Duc...
Il n'aurait jamais penser que ça lui arriverais un jour.
Le Duc de Champagne répétait depuis 25 ans maintenant que jamais il ne ferait de la politique et que c'est pas demain la veille qu'il serait chef de quoi que ce soit, à part de sa propre taverne et de ses choix.
Papesly, accompagné de la plus part des ses compagnons de route, se trouvait sur la plus haute muraille du château.
La contemplation de ce qui serait pour longtemps son domaine le poussa a se souvenir des derniers jours.
Un appel d'une personne de confiance ayant besoin d'une personne fiable, désintéressée et Charismatique.
Papesly écouta, s'enquit du lieu et se décida dans la minute.
-Reims vaut bien que je bouge mes fesses mais j'ai plusieurs conditions. Je ne veux être au courant de rien. Je vous suis et je me battrais peut être mais pas question de m'occuper du reste. Je viens en touriste. Vous me fournirez une liste des personnes à nommer au conseil.
Cela tombait bien, le renard s'occupait de tout cela.
Le renard...Papesly ne l'aimait pas. Il régnait sur une cour d'individu peu fréquentables, louches mais pittoresques.
Papesly ne lui faisait pas confiance et se tenait sur ses gardes. La réputation de monsieur A le précédait. Vol à Tours et un gros détournement d'argent au détriment de certains de ses compagnons. Renard utilise les gens et les laisse ensuite. Le duc l'aurait bien étranglé. Il n'en fit rien. Après tout, on ne prend pas Reims comme on va courir la gueuse.
Dans l'ombre épaisse d'un coin de la taverne, bien discret à ce moment la, le ENT décida de laisser faire le renArd et d'agir ensuite le cas échéant.
On lui tendit la liste, il la prit sans l'ouvrir et sortit à la suite des autres.
La prise du château se fit sans encombre du fait de la supériorité numérique des assaillants et de la naïveté des défenseurs.
Quand je pense que je suis passé ici il y'a moins de 3 mois...rentrant de Orléans ou j'avais combattu le domaine royal, seul rescapé de la grande
débâcle qui avait suivi la chute puis la reprise de la ville par les forces du roi ... et je peux revenir ici sans me faire inquiéter...sans compter que je me battit à Compiègne deux fois...
Lorsque le dernier soldat se fut rendu, tout le monde cria victoire et scandèrent :
-Vive Papésly Duc Artésiens de Champagne!! Gloire à lui !! Mort aux Champignons!!
Il souris, ému. Sa femme Fonnou serait tellement fière...et son amante Stellie encore plus. Il les avait laisser toute les deux dans le besoin, obligé de courir en Champagne pour remettre les compteurs à 0. Bientôt ils pourraient tous profiter du Duché et forniquer dans le palais. Il lui tardait d'avoir une femme dans son lit.
Jumarow d'ailleurs lui en annonçait une. Cela tombait à pic, il s'ennuyait un peu, bien décidé à ne prêter que son nom et son charisme à l'affaire. Il ne voulait pas réfléchir, pas décider. Juste être le duc de cette Champagne détestable.
-Comment est elle? Une none...? Roh non pas une none! Je ne tiens pas à la rencontrer! Que me veut t'elle d'abord? Négocier? Négocier quoi? Il n'y aura rien du tout pour eux! Ils nous ont tellement fait de mal...Et puis je m'en fiche, vous ne pouvez pas vous contenter de m'adorer? Fait la patienter, A va lui parler.
Le Renard s'avança vers eux et leur tiens un discourt qui mit le Duc en rage.
-J'espère qu'vous êtes heureux d'avoir vengé vos petits querelles avec les champis, mais que cela reste au nom du Brigandage. Dites ce que vous désirez mais cette prise et le pillage des caisses de Champagne, région de notre Roy, reste pour le Brigandage bien qu'il sera su que les Bourrins ont participé et donc mérite d'être nommé comme les acteurs de ce coup.
Le Ent se dressa d'un bond et hurla :
-Renard!! Foutaise !!! Je vous vois venir!! le pillage des caisses de Champagne reste pour le brigandage? Mais vous nous prenez pour qui?
Je m'y oppose! Nous ne sommes pas comme vous! Si l'on pille, que l'on pille au nom de la réparation des torts ET du brigandage! Quelle pitié qu'il ai fallut l'aide de brigand pour enfin prendre cette ville... comme cela ternit ma future action...Enfin... Tout sera distribué équitablement entre nous et pas de bêtises! Nous ne sommes pas des brigands, nous sommes attirés par la gloire mais faut pas nous prendre pour des truffes. Je vais nommer un bailli en qui j'ai confiance... il va aider gros_bob, la_favorite et les autres à ce que l'on s''occupe du "déménagement". Débrouillez vous mais soyez honnête ou personne ne sortira d'ici vivant.
L'ambiance soudain, se détériorait mais Renard, habile et intelligent, réfléchit trés vite tandis que des des mains se figeaient sur les poignards, des regards se croisaient.
Mais ils ne firent rien papésly étant le plus expérimenté de la troupe. D'un regard il fit se calmer ses amis et attendit la réaction de l'habile chef des bandits, bien entourer et bien organisé
-Tres bien ...Duc, nous sommes exténués, un peu de repos nous fera du bien, qu'il soit fait selon votre bon plaisir. Tout le monde sait ce qu'il a faire, même vous maintenant DUC.
-A la bonne heure! dit Papesly rassuré et bien conscient que le sang n'avait que trop couler. Cessons avec ce titre. Après tout, je ne suis rien d'autre qu'un modeste Charpentier né à Bethléem un 25 Décembre (ah mince je me trompe de RP ...). Que chacun se bouge comme il est prévu. VOUS avez beaucoup à faire. Et pas de viol je vous prie, même sur les animaux.
Plus tard il rejoint ses compagnons qui se moquèrent de lui en riant se fichant totalement de son nouveau statut.
-Allez abrutis, va parler à la foule! Ils t'attendent déjà avec tomates et légumes... ne t'expose pas trop quand même...et n'oublie pas que c'est le plus beau jour de ta vie.
Et c'était vrai. Alors comme il fut porté au trône par ses amis, il les entraina avec lui afin de recevoir leur triomphe.
Tous ensemble ils se portèrent vers la foule et baissant leurs braies ils se mirent à crier et à montrer leurs fesses.
-Gros cul de Champenois!!! Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !! Bouuuuuuh!!
Ils rirent comme des bossus, ramassant parfois des tomates pas trop écrasée pour les manger.
Plus tard encore, fort tard, après avoir quand même vérifié si tout se passait bien et prit des conseils auprès de personnes compétentes, il alla dormir dans un lit de paille tout simple, l'arme à portée de main.
Il attendait que les Reimois se révolte.
Il n'en fut rien et papesly passa la bas la plus belle nuit de sa vie.
Le lendemain il se leva et convoqua sa porte parole. qui propagea la nouvelle.
On retiens son discours dans l'histoire ainsi:
L'Edit Du ENT
Moi, Papésly, Duc de Champagne , Artésien, Tavernier, Charpentier, homme du peuple et ancien éleveur de porc, je déclare au peuple de Champagne les choses suivantes.
L'acte que nous avons choisi de faire, nous l'avons fait en notre propre nom. Je ne veux pas entendre parler de bourrins, je ne veux pas entendre parler d'origines ! En aucun cas je ne veux que soit mêler l'Artois à ce qui se passe ici. Il n'est plus temps de nous combattre! De toute manière c'est terminé.
Champenois, Champenoise, vous êtes pauvre! Vous n'avez plus rien! Nous possédons toutes vos marchandises et bientôt, vous serez faible et passerez la nuit de noël à peut être vous dévorez mutuellement!
Ne m'en voulez pas!!! Au contraire! Interrogez vous sur les motifs de ma présence secrète à la prise de Château!!!
JE ME SUIS BATTU POUR ÊTRE DUC UNIQUEMENT POUR VOUS APPORTER UN MESSAGE DE PAIX QUE VOUS N AURIEZ PAS ENTENDU AUTREMENT.
LA TRONCHE DEDANS FORCEMENT ON ENTEND MIEUX NON?
SOYEZ DISPOSER A M ÉCOUTER ET MÉDITEZ CE QUI VA SUIVRE!!
Remerciez moi car je vous offre une seconde chance, une nouvelle naissance, un nouveau départ.
De mon point de vue Artésien, minoritaire dans les groupes qui ont pris le chateau, nous sommes quittes.
Nous avions une dette envers vous, signée par des personnes qui nous ont tromper, somme exorbitante pour nous mettre à genoux.
Ainsi l'Artois est quasiment ruinée !
Mais vous l'êtes aussi!
Pouvons nous renouer des relations saines entre nos peuples maintenant que nous sommes à égalité?
Il est temps de montrer que l'Artois et la Champagne peuvent être proche, il est temps de mettre fin à toutes ces absurdités commises dans le passé.
Il est temps de nous prendre les mains et dire, oui je crois en la vie!
Nous! Vous! Sommes nous différent? Non! Nous sommes frère! Rien que parce que vous possédez Compiègne, vous avez sans doute du sang Artésien dans vos veines et nous avons aussi du champignon en nous! Alors je vous prie, mélangeons nos cultures et pratiquons l'ouverture.
Nous vous rendrons le duché d'ici quelques jours à moins que je ne reste afin de payer de ma personne afin que vous pardonniez à mes compagnons. J'ai nommé deux haut fonctionnaires au passage, ils m'ont fait bonne impression. Ainsi je prépare la relève! N'est ce pas un témoignage de ma bonne foi?
Peuple Champenois, vous me haïssez sans doute comme je vous ai hais pendant des années. Mais maintenant mon cur est plein de joie et je vous pardonne. Alors pardonnez moi mes offenses si vous êtes bien digne d'Aristote!
Le peuple ne réagit pas fort bien et sa porte parole manqua de finir pendue.
Les deux jours suivant, il décida de le refaire lire, sans plus de succès...pour l'instant. Cependant quelques personnes avaient bien entendu le message de Papesly, du moins il l'espérait.