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[RP semi privé] Tournoi déclassé du Rohannais - avril 1462

Alieniore
[Dans les tribunes]

Il est le soleil de ma vie
Il est le fruit de mes entrailles
Il est jaune et il est beau
Mon fils , presque mon héraut !

Elle applaudit son fiston qui remporte sa première joute même s'il n'a pas fait tomber la Comtesse.
Elle respire mieux soudain. Il n'est pas blessé.
Contrairement à son champion. Il est temps d'aller le trouver pour voir ce qu'il en est.


[Direction les tentes]


Capitaine Yom ?

Difficile de frapper à la porte d'une tente. Y en a qui on essayé .. la surprise est parfois de taille.
Dans l'attente de la réponse, elle demande à l'écuyer qui traine dans les parages , une cruche de prunàvampi fraiche et une autre d'eau bouillie. Des linges propres et de faire chauffer l'eau pour le baquet et le bain du champion à venir.

Un grommellement lui arriva aux oreilles ou du moins un son qu'elle prit pour tel. Elle décida que c'était l'autorisation pour lever le tissus de l'entrée de la tente.


On ne vous a pas encore débarrassé de votre armure ? tsssss , il faut que je m'occupe de tout pour changer …

Non pas qu'elle allait elle même défaire les liens de l'armure mais elle retourna beugler pour qu'on se magne. Son Champion avait besoin de ses soins et elle avait pas l'intention d'y passer la nuit et elle voulait qu'il soit sur pied pour gagner demain.
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Daubigny is a crying woman!
Yggdrasil
Guiyom
[Dans une tente]

Capitaine Yom ?

Ah...v'là la patronne...

Un coup de gnôle avant de grommeler dans sa barbe


'par les portes de l'enfer...c'est vot' tente...le Roy demande pas permission pour pénétrer dans ses châteaux...


On ne vous a pas encore débarrassé de votre armure ? tsssss , il faut que je m'occupe de tout pour changer …

Débarasser de l'armure? Si si, y'a l'écuyer qui a voulu, 'a manqué d'y laisser la vie le bougre. M'enfin surtout ne rien en dire.


Quelques beuglements plus tard, suivis du bazar que fait la désincarcération d'un ronchon d'une enveloppe de métal, le tout accompagné des grimaces et autres simagrées à chaque mouvement de l'épaule...

...débrouillez vous, j'dois pouvoir la bousiller à nouveau demain si l'occasion m'est donnée de poursuivre plus avant le tournoi.
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Puisse le Ciel avoir pitié de mes ennemis, je n'en aurais aucune
Alieniore
Quel râleur ! on dirait son oncle Gwen. Un trait familial masculin indéniable.

Elle sourit de le voir ainsi bougonner. Amusée et attentive a ses gestes et réactions quand il bougeait pour se débarrasser des pièces de fer.


Vous serez d'attaque demain, croyez moi. Elle s'était approchée et passait ses mains sur l'épaule ressentant les chairs et les os comme une onde de marée. Quelques hématomes, l'épaule démise de son logement, ça et là la peau ensanglantée suite au choc contre l'acier.
Rien de bien grave pour un guerrier de sa trempe.


Dans cinq minutes il n'y paraitra plus , disant cela elle lui tends une flasque de prune du coté de sa main valide et détache de sa ceinture sa bourse de cuir contenant herbe et poudre pour les onguents. Elle l'observe du coin de l'oeil et quand occupé à siroter le breuvage, elle lui attrape la main , pose l'autre main sur l'avant de son épaule et tire d'un coup sec et fort.
Ça ne devait pas être la première fois qu'on lui infligeait ce traitement, le bras délogé repris place avec la facilité de l'habitude. La vieillesse n'épargnerait pas ses douleurs au fier capitaine.


Voila qui est fait! lache t'elle avec un grand sourire. On aurait presque pu croire qu'elle y avait pris plaisir , vilaine qu'elle était.

Elle prépara ensuite un onguent à base de souci qu'elle avait réduit en poudre pour faciliter le transport. Les pétales de la plante avaient les propriétés , tout comme le plantain, de désinfectant et de cicatrisant. Exactement ce qu'il lui fallait. Dans un godet vidé de sa prune , elle versa quelques gouttes et la poudre de souci, elle ajouta deux gouttes d'huile d'olive qu'elle faisait venir de Provence et utilisait avant parcimonie.
Sans plus lui demander son avis que précédemment, elle le fit allonger sur son lit de camp pour y appliquer l'onguent sur les quelques plaies .


Vous vous reposez une heure, le temps que l'onguent sèche. Ensuite un bon repas bien mérité et on roupille Messire mon champion!

Elle sourit

Demain , vous serez frais comme un poisson !

Il était temps pour elle de le laisser.

Ah, j'oubliais! rassemblant sa bourse de cuir et son contenu , vous me buvez une cruche de la tisane que je vais vous faire préparer. Vous avez le droit de l'agrémenter de prune.

Elle savait bien qu'il allait grogner mais cela faisait partie de son charme et elle ne l'écoutait que d'une oreille. De toute façon c'était elle la patronne et comme toujours c'était elle qui avait raison.
Elle donna des instructions à l'écuyer, pour qu'il prépare le breuvage contre les courbature à base d'aubépine, de passiflore, de bourrache, et de peuplier, mais aussi pour qu'il surveille que le Bleizmorgan fasse comme elle lui avait dit.
Un dernier sourire et elle disparu.

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Daubigny is a crying woman!
Yggdrasil
Elorn
[3ème tour : Joute Madennig de Walsh-Montfort vs Elorn Coatmeur de Guérande]

Une bonne nuit de repos et il était prêt pour la nouvelle journée qui s'annonçaient magnifique. Le soleil était au rendez vous et les tribunes déjà remplies.
Harnaché de pied en cape , à dos de destrier il attendit que son nom soit à nouveau appelé pour se présenter sur la lice.
Il joutait à nouveau contre un adversaire de charme et il était d'autant plus embêté qu'il s'agissait de l'hôtesse du lieu.

Néanmoins quand le départ des combats fut donné, il talonna Sleipnir qui laissa sa puissance s'exprimer dans son galop.
Le jeune Coatmeur ajusta sa prise sur la lance qu'il baissa pour se concentrer sur l'écu adverse tout en se calant correctement dans ses étriers.

Il fit mouche et explosa la lance, pour changer un peu.. dans le mouvement il avait éviter la touche adverse ce qui déséquilibra la demoiselle.
Arrivé en bout de course , il fit faire un demi tour express à son cheval et réalisa qu'elle était tombée à terre. Il jeta les restes de bois toujours dans sa main et espéra que tout allait bien pour Madennig.
Il releva sa visière et jeta un regard interrogateur aux juges.

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Madennig
Ca n'en finissait plus cette discutions de sourd sur qui aurait raison ou tord et pendant ce temps...j'ai mal bon sang !!! Puis c'est sans que je le sente venir que quelqu'un me saisit fermement le bras et me remboite l'épaule d'un coup sec dans un craquement a faire peur a un squelette. La douleur par contre c'est pas un cadeau, j'en sert les dents et laisse échapper une larme avant de constater que ce fut mon garde du corps qui me remit tout ça en place.
Finalement, ceux qui avaient été charger de me remettre en état en restèrent bouche bée avant de s'occuper du bandage comme si ils avaient fait tout le boulot. Y'a pas a dire, on peut pas compter sur grand monde dans certain cas.
J'en profite donc pour me changer avant de rejoindre les tribunes, le bras en écharpe pour assister moi aussi au tournois.
Celui-ci se termine pour cette journée sans blesser grave. J'en suis grandement soulagée et c'est ainsi que chacun regagne son fût de chouchenn, sa taverne, sa chambre, les bordels où que sais-je d'autre.


[Le lendemain : Joute Madennig de Walsh-Montfort vs Elorn Coatmeur de Guérande]

J'ai pas passée une nuit bien reposante. Déjà parce qu'il a fallut répondre a toute les exigence des invités du Rohannais et ensuite parce que mon épaule ne m'a pas permis de dormir de façon confortable. Enfin...on se reposera plus tard y'a pas le feu.
Aujourd'hui, je joute contre le jeune Elorn voila qui s'annonce pas terrible vu ses prouesses précédentes. Mais je ne me décourage pas, il est pas dit que je jetterai l'éponge sans me battre.
Une fois équipée et hisser avec difficulté en scelle, j'attends que le départ du tour soit donner, advienne que pourra mais je reste concentrer. L'avantage c'est que la douleur ne va pas me permettre de m'endormir sur mes lauriers.


Le départ est donnée et sans hésitation, je me lance dans le combat. Réfléchir a ce moment là ou hésiter cela risque de me faire faire des bêtises. J'ajuste ma lance, ma visée est bonne seulement je ne touche pas la première ce qui me fait rater mon coup. Je sens l'impact et vois la lance de l'adversaire volée en éclat. Voler...c'est ce que je fais actuellement en me faisant éjecter de scelle direction le plancher des vaches. Il semblerait que ce soit mon habitude a cette joute autant dire, que c'est pas la grande classe tout ça.
Je m'écrase donc lourdement sur le sol. Pas de bobo pour mon épaule inconsciemment j'ai due la protéger en chutant. Je prends un coup au niveau de la nuque mais rien de bien méchant, je vais hériter de belles courbatures demain matin moi.
Péniblement je me relève virant par la même occasion mon casque histoire d'avoir un peu plus d'air. Je suis vivante, en un seul morceau mais bel et bien en vrac. Un signe de tête a mon adversaire pour saluer sa performance et je quitte la piste pour les suivant histoire de ne pas gêner. J'ai toujours le sourire mais...j'ai mal partout.

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Bahia7
[Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au combat.*]

Bahia avait eu droit a une pause dans les combats. Il avait mangé la poussière et son orgueil en avait pris un coup. Moral des mauvais jours, il ressassait du noir. Ce prochain combat avait le goût d'un enjeu qui ne trouvait pas de mots pour le décrire. Une hargne montait en lui, une colère qui transforme un agneau en loup.

Il avait mis à profit cette journée de repos, pour un entrainement intensif. Pas question de se reposer sur ses lauriers ou compter uniquement sur ses acquis.
Son écuyer avait donc été convié, alors qu'il apprenait le maniement des armes, un jeune homme grand et costaud, agile et rapide. Il avait fait de grands progrès ces derniers temps. Il en profiterait donc pour peaufiner sa formation. Au delà de la force, il travaillera les réflexes aussi.


Lambert ! en garde!

Le jeune homme avait le trac. C'était la première fois qu'il s'entraînait avec le Comte. Ils trouvèrent un endroit calme et dégagé. Les deux hommes face à face, le combat s'engagea, dans un bruyant éclat de ferrailles qui s'entrechoquent. Bahia donnait à chaque coup la réplique qu'il méritait, une vengeance sur le passé et le présent, qui avait une saveur amère, se manifestant par un visage tendu, tous ses muscles en exercices. Le vent frais n'avait aucun effet sur son torse qu'il avait débarrassé de tous tissus. S'il devait se prendre des coups de lame, autant que ça le soit franchement. Il ne voulait ni de protection ni de demi-mesure. On le connaissait pour son caractère. Etre entier était sa marque de fabrique, et ça n'était pas aujourd'hui que ça changerait. Il n'était plus à une cicatrice près, au pire la nouvelle trônerait à côté de celles déjà présentes. Le comte fut étonné de l'habilité du jeune homme, à plusieurs reprises. C'était moins une que la lame ne glisse sur la peau, déjà en sueur. Une esquive, pur réflexe, avant de faire voler l'épée de l’écuyer, dans un contre inattendu.

De la fatigue se lisait sur son visage. Le souffle court tant l'effort fut intense, un sourire s'étire. Il rejoint Lambert et lui ramasse l'épée tombée au sol.


Vous avez des capacités Lambert. Beau combat!

Le jeune homme, malgré la défaite, était fier comme un coq, et se contenta d'une timide réponse...

Merci...

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[Le lendemain, Joute Bahia de Ménéac vs Monmi]

Il sortit de sa tente, remonté à bloc, voulant en découdre, et vite. Monté de son armure,il attrapa sa monture par le harnais, une franche caresse sur l'encolure, pour finir par un regard complice entre l'homme et la bête, qui racla dans un souffle pour toute réponse.
Il l'enfourcha sans un mot, pour remonter l'allée et se placer face à son adversaire pour l'occasion. Un coup de sabot au sol annonça la motivation de l'équidé.

Au signal, les deux cavaliers s'élancent, dans une chevauchée qui résonnait sur un sol dur, privé de toute pluie durant ces dernières journées chaudes de printemps. Le regard déterminé, la recherche d'un point faible était son premier objectif. Le jeune homme avisa mal son bouclier, alors qu'il parvenait à son niveau, il n'hésita pas, avec toute l'agressivité dont il était capable, d'ajuster sa lance, qui malgré tout, se brisa sur l'écu de son adversaire, qu'il ajusta au dernier moment.

Grognement de déception. Un tour pour rien. Il passa devant son écuyer, qui lui tendait déjà une autre lance. Le cheval au trot, un demi-tour plus tard. Nouveau signal, nouvelle course. Déçu de ne pas avoir réussi à désarçonner son adversaire durant le premier passage, sa colère contre le monde entier s'amplifia.
Bulle temporelle, souvenirs en vrac, un coup plus violent que les autres dans un fracas à faire trembler les plus sensibles, l'action se fige, Bahia se retient in extremis sur sa selle, alors qu'il ferme les yeux. Son cheval au galop ne fait pas de demi-mesure.
Quand ses paupières se rouvrent, un quart de seconde plus tard, il est au bout de l'allée. Il engage sa monture en sens inverse. Lui est encore en selle. Qu'en est-il de Monmi? Un nuage de poussière au milieu de la piste, son cheval s'échappant seul. Il est au sol, mais rien de cassé apparemment. Il le rejoint, pour s'en assurer.


Tout va bien?

*Goethe
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Bioul
[ joute Naoned vs Bioul ]

Les uns et les autres passaient chacun leur tour sur la lice pour se rentrer dans le lard du bout de leur lance. Les victoires permettaient à certains de briller un peu plus, les défaites... juste à salir les armures encore brillantes. Il avait passé le premier tour avec succès et le deuxième était déjà arrivé. Son jouteur opposé était Naoned, celui lui faisait bizarre de jouter contre lui. Il avait perdu une fois contre sa propre fille, il espérait juste ne pas réitérer cette infortune une seconde fois.

A l'aide de son écuyer il se mit en selle et fit avancer sa monture en direction du lieu de l'affrontement. Ils se faisaient face et au signal ils s'élancèrent.
Le choc fut brutal mais aucune lance se se brisa. D'ailleurs une fois encore il ne senti aucun impact contre lui. Naoned l'avait surement manqué suite au violent choc.

Relevant sa visière et faisant tourner son cheval il pu en effet constater qu'il gisait le cul par terre, surement avait il été éjecté en position assise et était atterri là sans rien pouvoir faire entrainé par le poids de l'armure.

Un regard parmi la foule à la recherche d'une frimousse angélique pour lui redonner du courage. Cette victoire avait un gout particulier, il ne l'avait pas embroché ce fut trop cruel, mais il avait remporté la manche en une seule traversée.

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Naoned_riec
Le troisième tour allait commencer, Naoned avait perdu son premier affrontement et s'était quelque peu fait mal à l'épaule lors de cette joute. Si seulement il avait été sobrement habillé d'une armure qui convenait à sa taille ...

Soupirant, il se laissait replacer cette armure trop large pour retourner au combat. Il devait cette fois-ci affronter Bioul. Lorsque son écuyer plaça le heaume, une sensation étrange apparue... A l'intérieur de ce casque ce furent comme si 50 tambours qui s’amusaient à frapper de leur bâton aussi fort qu'ils le pouvaient. Faut dire qu'après la cuite monumental de la veille, fallait pas vraiment espérer se sentir en forme ce jour...

Ils avaient picolé jusqu'à pas d'heure dans les tripos du Rohannais. Ça braillait dans tout les sens, ça riait à gorge déployé. Mais, surtout, ça buvait jusqu'à plus soif. C'est ainsi que le matin, il se retrouva à dormir au fond d'une écurie au milieu de la paille et se demandant d'où il venait...

Naoned monta sur le cheval et se mit en place... Dans sa tête, des badabooms omniprésent... Les chevaux s'élancèrent et Naoned vit trouble... Il y avait deux jouteurs devant lui et non un seul ! Plutôt que de viser, il releva le heaume et cria avant de se faire frapper en plein poitraille.


Hey !! Pas du jeu deux contre un !! J'dois viser l'quel moi du coup !! Bioul traitre aaaaaahh

Renversé en arrière, il s'était mit à moitié debout sur son cheval avant d'être littéralement repoussé par la lance de Bioul. Cul par terre, il commençait à apercevoir le résultat de sa nuit de folie. Et, plutôt que de se jurer de ne plus boire une goutte, il se releva et appela son écuyer.

Un tonneau de chouchen !! Vite ! J'ai grand soif !

Et sans un regard vers son adversaire dont il se fichait, il s'avança vers une grosse femme qui lui paraissait être un énorme tonneau... Heureusement, son écuyer vint le récupérer à temps ...
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Winnette
La brunette regardait les préparations pour le tours suivant puis son regard se posa sur son jouteur préféré, son brun à elle, celui dont elle était folle et pour qui son coeur saignerait s'il lui arrivait quelque chose.

Mais son tour n'était pas encore arrivé et la peste avait suivi de loin le tour de Madennig...Elle vola et s'échoua les fesses au sol...L'Orléanaise grimaça sachant qu'elle avait déjà mal à l'épaule.

Le brouhaha qui venait de plus loin attira son attention, son brun était prêt.

Une fois les armures mises en place et les adversaires installés le long du terrain, les deux concurrents s’élancèrent, elle ferma les yeux mais ne pu s'empêcher de regarder d'un oeil, elle retint sa respiration jusqu'au choc.
Un des deux se retrouva à terre, heureusement il s'agissait pas de son amour.

Il l'avait cherché du regard, elle lui fit un signe de la main accompagné d'un sourire

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Aanor
Heureusement que les jours s'allongeaient, signe de l'arrivée prochaine de l'été, parce que sans ça les deux épaisses couvertures qui la couvraient n'auraient pas suffit.

Note pour moi même... pas de joutes en hivers.. ou plutôt privilégier le confort de l'auberge à la vie parmi les jouteurs.

Présente quelques heures plus tard aux abords de la lice alors que les gens s'affairent encore pour que tout soit prêt pour cette seconde journée. Elle aurait bien mis la main à cet instant précis sur un des biscuits de sa bonne Gaellig.

Seconde note pour moi même... penser à embarquer Gaellig aux prochaines joutes...

[Dans une des tribunes latérales]

Assise dans la tribune sur son coussin, elle est prête. Le ventre un peu creux mais trop tard pour aller fureter du côté du campement pour trouver quelque chose à grignoter. Les deux premiers jouteurs se présentent déjà. Décidément tous tenaient à tester le sol du Rohannais.

Vainqueur pour le comté paternel de Muzillac, Messire Elorn Coatmeur de Guérande

Un blond en chasse un autre, c'est le sien de blond qui se présente pour cette seconde joute contre le capitaine de Bretagne. Et pour ne pas changer les habitudes un des jouteurs fini au sol... le capitaine. ceci dit aucune blessure grave pour le moment... finalement le tournoi est placé sous les bons astres.

Victoire de Sa Grandeur Bahia de Ménéac

Dernière joute avant les demi finales.

[Naoned Riec de Montfort]Hey !! Pas du jeu deux contre un !! J'dois viser l'quel moi du coup !! Bioul traitre aaaaaahh

Elle étouffe un rire dans sa manche. Elle est bien la seule à devoir le faire en sa qualité de juge. On pouvait compter sur le vicomte pour faire d'un tournoi ordinaire un véritable spectacle. Le premier à jouter sur le dos de son écuyer et le premier à chuter sans que la lance de son adversaire ne soit brisée.

[Naoned Riec de Montfort]Un tonneau de chouchen !! Vite ! J'ai grand soif !

Soif encore ? Et voilà le rire qui s'échappe des lèvres de la blonde. Comment résister alors que le jouteur est rattrapé au vol par son écuyer qui l'extrait de la lice sous les acclamations du public. Elle se lève pour annoncer le vainqueur et la suite du tournoi.

Vainqueur de ce dernier duel Sa Grandeur Bioul de Lanngroez !

Sont qualifiés pour les demi finales, les premiers de chacun des trois groupes :
- Joutant pour le Comte de Muzillac, Messire Elorn Coatmeur de Guérande
- Sa Grandeur Bioul de Lanngroez, Vicomte de Saint etienne du gué de l'isle, Baron de Trébeurden, Chevalier des Pennher ar Lug et Roy d'Armes du Grand Duché de Bretagne
- et le champion de la Baronne de Poissy, Messire Guiyom Bleizhmorgan

Ce trio est complété par le meilleur second à savoir Sa Grandeur Bahia de Ménéac, Comte du Léon et Baron de Ménéac.

A tournoi déclassé, organisation quelque peu particulière. Les oppositions des demi-finales vont se faire par tirage au sort.


Elle tend un petit sac dans lequel elle a glissé les quatre noms à l'un de ses voisins de tribune. Il les sort les uns après les autres et lui tend pour qu'elle les lise à voix haute

S'opposeront dans la première demi-finale

Citation:
Messire Elorn Coatmeur de Guérande


et messire Guiyom Bleizhmorgan


Elle ne peut s'empêcher de jeter un regard à son amie. Son champion contre son fiston...

La deuxième demi-finale sera, vous l'avez compris, de toute "Grandeur"

Citation:
Sa Grandeur Bioul de Lanngroez


joutera contre

Sa Grandeur Bahia de Ménéac


Place aux champions !

Le fessier retrouve le moelleux du coussin. D'un signe de la main elle indique aux encadrants que les demi-finales peuvent commencer.
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Elorn
[Joute champion de Mamou contre champion de Papou cad moi ]

Pas de bol Anatole! Le voila a devoir jouter contre le champion de sa mère et frère de sa dulcinée. Si ça s'était pas de bol ..
Il se prépara néanmoins et décida qu'il voulait gagner, tant pis pour les amitiés familiales.
Harnaché de pied en cap de corps et d'esprit , il se présenta pour la demi-finale après avoir fait un sourire bravache à sa Mamou au passage. Jeune et insolant sur le dos de son destrier portant les couleurs de son papou.

Une fois les deux jouteurs en place, ils attendirent le signal du départ.
Il talonna Sleipnir et se concentra. La lance bien en main, il ajusta sa poigne. Visa le poisson qui semblait le narguer.
Tant et si bien qu'il mit dans le mille. Il se tendit pour maintenir la pression sur l'écu bien campé dans ses étriers. Préparé comme il convenait , il ne vacilla pas quand la lance explosa et annula toute pression dans son bras.
Sleipnir continua son galop jusque la fin de la lice et cavalier et monture firent demi tour pour juger de leur passage.

Crotte de Goemon ! s'exclama t'il en relevant le devant de son heaume pour contempler le spectacle de son adversaire à terre. Il regarda sa lance brisée, puis à nouveau son adversaire et marmonna: Par la Mère comme dirait Mamou , j'suis plus balaise que je ne le pensais!

Voyant que le champion maternel bougeait , et toute inquiétude envolée quand à son état , il parada dans la lice tel le jeune coq qu'il était en distribuant les sourires aux donzelles hystériques de ci de là dans les tribunes. Il préféra éviter le regard de sa génitrice. Le courroux maternel pouvait être terrible.
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Bahia7
"Le corps est le temple de l'esprit"*
[Veille au soir]

Fatigué de la joute du jour, Bahia s'était reposé dans l'herbe à l'approche des forêts rohannaises. Rien de mieux pour se ressourcer que la solitude à l'ombre d'un arbre ou sur une côte bretonne. A défaut de la deuxième, pourtant de son premier choix -faites gaffe je prends les noms de ceux qui suivent pas-, il s'en remit à un arbre peut-être centenaire, tronc confortable, pour un corps fatigué. Quelques heures de sieste plus tard, requinqué, il rejoint sa tente, la faim au ventre.

Relevant les plis du tissu de sa guitoune pour l'occasion, une odeur pestilentielle parvint jusqu'à ses narines. Sans même lui laisser une seconde de répit, il s'installe à table. Une substance immonde trempait dans son assiette.Haussant un sourcil, son regard vers son homme de main...


Firminnnnnn !

L'homme se présenta les mains dans le dos, fier de son idée.

Monsieur m'a appelé ?

Regard froid du blond. Nan mais en plus il se fout de lui ou il rêve?
En effet ! Et de montrer l'assiette...
C'est quoi....CA !??

Firmin ne bouge pas d'un Yota, convaincu que sa decision était la bonne.
C'est votre repas. Il est en effet l'heure de vous restaurer après les combats du jour...

Le comte jette encore une fois un œil dans son assiette, avant de retourner les yeux vers son homme de main.
Vous vous foutez de moi c'est ça? Si c'est le cas, détail qui n'en est pas un, ce n'est pas drôle, mais pas drôle du tout....

Je suis on ne peut plus sérieux...
C'est quoi?
Alors... Réfléchit. Du lait, mélangé avec un saumon de première qualité, à cela vous rajoutez du basilic, et comme j'ai réussi à trouver une touche d'huile d'olive, quelques carottes, du pain pour les céréales, et enfin des abats, Lève l'index, très important, avec du foie de morue.

Le visage de Bahia se décomposait au fur et à mesure de la recette de son assiette, l'air décontenancé.

Et...secoue la tête..., Vous savez que je participe à des joutes, pas un concours gastronomique d'Asie du sud Est -synonyme pour lui de nourritures exotiques et bizarres-,vous saisissez la différence?

Mais, mon sieur, vous savez bien ce qu'on dit "Mens sana in corpore sano"**. Or, tout ce que j'ai concocté pour vous, est bon pour votre mémoire, vous aurez donc de meilleurs réflexes.

Un nouveau regard du blond dans son assiette.
Je ne suis pas obligé de tout manger, n'est-ce pas?
Ne faites pas l'enfant...
Un marmonnement plus tard, il avala une partie de son contenu, mais il profita de son absence pour en jeter une partie dans le buisson qui jouxtait la tente...

*********
[Joute Bioul de Lanngroez vs Bahia de Ménéac]

Inutile de rappeler que l'infâme mixture de la veille ne lui avait rien apporté, si ce n'est un horrible mal de ventre.

A cheval désormais, il pestait après Firmin, alors qu'il se dirigeait, au trot, vers le point de rendez-vous. Ça se payerait et cher.
Le signal donné, les deux cavaliers s’élancèrent l'un vers l'autre. Impact effroyable alors qu'il visa une zone dégagé de son écu. Sa lance explosa en vol, ne lui laissant en main que le manche, les débris volant de toutes parts. Bioul fut désarçonné malgré lui, et tomba lourdement au sol sur le flanc.

Un poing levé vers le ciel. Le voilà finaliste, encore une fois.



*Saint Paul
**Un esprit sain dans un corps sain

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Guiyom
[Joute Elorn contre Guiyom]


Une épaule démise puis remise, une patronne qui l'avait gratifié de breuvages divers et variés.

Était venu le moment de se réarmer pour affronter le fils de cette dernière. Au moins cette dernière trouverait satisfaction peu importe le résultat.

Les deux adversaires en lice, vint alors le signal attendu du combat. Et les deux destriers lancés au galop, arriva ce qui était le pire cas de figure. Subir la première touche.

L'épaule encore chagrine en pris bonne mesure
Sur l'écu, le long du bras, un choc long et dur.
Déséquilibré, son épieu manque l'adversaire,
Pendant que lui même s'en retourne par terre.
Encore eut il le triste bonheur à ce moment là
De bien se vautrer, comprenez, le dos à plat!

Et à nouveau sur le sol couché, il se prenait à songer

"Quand je lui disais que je préférais la mêlée..."

L'épaule semble encore à sa place, le dos endoloris et le souffle haletant, il y a tout de même matière à se relever.
Quelques efforts et suées plus tard, l'infortuné est debout, et d'un signe de tête salue son vainqueur et la foule, avant de se retirer.

A défaut de gagner, au moins peut il à présent s'enivrer.

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Puisse le Ciel avoir pitié de mes ennemis, je n'en aurais aucune
Madennig
[Tente du Rohannais]
Moi de mon côté, j'ai bien mérité un peu de repos et de compter mes bleus. Voila qui fait un peu tâche avec le blanc naturel de ma peau. J'en ai tout de même profiter pour me débarrasser de mon armure et pour plonger dans un bain bien chaud.
Soupire de soulagement me voila courbaturer de partout. J'en profite pour m'immerger jusqu'au coup. Les muscles se détendent et moi aussi par la même occasion.
De là où je suis, j'entends les bruits des joutes qui continues a l'extérieure.

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Aanor
[dans la tribune]

Les demi-finales étaient terminées. Elle touche du bois discrètement. Jusqu'ici aucun blessé grave n'était à déploré mais une finale, ses enjeux, la tension accumulée et la fatigue aussi ne les laissaient pas à l'abris.


La finale sera un duel de blonds, un duel de générations !

Le jeune Elorn Coatmeur de Guérande contre Sa Grandeur Bahia de Ménéac !

A chacun son champion blond ! Et que le plus valeureux gagne !

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