permettant de lire, d’accéder à l’érudition.

La prenant par l’épaule, il se voulait se jour protecteur, tandis qu’il contemplait sa future possession matérielle.

En attendant que tu commences à travailler Marie je te propose de t’héberger, ceci étant une avance financière faite sur ton premier travail, je ne doute point que tu mettras un point d’honneur a rembourser et ceci même si je te disais que ce n’était pas la peine.

Une fois que tu auras remboursé ta dette, l’argent gagné sera le tient, et il te reviendra d’en faire ce que bon te semble. N’ai de crainte je pourrais t’aider à en faire bon usage, et puis bientôt tu pourras compter tes propres écus, je vais m’assurer que tu saches le faire, que tu accède a cette science précieuse que sont les mathématiques.

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pnj
Il y a de ces légendes qui parcourent villages, capitales, duché, royaumes, ... Il y a de ces légendes, certes quelque peu embellies au cours du temps, qui perdureront dans l'histoire à jamais... Des légendes ou les mots "aventures, courage, loyauté, bravoure, ... " sont maitres.

Il y a aussi de ces légendes qui n'en sont pas... Des histoires qui ne traverseront pas les frontières, qui n'iront probablement pas se dire dans les tavernes des villages voisins et qui, ne traverseront pas les âges...

Briançon connut ce triste sort... Briançonnais! Souvient toi de cette première nuit de feu, ces premières victimes de la main...

La main rouge...

Ce n'est pas dans ces quelques lignes que vous apprendrez l'histoire de celle-ci. Sachez seulement qu'elle est, ou plutôt était, l'organisation de bandits impitoyables, et que, soldats et villageois, ce sont retrouvés sous le même emblème pour la démanteler.

Donnan faisait partit de cette organisation et c'est par miracle qu'il puisse encore respirer l'air qui l'entoure. Le voici prêt à se venger d'un de ses ennemis... Argael. Non pas pour les raisons évoquées, il n y a pas de Donnan marchand, trafiquant marchandises et catins, pas plus qu'il est existé de Perse lui crevant son œil... Ce ne sont qu'histories inventées pour motiver l'homme en face de lui, qui apparemment, a besoin de raison en plus d'écus pour prendre les armes. Son histoire marche, Grégoire accroche, écoutant celle-ci, savourant les moindres détails de l'aventure de Donnan. Pauvre idiot, il pense 'en allant tuer le Seigneur réparer une injustice, alors qu'il servira un criminel... Argael était un des hommes a avoir démanteler la Main Rouge, a avoir rassembler les hommes pour les traquer... Un des responsables de la fin de cette organisation...

Fin de l'histoire de Donnan, Grégoire semble rageux pour son nouvel "ami"... Donnan... Ami qui balance une bourse devant lui. De quoi lui assurer un bon mois sans manque de vivre et sans travail à fournir. Un dernier regard vers Argael et son homme de main... du mouvement! Le Seigneur et le Perse se dirige vers deux autres hommes, ils semblent bien se connaitre, être amis même. Ils prennent place à une table... Grégoire tourna la tête pour fixer Donnan et dit en lui rendant la bourse:


Je ne peux pas, deux hommes contre quatre c'est pure folie!


Le visage de Donnan s'obscurcit, laissant place à un énervement inquiétant. C'est par un violent coup de poing sur la table qu'il répondit:

Réfléchit l'ami, cette offre vaut bien leurs morts, et qui te dis que les deux autres sont des gens d'armes?

Et pourtant Donnan le savait, il les avait déja vu, il les connaissait... Quatre anciens membres de l'Ost, mais son envie de vengeance dépassait sa raison.

Non, je refuses, trouvez-vous un autre homme!

Grégoire se leva, laissant Donnan seul qui avait tant de mal à contrôler sa rage. Il se retourna une derniere fois en direction des quatres hommes, puis se leva pour sortir de la taverne. C'est en murmurant un "patience Argael" qu'il sortit de ces lieux...
Ka_de_brugeliete
Argaël et l'Eresite les avaient rejoint. Tandis qu'il venait de demander à l'Ostrogoth de s'occuper des boissons, ils se dirigeaient en groupe vers la table qui leur étaient destiné.

En attendant au bar, l'Ostrogoth observait ce drôle d'homme de loin. Pendant que Ka continuait à discuter avec Le fier.

il lui sourit.


Oh Seigneur, ces filles, et surtout celle donc je t'ai parlé, se trouvent plus habituellement en soirée dehans les tavernes plus discrètes!

Néanmoins, je pense que cela peut s'arranger!
Ka prononçait cette dernière phrases tandis que l'Ostrogoth apportait les godets de boisson à la table. Hardryan s'occupait lui de la distribution.

Mon bon L'Ostro, puis-je me permettre d'abuser de ta volonté de bien-faire en te demandant d'aller chercher cette dame que nous eûmes rencontrés hier en la taverne voisine?

Voici où la trouver
Ka lui tendait un bout de parchemin replié.

Ka, j'y cours et te la ramène! Faut rien d'autres?

Ka lui fit un signe de la tête.

Le fidèle de Ka se mit aussitôt en route.

Durant ce temps la, le prévôt recommanda une tournée pour ses amis. Durant une discussion, Ka, à son habitude, observait les comportements des personnes en la taverne. Un réflexe de Prévôt. Un homme qui avait l'air énervé et qui semblait être en désaccord avec un autre avait interpellé son attention. Mais il rendit rapidement son attention aux paroles de ses amis.

Durant ce temps là, l'Ostrogoth se rendit à l'adresse dessinée sur la plan que lui avait glissé Ka. En effet un plan, car le bougre ne savait lire. Il arriva donc face à une grande porte faite de bois et de fer forgé. Il y cogna le toquet et attendit. Une trappe protégée du métal torsadé s'ouvrit et un visage de dame pouvait s'entrevoir.[/i ]

M'Dame, Ka, l'prévôt des maréchaux, m'envoie cherche la Marie dondon!

Qu'avons nous donc sous nos jupes?

[i] L'Ostrogoth resta interpellé sur cette question. Il regarda à nouveau le papier de Ka. Il ne pouvait avoir oublier un tel détail. Il vit alors un petit symbole représentant une main à 6 doigts....


Heuuuu ;..6 doigts?

La porte s'entrouvrît alors et L'Ostrogoth pût entrer. La dame qui semblait lui avoir ouvert la porte et que le bourru ne pouvait s'empêcher de regarder avec des yeux ronds comme des soucoupes, l'invita à monter un escalier. Un porte en haut se laissait apercevoir.

Il gravît alors les quelque s marches et frappa à la porte. La ravissante dame lui ouvrit et le reconnut. Elle l'invita à entrer. Quelques peu impressionné par tant de cuisses visibles, notre homme s'expliqua en bégayant.

la dame accepta alors immédiatement entendant le nom de Ka. Elle fît appeler 1 autre dame, apparemment quelques peu plus jeunes. L'homme les emmena alors jusqu'à la taverne où ils entrèrent et rejoignirent la table de nos acolytes.

Cette dernière virent donc s'asseoir aux côtés de celui qu'on appelait "Le fier" et qu'elle reconnût très vite. Timide.

Durant ce temps la deuxième s'assit à leur table ne sachant lequel des 3 autres seraient le plus intéressé par elle. Le gros bourru d'Ostrogoth la regardait étrangement.

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