Aelyenor
Dans ce bureau est transféré toutes les chroniques, informations et mots d'humeur auparavant situé au Castel de Rodez.
Je recherche rédacteurs et chroniqueurs. Qualités requises : savoir écrire et manier l'humour.
N.B : J'assure ma confiance et ma protection aux timides.
En ce 21 mars 1461, "La Votz", ouvre ses portes et ses bureaux afin de créer un journal destiné à informer le peuple, que ce soit au niveau politique, social, culturel ou historique.
Je n'en suis qu'aux balbutiements de cette entreprise qui je n'en doute pas ne sera pas facile.
Outre le fait d'informer une population, la raison de ce journal est faire participer le peuple par des remarques, des suggestions, des critiques ou autres.
Les approbations, les désapprobations me feront évoluer et mon Dieu je l'espère feront évoluer d'autres personnes passionnées par l'écriture et l'information susceptibles de se joindre à moi dans l'espoir d'échanger, et de mettre en commun des idées qui ne peuvent être que bénéfiques.
Je suis prête à tout entendre, écouter. Politesse, courtoisie et respect sont les seuls maîtres-mots que j'exigerai.
L'agressivité et la grossièreté ne seront jamais les bienvenues.
Merci !
Un peu d'explication.
Critiquer est un labeur, mais c'est également un mécanisme de défense. En prenant la décision de publier on prend le risque d'être pris(e) à partie, foudroyé()e par les haros de l'opinion publique ; c'est mon choix. Et il faut que ceux qui se joindront à moi sachent que la critique est essentielle pour évoluer.
Avoir les reins solides et surtout de ne pas se laisser démonter par les quolibets et autres réflexions virulentes, pour cela quelle solution avons-nous ? La première serait de ne pas lire les critiques, mais le fait d'ouvrir un journal annule cette solution. La Votz se veut démocratique, la parole est à tout le monde.
La brûlure, la morsure, le coup de bâton que l'on ressent après une violente altercation, une critique ou un avis défavorable ne doit rien changer à nos opinions. Il me semble que l'on doit rester sur nos positions si l'on veut faire avancer les choses.
On doit accepter ce que l'on fait, ce que l'on écrit. Nous pouvons toujours rager ou pleurnicher, l'important c'est d'être fidèle à ses idées.
Je ne suis pas idiote, je sais ce que je fais, quelquefois je pressens très bien que j'irais droit dans le mur, mais je n'ai pas le choix, je me suis engagée alors je fonce ! Je vis avec le sentiment que je vais plaire ou déplaire fortement à beaucoup de gens...mais on ne change pas l'opinion d'un chroniqueur, et demander sa tête ne rime à rien ; si l'un se fait lyncher, d'autres prendront sa place et certains seront sans doute pire !
Pour terminer cette première partie, je préfère cent fois recevoir une opinion défavorable en ma faveur car les bonnes critiques mènent au piège du confort. Certains sont tellement habitués à être encensés qu'à la moindre mauvaise critique ils s'effondrent...c'est dangereux !
Les opinions contraires et défavorables doivent être un baptême du feu qui personnellement me pousse à être encore plus forte et à aller de l'avant.
Les rumeurs.
Il est parfaitement normal que les rumeurs fassent souffrir, et ceux qui conseillent de ne pas y prêter attention ne semblent pas réaliser quau-delà de limage déplorable et fausse quelles donnent de soi (y compris le traditionnel Il ny a pas de fumée sans feu, idéal pour condamner les gens sans procès et en se dispensant de toute réflexion), le plus douloureux est sans doute la négation de notre valeur professionnelle et de notre travail dans nos résultats. Et cest sans doute le but inconscient que poursuivent ceux qui répandent des calomnies : se rassurer sur leur propre médiocrité en se convaincant quune femme ne peut avoir de valeur professionnelle quen passant à la casserole.
Une fois fait ce constat, comment couper court à la rumeur ? Il faut savoir que les rumeurs sont des histoires qui se développent spontanément dans un groupe pour rationaliser une émotion et compenser un manque de sens. Il y a donc deux pistes de travail : renforcer le sens, et donner à voir des symboles indiscutables.
Renforcer le sens, cest faire en sorte de rendre plus visible notre travail et nos résultats, les mettre en valeur, ce qui est différent de SE mettre en valeur. Faire en sorte également que les règles dévaluation et de promotion dans notre journal soient bien diffusées et comprises.
Il faut être fier de son travail. Et surtout tenter d'être excellent, sans discussion possible. Cest la meilleure leçon que l'on puisse donner à ceux qui voudraient bien faire de nous un portrait mesquin qui les rassure.
Le premier article
Lorsque l'on écrit un premier article, ne pas être trop surpris, on aura très peu de chance que celui-ci suscite une quelconque réaction...c'est dommage j'en conviens ! On aimerait tant que les lecteurs puissent participer un peu à la rédaction de l'édition, un journal qui permette à chacun d'écrire des articles qui soient lus, avoir quelques commentaires positifs ou négatifs peu importe, à partir du moment où il y a commentaire, c'est que l'article a touché quelques personnes vous ne pensez pas ?
Faire son métier par amour de l'information, par amour de l'autre, susciter la réflexion dans l'esprit humain quoi de plus glorifiant ! Certains voudront faire la pluie et le beau temps ? Mais qu'ils foncent ! Les paysans sont sans cesse en train de scruter le ciel en espérant qu'ils échapperont au prochain nuage de grêle dévastateur pour leurs cultures. Plus d'un paysan nous en sera reconnaissant et l'on contribuera à la solidarité populaire...aider les gens, leur faire comprendre qu'ils sont loin d'être des idiots et surtout se mettre à leur portée sans pour autant les abrutir, alors on participera au renouveau de l'esprit humain et à l'accessibilité à la culture.
Jouir de nos libertés (du moins le peu que nous avons), ne pas oublier la valeur de la liberté, réveiller les consciences endormies, ne jamais se résigner, ne pas accepter le silence, car le silence est le seul coupable, c'est lui le responsable du naufrage de l'espèce humaine... alors, écrivez, dîtes, déliez les langues, informez, criez les injustices abjectes et totalement inhumaines, refusez de vous soumettre, luttez pour vos idées si vous les croyez justes...
Un peu d'histoire
Pour information, historiquement en 1461, l'information était diffusée oralement, on criait les ordonnances royales avant de les appliquer. C'est l'imprimerie qui bouleversera la donne en intronisant l'écrit soit approximativement vers 1453.
A savoir aussi que la gestion des affaires du royaume s'appuyait sur la désinformation. La propagande et en particulier la calomnie, les faux en tous genres abondaient. Les espions ne transmettaient pas seulement des nouvelles confidentielles, ils s'efforçaient de semer le trouble dans le camp ennemi...
Bref, l'information était un enjeu important pour asseoir un pouvoir politique.
Voilà ce que je désirais vous dire en ouvrant les portes de ce bureau - Je ne sais même pas si je suis au bon endroit -
Une remarque toutefois, quel dommage de n'être point reçu lors de nos arrivées au Castel, personne pour vous conseiller, vous diriger et vous indiquer le chemin à suivre.
Pour ma part je me suis installée ici...j'espère seulement que les gardes ne me jetteront pas dehors.
Bonser ! (Bonsoir)
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.
Je recherche rédacteurs et chroniqueurs. Qualités requises : savoir écrire et manier l'humour.
N.B : J'assure ma confiance et ma protection aux timides.
En ce 21 mars 1461, "La Votz", ouvre ses portes et ses bureaux afin de créer un journal destiné à informer le peuple, que ce soit au niveau politique, social, culturel ou historique.
Je n'en suis qu'aux balbutiements de cette entreprise qui je n'en doute pas ne sera pas facile.
Outre le fait d'informer une population, la raison de ce journal est faire participer le peuple par des remarques, des suggestions, des critiques ou autres.
Les approbations, les désapprobations me feront évoluer et mon Dieu je l'espère feront évoluer d'autres personnes passionnées par l'écriture et l'information susceptibles de se joindre à moi dans l'espoir d'échanger, et de mettre en commun des idées qui ne peuvent être que bénéfiques.
Je suis prête à tout entendre, écouter. Politesse, courtoisie et respect sont les seuls maîtres-mots que j'exigerai.
L'agressivité et la grossièreté ne seront jamais les bienvenues.
Merci !
Un peu d'explication.
Critiquer est un labeur, mais c'est également un mécanisme de défense. En prenant la décision de publier on prend le risque d'être pris(e) à partie, foudroyé()e par les haros de l'opinion publique ; c'est mon choix. Et il faut que ceux qui se joindront à moi sachent que la critique est essentielle pour évoluer.
Avoir les reins solides et surtout de ne pas se laisser démonter par les quolibets et autres réflexions virulentes, pour cela quelle solution avons-nous ? La première serait de ne pas lire les critiques, mais le fait d'ouvrir un journal annule cette solution. La Votz se veut démocratique, la parole est à tout le monde.
La brûlure, la morsure, le coup de bâton que l'on ressent après une violente altercation, une critique ou un avis défavorable ne doit rien changer à nos opinions. Il me semble que l'on doit rester sur nos positions si l'on veut faire avancer les choses.
On doit accepter ce que l'on fait, ce que l'on écrit. Nous pouvons toujours rager ou pleurnicher, l'important c'est d'être fidèle à ses idées.
Je ne suis pas idiote, je sais ce que je fais, quelquefois je pressens très bien que j'irais droit dans le mur, mais je n'ai pas le choix, je me suis engagée alors je fonce ! Je vis avec le sentiment que je vais plaire ou déplaire fortement à beaucoup de gens...mais on ne change pas l'opinion d'un chroniqueur, et demander sa tête ne rime à rien ; si l'un se fait lyncher, d'autres prendront sa place et certains seront sans doute pire !
Pour terminer cette première partie, je préfère cent fois recevoir une opinion défavorable en ma faveur car les bonnes critiques mènent au piège du confort. Certains sont tellement habitués à être encensés qu'à la moindre mauvaise critique ils s'effondrent...c'est dangereux !
Les opinions contraires et défavorables doivent être un baptême du feu qui personnellement me pousse à être encore plus forte et à aller de l'avant.
Les rumeurs.
Il est parfaitement normal que les rumeurs fassent souffrir, et ceux qui conseillent de ne pas y prêter attention ne semblent pas réaliser quau-delà de limage déplorable et fausse quelles donnent de soi (y compris le traditionnel Il ny a pas de fumée sans feu, idéal pour condamner les gens sans procès et en se dispensant de toute réflexion), le plus douloureux est sans doute la négation de notre valeur professionnelle et de notre travail dans nos résultats. Et cest sans doute le but inconscient que poursuivent ceux qui répandent des calomnies : se rassurer sur leur propre médiocrité en se convaincant quune femme ne peut avoir de valeur professionnelle quen passant à la casserole.
Une fois fait ce constat, comment couper court à la rumeur ? Il faut savoir que les rumeurs sont des histoires qui se développent spontanément dans un groupe pour rationaliser une émotion et compenser un manque de sens. Il y a donc deux pistes de travail : renforcer le sens, et donner à voir des symboles indiscutables.
Renforcer le sens, cest faire en sorte de rendre plus visible notre travail et nos résultats, les mettre en valeur, ce qui est différent de SE mettre en valeur. Faire en sorte également que les règles dévaluation et de promotion dans notre journal soient bien diffusées et comprises.
Il faut être fier de son travail. Et surtout tenter d'être excellent, sans discussion possible. Cest la meilleure leçon que l'on puisse donner à ceux qui voudraient bien faire de nous un portrait mesquin qui les rassure.
Le premier article
Lorsque l'on écrit un premier article, ne pas être trop surpris, on aura très peu de chance que celui-ci suscite une quelconque réaction...c'est dommage j'en conviens ! On aimerait tant que les lecteurs puissent participer un peu à la rédaction de l'édition, un journal qui permette à chacun d'écrire des articles qui soient lus, avoir quelques commentaires positifs ou négatifs peu importe, à partir du moment où il y a commentaire, c'est que l'article a touché quelques personnes vous ne pensez pas ?
Faire son métier par amour de l'information, par amour de l'autre, susciter la réflexion dans l'esprit humain quoi de plus glorifiant ! Certains voudront faire la pluie et le beau temps ? Mais qu'ils foncent ! Les paysans sont sans cesse en train de scruter le ciel en espérant qu'ils échapperont au prochain nuage de grêle dévastateur pour leurs cultures. Plus d'un paysan nous en sera reconnaissant et l'on contribuera à la solidarité populaire...aider les gens, leur faire comprendre qu'ils sont loin d'être des idiots et surtout se mettre à leur portée sans pour autant les abrutir, alors on participera au renouveau de l'esprit humain et à l'accessibilité à la culture.
Jouir de nos libertés (du moins le peu que nous avons), ne pas oublier la valeur de la liberté, réveiller les consciences endormies, ne jamais se résigner, ne pas accepter le silence, car le silence est le seul coupable, c'est lui le responsable du naufrage de l'espèce humaine... alors, écrivez, dîtes, déliez les langues, informez, criez les injustices abjectes et totalement inhumaines, refusez de vous soumettre, luttez pour vos idées si vous les croyez justes...
Un peu d'histoire
Pour information, historiquement en 1461, l'information était diffusée oralement, on criait les ordonnances royales avant de les appliquer. C'est l'imprimerie qui bouleversera la donne en intronisant l'écrit soit approximativement vers 1453.
A savoir aussi que la gestion des affaires du royaume s'appuyait sur la désinformation. La propagande et en particulier la calomnie, les faux en tous genres abondaient. Les espions ne transmettaient pas seulement des nouvelles confidentielles, ils s'efforçaient de semer le trouble dans le camp ennemi...
Bref, l'information était un enjeu important pour asseoir un pouvoir politique.
Voilà ce que je désirais vous dire en ouvrant les portes de ce bureau - Je ne sais même pas si je suis au bon endroit -
Une remarque toutefois, quel dommage de n'être point reçu lors de nos arrivées au Castel, personne pour vous conseiller, vous diriger et vous indiquer le chemin à suivre.
Pour ma part je me suis installée ici...j'espère seulement que les gardes ne me jetteront pas dehors.
Bonser ! (Bonsoir)
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.