Elvy_lee
Ina entraine Elvy vers la grande table. Emportée par un mouvement général, l'Hydreuses est attirée, happée vers le point de convergence de la foule. Certes elle aime le monde mais pas la promiscuité.
Agnésina est une femme étrange. Tout et son contraire. Rigide et aventureuse, bien élevée et vulgaire, froide et brûlante, pudique et délurée, retenue et paillarde.
Ambitieuse et rusée, elle sait faire preuve de tact et de diplomatie. Elle est polie et quand Elvy a failli lancer « salut les plots ! », elle dit bonjour.
Un ordre claque, qui met tout un chacun en émoi.
Place à la viande !
Apparaissent dans un même élan volailles, poulailles et voletailles rôties, farcies, cuites à la broche, roulées dans une pâte dorée et un paon immense, joliment apprêté. Autant de plats beaux et bons. Le jus de cuisson est servi à part en saucière.
La main de la Coleone s'avance et la Cavalière fait de même. Elle a toujours faim. C'est d'avoir tant manqué, réminiscence d'un temps où elle parcourait seule la campagne pour subir les épreuves qu'on lui destinait : « Pour toi Elvy, ce sera plus dur que pour les autres... bien plus dur... »
Elle a le goût de la vie Elvy, elle a le goût du bonheur et même si elle a perdu les siens, elle avance courageusement en bon petit soldat. A ses oreilles, le gargouillis du vin qui dégorge dans les gobelets précieux et, si elle avait une idée du paradis, elle y croirait.
La bouche pleine, Ina lui fait part de ses réflexions.
La prochaine fois qu'on est en procès...
Et l'esprit de la brune vagabonde vers l'Artois, vers ce procès qui n'en finit pas. Ça serait vraiment pas d'chance si les gardes venaient l'interpeller au beau milieu de ce banquet alors qu'elle n'a pas encore commencé. Vraiment couillon pense-t-elle, tandis qu'un grand fracas se fait entendre dans les couloirs. C'est est fini : adieu poules, poulets, poulardes. Un cheval et son cavalier font irruption dans la pièce.
Ina, c'est la maréchaussée !!!
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Agnésina est une femme étrange. Tout et son contraire. Rigide et aventureuse, bien élevée et vulgaire, froide et brûlante, pudique et délurée, retenue et paillarde.
Ambitieuse et rusée, elle sait faire preuve de tact et de diplomatie. Elle est polie et quand Elvy a failli lancer « salut les plots ! », elle dit bonjour.
Un ordre claque, qui met tout un chacun en émoi.
Place à la viande !
Apparaissent dans un même élan volailles, poulailles et voletailles rôties, farcies, cuites à la broche, roulées dans une pâte dorée et un paon immense, joliment apprêté. Autant de plats beaux et bons. Le jus de cuisson est servi à part en saucière.
La main de la Coleone s'avance et la Cavalière fait de même. Elle a toujours faim. C'est d'avoir tant manqué, réminiscence d'un temps où elle parcourait seule la campagne pour subir les épreuves qu'on lui destinait : « Pour toi Elvy, ce sera plus dur que pour les autres... bien plus dur... »
Elle a le goût de la vie Elvy, elle a le goût du bonheur et même si elle a perdu les siens, elle avance courageusement en bon petit soldat. A ses oreilles, le gargouillis du vin qui dégorge dans les gobelets précieux et, si elle avait une idée du paradis, elle y croirait.
La bouche pleine, Ina lui fait part de ses réflexions.
La prochaine fois qu'on est en procès...
Et l'esprit de la brune vagabonde vers l'Artois, vers ce procès qui n'en finit pas. Ça serait vraiment pas d'chance si les gardes venaient l'interpeller au beau milieu de ce banquet alors qu'elle n'a pas encore commencé. Vraiment couillon pense-t-elle, tandis qu'un grand fracas se fait entendre dans les couloirs. C'est est fini : adieu poules, poulets, poulardes. Un cheval et son cavalier font irruption dans la pièce.
Ina, c'est la maréchaussée !!!
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