Nathan
Nathan ne fut jamais très famille. À un tel point, que, parfois il pensait ne pas voir de parents. Normal, sa mère connut la meilleure mort au monde : mourir en donnant la vie. Ça cétait beau. Mais aussi par le fait que son père était au superbe club des abonnés absents. Donc le jeune blond navait pas les repères éducatifs idoines pour se conformer à la normalité. Toujours la faute des parents, toujours la faute de quelquun sauf lui. Un égocentrisme exacerbé, un caractère bavoché, un enfant infatué. Certes, il ne fut jamais lenfant parfait. Certes Nathan cétait un versatile écurant, un indécis, un enfoiré. Mais Nathan cétait ce piment qui conférait à June une fierté cachée sous un masque sévère.
Il avait suivi son père dans un coche, normal, faisant des salutations à tous les roturiers quil croisait. Perché dans son monde imaginaire, Sidjéno navait plus les pieds à terre. Déchu du duché de Berry, il connut pour la première fois la terre. Mais rien ny faisait, il vivait une fois de plus dans la frivolité. Le blond était bête, parfois, voir même souvent, mais on laimait pour ça.
-Ah! Lenfoiré! Il ne mattend même pas.
-Vous navez pas arrêtez de lui faire des reproches pendant tout le voyage
-Déconnez pas Evan, jlui ai juste dit que cétait un mauvais père, que le duché dAlençon cétait un cimetière à ciel ouvert Vous voyez, rien de grave. Les cimetières sont toujours à ciel ouvert. Cest spirituel, vous ne pouvez pas comprendre.
-Oh que si, je peux le comprendre. Je peux même comprendre que vous êtes un ingrat.
-Vous savez que jai fait de mon arbalète ma maîtresse ?
-Ah cest plus lépée votre amant ?
-La ferme!
Vexé, il lança un regard noir à son homme à tout faire. Ça il savait bien le faire. La répartie chez lApollon était une chose complexe. Il maniait la violence à la verve. Mais souvent il frappait, ne comprenant pas pourquoi on pouvait le haïr.
-Franchement, je suis le mec parfait. Je ne comprends pas ce manque datomes crochus avec June.
-Appelez-le, déjà « mon père » ou « père », ça serait une avancée.
-Taratata on appelle un père par ce nom, quand il était là pendant votre jeunesse.
-Bon, on ne va pas séterniser, allez le rejoindre.
-On est chez qui déjà ?
-Judas Von Frayner.
-Hé merde. Il me déteste. Enfin, sil sen souvient.
Cest alors, vêtu avec panache, reflétant à la perfection son obédience pour le fric jeté par les fenêtres, que le jeune Sidjéno sengagea vers le lieu de ripaille. Voilà bien longtemps que ce genre de mondanités ne lavait pas vu. Voilà bien longtemps que Nathan senfonçait dans son rêve où rien navait changé et que rien ne changerait jamais, il en avait fait le gage avec son esprit.
Et pourtant, tout avait changé, même son compte en banque. Il saventura alors dans le lieu, voyant avec un grand plaisir une tête quil aimait. Ce nétait pas si mal chez Judas en fait. Il rejoignit son père. Après tout, cétait une brebis égarée, fallait bien retrouver le berger. Et franchement, June cétait un chouette berger.
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Il avait suivi son père dans un coche, normal, faisant des salutations à tous les roturiers quil croisait. Perché dans son monde imaginaire, Sidjéno navait plus les pieds à terre. Déchu du duché de Berry, il connut pour la première fois la terre. Mais rien ny faisait, il vivait une fois de plus dans la frivolité. Le blond était bête, parfois, voir même souvent, mais on laimait pour ça.
-Ah! Lenfoiré! Il ne mattend même pas.
-Vous navez pas arrêtez de lui faire des reproches pendant tout le voyage
-Déconnez pas Evan, jlui ai juste dit que cétait un mauvais père, que le duché dAlençon cétait un cimetière à ciel ouvert Vous voyez, rien de grave. Les cimetières sont toujours à ciel ouvert. Cest spirituel, vous ne pouvez pas comprendre.
-Oh que si, je peux le comprendre. Je peux même comprendre que vous êtes un ingrat.
-Vous savez que jai fait de mon arbalète ma maîtresse ?
-Ah cest plus lépée votre amant ?
-La ferme!
Vexé, il lança un regard noir à son homme à tout faire. Ça il savait bien le faire. La répartie chez lApollon était une chose complexe. Il maniait la violence à la verve. Mais souvent il frappait, ne comprenant pas pourquoi on pouvait le haïr.
-Franchement, je suis le mec parfait. Je ne comprends pas ce manque datomes crochus avec June.
-Appelez-le, déjà « mon père » ou « père », ça serait une avancée.
-Taratata on appelle un père par ce nom, quand il était là pendant votre jeunesse.
-Bon, on ne va pas séterniser, allez le rejoindre.
-On est chez qui déjà ?
-Judas Von Frayner.
-Hé merde. Il me déteste. Enfin, sil sen souvient.
Cest alors, vêtu avec panache, reflétant à la perfection son obédience pour le fric jeté par les fenêtres, que le jeune Sidjéno sengagea vers le lieu de ripaille. Voilà bien longtemps que ce genre de mondanités ne lavait pas vu. Voilà bien longtemps que Nathan senfonçait dans son rêve où rien navait changé et que rien ne changerait jamais, il en avait fait le gage avec son esprit.
Et pourtant, tout avait changé, même son compte en banque. Il saventura alors dans le lieu, voyant avec un grand plaisir une tête quil aimait. Ce nétait pas si mal chez Judas en fait. Il rejoignit son père. Après tout, cétait une brebis égarée, fallait bien retrouver le berger. Et franchement, June cétait un chouette berger.
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