Syuzanna.
Citation:
A Albanne Pelletier de Castral Roc
de Syuzanna NicDouggal
Sarlat, le 9ème jour de Juin de l'an de grasce 1460
Ma bonne amie,
Il était bien temps, je crois, de t'écrire cette missive. Depuis fort longtemps, je ne t'ai point donné de mes nouvelles. Il s'avère, comme tu vas très vite t'en rendre compte, que la rédaction de lettres n'est guère mon fort.
Que dire, en si peu de place, ma chère Albanne ? En prime lieu, le remerciement. M'avoir convié à ton bal le mois dernier fut un bel honneur, même si par la volonté des Dieux, je n'étais point moi-même alors. Avoir pris par au pique-nique qui me vit retrouver la raison, ou du moins, mon caractère habituel, fut également une belle preuve d'amitié.
Tu me demandes d'assister à ton baptême, craignant mon refus de par mes croyances qui ne sont point les tiennes. Sache que ce n'est point une corvée. Je ne ferai point preuve d'ingratitude. La moindre des choses serait de venir t'admirer, lors de ton entrée officielle dans la foi. Je serai là, chère Albanne. Je serai là en ce jour, et à chaque fois que tu me désireras auprès de toi.
Quant au mariage... Puis-je seulement te demander d'y songer avec ton cur, et non avec ton esprit ? Le mariage, s'il n'est pas d'amour, n'est qu'un simple contrat sans âme aucune. Une aberration, une ignominie, et un mensonge.
Que mes Dieux, et le tien, veillent sur toi, chère Albanne,
Ton amie sincère,
de Syuzanna NicDouggal
Sarlat, le 9ème jour de Juin de l'an de grasce 1460
Ma bonne amie,
Il était bien temps, je crois, de t'écrire cette missive. Depuis fort longtemps, je ne t'ai point donné de mes nouvelles. Il s'avère, comme tu vas très vite t'en rendre compte, que la rédaction de lettres n'est guère mon fort.
Que dire, en si peu de place, ma chère Albanne ? En prime lieu, le remerciement. M'avoir convié à ton bal le mois dernier fut un bel honneur, même si par la volonté des Dieux, je n'étais point moi-même alors. Avoir pris par au pique-nique qui me vit retrouver la raison, ou du moins, mon caractère habituel, fut également une belle preuve d'amitié.
Tu me demandes d'assister à ton baptême, craignant mon refus de par mes croyances qui ne sont point les tiennes. Sache que ce n'est point une corvée. Je ne ferai point preuve d'ingratitude. La moindre des choses serait de venir t'admirer, lors de ton entrée officielle dans la foi. Je serai là, chère Albanne. Je serai là en ce jour, et à chaque fois que tu me désireras auprès de toi.
Quant au mariage... Puis-je seulement te demander d'y songer avec ton cur, et non avec ton esprit ? Le mariage, s'il n'est pas d'amour, n'est qu'un simple contrat sans âme aucune. Une aberration, une ignominie, et un mensonge.
Que mes Dieux, et le tien, veillent sur toi, chère Albanne,
Ton amie sincère,