Gabriele.
...L'heure de se remplir les poches !
Silencieux, j'observe. Immobile, j'écoute. J'écoute le souffle de ces autres auprès de moi. Mon clan, et ma famille. J'observe ces hommes et ces femmes à mes côtés, avec la pensée furtive que cette prise sera pour Elle, la Matriarche qui nous a quitté il y a quelques mois déjà, pour Rodrielle. Ses enfants sont là. Ses neveux, et petits-neveux, aussi.
Cette ville, je l'ai déjà connu, j'y suis resté un moment lorsque je cherchais ceux dont je fais à présent parti. Peu importe, les lieux ne comptent pas, il n'y a qu'eux, avec qui je vais aujourd'hui me battre. Ma main d'épée se plie et se déplie, éprouvant la tension de mes muscles, alors que je la porte sur le fourreau de ma dague. S'il n'y avait pas de grabuge cette nuit, je n'aurais pas besoin de me servir d'une lame plus grande, et ma rapière resterait dans son fourreau de cuir. S'il y en avait, et bien...advienne que pourra.
Du regard, je recherche la chevelure rousse caractéristique de ma Nordique. Elle n'est pas trop au devant, et pour cause, notre enfant devrait arriver dans un mois, deux tout au plus. Il y a beaucoup de flamboyants dans cette bande, mais je ne peux pas la louper, elle et sa mèche argentée.
Un sourire, je compte bien lui montrer aujourd'hui de quoi je suis capable, et je sais qu'elle fera de même également, malgré son état.
Mes yeux se portent un peu plus à l'avant, vers les donneurs d'ordres. J'attends le signal, la main sur la lame d'acier, calme, sûr de moi. La discussion avec Ina revient à mes pensées « Fais juste ce qu'on attend de toi, et on te respectera. » et j'allais le faire. On attend de moi que j'agisse comme un seul homme avec toutes ces personnes, et c'est ce que je mapprêtais à faire.
Un signe, tous se mettent en mouvement, à mon instar.
L'approche du bâtiment municipal me permet de me rendre compte que les gardes ne sont pas très nombreux. La petite Lili n'est pas loin, je la regarde, future graine de grande mercenaire. Et je me reconcentre à l'approche de la cible. Lame au clair, j'accélère, et fonce sur le premier gars venu, pris par l'effet de surprise.
Un sourire quasi sadique s'élargit sur mon visage lorsque je frappe, la dague remontant droit entre ses défenses pour venir trancher la carotide. Du sang s'échappe sur mes vêtements, ma peau, je m'en moque. Cette mairie nous est presque donnée, tant les défenses ne sont pas conséquentes. Je monte les marches, en compagnie de mes surs, mon père, ma femme, et de tous les Spiritu qui nous accompagnent.
L'or nous attend, et qui sait, peut-être l'une ou l'autre bonne bouteille, aussi !
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Silencieux, j'observe. Immobile, j'écoute. J'écoute le souffle de ces autres auprès de moi. Mon clan, et ma famille. J'observe ces hommes et ces femmes à mes côtés, avec la pensée furtive que cette prise sera pour Elle, la Matriarche qui nous a quitté il y a quelques mois déjà, pour Rodrielle. Ses enfants sont là. Ses neveux, et petits-neveux, aussi.
Cette ville, je l'ai déjà connu, j'y suis resté un moment lorsque je cherchais ceux dont je fais à présent parti. Peu importe, les lieux ne comptent pas, il n'y a qu'eux, avec qui je vais aujourd'hui me battre. Ma main d'épée se plie et se déplie, éprouvant la tension de mes muscles, alors que je la porte sur le fourreau de ma dague. S'il n'y avait pas de grabuge cette nuit, je n'aurais pas besoin de me servir d'une lame plus grande, et ma rapière resterait dans son fourreau de cuir. S'il y en avait, et bien...advienne que pourra.
Du regard, je recherche la chevelure rousse caractéristique de ma Nordique. Elle n'est pas trop au devant, et pour cause, notre enfant devrait arriver dans un mois, deux tout au plus. Il y a beaucoup de flamboyants dans cette bande, mais je ne peux pas la louper, elle et sa mèche argentée.
Un sourire, je compte bien lui montrer aujourd'hui de quoi je suis capable, et je sais qu'elle fera de même également, malgré son état.
Mes yeux se portent un peu plus à l'avant, vers les donneurs d'ordres. J'attends le signal, la main sur la lame d'acier, calme, sûr de moi. La discussion avec Ina revient à mes pensées « Fais juste ce qu'on attend de toi, et on te respectera. » et j'allais le faire. On attend de moi que j'agisse comme un seul homme avec toutes ces personnes, et c'est ce que je mapprêtais à faire.
Un signe, tous se mettent en mouvement, à mon instar.
L'approche du bâtiment municipal me permet de me rendre compte que les gardes ne sont pas très nombreux. La petite Lili n'est pas loin, je la regarde, future graine de grande mercenaire. Et je me reconcentre à l'approche de la cible. Lame au clair, j'accélère, et fonce sur le premier gars venu, pris par l'effet de surprise.
Un sourire quasi sadique s'élargit sur mon visage lorsque je frappe, la dague remontant droit entre ses défenses pour venir trancher la carotide. Du sang s'échappe sur mes vêtements, ma peau, je m'en moque. Cette mairie nous est presque donnée, tant les défenses ne sont pas conséquentes. Je monte les marches, en compagnie de mes surs, mon père, ma femme, et de tous les Spiritu qui nous accompagnent.
L'or nous attend, et qui sait, peut-être l'une ou l'autre bonne bouteille, aussi !
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