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[RP] Le jardin secret du royaume de la princesse rose

Nefi


lauri se dégagea bien vite se précipitant vers l armoires aux remèdes qui comme de coutume était fermé à clé. elle était nerveuse mais on sentait l'angoisse dans sa voix et les brides décousue revenaient encore

cathal... il saigne....

ne cherchant pas à en savoir plus et sentant l angoisse étreindre son coeur de mère comprenant l'urgence elle sortit de son bustier un chaîne sur laquel pendait une petit clé ouvragé et complexe.
elle l'ouvrit bien vite et se saisie de sa besace de cuire rouge inséparable d'elle depuis des lustres.
elle la remplit bien vite de bandages, onguents et charpie, alors que lauri recrachait sur elle tout le contenue de sa tasse de lait spécial. ne relevant pas l'incident face à l urgence elle referma toutefois la porte à clé car son contenue était aussi précieux que dangereux alors que déjà lauri la pressé tiraillant sont jupon pour qu elle la suive plus vite l'entraînant dans sa courses vers sa cabane

on va vite s'en occuper lauri, mais dépêchons nous,...


tout en disant cela elle se maudit soudain de n'être pas intervenue pour la cabane et d avoir laissé à sa fille le loisir de son jardin secret... la peur de ce qui l 'attendait prenait le pas sur ses émotions, elle tenta de ne pas céder à la panique qui déjà tentait de pondre. mais il ne fallait pas qu elle s'installe sachant qu elle était bien mauvaise conseillère...

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Laureline_squire



[[ après une course folle, des explications ambigus, de retour sur le lieu du crime]]

Laureline et sa mère avait courut comme des folles jusqu'à l'antre secret, à la sortie du village près de la somme.
La gamine craignait un peu que sa mère découvre le lieu dit, mais en même temps elle tenait à son frère et il n'y avait pas le choix, ce qu'elle avait laissé était trop grave et elle ne pouvait rien faire, elle était incapable d'agir seule sur ce coup la.
La blondinette avait conduit sa mère jusqu'à son frère en la devançant de quelques pas, une fois arrivée sur les lieux elle s'était jeter à terre pour voir comment aller celui-ci, elle avait la trouille pour lui et des sensations bizarre en elle, la peur de perdre son double.
Laurie avait déjà ôté la couverture de Cathal et essayer de regarder si il n'y avait pas d'autres lésions, elle avait vue sa maman faire de nombreuse fois mais s'y prenait très mal n'y connaissant pas grand chose, à vrai dire même rien du tout.

Sa mère avait finit par la rejoindre et commençait même à prodiguer les premier soin.

La môme se tenait prête à courir à la moindre demande de Néfi.


Maman faut qu'on se bouge, faut qu'on le sauve, faut faire quoi...


A peine eut elle finit sa phrase, qu'elle se mit à courir le plus vite possible, comme une dératée. Une lueur de pensée intelligente avait traversé son esprit.
Quelques minutes plus tard elle revint avec un récipient d'eau qu'elle déposa à coté de sa mère.
L'enfant attendait les instructions tout en veillant sur son frère, elle avait glissé sa main dans la sienne et regardait sa maman faire avec attention...


Maman il a besoin de nous, faut qu'on le sauve...

Dit moi quoi faire, je veux t'aider, je veux le sauver...


Laurie n'arrentait pas de parler c'était le moyen d'exprimer son angoisse...


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Nefi


quand l angoisse monte la course devient plus folle

les jupes remonté jusqu'au genoux sous les yeux grivois de la gentes masculine, elle courait à toute jambe derrière sa fille qui ouvrait le chemin. la besace en bandoulière lui taper le rythme contre sa hanche. mais rien de tout cela ne perturber les pensées angoissé d'une mère s'attendant au pire...

"Aristote faite faites que ce ne soit point trop grave, protéger mes enfants par pitié... "

elles arrivèrent enfin, entrant en courant dans la petit cabane, la vue de la grande marre de sang sous la petite tête blonde de son fils lui firent venir un crie qu elle étouffa bien vite de sa mains ne voulant paniquer plus sa blondinette qui déjà était à genoux prés de son jumeaux.

elle la rejoignit bien vite à son chevet, prenant son petit poignet tout blanc pour prendre la mesure de son pouls. il était si faible...

lauri s'agitait autour d elle, ses paroles ne lui venait plus aux oreilles que dans un murmure tant elle se concentrait sur cathal.

elle perçut son absence puis son retour avec une bassine d'eau et leva le nez vers elle un pâle sourire se dessinant sur son visage devenue pâle.

merci chaton


Maman il a besoin de nous, faut qu'on le sauve...

Dit moi quoi faire, je veux t'aider, je veux le sauver...


oui tu vas m'aider mais j'ai besoin que tu sois calme, respire bien, et sois attentive d'accord ?


elle ouvrit sa besace et en sorti des linges propres, qu elle trempa dans l'eau et commença à nettoyer la plaie de sa tête pour avoir un meilleur aperçu de l étendu de celle-ci.

lauri il faudrait que tu nettoie le sang autour de sa tête que je puisse faire les soins proprement.

elle pouvait enfin voir la coupure du à la chute d'une des pierres et fronça le nez, elle était large on ou pouvait voir le crane qui était légèrement fêlé mais pas fracturé...

"oufff il a la tête solide mon petit homme..."

lauri approche, surtout reste calme, mais il faut que tu commence à apprendre...


la petite approcha timidement, et nefi d'un ton calme lui expliqua la blessure et les soins à y apporter, les risques aussi pour la suite, tout en expliquant elle prodiguait les soins désinfectant les plaies, recousant les lèvres de la plaies, préparant un emplâtre de plantain pour faire stopper les saignements et pansant la petite tête.

ce ne sont que des soins de fortune, il va falloir le ramener à la maison, je vais rester prés de ton frère tu veux bien allé au village chercher des hommes pour qu'ils viennent avec un brancard, surtout pas d'attelage les secousse serait trop violente sur ce chemin. dit leur de faire vite...



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Laureline_squire



[[Sauvetage de fortune et course de rapidité parce que l'heure tourne...]]

La blondinette avait été attentive au moindre fait et geste de sa mère s'appliquant à faire tout ce que celle-ci lui demandé...
Une fois les soins prodigué la gamine avait courut aussi vite que possible vers le village entrant dans la première taverne qu'elle trouva sur sa route.
Après négociation, explication ambigu et autres paroles elle était revenue sur le lieu dit avec deux hommes fort comme le lui avait demandé sa maman.

Avec gentillesse, douceur mais efficacité les deux villageois exécutèrent à bien leur mission de transporter cathal en direction de la demeure familial établit chez Pegas.


... ... ...

[[Chez les Squires demeures familiale après un voyage délicat et efficace...]]


Ils étaient enfin rendu, tout c'était bien passé, hors mit les quelques chute de laurie qui surveillait son frère plutôt que de regarder ou elle mettait les pieds.

Une fois son jumeau dans son lit elle regarda sa maman se demandant ce qui aller se passer.


On fait quoi maintenant ???

Y va ce passer quoi ???

Tu vas le soigner plus ???


La fillette ne se rendez même pas compte qu'elle faisait passer un interrogatoire à sa propre mère tellement elle était angoissé pour son frère.
Elle voulait tout savoir être sur qu'il s'en sortirait, être rassurée.


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Nefi


[comme quelques minutes peuvent paraître des heures...]

sa fille partit en courant en quête de brancardier, alors qu elle restait prés de son fils, sont pouls était faible et la fièvre commençait à poindre. rien d'anormale vu le choc mais l'angoisse montait en elle à mesure que le temps passait. les réactions dans l'urgence font souvent fi des sentiments mais quand les nerfs retombent ceux si reviennent au galop. des larmes coulèrent le long de ses joues dans un sanglot muet. il était si blanc la devant elle, son petit ange inerte. bien qu elle se sermonnait elle ne pouvait s'empêcher de penser au pire pour se calmer elle se mit à lui murmurer des paroles de tendresse caressant sa joue toute chaude.

tout iras bien mon chaton, lauri va vite revenir et on va rentrer à la maison. ne t'inquiète pas maman veille sur toi et t'aime fort. mais il faut être un petit homme courageux, pour vite guérir, et faire les quatre cent coup avec ta soeur.


les hommes arrivèrent bien vite pressé par une lauri survolté.

en douceur ils le hissèrent sur la toile du brancard. et prirent le chemin de la maison en marchand le plus calmement possible pour ne pas donner d'acout. puis enfin ils arrivèrent dans la chambre des jumeaux et déposèrent l'enfant sur son lit.
les deux brancardiers s'éclipsèrent bien vite laissant mère et fille au chevet de cathal.

lauri reste avec ton frère un instant que je puisse préparer de quoi finir les soins, mais surtout il faut beaucoup de calme.

sur ses parole elle descendit préparer une infusion de saule blanc et de quelques autres plantes de ses connaissance puis revient vers les enfants afin de faire prendre le breuvage à son fils encore inconscient ce qui ne fut pas une mince affaire.

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Cathal.squire


[Le malade]

Le petit corps blessé fut transporté dans la maison familiale où sa mère et sa sœur s'occupaient de lui. Elles le soignaient du mieux qu'elles pouvaient. On lui faisait avaler des potions. Ceci est dangereux quand on est inconscient. Il faillit s'étouffer plus d'une fois ce qui obligea à lui administrer la mixture moins rapidement.

D’autres événements se passaient dans son corps, mais invisible à sa famille.


[Le rêve, vu par ses yeux]

Silence…
Aucun son, aucun mouvement.
Une pièce sans fin et baignée d’une lumière blanche aveuglante s’offre à moi. Tout est vide. Je regarde à gauche et à droite, il n’y a rien, ni personne. Une envie me pousse à marcher, tout droit. De longs instants s’écoulent. Mes pas me mènent toujours plus loin mais je ne vois aucune sortie, il n’y a que du blanc partout. Je commence à désespérer de voir quelque chose.

Dans le silence total, un son se fait entendre. D’abord il est presque inaudible, ensuite il devient de plus en plus fort. Ce bruit m’intrigue et me fait changer de direction. Au loin, je commence à voir d’autres couleurs.

Arrivé à la hauteur de la source de ce qui perturbait la quiétude, je distingue d’autres couleurs : du rouge, du jaune et de l’orange. Je reste longuement à contempler cette chose, c’était une flamme. Mes mains se placent sous le feu comme pour la cueillir comme une fleur, pour pouvoir ainsi mieux l’admirer.

Au contact de celle-ci, je ressens une douce chaleur m’envahir petit-à-petit. La lumière disparait pour faire place à l’obscurité la plus totale me laissant sans vision. Une odeur de souffre titille mes narines. Des cris agressent mes oreilles. Qu’est-ce cet endroit ?

Mes yeux perçoivent à nouveau de la lumière. Il fait nuit mais la nuit est illuminé par un halo orangé. Quelque chose brûle, tout le monde court partout m’ignorant totalement. Je m’avance en direction du foyer du brasier. Devant la bâtisse en flamme, je vois des gens avec des fourches et des torches en main. Ils détruisent et saccagent ce bâtiment.

Je n’ai pas le temps d’observer plus, car des bras me soulèvent du sol et m’emmènent loin de cette scène étonnante.

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Laureline_squire



[[ surveillance et désobéissance malgré elle sont les mots d'ordres de cet acte...]]

lauri reste avec ton frère un instant que je puisse préparer de quoi finir les soins, mais surtout il faut beaucoup de calme.

Oui maman promis !


Sur ses dernière paroles laurie regarda sa mère s'éloigner la fillette n'avait toujours pas lâché la main de son frère jusqu'au retour de leur mère.
Puis c'est une chose que tout de même la blondinette se décida à faire pour un cours instant, car elle avait une idée en tête.
Laissant son frère au bon soin de sa maman l'enfant courut vers son propre lit.

Elle pensait et voulait bien faire et c'est pour cela qu'elle entrepris de déménager son lit pour l'approcher de celui de son jumeau.
Un vacarme retenti dans la maison, mais rien ne bougeait par manque de force.
Laurie releva le bout de son nez pour croiser le regard noir courroucé de sa mère vers elle qui la fit se stopper.


Beuh !!! Quoi ???

Qu'est ce que j'ai fais ???


Le regard dépité Laureline arrêta son bazar sa mère venait de lui faire signe avec le doigt de faire moins de bruit.
Elle revint vers le duo et chuchota à sa mère qu'elle voulait dormir et rester juste à coté de cathal pour bien veiller sur lui que c'est pour ça qu'elle déplaçait son dodo.

Le regard un peu triste de cet fait gronder du regard par sa maman laurie repris la main de son frère qu'elle sera dans la sienne très fort.
La gamine se mit à genoux au sol pour pouvoir avoir la tête au niveau de celle de son frère et posa la sienne juste à coté de celui-ci.
Puis relâchant tout, le visage caché du regard de sa mère elle laissa pleurer des larmes de tristesse, d'angoisse, et de remord, ainsi que des paroles de pardon et de souhait...



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Nefi


[quand les soins ne sont que le seul espoir à quoi on s'accroche...]

sortant de la chambre et en ferma la porte elle s'appuya contre elle et soupira un grand coup, retenant les larmes qui lui piquaientt les yeux. voir son fils ainsi était une souffrance terrible pour son coeur de mère. se ressaisissant elle rejoint son armoire à remèdes et l ouvrit puis prit quelques sachets de toile fine. elle en fit une une infusion qu elle réduisit au maximum pour en conserver les effets en évaporant le liquide, espérant que le peu ne serait pas encore trop complexe à lui administrer.
puis elle remplissant une bassine d'eau saisissant du savon et le rasoir de son époux elle remonta vers la chambre.
elle avait pas encore passé la porte qu un vibration se sentit sous ses pieds accompagné de bruits. entrant elle aperçu la tête de lauri dépassant derrière son lit alors qu elle tentait de le pousser sans succès. faisant les gros yeux elle lui fit signe de ne pas faire de bruit puis alla déposer son fardeau sur la table alors que lauri toute penaude venait s'agenouiller prés de son frère cachant sa tête dans son épaule.

contournant le lit elle se mit à sa hauteur et l'enlaça.

je comprends chaton nous déplacerons ton lit promis, mais il faut le soulever pour ne pas faire tant de bruit. et tu pourras rester prés de cathal et lui parler je suis sur qu'il doit nous entendre. mais pour le moment je dois finir les soins pour qu il aille mieux, tu veux bien m aider ?


déposant un baiser sur son front elle revient vers son jumeaux et defit le bandage de fortune. son front était déjà brûlant de fièvre, mais elle n'en fut pas surprise la réaction était normal.

prenant le rasoir elle commença à couper ses boucles blondes au plus court afin de dégager la plaie et simplifier les soins elle avait bien débarrassé quelques mèches avant de recoudre mais ce n'était point suffisant pour éviter l'infection.

lauri la regardait faire les yeux écarquillé et elle dut lui expliquer que c'était nécessaire.

il va falloir que tu m aide lauri pour que nous le débarrassions de ses vêtements sale, ensuite je lui ferais une toilette. tout ce sang n'est point des plus agréable ni pour nous ni pour lui.


joignant le geste aux paroles elles firent bien vite le nécessaire jetant au sol les vêtements souillés et irrécupérable. les serviettes humides et rougeâtre de sang les rejoignant en un tas désolant. alors que la propreté reprenait ses droits autour du petit corps inerte.
puis enduisant la cicatrice d'un emplâtre à base de plantes cicatrisante elle repansa la petite tête.

une fois fini elle redressa son fils pour lui faire prendre le peu de liquide qu'il restait de l infusion. le versant par petites quantités entre ses lèvres pour qu il ne s'étouffe ou ne recrache pas ce qui lui prit un certain temps mais quel importance...

elle lui parlait tendrement, murmurant, espérant qu il l'entendait malgré son inconscience. ou peux être ne cherchait elle au final qu'a ne pas perdre le moindre petit lien les raccrochant l un à l'autre, manière de se rassurer...


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Cathal.squire


[Son rêve, partie II]

C’est la panique, tout le monde court de droite à gauche. Ces bras me ballotent pendant que la personne que je n’arrive pas à voir, fuit. Je distingue l’appel des assaillants aux travers des cris de frayeurs de la population. « Balthazar, Balthazar, Balthazar ». Les bras me lâchent ce qui me fait tomber à terre. La terre tremble sous mon corps. De nombreuses fissures apparaissent sur le sol, accompagné de bruits effrayants. J’essaie de me lever et de commencer à fuir vers un endroit où la terre ne tremble pas.

Un regard en arrière me fait voir qu’un gouffre se forme autour de la bâtisse. Le terrain s’affaisse à une vitesse folle et se dirige vers moi. Je cours de toute mes forces mais l’effondrement est le plus fort. Une chute sans fin s’amorce. Je vois disparaitre la lumière des flammes. Le temps s’écoule, je sens le vent chaud glisser le long de mon corps pour former au fur et à mesure une boule rassurante. La présence maternelle m’envahit petit à petit, ce qui me rassure. La boule de chaleur se referme petit à petit m’obligeant à me mettre en boule. Cette posture me procure une impression de douceur et de sécurité totale. N’ayant plus peur, mon corps se laisse aller et mes yeux se ferment doucement.


Un choc rompt ce doux moment. J’ouvre les yeux contrariés et regarde autour de moi. L’obscurité a fait place à une vive lumière. L’endroit où j’atterris était doux et chaud. En y regardant de plus près, je vis que la chose était en feu et que mes vêtements s’enflammèrent aussi. Une panique me prit voulant à tout prix me débarrasser de ceux-ci. Une voix puissante et venant de la chose m’interrompit. « Tout va bien se passer. Accroche-toi ! »* Ma bouche s’ouvrit de surprise, je me rendis compte que je me trouvais sur un gigantesque oiseau de flammes. Mes bras s’enroulèrent autour de son cou. Bien vite, nous sommes arrivés en dehors du gouffre. De là haut, j’observe les environs. La bâtisse est un château qui se trouve sur une île de roche entouré du gouffre. Un immense dragon se trouvait près de celui-ci, qui créait de son souffle un rempart de feu. Les assaillants de tout à l’heure étaient prosternés devant lui, l’adorant.

L’oiseau se pose délicatement et me fait glisser le long de son aile pour me déposer le sol. Il se retourne vers moi et me dévisage. « Tu as le cœur pur. Je le sens. Sinon pourquoi mes flammes ne t’auraient pas consumé ? » Il s’arrête de parler et m’examine longuement. « Je manque à toute les politesses. On me nomme Phénix. Seuls les cœurs purs et innocents ont le droit de m’approcher et de me toucher. Et bien dis moi mon garçon, que viens-tu faire dans ce royaume tourmenté ? » Je me mets à réfléchir et à fouiller ma mémoire, mais je n’y trouve rien. « Je ne sais pas », dis-je intimidé. Il répond : « Tu tombes à un bien mauvais moment. Balthazar, le dragon, terrorise ce royaume. Il sème colère et destruction. Dire qu’à une époque, il était mon ami… ». Un soupire lui échappe. Une envie de le consoler m’envahit et me pousse à m’approcher de lui et de lui faire un câlin. « Peut-être es-tu l’élu ? ».

Diverses interrogations me viennent à l’esprit. « Dites qui est-ce cet élu ? Pourquoi ce dragon terrorise-t-il le royaume ? ». Il m’explique donc la situation du royaume. « Depuis plusieurs lunes, Balthazar et ses adorateurs vont de villages en villages pour semer flammes et destructions. Beaucoup périrent. A présent, il veut que le roi lui remette le contrôle total du royaume sans quoi notre souverain restera enfermer à jamais dans son château.
Tu sais, il n’a pas été toujours comme cela. C’est depuis l’arrivée de ses adorateurs qui lui exhortèrent d’imposer sa loi sur cette contrée. Le roi a bien tenté de l’arrêter en envoyant ses chevaliers, mais aucun ne revint vivant. Même moi, j’ai essayé mais il était trop puissant… » Il s’arrêta un instant pour reprendre ensuite. « Tout n’est pas perdu selon plusieurs prêtres. Ils ont prédit qu’un élu arriverait pour le vaincre après une longue et périlleuse quête. »

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Laureline_squire



...tu veux bien m aider ?

A ces mots laurie n'avait rien répondu juste relever le bout du nez pour voir les agissements de sa mère. Espérant qu'elle tiendrait sa promesse une fois les soins finit, la gamine essuya ses petites larmes perlées.

Alors que la fillette fixait sa mère elle fut surprise a voir celle-ci tailler à coup de rasoir les bouclettes blonde de son frère.

Beuh...


Laureline songea qu'il n'allait plus beaucoup lui ressembler sans les boucles.
Mais à son regard et son beuh sa maman avait bien compris la réaction de la fillette et se mit à lui expliqué le pourquoi du comment de la chose.
Nefi lui expliqua pourquoi elle devait agir ainsi et ce qu'elle allait en suite faire.


Il va falloir que tu m aide lauri pour que nous le débarrassions de ses vêtements sale, ensuite je lui ferais une toilette. tout ce sang n'est point des plus agréable ni pour nous ni pour lui.

L'enfant s'exécuta et avec la plus grande délicatesse et douceur de peur d'abimer son frère elle lui ôta un à un les vêtements souillés par le sang.
Sa chemise blanche devenue rouge, ses braies toutes aussi tachées.
Puis d'un naturel la blondinette imita sa maman avec un bout de tissu qu'elle trempa dans la bassine d'eau et avec toujours autant de délicatesse et de douceur elle accompagna Néfi dans la toilette de son double.
Tant tôt en tapotant doucement tant tôt en caressant.

Une fois la toilette finit et Cathal propre la môme regarda attentivement le reste des soins que prodigué sa mère.
Jusqu'à présent laurie n'avait jamais rien osé demandé à sa mère sur ce qu'elle faisait aux malades ou même sur ce qu'elle lui faisait à elle quand elle la soignait, elle savait l'écouter sur ce qu'elle lui racontée mais jamais elle ne demandait quand certaine chose l'intriguaient ou la faisaient se poser des questions.
Mais la c'était différent parce qu'il s'agissait de son frère.
Laurie profita du fait que sa mère donne une mixture à son jumeau pour l'assaillir de question.


Dit maman c'est quoi que tu lui a mit sur le front à 'thal sous le pansement ???

Tu vas le rabhiller après ???

Et c'est quoi que tu lui donne je peu en avoir moi???


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Cathal.squire


Son rêve, partie III

Une question s’échappe de ma bouche tellement elle était évidente. « Pourquoi serais-je l’élu ? ». Sa réponse ne se fit pas attendre. « Je ne t’avais jamais vu auparavant dans cette contrée et que tu es pur et innocent. C’est justement comment la prophétie décrivait l’élu. De toute façon, je ne suis pas la personne qui doit désigner l’élu. Si tu l’es, ceci est la première étape de ton voyage. Tu dois aller à la forêt de Neliande où tu rencontreras mère nature. Elle décidera si tu l’es ou non. Si oui, elle te confiera un objet qui t’aidera dans ta quête. » Il cherche quelque chose dans ses plume et en ressort une amulette qu’il met autour de mon cou. « Cela permettra de t’ouvrir le chemin et de te protéger durant ton voyage. Bonne chance. » L’oiseau de flammes m’enlace avant de s’envoler en me laissant seul dans une clairière.

Les alentours semblent calmes, aucun bruit ne se fait entendre. Soudainement, j’entends que des feuillages bougés et un son caractéristiques. Mes jambes me mènent vers la source. Un cheval à la robe brune boit d’une petite rivière qui coule non loin de là. Il a l’air sauvage car sa crinière est longue et hirsute. Je m’approche doucement de lui pour ne pas lui faire peur. Mes mains se posent sur lui, et le caressent lentement. Elles sont rejointes par ma figure et profite de cette douce sensation. Il semble bouger au contact de mes mains et de mon visage. « C’est toi qui doit m’emmener chez mère nature ? », demandais-je. Sa seule réponse est un hochement de la tête. Il ne bouge pas pendant que j’essaie de le monter.

Voyant ma difficulté à le monter, il plie les ses jambes arrière pour me faciliter les choses. Enfin ! Mes jambes sont autour de ses flancs. C’est étrange ce contact de ma peau nue avec cette robe douce et soyeuse. Mon corps se couche sur cet animal pour profiter au maximum du moment. Mes paumes voyagent à nouveau entre ses poils. Après ce moment unique, je me mets droit et m’accroche aux crins de sa crinière. Dès qu’il sent que je suis bien accroché, il démarre sa course folle. Une grande liberté m’envahit en sentant le vent m’ébouriffer les cheveux et voyager sur chaque parcelle de ma peau. Cette course folle me donne l’impression de voler tel un oiseau.

Nous fonçons à présent dans une forêt. Les branches me caressent délicatement le visage pendant qu’on passe entre les arbres à vive allure. Peu avant la destination, il ralentit pour arriver au trot face à un arbre ancestral dont le tronc était énorme. Mes yeux se posent sur sa tête qui semble pointer en direction de l’arbre. Je me laisse glisser sur le sol. Quand mes pieds atterrissent sur l’humus de cette forêt luxuriante, je traverse la petite distance qui me sépare de l’arbre. Arrivé au pied de celui-ci, je regarde la cime. Une voix me surprend. « Bonjour jeune homme. Je me nomme Nerthus mère nature. Que puis-je pour toi ? »

Un visage était apparu pendant mon inattention et celui-ci me fixait. « Phééé… Phénix m’envoie vous voir. Selon lui, vous devez désigner l’élu. » Diverses branches me prenne le bras, ensuite une jambe et me retourne complètement me retrouvant ainsi la tête en bas. Après quelques moments, elle me repose à terre. « Si il t’a envoyé, c’est que tu as le cœur pur. C’est déjà un bon point. Maintenant, répond à cette énigme : Je n’ai point de frère ni de sœur mais ma mère est la fille de ma mère. Qui est ce? » Que cela était compliqué ! Je me mis à décortiquer l’énigme pour essayer d’y voir plus clair tout en me grattant la tête et en levant mes yeux au ciel pour mieux penser. On parle de mère, de sœur, de frère. Alors, mère nature est mère de toute vie, donc la réponse doit être elle-même… Logique ! « Vous ! », tout en disant cela de manière déterminée et confiant.

Elle se met à sourire. « Et bien… Tu as raison ce qui signifie que tu es l’élu. L’espoir renait dans cette contrée meurtrie. La lumière qui brise l’obscurité. Ta route ne fait à présent que commencer. Pour avoir répondu correctement à mon énigme, je dois te confier un objet important pour ta quête. » Une des branches descend lentement vers moi. Sur celle-ci se trouve un bouclier en bois. « Le bouclier de la sagesse fait dans un bois sacré. Il te défendra contre tout type d’agression. » Des mouvements dans un buisson et un « Beuh » non loin de nous, nous interrompent. « Ah, la personne que j’attendais est arrivé. Approche. » Un petit être s’approche. « Je te présente Laura, lutin des collines enchantées. Elle t’accompagnera jusqu’à la fin de ton voyage. Son rôle est de t’épauler pendant ta quête. »

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Nefi


les soins finit lauri qui était resté silencieuse lui demanda soudain

Dit maman c'est quoi que tu lui a mit sur le front à 'thal sous le pansement ???

c'est un mélange de plantes pour guérir sa tête mais si tu veux nous préparons le prochain ensemble tu veux ?

la petite lui fit signe que oui avant de poser une autre question qui la tracasser.

Tu vas le rhabille après ???

hum non mon chaton pas pour le moment nous allons juste le couvrir de son drap.

tout en parlant elle réajusta le drap sur le petit corps inerte.

tu sais il faut très chaud et avec la fièvre il va falloir le rafraîchir régulièrement. en plus lui enfiler une chemise va nous obliger à le secouer un peu trop et il ne vaut mieux pas pour le moment. pour ne pas lui faire mal.

Et c'est quoi que tu lui donne je peux en avoir moi???

c'est une infusion pour pas qu il souffre, et il ne vaut mieux pas que tu en boivent toi car tu n'as pas mal. c'est un médicament tu sais on en prends que quand ça ne va pas.

voilà maintenant il va falloir que toujours une de nous reste prés de lui jusqu'à ce qu il se réveille.

tu m'aide ? nous allons rapprocher ton lit du sien !!


elle parlait d une vois basse et douce, ne sachant pas si son fils entendait ce qui se passe autour de lui elle ne voulait pas qu'il se sente agressé par des sons violent.
sitôt dit sitôt fait le lit se trouva bientôt collé à celui de cathal.

lauri je vais te laisser un peu veiller sur ton frère je ne serais pas loin mais il faut de l'eau propre et débarrasser ce linge souillé. tu peux lui parler si tu veux mais doucement. je reviens bien vite.

faisant un baluchon de linge elle saisit ensuite la bassine et sortit de la chambre laissant les enfants ensemble.

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Cathal.squire


[Son rêve, partie IV]*

Le lutin saute sur mon épaule et s’installe confortablement avant de parler dans mon oreille. « Bonjour ! Je suis heureux de te rencontrer mais surtout de pouvoir voyager avec un humain. Je suis toute excitée. » Cela se ressent vraiment bien vu que même sur mon épaule, elle ne tient pas en place. Je me presse de faire les politesses.« Enchanté de te connaitre. J’espère que tu m’aideras, je suis un peu perdu. Et...» Elle me coupe la parole. « Dis,c'est quoi qu'elle t'a donnée ? » Je lui réponds : « C'est un bouclier. Au fait, est-ce que mère nature ou toi saurait me dire quelle est la prochaine étape ? » Le lutin sautille tout en parlant. « On doit aller voir la fée du lac ! On doit aller voir la fée du lac ! On doit aller voir la fée du lac ! J’ai raison, j’ai raison, j’ai raison ? Hein, mère nature ? ». La voix de mère nature retentit. « Tu as tout à fait raison Laura. La fée du lac doit remettre à l’élu ce qui lui manque pour affronter Balthazar. Par la suite, il devra emprunter la route périlleuse qui le mènera au dragon. Je crois qu’il est temps que tu te mettes en route. »

Je me retourne vers le cheval, il doit savoir où se trouve la fée du lac, comme il savait pour mère nature. Mère nature arrête mon élan. « Non, Epona reste ici. Il a remplit son rôle. Emprunte ce sentier à travers la forêt, tu arriveras au lac de la fée. » Ma main dit au revoir au cheval et je suis le chemin indiqué par mère nature.

Nous nous enfonçons dans le bois. Le lutin saute au sol pour me guider. Dès qu’il est arrivé sur le sol, il commence à courir. Pour ne pas le perdre, je presse mes pas. Soudainement, je perds le lutin de vue. Où est-il ? Mes yeux scrutent chaque recoin de nature visible mais je ne vois rien. « Mais aieuh ! Hé ! Tu m'aides ? » Un soupir de soulagement s’échappe de ma bouche, et je me dirige vers l’endroit où semble venir sa voix. Il était tombé dans un trou très profond pour ce petit être. C’est mon devoir de le sortir de là, il est mon compagnon après tout. Je m’accroche à une branche et descend doucement dans la crevasse. Même pour moi, elle est un peu profonde. Mon attention se fixe sur mes pieds pour éviter de chuter durement. Arriver près de Laura, je lui demande de sauter à nouveau sur mon épaule. Arrivée dessus, elle me remercia de ce sauvetage. J’entrepris la remontée en prenant garde de ne pas tomber. Après nous reprenons un peu nos esprits avant de reprendre la route. Elle ne quitte plus mon épaule jusqu’à arriver à destination : le lac.

Sur le lac plane une légère brume. L’atmosphère est chargée en humidité. Des goutes se forment sur ma peau et glissent. Mes pas me mènent jusqu’au bord du lac. Mes orteils touchent légèrement l’eau. Elle est fraiche mais pas du tout agressive, c’est tout de même agréable ce contact. Tout est calme, pas un bruit, pas un mouvement, rien ne bouge. « C’est vraiment ici qu’on doit rencontrer la fée ? Je ne vois personne… », lance-je à Laura. Elle sauta par terre. Dès qu’elle atterrit, elle se met à sautiller le long de la berge pour essayer de repérer ce qu’ils étaient venus rencontrer. Après quelques instants, elle lança : « C’est bizarre. Je te confirme que c’est bien ce lac. Elle s’est peut-être absentée. » Vivement irrité, je lui répond sèchement : « Comment cela absentée ? On doit sauver un royaume et la fée s’absente ? Tu veux rire ? » Au vu de sa réaction, j’ai dû la blessé. Après tout, elle est aussi dans la même galère que moi.

Je m’approchais et la prit dans mes bras pour la câliner pour me faire pardonner. Cela aime les caresses les lutins. Ce moment de tendresse est interrompu par les mouvements de l’eau et son bruit caractéristique. La fée apparait de manière. Ses cheveux châtains foncés flottent et remontent lentement à la surface. Tout en sortant sa tête de l’eau, ils retombent lentement sur son visage fin de petite fille ayant environ 7 printemps. Ses yeux sont fermés. Son corps nu sort progressivement jusqu’à être debout sur la surface du lac. Son regard d’un vert profond se pose sur moi et me regarde fixement et dans les yeux. « Alors c’est toi qu’on attend pour sauver les humains de cette région ? Je sais ce que tu es venu chercher. Je me nomme Isabelle, fée du lac, protectrice des eaux de ce royaume. Avant de te confier l’objet tant convoité, tu dois réussir une épreuve. Attrape-moi si tu peux ! » Elle disparait ensuite dans la brume.


* Rajout du titre.

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Laureline_squire



[[Confidence pour animaux et inquiétude pour jumeau]]

Laurie avait eue réponse à toutes ses questions, sa maman lui apprendrait même à faire les mélanges pour soigner.
Toutes deux avait déplacé le lit qui était fort lourd pour le rapprocher de celui de Cathal.
La gamine en était contente elle allait pouvoir veiller sur son frère et l'aider.

Ces pensées furent interrompu par la voix maternelle qui s'adressa à elle.


Laurie je vais te laisser un peu veiller sur ton frère je ne serais pas loin mais il faut de l'eau propre et débarrasser ce linge souillé. tu peux lui parler si tu veux mais doucement. je reviens bien vite.


D'accord maman je fais attention à lui ...

Leur mère sortie de la chambre et laureline se retrouva seule confronter à son frère blessé, la fillette réfléchissait à ce qu'elle pourrait bien lui dire.
Son regard posé sur lui espérant au fond d'elle même qu'il allait s'en sortir.


J'espère que tu vas revenir 'thal.


La blondinette repris sa réflexion quand elle fut interrompit par des grattements sur le pas de porte.
L'enfant sauta du lit pour aller voir de quoi il en retourné et ouvrit à son chat qui était en quête de sa maitresse.
La prenant dans ses petits bras elle retourna au près de son frère.
Une fois bien installé la môme conta à Furie tout ce qu'il c'était passé.

Tu sais Furie, je suis allée au jardin ce matin et Cathal à du me suivre pour voir ce que je faisais la bas.
Pis ben l'étagère ou il y avait la famille à wiwitt ben elle est tombé sur 'Thal et ça lui a fait très mal, ça c'est maman qui l'a dit.
Alors moi j'ai courut très vite au village pour le sauver et trouver maman qu'elle vienne m'aider.
Pis on est revenue toute les deux et maman elle l'a soigné et moi je suis retourné au village chercher des monsieurs fort pour sauver 'Thal.
Et avec les hommes on est retourné à la cabane et on est revenue ici ensuite et maman elle a resoigné 'Thal.

Voila furie tu sais tout.


Laureline savait que celle-ci la comprenait et saurait la réconforter et l'aider de ce moment difficile.
La petite fille lui caressa le dos en l'écoutant ronronner, son regard à nouveau posé sur frère qui avait l'air de dormir bien paisiblement malgré la blancheur de son visage.
Tout en le regardant elle aurait d'ailleurs bien voulut le rejoindre dans ses rêveries et l'aider à revenir.



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Cathal.squire


[Les voies de l'esprit sont impénétrables ou peut-être pas]

Le corps inerte était étendu dans ce lit. Il tentait de récupérer et de guérir. Les événements autour de lui paraissait n'avoir aucun effet. Aucune réaction, rien.

Le silence retrouvé fut vite interrompu par une voix.


J'espère que tu vas revenir 'thal.

Un gémissement s'échappa de lui presque imperceptible à cause des griffes du félin derrière la porte. Pendant que sa jumelle se confiait au petit animal, de la sueur commençait à perler sur la peau nue du garçon. Les sons qui s'échappaient étaient réguliers et espacés mais trop faible pour être entendu pendant la grande discussion de sa sœur.

Le silence revint et le calme aussi pour le malade. Il semblait avoir retrouvé un semblant de paix. Cela fut de courte duré. Sa tête se tourna vers le côté et un nouveau gémissement se fit entendre. Cette fois-ci, elle l'entendrait sûrement.


Hum

[Son rêve, partie V]

« Si elle peut disparaitre comme cela, cela va pas être simple de l’attraper », dit le lutin. « Ce n’est pas en restant sans rien faire qu’on va l’attraper », ne peux-je m’empêcher de lancer. Nous nous séparons et cherchons partout autour du lac. Après d’avoir fait le tour, on se retrouve à nouveau nez à nez. « Si on l’a pas trouvé, c’est qu’elle doit être sous l’eau. Enfin, c’est le premier endroit qu’on aurait dû chercher. » Laura fit une objection. « Les lutins, cela n’aime pas l’eau ! Je n’y vais pas ! » Me dévouant, je prends de l’élan et plonge dans le lac. Elle semble s'inquièter pour moi. « J'espère que tu vas revenir 'thal. » L’eau est claire, je peux voir à travers facilement. Je nage le plus fort que je peux. Au fond de l’eau quelque chose bouge. L’air me manque et je ne peux pas partir à la poursuite de cet ombre. Arrivé à la surface de l’eau je remarque qu’elle était inquiète de ne pas m’avoir vu remonté plus tôt. Quand je me retourne, la fée me fait face. « Raté ! » et elle fonce vers la berge. Je me propulse le plus rapidement hors de l’eau pour la poursuivre. Dès que je fais terre, le lutin me rejoint. Nous courrons derrière elle qui rit de bon cœur à cause de cette course poursuite.

« Moi, j’arrête de courir, j’en peux plus. » En effet, je n’avais plus de force pour continuer à courir. On courait depuis très longtemps ! La fée disparut dans l’eau après un dernier gloussement. Le lutin tente de me motiver pour recommencer à courir. Mon refus est catégorique. Je ne bougerai plus parce que j’ai besoin de repos. Dépitée, Laura s’assit sur ma poitrine. Le soleil se couche et la nuit tombe. Nous nous endormons. Le lendemain matin, l’astre du jour se lève et éclaire de ses rayons la surface du lac. La rosée coule le long de la végétation. Cela fait quelques instants que je suis réveillé mais je reste les yeux fermés à profiter du moment. En plus, la paresse m’a totalement envahit et je n’ai aucune envie de me lever.

Mon attention est attirée par le bruit de l’eau. Quelque chose bouge. Je devine que c’est la fée mais je reste parfaitement immobile. Pourquoi sort-elle de l’eau ? Rapidement j’entends de léger pas se diriger vers ma direction. A ce moment, j’espère que Laura ne se réveille pas. La gardienne du lac est à présent à quelques pas de moi. C’est le moment ! Je lui saute dessus en criant « attrapée ! » et en riant à plein poumon. Nous retrouvons à présent emmêlés sur cette berge. Le lutin est écrasé entre nous. Mon corps se trouve totalement sur la fée la bloquant. J’ai gagné et je suis tout content de ma prouesse. Cette position ne m’est pas désagréable mais le petit être rouspète d’être écrasé. Je le libère et propose mon bras à la fée pour la relever. Elle se relève et me fait face visiblement énervée et gênée.

« Tu as réussi l’épreuve, bravo ! Tu as été comme l’eau qui dort à attendre le bon moment. Je ne te retiendrai plus longtemps. » Elle place sa main au dessus de l’eau et un tourbillon apparait. De là, sort une épée et elle me la remet. « Cette épée te sera utile cœur juste et innocent. Il est à présent le moment pour toi d’atteindre le château où t’attend Balthazar où tu le vaincras. Au revoir ! » Ni une, ni deux, elle disparait à nouveau dans la brume épaisse.

Ne sachant pas où aller, je demande au lutin qui avait retrouvé sa place sur mon épaule. « Maintenant, on va par où ?» Laura indique le chemin qu’on doit suivre à présent. Je suis les indications. Les arbres défilent sur notre route jusqu’à arrivé dehors de la forêt. Au loin, on pouvait voir le château qui trônait sur son île de pierre. A présent, on devait trouver un moyen de traverser le gouffre pour y arriver. « Tu connais une façon, Laura ? », « Non, ‘thal ». Il faut bien un moyen de transport. L’amulette du Phénix pèse de plus en plus sur ma poitrine. Je l’examine et la manipule entre mes mains. Pourquoi est-il devenu tellement lourd ? Elle me la retire des mains manquant de m’étrangler, pour la regarder. Par curiosité, elle la frotte pour le nettoyer. Celui-ci se met à briller et le vent se lève. Le son de l’atterrissage d’un grand volatile se fait entendre derrière nous. On se retourne et nous sommes face à l’oiseau de flammes.

« Vous m’avez appelé ? Je vois de par ton équipement que j’avais raison. Tu es l’élu. » Il se penche vers le lutin. « Je vois aussi que tu as un compagnon, comment s’appelle-t-il ? » Laura se présente et il reprend. « Je crois qu’il est l’heure que je vous emmène au château surtout que Balthazar s’est absenté. Autant en profiter pour approcher. » Nous montons sur son dos et il s’envole haut dans les airs. Au fur et à mesure que nous approchons de l’île de roche, des nuages menaçants apparaissent dans le ciel. Nous atterrissons sans encombre devant la porte du château. Il n’y a personne, aucun son, aucun mouvement aux alentours. Une atmosphère lourde s’installe. Le Phénix semble visiblement mal à l’aise, à peine que Laura et moi arrivons sur le sol qu’il s’envole.

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