Yris
Donc .. chapitre 3 ...pour ceux qui suivent ..
Il était une fois une famille de lutins très heureuse qui vivait dans la forêt et qui avait
construit sa maisonnette à l'intérieur d'un tronc d'arbre. Dans cette famille, il y avait ....
- Une famille de lutin? heu.. tu ne crois pas qu'il y a un problème là ?
- ben quoi? tout conte commence comme ca ...non ?
- Oui mais là on n'est pas aux pays des merveilles et on est bien loin des histoires pour enfants avec korrigans et autres farfadets , et je te rappelle que l'histoire d'Yris se passe à l'aube de la Renaissance...la fin du Moyen Age...
- Ah oui.. à l'aube de la Renaissance avec ses intrigues , ses jalousies, ses crimes, sa luxure ... le pouvoir...hmmouais.. bon ben je recommence alors?
- Oui s'il te plait ..
Dame Yris, reprit Gouvin d'une voix calme, je vous en prie, écou...
Un torrent de paroles la submergea soudain, incontrôlable :
Pour qui vous prenez-vous, Gouvin? Avez-vous ne serait-ce qu'une idée de ce que je viens de vivre ? Hier encore, j'avais le bras enfoncé dans la matrice de ma jument pour...
Votre jument? fit le jeune homme avec un mouvement de recul.
Oui, ma jument, nigaud! J'ai affronté le danger, j'ai tout perdu. Pouvez-vous imaginer ce que l'on ressent dans ces moments-là? Mais, au moins, je sais qui je suis aujourd'hui. Je me sens forte, pleine de ressources, j'ai du talent.
Elle prit une profonde inspiration et poursuivit avec un semblant de dignité :
J'ai aussi du caractère. Et je suis sans doute plus un homme que vous ne le serez jamais !
Dame Yris ...
Je veux que vous partiez d'ici. Sur-le-champ. Je ne veux plus jamais vous revoir.
Mais...
Malgré elle - et elle se le reprocherait ensuite -, elle attendit, car elle avait l'espoir, ce maudit espoir, chevillé au corps.
Mais quoi, Gouvin ?
« Dites quelque chose pour vous racheter, le supplia- t-elle en silence. Pour que tout redevienne comme avant. »
Mais... mon manteau...
Ce furent les seules paroles qui lui vinrent.
- Et bien partez , je me débrouille très bien toute seule et même aveugle ...de toute façon on ne peut jamais, oui vous entendez bien jamais faire confiance aux hommes..
Le pauvre Gouvin qui l'avait si bien servi ne su quoi répondre à de tels propos. Il sortit de la cuisine mais lui lança une dernière parole.
- M'enfin si vous avez besoin de quoique c soit , vous savez où me trouver.
- Oui à la taverne, répondit Fanchon qui n'était pas très loin.
- Fanchon , tais toi, toi aussi lui réprimanda Yris.
- Oui ma Dame.
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Il était une fois une famille de lutins très heureuse qui vivait dans la forêt et qui avait
construit sa maisonnette à l'intérieur d'un tronc d'arbre. Dans cette famille, il y avait ....
- Une famille de lutin? heu.. tu ne crois pas qu'il y a un problème là ?
- ben quoi? tout conte commence comme ca ...non ?
- Oui mais là on n'est pas aux pays des merveilles et on est bien loin des histoires pour enfants avec korrigans et autres farfadets , et je te rappelle que l'histoire d'Yris se passe à l'aube de la Renaissance...la fin du Moyen Age...
- Ah oui.. à l'aube de la Renaissance avec ses intrigues , ses jalousies, ses crimes, sa luxure ... le pouvoir...hmmouais.. bon ben je recommence alors?
- Oui s'il te plait ..
Dame Yris, reprit Gouvin d'une voix calme, je vous en prie, écou...
Un torrent de paroles la submergea soudain, incontrôlable :
Pour qui vous prenez-vous, Gouvin? Avez-vous ne serait-ce qu'une idée de ce que je viens de vivre ? Hier encore, j'avais le bras enfoncé dans la matrice de ma jument pour...
Votre jument? fit le jeune homme avec un mouvement de recul.
Oui, ma jument, nigaud! J'ai affronté le danger, j'ai tout perdu. Pouvez-vous imaginer ce que l'on ressent dans ces moments-là? Mais, au moins, je sais qui je suis aujourd'hui. Je me sens forte, pleine de ressources, j'ai du talent.
Elle prit une profonde inspiration et poursuivit avec un semblant de dignité :
J'ai aussi du caractère. Et je suis sans doute plus un homme que vous ne le serez jamais !
Dame Yris ...
Je veux que vous partiez d'ici. Sur-le-champ. Je ne veux plus jamais vous revoir.
Mais...
Malgré elle - et elle se le reprocherait ensuite -, elle attendit, car elle avait l'espoir, ce maudit espoir, chevillé au corps.
Mais quoi, Gouvin ?
« Dites quelque chose pour vous racheter, le supplia- t-elle en silence. Pour que tout redevienne comme avant. »
Mais... mon manteau...
Ce furent les seules paroles qui lui vinrent.
- Et bien partez , je me débrouille très bien toute seule et même aveugle ...de toute façon on ne peut jamais, oui vous entendez bien jamais faire confiance aux hommes..
Le pauvre Gouvin qui l'avait si bien servi ne su quoi répondre à de tels propos. Il sortit de la cuisine mais lui lança une dernière parole.
- M'enfin si vous avez besoin de quoique c soit , vous savez où me trouver.
- Oui à la taverne, répondit Fanchon qui n'était pas très loin.
- Fanchon , tais toi, toi aussi lui réprimanda Yris.
- Oui ma Dame.
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