Hardryan
Les tournées ne se comptaient plus... Ou alors c'était les doigts qui ne se comptaient plus. Allez savoir lequel c'était, si ce n'était les deux, car double voilà ce que plusieurs devaient voir tant le vicomte de Monestier de Briançon avait la bourse généreuse. Le tonneau coulait à flot comme les paroles des quatre Briançonnais qui n'avaient pas taries depuis les premiers instants de leurs retrouvailles. Autour d'eux s'étaient agglutinés quelques personnes qui s'abreuvaient tout autant des histoires que racontaient les quatre hommes que des chopes qui se succédaient sur la table et que l'on remplissait aussitôt vides.
L'Ostrogoth, ce grand et gros bonhomme à la barbe hirsute était déjà parti depuis longtemps quand enfin on leur amena des jeux de cartes et des dés... Dès ce moment, les uns prirent les paris tandis que les autres y allaient de leurs prédictions, prédictions qui s'avéraient fausses la plupart du temps et qui ne faisaient que le bonheur de quelques uns. Qu'importe puisque les autres étaient déjà ivres! Point de malheureux en cette soirée, le temps était à la fête, l'atmosphère réchauffée par les multiples tournées.
Les écus sonnaient de plus en plus quand le colosse revint enfin accompagné de deux femmes qui ne passaient pas vraiment inaperçues et qui affichaient atours et atouts comme autant de marchandises au marché. Celle-ci ne mirent pas longtemps à repérer la table des Briançonnais qui les accueillir avec grand contentement... Sauf Hardryan bien sûr qui avait dans l'il l'éclat d'un anneau qui l'empêchait d'y regarder de trop près.
L'une des donzelles qui ne devaient pas s'arrêter à ce genre de détails, mais plutôt à la taille de.. la bourse et à l'apparence aisée de leurs cibles avaient cependant décidé d'élire domicile sur les genoux tandis que deux impudents s'exhibaient sous son nez. Sentant là le scandale conjugal, Hardryan eut tôt fait de rediriger le fondement de la femme sur les genoux du perse tandis que l'autre femme avait pris place aux côtés du vicomte qui n'avait pas trop bronché sur le coup, trop concentré sur son jeu sans doute... D'ailleurs, ce n'est pas le dé qu'on échappa dans la devanture de la dame qui lui fit perdre ses moyens, ni les foulards et les jupons dans lesquels il était aisé de perdre la main qui le déconcentrèrent, car ce dernier remporta la partie!
C'est ainsi que quelques heures -ou plutôt plusieurs- après l'arrivée du vicomte et du Perse, les quatre hommes repartirent de la taverne l'un plus riche et les autres plus pauvres, mais tous riches de leur amitié et de ces retrouvailles qui les avaient réunis. Chacun regagnât l'endroit où il logeait, l'esprit tranquille et certainement un peu engourdi...
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L'Ostrogoth, ce grand et gros bonhomme à la barbe hirsute était déjà parti depuis longtemps quand enfin on leur amena des jeux de cartes et des dés... Dès ce moment, les uns prirent les paris tandis que les autres y allaient de leurs prédictions, prédictions qui s'avéraient fausses la plupart du temps et qui ne faisaient que le bonheur de quelques uns. Qu'importe puisque les autres étaient déjà ivres! Point de malheureux en cette soirée, le temps était à la fête, l'atmosphère réchauffée par les multiples tournées.
Les écus sonnaient de plus en plus quand le colosse revint enfin accompagné de deux femmes qui ne passaient pas vraiment inaperçues et qui affichaient atours et atouts comme autant de marchandises au marché. Celle-ci ne mirent pas longtemps à repérer la table des Briançonnais qui les accueillir avec grand contentement... Sauf Hardryan bien sûr qui avait dans l'il l'éclat d'un anneau qui l'empêchait d'y regarder de trop près.
L'une des donzelles qui ne devaient pas s'arrêter à ce genre de détails, mais plutôt à la taille de.. la bourse et à l'apparence aisée de leurs cibles avaient cependant décidé d'élire domicile sur les genoux tandis que deux impudents s'exhibaient sous son nez. Sentant là le scandale conjugal, Hardryan eut tôt fait de rediriger le fondement de la femme sur les genoux du perse tandis que l'autre femme avait pris place aux côtés du vicomte qui n'avait pas trop bronché sur le coup, trop concentré sur son jeu sans doute... D'ailleurs, ce n'est pas le dé qu'on échappa dans la devanture de la dame qui lui fit perdre ses moyens, ni les foulards et les jupons dans lesquels il était aisé de perdre la main qui le déconcentrèrent, car ce dernier remporta la partie!
C'est ainsi que quelques heures -ou plutôt plusieurs- après l'arrivée du vicomte et du Perse, les quatre hommes repartirent de la taverne l'un plus riche et les autres plus pauvres, mais tous riches de leur amitié et de ces retrouvailles qui les avaient réunis. Chacun regagnât l'endroit où il logeait, l'esprit tranquille et certainement un peu engourdi...
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