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[RP] Revendication de la Saint Spiritu Hydrique.

Starkel
Starkel cherche des rapins à 40 écus et pioche dans le cimetière pour les affreux...

-Je fais le buffet sans soucis, qui n'en veut ?

Starkel bave en attendant la commande, en fouillant dans la viandasse récupérée de Genève...
_________________
Ex Avoyer de Genève,
Ex Bourgmestre de Saint Claude (8 Mandats),
Membre de la Garde Civile,.
Membre fondateur de l'Armée de Saint Claude,
Ex-Bailli
Starkel
-Quand vous m'avez parlé du mariage, j'ai failli inviter Sanctus, malheureusement lors de notre dernière rencontre, c’est allé relativement vite, mais il a quand même fallu que je m’y reprenne à deux fois… J’l’avais pourtant étranglé pendant cinq bonnes minutes, le fumier, il était bleu outre-mer avec une jolie langue gonflée comme une escalope de dinde, et pourtant croyez-moi si vous voulez, il respirait encore la vieille carne. Et, je sais pas si c’est cette respiration paniquée et sifflotante, ou alors si c’est le fait qu’il me fixait avec de grands yeux rouges - parce que tous les vaisseaux avaient pété - mais je me suis senti un peu déstabilisé. Alors j’lui ai bourré la bouche avec un linge trempé dans de l’huile de lampe et j’ai foutu le feu. Bah ça répond à votre question du coup : oui, c’est allé assez vite, il a tenté d'éviter de venir au mariage, mais bon rassurez vous, je tenterai de venir, il y a de forte chance que le fumier vienne aussi...

°°°° François Rollin, Kaamelott, Livre V, Hurlements, écrit par Alexandre Astier.
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Ex Avoyer de Genève,
Ex Bourgmestre de Saint Claude (8 Mandats),
Membre de la Garde Civile,.
Membre fondateur de l'Armée de Saint Claude,
Ex-Bailli
--Vasco_
      « Le mariage occasionne de multiples douleurs, mais le célibat n'offre aucun plaisir. »
                            Samuel Johnson

Citation:


          Avis de recherche: un époux franc-comtois


    En ces temps où la Franche-Comté et la confédération helvétique vivent des moments difficiles, où dans chaque recoin de ces terres des hommes s'arment, se regroupent et sont prêts à frapper... Au moment où l'avenir parait sombre pour chacun d'entre nous, Déos, dans sa grand bonté éclaire ses enfants d'une étincelle d'espoir.

    Elle se prénomme Jidia. Elle vit dans le village de Grandson, au pied des montagnes suisses près du lac de Neuchâtel. Elle est jeune, n'a même pas encore atteint ses vingts printemps. Elle possède une belle éducation, son langage dénote une finesse d'esprit sans pareil. Elle a un cœur noble et pur. Mes sieurs, elle saura vous lire les histoires les plus épiques, compter les cordons de votre bourse à défaut de les tenir. Elle saura repriser les trous de vos bas quand vos ongles sales et aussi longs que les griffes d'un loup les auront percés. Elle saura vous mijoter de bons petits plats qui raffermiront les rondeurs que vous avez déjà au niveau de votre nombril, repas qui après vous comblera et vous extirpera le plus sonore des rôts de Luxeuil à Genève et de Dôle à Schwyz. Au lit, elle saura chaque jour plier vos draps pour que jamais il n'y ait le moindre froissement, pour que chaque nuit froide d'hiver, une bouillotte d'eau chaude y soit placée avant que vous n'y entriez. Elle sait chanter comme une casserole, danser comme un pied-bot. Elle est l'incarnation de la perfection faite femme et elle s'offre à vous, comtois!

    Oui! A l'heure où la diplomatie de l'Empire montre toute l'étendue de son art pour régler le conflit présent, à l'heure où ses armées ne savent que s'en prendre aux honnêtes voyageurs qui commercent dans les parages, à l'heure où l'Empire vient se chercher des alliés en France parce qu'il n'est pas capable seul de juguler les débordements qu'un homme d'église imbu de lui-même et une noble en manque de sensations fortes ont provoquées, une simple paysanne helvétique se lève pour tenter d'apaiser la folie qui s'est emparée des soit-disant Grands de Franche-Comté.

    Pour donner un espoir de paix à tous, damoiselle Jidia a accepté de convoler en justes noces avec un homme de Franche-Comté. Une paysanne helvétique montre des signes de paix? Qui parmi les francs-comtois saura prendre cette main tendue? Qui, parmi les francs-comtois, aura le même courage que damoiselle Jidia? Qui veut ajouter à son bonheur personnel le fait que son mariage ait pu arrêter la guerre meurtrière qui s'annonce? Qui, mes sieurs, saisira cette chance unique?

    Si vous avez envie de rentrer dans l'histoire, veuillez déposer votre offre auprès de Velasco Visconti [IG:vasco.], fier chevaucheur de la Méditerranée au plus tard le 18 avril 1462. Le 20 Avril 1462, date choisie pour le mariage de damoiselle Elvy Lydre avec ses trois épousés, la candidature retenue par damoiselle Jidia serait officiellement annoncée et les préparatifs de mariage pourront débuter.

    Mes sieurs francs-comtois, n'ayez point peur, ne soyez point timides! C'est l'avenir de votre pays et celui de la confédération helvétique qui est en jeu!



    Fait à Sion, le 12 Avril 1462



    P.S: Les sanglots longs des violons de l'automne... je répète... Les sanglots longs des violons de l'automne.
Vasco.
[Pontarlier...L'enfer du devoir.]

      « Je vois une porte rouge et je la veux peinte en noir
      Plus aucune couleur je les veux toutes devenir noires
      Je vois les filles passer dans leurs habits d'été
      Je dois tourner la tête jusqu'à ce que mon obscurité s'en aille »
          Paint it Black - Une chanson des Rolling Stones reprise entre autre par Vanessa Carlton


Un pied sur le machicoulis, l'autre sur le chemin de ronde, le coude gauche appuyé sur le genou, le Visconti fumait une pipe qui dégageait des odeurs étranges. Le regard fixe était pointé vers l'horizon, vers Dôle qui se trouvait à plusieurs dizaines de lieues en face. Jouant de ses lèvres, il s'amusait à faire des ronds de fumée, l'esprit butinant d'une idée à une autre. A ses pieds, gisait une bouteille de Pont anisé à moitié vide...ou à moitié plein. C'est selon ce que vous voulez.

-Dis-moi mon barbu préféré, t'as pas peur que Joy trouve que tu travailles plus avec l'Hydre qu'avec la Spiritu Sanguis en ce moment?

Lui, c'était Kreems, capitaine de l'armée "Spiritus Hydroléonique Circus" et actuel maître incontesté de le Première République Hydrocorleonique de Pontarlier.

- Bah! Ne t'inquiète pas chef! Mon âme de brigand lui est acquise. L'attaque affective de Sarani a changé nos plans. Trois têtes du Cerbère coupées, ça demande des réajustements. Lorsque Joy reviendra, je reprendrais ma place. En attendant, je fais ce qu'il y a à faire pour que la gueuse paie!

Dans l'esprit perturbé du Visconti, la gueuse, c'était Sarani, celle qui avait complètement transformé son état d'esprit. A Saint-Claude, il avait l'âme d'un brigand, de ceux qui exécutent un contrat et qui s'en mettent le plus qu'ils peuvent dans les poches. Mais depuis ces deux fameuses nuit où Sarani les avait attaqué au nord de Genève, les motivations du Visconti avaient changé. Pour lui, Genève n'était qu'une ville parmi tant d'autres. Aux yeux de certains, elle représentait peut-être la réforme à laquelle il venait d'adhérer mais des groupes réformés, il y en avait un peu partout. Genève n'avait pas l'exclusivité de ce mouvement. La Franche-Comté et la Confédération Helvétique l'indifféraient. Il ne voyait dans cette guerre que des opportunités d'affaires. En deux nuits, Sarani avait changé tout cela. Elle avait transformé le brigand en mercenaire, le mercenaire en révolutionnaire. A Grandson, il avait découvert la confédération helvétique, les difficultés de la vie loin d'Agnesina. A Grandson, il avait adhéré à la cause genevoise. Désormais, il était mu par deux ambitions : participer à la libération de Genève et faire payer à Sarani pour le geste sentimental qu'elle avait osé infliger à Arsène, Nizam, Enjoy Agnesina et les autres membres de la Spiritu Sanguis. Et si pour ça, il fallait faire tomber le conseil comtal franc-comtois et toute la Lotharingie, il n'en n'avait cure! Raison et sentiments ne font jamais bon ménage. En deux nuits, Sarani l'avait fait basculer de la raison aux sentiments.

- C'est vrai ce qu'on dit sur toi Vasco? Que tu es un ambitieux? Que tu cherches la célébrité à outrance? Et que tu es prêt à tout sacrifier pour ça?

- Qui t'a dit dit ça? Ce fat de Serguei Novgorod? Écoute-moi Kreems... Il y a moins de six mois, jamais je n'aurais imaginé appartenir au monde des voleurs, des brigands et des pilleurs. J'étais capitaine de navire. Je faisais mon commerce en Méditerranée. Bah...Je ne le cache pas, je faisais un peu de contrebande, un peu d'esclavagisme sur les bords...mais rien de bien méchant. Et puis il y a eu cette terrible tempête... Un navire qui arrivait à peine à flotter...Des réparations aux couts exorbitants...Si je voulais continuer à naviguer, il me fallait trouver un moyen de payer les dettes contractées pour les réparations. Ce navire c'était toute ma vie. Il n'est pas questions que je laisse ces sales banquiers s'en emparer! Et puis, j'ai eu l'occasion d'intégrer la Spiritu Sanguis. Je m'y sens bien tu sais. L'ambiance est plaisante...même si Arsène est impossible! Mais même elle, je ne lui en veux pas! Elle a presque un petit côté comique que j'aime avec ses collections particulières... Mais ambitieux... Non! Si j'avais vraiment été aussi ambitieux que ce vieillard de Novgorod veut bien le faire croire, je n'aurais pas laissé mes sentiments parler. J'aurais patienté et j'aurais cédé aux avances d'Enjoy! Je serais devenu l'amant de la Zia et j'aurais étendu mon ambition peu à peu sur toute la Spiritu Sanguis!

- Vasco?

- Hum?

- Tu parles trop ce soir! Et tu dis des âneries!

- J'en sais rien. T'as peut-être raison...Peut-être pas. Tu sais, je n'arrive même pas à comprendre les raisons de cette guerre! Ça n'a aucun sens économique! La Franche-Comté prétend qu'elle en avait assez des brigandages. Mais qu'est-ce qu'elle croit? Que prendre le contrôle de Genève va empêcher les brigandages? Dis-moi...Ils sont tous consanguins dans la noblesse franc-comtoise ou ils n'ont pas aucune excuse pour être aussi stupide? Maintenant, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent cette guerre, ils paient déjà un prix exorbitant pour la fourberie de Aristokolès et Sarani! Et le pire, c'est que je ne sais même pas s'ils en ont conscience : marchés vides, tous les artisans enrôlés dans l'armée pour défendre les terres du comté, économique à l'arrêt, des personnes qui veulent s'installer dans les villes et qui ne trouvent même pas de quoi manger..Que crois-tu qu'ils font? Ils s'en vont ailleurs, chez les voisins! Ah ça, j'imagine que la Bourgogne, la Savoie et la Lorraine doivent se frotter les mains. Ils doivent espérer qu'elle va durer longtemps cette guerre! Et les mines? On en parle des mines? Leur fréquentation doit être en chute libre! C'est quoi maintenant leur plan? Être perpétuellement en conflit ouvert ou larvé avec la Confédération helvétique? Regarde Pontarlier! Ils l'ont abandonné! Tout comme Saint-Claude! Tout comme Luxeuil! Ils se foutent du prix que leur population paie! Ils vont se fermer les yeux et dire que tout est de notre faute. Qu'ils sont des saints! Ces simples d'esprits appliquent une logique manichéenne et je te parie qu'ils ne savent même pas ce que ça veut dire! Tu sais Kreems, leur façon de gérer pour permettre à un petit nombre d'élus d'avoir tous les privilèges m’écœure! La liberté au peuple! Il faut mettre à terre cette façon archaïque de gérer, de ne jamais rien assumer et de toujours dire : c'est pas ma faute, c'est eux qui ont commencé!

Houlà...Oui! Ce soir-là, il allait loin le Visconti! Il était bien loin du petit brigand qui détestait la noblesse. Il était le révolutionnaire qui voulait changer le monde et il croyait qu'il y réussirait.

- Vasco?

- Hum?

- Chut....

- Ouais...T'as peut-être raison! Tiens! Voilà ce que j'ai rédigé ce jour pour revendiquer la prise de Pontarlier. Tu approuves et on envoie au conseil des corrompus.

- Donne-moi ça que j'y jette un coup d'oeil...

Lui, c'était Kreems, capitaine de l'armée "Spiritus Hydroléonique Circus" et actuel maître incontesté de le Première République Hydrocorleonique de Pontarlier...Mais ce n'était juste qu'une hallucination hantant l'esprit d'un Visconti qui ce soir-là avait un peu trop bu et fumé des herbes aux vertus bien spéciales.

Citation:

    Au conseil comtal corrompu de Franche-Comté
    Des représentants de la Première République Hydrocorleonique de Pontarlier


    Puisqu'il se trouve que le conseil comtal de Franche-Comté n'est composé que de consanguins qui ne comprennent pas une phrase de plus de vingt mots, allons droit au fait. Pas de fioritures, pas de ronds-de-jambes qui plait tant à votre noblesse dépravée.

    Attendu que :

    • La Franche-Comté s'est fourvoyée en adhérant au plan machiavélique d'une chienne et d'un fourbe moinillon;
    • Le conseil comtal de Franche-Comté n'a aucune considération pour le prix que doit payer sa population pour sa décision immature;
    • L'état-Major franc-comtois se targue de connaître les plans des troupes ennemies mais laisse les villes comtoises sans défense pour autant;
    • Le conseil comtal accuse Genève de favoriser les pillages et les brigandages mais qu'il n'hésite pas, dans l'ombre, à faire appel à ceux qu'il décrie en public, faisant montre d'une hypocrisie outrancière et arrogante;
    • La Franche-Comté fait également preuve d'hypocrisie en déclarant officiellement la liberté de culte sur ses terres tout en se rendant coupable de persécutions envers ceux qui choisissent la voie de la réforme;
    • Aucune négociation de paix n'a été engagée en vue de restituer la ville de Genève aux autorités légitimes;


    En conséquence, l'armée "Spiritus Hydrocorleone Circus" n'a eu d'autre choix que de retirer le contrôle de la ville de Pontarlier aux autorités locales inféodées aux conseil comtal comtois corrompu. Le pouvoir municipal est transféré au capitaine Kreems qui a décidé de former la Première République Hydrocorléonienne de Pontarlier.

    Dans un souci de paix avec le voisin franc-comtois, nous invitons le conseil des corrompus à lire attentivement nos demandes en vue d'établir des négociations de paix. Pour le bien-être de nos populations respectives, Pontarlier et la Franche-Comté doivent trouver un terrain d'entente. Nos populations ont assez souffert de l'arrogance comtoise et nous tendons les mains à la paix. Dans le cadre de ces négociations, nous demandons :


    • Une reconnaissance mutuelle des gouvernements de Pontarlier et de Franche-Comté;
    • La restitution immédiate de Genève à la confédération helvétique;
    • Le retrait des forces armées comtoises de la ville de Genève;
    • Le paiement d'une somme de 40 000 écus payable aux représentants de l'Hydre et de la Spiritu Sanguis pour dédommagement de guerre;
    • Les excuses publiques et sincères du capitaine Sarani pour l'attaque sentimentale qu'elle a mené contre L'hydre et la Spiritu Sanguis;
    • L'ouverture de négociations avec les membres de la résistance franc-comtoises qui se battent pour un avenir meilleur en Franche-Comté.


    Fait à Pontarlier le dix-neuvième jour du mois d'avril de l'an MCDLXII

    Au nom de la Première République Hydrocorleonienne de Pontarlier




_________________
--Vasco_
Citation:

    A Silanie, rédactrice en chef de la KAP
    de Velasco Visconti, marieur occasionnel


    Dame?
    Votre Grasce?
    Ma fille?

    Choisissez s'il vous plait le titre qui vous convient le mieux et veuillez rayer les mentions inutiles. Mon nom ne vous dit sans doute rien et pourtant vous l'avez vu au bas d'une annonce qui a eu le don de vous irriter non seulement le poil des jambes mais également celui du dos et de la moustache. J'ai pour habitude de me présenter ainsi: Velasco Visconti, fier chevaucheur de la Méditerranée. Vous pouvez désormais ajouter le titre de chasseur de chienne, de marieur occasionnel, de sale réformé, de brigands à la solde de la confédération helvétique, j'en passe et des meilleurs.

    Si je prends aujourd'hui la plume, ce n'est pas pour exacerber votre désir en effleurant lascivement la peau fine et blanche de votre nuque, mais bien pour vous "faire-part" d'explications qui ne vous ont visiblement pas été donné à propos d'un sujet ayant eu le don de faire monter au plafond vos humeurs féminines. Oui, je sais, ma phrase est longue mais celle qui révise mes textes a attrapé la chtouille dans la dernière ville franc-comtoise que nous avons traversée.

    Soyons clair: le mariage d'Elvy Lee avec des sommités franc-comtoises est une démarche privée qui n'a rien à voir avec une quelconque initiative journalistique. Je suis encore libre de faire paraître un faire-part de mariage à qui je veux et quand je le veux, ne vous déplaise à vous, rédactrice de la KAP inféodée au pouvoir corrompu de l'Empire.

    Pardon? Vous dites? Que j'y ai fais mention de la KAP? Bien entendu! En quoi n'ai-je pas le droit de me gausser de votre institution? Lisez-bien le faire-part! Il fait appel à un effet de style bien connu en littérature que l'on nomme pastiche. Il a pour vocation d'éveiller un soupçon de sourire au lecteur. Mon faire-part n'avait pas pour vocation d'être publié par votre agence. Je l'ai publié par mes propres moyens à un large public afin d'annoncer un évènement que j'estime important. En quoi avez-vous donc votre mot à dire dans tout ceci? Si vous n'étiez pas satisfaite de ma raillerie, que je trouve de bon goût, visant la KAP, vous auriez mieux fait de vous en émouvoir par une lettre qui m'aurait été destinée. Malheureusement, je pense que la raison de tout cela est que tout simplement, vous ne savez pas lire un texte correctement et je trouve cela dommageable quand on est rédacteur de la KAP.

    Puis-je me permettre? J'ai trouvé votre article "Des vocations journalistiques" mauvais, incompréhensible pour le quidam. Seule une secte d'initiés dont vous êtes le chef peut saisir la raison d'une telle publication.

    Puis-je me permettre? Oui, j'ai le droit de publier ce que je veux, quand je le veux, sans que vous n'ayez quoi que ce soit à redire. Libre à vous d'y opposer un droit de réponse mais utilisez la KAP comme vous l'avez fait, c'est ce que j'appelle un abus de biens journalistiques.

    Voua avez peur que la KAP fasse du prosélytisme pour l'un des camps engagés dans le présent conflit qui secoue la Franche-Comté? Et qu'elle a initié? A mon tour de remettre en cause votre intégrité journalistique puisqu'il parait que vous combattez dans l'armée de la chienne Sarani. Qu'un de vos journalistes le fasse, soit. Mais vous, n'êtes-vous pas celle qui a le dernier mot sur la publication ou la non-publication d'un article? Votre statut de rédactrice en chef n'aurait-il pas nécessité un vrai devoir de réserve pour une meilleure impartialité de votre personne? Dans le conflit actuel, vous êtes en situation de conflit d'intérêt ou d'apparence de conflit d'intérêt. Et si vous voulez mon avis, cela est bien plus grave qu'un quidam comme moi publiant un faire-part de mariage et qui en profite pour ajouter une pointe d'ironie à l'encontre de la profession journalistique.

    Ne vous en déplaise, votre camp peut gagner la guerre, il me m'ôtera jamais mes deux droits fondamentaux qui n'ont déjà plus court dans l'Empire : celui d'écrire ce que je veux, celui de penser librement.

    Je vous embrasse mon bouchon.

    Fait en Suisse libre le vingt-deuxième jour d'avril de l'an MCDLXII




    Bon pour libre publication en confédération helvétique, en Franche-Comté corrompue et dans les locaux de la KAP.

Lancelot.
Citation:
À toi, la chienne parmi les chiens,
À toi, la brebis galeuse ou plutôt, boiteuse,
À toi, Ina.


Quand comprendras-tu que les routes ne sont pas faites pour toi ? J'avais raison de te nommer brebis galeuse, il suffit de voir le nombre de fois qu'une armée passe sur toi ... Ma pauvre, tu dois être éreintée , épuisée, incapable de marcher ! Remets toi vite ma Ina, toi et moi, on en n'a pas terminé.

Mais avant ...

Je tenais à te dire merci, oui, merci de m'avoir ouvert les yeux sur ce que je suis, sur ce qu'est réellement ma vie : un ensemble d'échecs où je me morfonds depuis trop longtemps.

Chienne que tu es d'avoir osé dire à mon épouse que toi et moi, nous avions eu une liaison, je t'ai haï, je t'ai maudit, mais aujourd'hui, je te dis merci. Merci, car de ton mensonge, j'ai pu voir de mes yeux à quel point mon épouse n'avait pas confiance en moi, croire l'ennemi plutôt que moi, voilà véritablement la situation de notre couple. Merci, car j'ai enfin compris qu'au final, je n'étais qu'une marionnette, un pion que l'on utilise dès que l'on a besoin et que l'on jette dès qu'il n'est plus bon à rien. Merci, car je sais maintenant qu'elles sont ses sentiments envers moi : haine, mépris. Toujours le même son de cloche dans ses paroles ou dans ses mots, elle prétendait me pardonner de mes fautes passées, mais elle n'hésite pas à me les balancer dès qu'une occasion se présente. Tu parles d'une rédemption !
Louve humiliée, mais bien sûr ! Qu'elle aille au diable, je n'ai désormais plus de pitiés.

Chienne que tu es d'avoir abusé de ma confiance, je t'ai fait part de mon passé, de la douleur que je traîne depuis mon enfance, je t'ai fait part de mon désir de vengeance, de retrouver le meurtrier de mes parents. Contre une bourse d'écus, je t'ai demandé un nom et une localisation. Pour que tu puisses accomplir ta mission, j'ai accepté d'être ton avocat. Mais tu as menti, puis tu as fui loin de moi, loin de notre contrat pour échapper aux épées de Loup. Tu te prétends mercenaire, mais tu ne l'es pas, un véritable mercenaire respecte toujours ses engagements, tu es vile et manipulatrice.
Je t'ai maudit, je t'ai haï, mais aujourd'hui, je te remercie.
Remercie, car à notre prochaine rencontre, tu seras près de moi, ou plutôt ta tête traînera sur le sol comtois pour la dernière fois, une fois que ma lame t'aura décapitée.

Chienne que tu es d'avoir réclamée la mort, j'ai écouté ton histoire, de se sentir en vie lorsque nous frôlons les limites de notre existence, le gouffre nous menant soit au paradis solaire, soit à l'enfer lunaire. Je suis tombé au combat, j'ai senti la vie s'échapper de moi, je ne saurai te dire ce que j'ai vu tellement j'ai du mal à le croire. Mais je te garantis que jamais, jamais mon cœur a vibré comme tu l'as prétendue. Tu joues avec la mort Ina, mais un jour, elle te rattrapera pour de bon, sache que ce jour-là, je serai le bras droit qui lui tiendra la faux.
Mais là encore, je te dis merci, c'est par mes erreurs que je me suis relevé, c'est parce qu'un Phénix ne meurt jamais que la flamme s'est rallumée.

Je suis enfin libre, libre de toute émotion, libre de réduire mon cœur en tas de cendres, de n'être plus que le fantôme de ce que je fus dans le passé. Tout est gravé dans ma mémoire Ina, c'est pourquoi, pour te remercier, je vais te rendre la pareille, chaque attaque, chaque coup bas, chaque mensonge, je vais faire de ta vie un véritable cauchemar.

Tu me voulais ? Félicitation, tu vas m'avoir.

Le Très-Haut pardonne, moi pas.

Ton cher et tendre épouvantail.
Le Phénix de ta ruine.

Fait à Dole, le 2 mai 1462





PS : Il parait que ton homme est jaloux de moi, je vais lui rendre service et lui donner une occasion en or de l'être. Oui Ina, je vais faire en sorte d'être dans chacune de tes pensées, des plus terrifiantes aux plus osées, mon nom sera désormais ton obsession.

_________________
Jeanlegueux
Citation:
À Aristokoles de Valyria,
À tous ceux qui liront ou se feront lire,

Voici deux mois, une révolte menée par des San-Claudiens en colère (Dans leurs menstruations?) a mené au renversement du pouvoir dans le Canton souverain de Genève, soulevant l'ire de nombreuses personnes, tant pour l'irresponsabilité de l'action que pour l'illégitimité desdits actes.

Depuis deux mois, son Éminence le cardinal Aristokoles semble se pavaner dans le confort de sa soutane. Je vous pose la question, votre éminence, est-elle confortable? Le roi et l'empereur vous paient bien vos riches velours? Ce doit être difficile, la vie de cardinal, je le conçois. La vie de prime ministre d'un nain-capable aussi doit être difficile, mais, oh, grand dieu... Sans doute n'est-ce là rien face à la vie d'un vendu!

Vos armées ont remportées des victoires sur le champ de bataille. Certes, mais pas admirables. Se targuer d'une défense admirable après deux jours de siège? On vous a soufflé dans les poulaines combien de temps pour qu'elle vous vienne à l'esprit cette congratulation là?

Ce pays est corrompu, les helvètes l'ont compris bien avant nous et faute nous en est de n'avoir pas agit lorsque ce comté était encore réveillé. Nous en venons presque à regretter cette époque ou le parti CAT était encore au pouvoir. Après tout, les Matous, au même titre que le lion, avaient des griffes et des crocs pour se défendre. Le MACDO des Spartes en revanche... Eh bien il a donné cette Franche-Comté paresseuse et corrompue. Si jamais la noblesse comtoise avait eu des griffes et des crocs, aujourd'hui elle est bedonnante et elle a les pattes tant et tant graissées qu'elles ne sait plus que se courber.

Que le gouvernement Comtois prenne désormais acte que des comtois se sont finalement soulevés contre eux et qu'ils auront affaire à la fureur du lion, du vrai. Nous vous surveillons et un jour, nous ferons tomber vos têtes à tous, le jour ou notre rugissement réveillera le peuple comtois.

Quant à vous, Éminence, rangez vos soutanes et prenez la bure, effectuez un pèlerinage loin de nos terres et n'en revenez que lorsque vous aurez appris l'essence même d'un vrai comtois. Car ce n'est pas une femme sous la soutane qui vous l'apprendra!

Les Comtois Indignés vous saluent.

Deo Volente

Aristokoles
Citation:
Chère Lothilde,

Oui, car on vous a reconnu.

J'espère que la défaite se passe bien? C'est vrai après tout, c'est bien beau de minorer les victoires de la Lotharingie... C'est toujours mieux que d'être obligé de magnifier ses défaites.

Vous dites que ce pays est corrompu? Je n'en crois rien, il a su s'élever, se soulever contre ceux qui l'opprimaient. Même ceux avec qui j'ai de radicaux désaccord sur le plan politique se sont tous comportés dignement face aux enjeux de la situation. Tous sauf quelques uns. Vous voulez voir ou est la corruption? je vais vous le dire:

-Chez certains qui ont tenté de semer les graines de la sédition.

-Chez Vous, Lothilde, qui avez trahi votre Comté, une fois encore. Chassez le naturel, il revient au galop.

-Chez ceux qui ont déserté leur poste en plein siège pour aller batifoler dans d'autres contrés.

Vous dites la Franche-Comté paresseuse? Regardez autour de vous pauvre erre! Les Comtois travaillent ensemble, se battent ensemble et même, j'en ai été le témoin direct sur les remparts de Dole, peuvent mourir ensemble.

Le tombereau d'insulte contre le Roi, vous n'avez même pas l'audace de le signer de votre main. Lacheté un jour, lacheté toujours. Vous devez prendre des cour du "Lieutenant" Maethor qui envoit sa femme enceinte au combat j'imagine?

Vous ne savez qu'insulter la noblesse comtoise, cette même noblesse qui donne son sang pour la Franche-Comté. Oh je ne dirais que je suis d'accord ni que j'en apprécie tous les membres. Ainsi est la condition humaine, on ne peut pas plaire à tout le monde et tout le monde ne peut vous plaire. mais ils ont fait leur devoir admirablement. Même si mes réponses à leurs questions n'ont pas toujours plus à ces défenseurs de la Franche-Comté, j'ai toujours eu le souci de m'expliquer auprès d'eux sans les insulter comme vous le faites.


Il y a des comtois Indignés. Des vrais, je le conçois et leurs doléances vis à vis du Royaume de Lotharingie sont toujours écoutée avec le plus grand intérêt.

Seulement vous, vous n'êtes certainement pas Comtoise, et votre Indignation n'est guère plus que de la comédie.

Je ne prendrais même pas la peine de gaspiller de la cire pour vous répondre. Que cette absence de sel vous rappelle l'absence de sens de vos propos. Je suis déjà bien assez gentil pour vous répondre sous ce masque pitoyable que vous arborez.

Bien à vous, SE Aristokoles de Valyria.
Jeanlegueux
Citation:
Votre Éminence,

Votre présomption n'a d'égale que de votre inutilité, Éminence, nous devons bien l'admettre. Nous sommes au regret de vous informer que la personne que vous appelez Lothilde ne se trouve pas dans notre entourage à l'heure actuelle. Nous ne manquerons pas de lui écrire pour lui dire que nous avons eu l'honneur d'être comparé à elle. Nous sommes sûrs qu'elle en sera flattée. Meilleure chance la prochaine fois!

Pour en revenir à nos moutons, nous préférons de loin une défaite qui saura soulever la compassion et ceux qui se rendront compte de ce qui leur glisse des mains, à de petites victoires éphémères, dont les récits sont largement exagérés pour souffler dans le braquemart des petits nobles démoralisés!

Se soulever contre ceux qui l'opprimaient? Nous vous le demandons, Éminence, en quoi la confédération représentait-elle une menace? À ma connaissance, l'Empire est l'agresseur dans cette histoire, et non l'agressé. Vous pourrez tourner cela dans tous les sens possibles, les faits sont les faits. Nul n'a aperçu de Helvète ou de Réformés quelconque faisant montre d'une quelconque hostilité sur le sol comtois avant que des comtois à la solde de l'Empire ne mettent eux même les pieds à Genève.

Vous ne croyez pas que ce pays est corrompu? Ma foi, je dois dire qu'il est plus simple en ce sens de fermer les yeux, ainsi on ne voit pas qui nous souffle dans les poulaines pour nous acheter, n'est-ce pas? Renvoyez la femme, pardon, le nain qui se cache sous votre soutane, peut-être verrez-vous alors la corruption dont nous parlons.

Nous disons une Franche-Comté paresseuse? Oui, nous le disons... Et nous le pensons! Nous en appelons à la missive de démission de la mairesse de Dole. Pourquoi une instance Lotharingienne a-t-elle du gérer la défense de la capitale comtoise, alors que l'État Major de l'armée Comtoise et le parlement comtois auraient du être les premières instances à plancher sur ce dossier? C'est étrange, ne trouvez-vous pas? Quelle est l'utilité de faire siéger des officiers à l'état major comtois si ceux-ci ne servent à rien? Quelle est l'utilité du capitaine et du prévôt des maréchaux s'ils se font doubler par un conseil de sécurité Lotharingien?

Nous insultons la noblesse comtoise? Cette même noblesse qui donne son sang pour la Franche-Comté? Mais bien sûr, Éminence, qu'elle va le donner son sang! Sinon, ils risquent tous la Haute Trahison et la disgrâce! Il semblerait que de nos jours, c'est là le seul châtiment qui sache terrifier la haute société, pour s'assurer de leur soutien indéfectible en cas de guerre. Il existe encore des nobles de valeur dans ce comté, mais ils sont si peu nombreux et tous sont muselés ou craignent pour leurs terres véritablement méritées.

Nous cesserons donc de les insulter lorsque la noblesse viendra de leur cœur et de leur courage, et non pas d'un papier et d'un lien qui les force à combattre pour sauver les arrières de gens corrompus.

Vous avez raison, ne gaspillez pas de la cire, ça coûte cher et vous aurez besoins de tous vos liards pour solder vos opérations militaires. Nous n'en manquons pas de notre côté, nous scellerons donc notre propre missive. Libre à vous de faire fondre la cire pour la récupérer et la réutiliser ; les temps se font durs!

Les Comtois Indignés vous saluent!

Aristokoles
Citation:

Chère Lothilde,

Cachez cette identité que je ne saurais voir.

Vous préférez une défaite qui éveille la compassion? La belle affaire. De toute façon vous êtes de ceux qui préfèrent voir la Comté perdante et soumise aux brigands. Votre funeste ambition heureusement est tombée sur un os. des petits nobles démoralisés? Ma Foi ce n'est pas ce que je vois. Je vois des nobles fatigués, certainement, mais démoralisés non. Tout le monde ne peut pas être comme les Genevois qui perdent des batailles et font croire que c'est à force de perdre qu'ils vont gagner.

Vous ne trompez personne.

Oui, se soulever contre ceux qui l'opprimaient. Combien de mairies tombées depuis des années? Combien d'année ce comté à t-il vécu dans la peur panique d'avoir la Cour des Miracles de l'Europe a coté d'elle? Combien de fois avons nous du fermer les yeux sur leurs agissements?

Vous dites que la Franche-Comté n'a pas été agressée? Maiso uvrez les yeux, les mercenaires Corleone avaient pris Poligny déjà avant cette attaque et, comme par hasard, ils sont ensuite venus défendre Genève, révélant leurs liens avec cet antre du vice. Si vous faites parti de ceux qui considère Poligny comme ne faisant pas partie de la Franche-Comté, et bien je ne serais pas de votre camp.

C'est la différence que j'ai sans doute avec vous, je veux une Franche-Comté forte dans le cadre de la Lotharingie et de l'Empire. La Franche-Comté ne vit pas dans une bulle, et nos alliés savoyards ont subit, vous devez sans doute le savoir, le pillage de Genève. De même qu'une violation de leur territoire lors de l'enlèvement d'Honorine.

Les actes d'hostilités ne manquaient pas, depuis des années, refus de coopérer avec nous juduciairement pour laisser les coudées franches aux brigands qui venaient se réfugier chez eux. Refus de négocier même maintenant que leurs armées sont en déroute. Refus de tout ce qui permet la construction d'une paix durable, stable et solide entre nos deux contrées.

Crachez sur la Franche-Comté si cela vous sied, la porte vous est grande ouverte. En ce qui me concerne, je ne discute pas avec les défaitistes de votre genre qui pensent que ce pays est corrompu, sa noblesse décadente et sa population avachie. Tout ces derniers jour à prouvé que la Franche-Comté était capable de grande choses face à vos si vertueux Helvètes qui ont visiblement toutes les vertus sauf celle de savoir faire la guerre ni la paix.

En ce qui concerne votre avis sur les nobles, ma foi je laisserais ces même nobles vous répondre s'ils l'estiment nécessaire.

Cessez donc de vous cacher derrière un masque, signez de votre nom, que l'on sache qui s'adresse à qui. Ou alors la Courtoisie ne vous a jamais été enseigné? c'est pourtant une valeur comtoise par excellence. N'avez vous donc même pas ce courage? C'est une valeur comtoise de même. Refuseriez vous au Comtois le droit de savoir qui prétend ainsi les représenter? L'honnêteté me parait une valeur comtoise.

Ni Courtoisie.
Ni courage.
Ni honnêteté.

Non seulement vous ne valez pas la cire d'un scel, mais vous valez encore moins le bon acier qui a servi à mettre vos amis en déroute.



Trou_badour
Jean et Badour discutaient gaiement autour d'un bon vieux génépi, entre deux pigeons rouges. Le nouveau arriva, et Jean de commenter :
« Il me prend pour Lothilde. »
Badour se marre et se penche pour vérifier un « truc ». Il lui met la main au paquet.
Pourtant je suis témoin que tu as ce qu'il faut, là où il faut. Bon … tu vas pas lui demander d'être rusé non plus, s'il ne sait pas repérer le vocabulaire et les tournures de phrases … Enfin moi je suis troubadour, c'est facile, les vers, les alexandrins, les sonnets, la rythmique de phrases, les allégories, les figures de style … c'est mon activité.
Et il en aurait la preuve, qu'il continuerait à s'enfoncer dans son déni. Les œillères, c'est pratique. Il croit qu'il n'y a qu'une Lothilde qui est insatisfaite de la gouvernance de notre belle Franche Comté. Ça lui évite de voir tous les autres.
Et je pense aussi, qu'il veut te pousser à décliner ton identité, ton village, ton activité tout ça, pour te foutre un procès au cul. Comme ils font avec tous ceux qui les dérangent. N'oublie pas que c'est le toutou du Nain et de Sarani. Leur faut des noms pour effacer leur méfait, et ce qu'ils sont en train de faire de la Franche Comté.

Buvant sa mousse, il reprend :
Quel ignorant … Lothilde, se cacher. Comme si c'était son style. Elle qui vient fièrement afficher ses faits et gestes au service de la Franche Comté, en place publique. L'anonymat ça n'a jamais été son genre. Quel manque d'observation, ça pose de sérieuses questions tout de même. A force de rester enfermé dans les salles de stratégie, il n'apprend pas bien plus que s'il était à l'Eglise. Il ferait mieux d'y rester que de se pavaner avec sa robe en haut des remparts et dans les salles militaires. Il va finir par aguicher nos gars et montrer le mauvais exemple. Tu parles ! Lothilde, elle était déjà là du temps de la guerre civile de la Franche Comté, qui opposait le clan Bralic au camp Duncan. Petit joueur que le Cardinal. A croire qu'il fait ses classes, tu verras qu'un jour il sera parlementaire, au poste de Capitaine … enfin, il joue déjà l'aide de camp pour Sarani. En fait, il a peut être toujours envié la réussite de Lothilde … ça l'obsède non ?
Bon allez, c'est moi qui m'y colle ce coup-ci. Je veux voir pour qui il va me prendre. S'il va m'ôter mes c**illes à moi aussi ! Il est bien capable de croire que c'est encore toi, qui change de plume et tout ça, et peut être que moi aussi je pourrais être Lothilde.

Et de lâcher un gros rire caverneux.




Mon épinence … euh non …
Votre Eminence,

Êtes-vous tellement sûr de vous, tellement obtus, que vous préférez ignorer qu'une partie des Comtois, roturier comme noble, ne cautionnent pas les actes qui se sont passés et tout ceux qui en ont découlés ? Faut-il donc uniquement s'appeler Lothilde, pour être contre la direction donnée à notre comté depuis plusieurs mois déjà ? Nous comprenons aisément, mes amis et moi, qu'il est plus simple de lutter contre une femme que contre 20 Indignés Comtois.

Toutefois, je vous l'assure ; il y a en FC, des gens qui n'ont jamais compris pourquoi l'armée municipale de Saint-Claude est allée prendre la mairie de Genève. Il y a ceux aussi qui aimeraient volontiers croire en vos arguments de dangerosité, menaces de brigands et autres, mais qui se rendent surtout compte qu'on leur a tout caché. Quand nos mairies ont été menacées, puisque vous dites « à de nombreuses reprises », n'en a t-on jamais su quelque chose ? Non. Et un beau jour, vous venez nous dire que tout a été fait dans notre dos, pour nous protéger car les brigands faisaient de nombreux pillages en nos terres. Ne vous étonnez pas que nous ne cautionnons pas vos faits, ces faits même que vous nous avez cachés pendant des mois !

Vous êtes heureux ? Vous vous sentez victorieux ? Nos hommes, nos soldats, nos paysans, nos artisans, et nos érudits sont tantôt en Helvétie, tantôt en Savoie. L'économie de la FC s'écroule, on peine à trouver à manger, mais vous êtes heureux. Vous avez vos petites victoires, vos grands succès, et vos jolis procès. Oh quelle belle Franche Comté ! Quel grand respect Aristotélicien. Ruinée, abandonnée, dépeuplée, mais … victorieuse. Le jour viendra où vous rirez en gargote, comme vous le faites :
Content, j'ai tué le voisin.
Et un indigné comtois vous répondra :
Magnifique, juste une chose … pendant ce temps, tes amis sont morts.
Mais continuez donc. Faites de notre Terre, une terre d'austérité et souffrances. Faites puisque Dieu vous protège. Amusez-vous avec quelques élites lotharingiennes et impériales à fomenter à court terme. Nous continuerons à mourir de faim, ou à réagir !

Ce n'est pas une Franche Comté forte que vous voulez. Vous cherchez à affirmer votre pouvoir, à vous faire un nom, vous et quelques amis, passionnés de dictature. Pour cela vous êtes prêts à laisser décliner les vôtres, et à mentir effrontément. Comment osez-vous parler de Poligny ? Comment ?! Votre même petit groupe qui prenait quelques jours plus tard Genève, ne s'est même pas bougé le fion pour aller défendre nos terres, nos villages. Et vous venez nous parler de brigands. Vous aviez les forces pour reprendre Poligny, mais vous n'avez pas voulu gâcher votre petit plan. Vous étonnerez vous donc qu'on retrouve beaucoup de Polinois dans nos rangs d'indignés Comtois ?

Étant moi-même noble, je confirme les dires de mon cher Jean, le gueux. Avez-vous fait un tour en chambre de la Noblesse ? Pardon … peut être ne faut il pas tout dévoiler dans ce courrier. Il me semble que les conversations ont été des plus vives, si vous n'en avez point souvenance, demandez aux sieurs Imladris ou Kalvin. S'il ne se passe rien au Parlement, et là encore je le déplore, la chambre de la noblesse est particulièrement remontée. Étrangement, les Nobles Comtois, dès la menace de procès en Haute Trahison et de retrait de leur terre, sont rentrés de leur voyage et ont accepté de venir défendre, ce qu'il trouvait encore quelques jours plus tôt indéfendables. Car beaucoup d'entre nous, pardon d'entre eux, ne voulait pas couvrir cette invasion irraisonnée et non votée. La Carotte ne fonctionnant plus, vous avez appris à jouer du bâton à la perfection.
Est-ce là ce que vous appelez Courage Comtois ? N'est-ce pas juste oppression sous menaces de représailles ? Et vous venez vous étonner de l'anonymat des Indignés Comtois ? Combien la FC, dirigée par on ne sait qui au final, compte déclencher de procès pour haute trahison ? Combien de comtois aller vous faire taire sous la menace, la torture ou la peine de mort ? Et vous vous dites homme d'église !

Une dernière chose, votre Eminence, les missives ne portent pas de masque. Elles se font juste dans le plus strict anonymat, pour qu'une voix différente que celle qui a plongé la Franche Comté dans l'embarras et la famine, puisse s'exprimer.
D'une seule voix.
Les Indignés Comtois.

Puissiez vous cesser d'attaquer en vain les auteurs de ces courriers, et un jour peut être vous attardez sur l'essentiel, le contenu du message …


Aristokoles
Citation:


A celui qui écrit,

Puisque visiblement vous vous y mettez à plusieurs, ce qui prouve qu'un homme en robe peut réunir plus de corones qu'une armée entière d'auteurs anonyme.

Vous dites exprimmer une voie différente en Franche-Comté? Oui, je vois bien cela, la voix du courage anonyme! drôlement plus pratique pour éviter que l'on sache qui parle à qui. Vous pouvez aussi bien être noble comtois qu'un espion genevois qu'un traitre, personne ne peut le savoir, mais vous vous revendiquez des Comtois. C'est tellement plus simple n'Est-ce pas de ne pas assumer politiquement le contenu de ses idées?

Comment j'ose parler de Poligny? Ne me faites pas rire, les Corleone ont fuis un jour avant l'attaque car ils savaient que nous allions les attaquer. Ils étaient 20 retranchés à Poligny, il fallait donc au minimum 40 hommes. Ces 40 hommes ne se trouvant pas dans un tabernacle, il a fallu les rassembler, les armer et j'en passe. Ce qui prend du temps. Tandis qu'il ne faut guère qu'un jour pour fuir.

Heureux? Non, pas exactement.

L'économie de la Franche-Comté? qu'Est-ce que vous en connaissez? Vous êtes Parlementaire? vous avez des chiffres? Donnez les qu'on rigole.

Je n'ai peut être pas beaucoup de point d'accord avec les Sieur Imladris et Kalvin, eux au moins, avancent à visage découvert et mettent leur peau au bout de leurs idées. Faites en autant, et peut être que vous serez digne de l'appellation qui est la vôtre.

Car le contenu du message est aussi infect que les auteurs, je continuerais d'attaquer et l'un et l'autre. Car, si la divergence d'opionion est une chose acceptable, la lâcheté en plus de l'erreur, elle, l'est beaucoup moins.

Toujours pas de cire pour vous. Et d'ancre non plus. J'estime vous avoir déjà donné assez de crédit. Signez d'un nom et soyez un homme d'honneur, et peut être accepterais-je de débattre avec vous face à face.

SE Aristokoles de Valyria.
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