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[RP semi privé] Tournoi déclassé du Rohannais - avril 1462

Elorn
[Joutes au sommet]

Entre le champion de sa mère et un tonton, pouvait pas y avoir pire.
C'est pas qu'il n'aimait pas combattre mais quitte à faire tomber quelqu'un autant que ce soit un jouteur qu'il n'appréciait pas. Ou du moins un jouteur pour lequel il ne ressentait que neutralité.
C'est le jeu mon pov Elorn. Va falloir lui monter au tonton que même avec sa pauvre expérience, il commençait à avoir du poil au menton.
C'est donc avec cet état d'esprit, légèrement revanchard qu'il talonna son cheval pour se placer en début de lice pour la finale.


Pruuunnnààvampii!! nouveau cri de guerre du jeune Kastel Politain. Avec un peu de chance cela déstabiliserait l'adversaire se dit il.

Le cri fut finalement perturbant pour tout le monde et les deux politains, jeune et vieux ratèrent leur cible. Certains pourrait se dire qu'ils se jaugeaient pour prendre leur marque. C'est que l'enjeu en valait le tonnelet tout de même.

Grommelant et assurant sa poigne sur sa lance, il s'élança pour un second tour , plus sur de lui dans ses étriers et surtout concentré.

Et Paf le tonton!! pensa t'il en explosant sa lance contre l'écu léonardesque.
Un peu plus et il relancerait son cri de guerre mais vu le résultat de la première course il préféra s'abstenir alors qu'il s'armait à nouveau pour la troisième passe d'arme.

Un nouveau galop et un nouveau nuage de poussière qui envahi la lice.
Assez content d'avoir toucher une fois déjà , il se concentre et vise l'oeil du lion du Léon qui semble le narguer dans la main adverse.

Paf fit la lance sur l'écu. Mais un paf plus pif que pouf. Le bout de la lance toucha mais glissa lamentablement sur le coté de celui ci avant qu'il ne se retrouve à bout de course pour réaliser qu'il ne s'était rien passé d'autre.


Grmpf !

Une chance pour lui il avait éviter les attaque de l'ancien et s'en sortait pas si mal que ça à bien y réfléchir. Il se dirigea vers Bahia.

Cher .. tonton.. trugarez pour cette joute. Je crains qu'il ne faille recommencer un de ces jours pour que la jeunesse triomphe un peu plus brillamment! un brin narquois le jeunot.
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Bahia7
[Un combat n'est rien face au combat d'une vie]

Nouvelle joute, la fatigue commençait à se faire ressentir. Plusieurs nuits sans sommeil ne le feraient pas reculer pour autant.
Le cadre bucolique et reposant de la ville aurait pu adoucir son esprit.
Même, la cérémonie de baptême n'était pas parvenue à lui faire retrouver cette paix intérieure qui le caractérisait pourtant.
La nature était maîtresse de leur destin à tous, il devait s'y résigner. Elle en déciderait ainsi de l'issue de ce combat, comme des autres. Un de plus. Ainsi était faite la vie. Les victoires s'ajoutaient aux défaites, certaines belles, d'autres amères, alors que l'armure s'édifiait au fur et à mesure des coups que l'on prenait, plus efficace à chaque fois, mieux pensée, plus élaborée.

Il se rendit sur les lieux, du haut de sa monture, la tête ailleurs. La concentration devrait être là déjà, elle viendra plus tard, ... ou pas.
Le bonheur de rencontrer Elorn était mitigé. Il était certes heureux de le voir là, mais il aurait préféré que cela se fasse sans lance, ni duel. Un sourire sous le heaume de les imaginer autour d'un verre.

Un sabot gratte nerveusement la poussière qui s'envole au gré du vent, impatient, avant que le signal ne soit donné.
Ralenti d'une scène épique, l’œil se fait vorace et prédateur, véritable arme à cette occasion. Le corps se raidit prêt à recevoir l'impact, dans un cri étouffé par le galop des équidés résonnant sur le sol. Un sourire s'échappe de ses lèvres quand il entendit son Prunavampi !. Ça promettait...
Les cibles sont soigneusement évitées des deux côtés, alors que chacun se positionne à nouveau, une rafale soulevant légèrement la crinière de son compagnon.

Nouvelle course, tête ailleurs, il est là, sans l'être vraiment, son cheval s'élance à nouveau. Il aurait pu avoir la hargne, mais elle semblait l'avoir quitté. Lui seul savait pourquoi. La lance d'Elorn se brise sur son écu, qu'il ajuste presque trop tard.

Le sol est maltraité par les deux montures qui se replacent, alors que le jeune Guerande récupère une nouvelle lance.
L'odeur acre des chevaux, de la poussière qui n'a pas le temps de se reposer sereinement apportait à cette troisième course un sentiment désagréable.
Pas de touche réelle pour cette fois ci, avantage pour Elorn. Le combat était plié.

Finaliste pour la deuxième fois, sans parvenir à aller au bout. Une de ses caractéristiques semble-t-il . Leçon d'un jour, leçon de vie et de sa labeur.


Cher .. tonton.. trugarez pour cette joute. Je crains qu'il ne faille recommencer un de ces jours pour que la jeunesse triomphe un peu plus brillamment!

Avec plaisir, bravo en tout cas !
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Aanor
[« Le bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours » – Orson Welles]

Elle n’est jamais montée à cheval une lance à la main. Pourtant elle en a mené des combats. Elle regarde les deux blonds qui prennent place l’un face à l’autre. Son regard passe de l’un à l’autre. Ce n’est pas la première fois qu’elle les voit jouter et pourtant là assise sur son coussin, elle qui était jusqu’alors plutôt sereine a un coup de chaud.

Son regard s’attarde sur le comte du Léon. Les images défilent dans sa tête. Son corps est là dans la tribune, le fessier sur le coussin. Mais son esprit est parti, un instant elle est déconnectée alors que les deux hommes se lance l’un envers l’autre.


Pruuunnnààvampii!!

Un cri qui la ramène à elle. Ils sont tous les deux encore en selle. La main tremblante agrippe le banc de bois. La respiration se fait plus longue, comme cherchant l’air frais qui puisse calmer les pulsations de son cœur. Elle sent qu’il va se passer quelque chose et pourtant elle ne veut voir ni l’un ni l’autre blessé. Alors qu’ils se partent pour leur deuxième lance elle lutte contre l’envie de se mettre debout pour arrêter cette finale.

La lance de son blondinet vient exploser sur l’écusson du Léon. Quand vous voulez que le temps passe à une vitesse folle, vous vivez les scènes comme au ralentit. L’angoisse ne la quitte pas jusqu’à la fin du tournoi.

Personne à terre. Elle affiche alors le plus joli des sourires. Un sourire de façade destiné à cacher le trouble qu’elle ressent. Le sourire se fait presque sincère quand elle entend Elorn chambrer son ainé. Le regard s’attarde sur le second du tournoi. Elle le connait comme peu le connaissent. Alors elle réalise, elle sait que ce n’est pas ce combat qui lui a noué les entrailles mais c’est celui à venir. Son combat à elle ne se fera ni à cheval ni sur une lance mais cela ne voulait pas dire que la chute en serrait moins terrible. Son corps l’a compris avant son esprit. Ils ne s’étaient pas parlés du tournoi… elle doutait à présent que ce soit à cause de la concentration que celui-ci nécessite.

Doucement elle se lève, le sourire toujours sur les lèvres se fait un peu crispé. Maintenant elle n’est plus vraiment certaine de voir le temps défiler, elle passerait bien sur ralentit.


Je déclare vainqueur du tournoi déclassé du Rohannais, le champion du Comte de Muzillac, Messire Elorn Coatmeur de Guérande. Que la foule acclame notre champion !

Elle descend sur la lice pour lui donner sa médaille et ne peut résister à l’envie de lui coller une bise sur chaque joue après lui avoir remis.



Elle se tourne ensuite vers Bahia et lui adresse quelques mots.

Votre Grandeur, mon blond, tu n’as pas démérité. Deux fois second ! Je suis fière de toi. Dommage que ce tournoi soit déclassé et qu'aucun point n'est marqué. J’espère que les spectateurs auront plaisir de te voir à nouveau jouter.

Le sourire se fait hésitant, l’allure gauche. Le précédent tournoi elle lui était tombée dans les bras et là elle anticipe la défaite. Ça serait surtout pour elle l'assurance de l’apercevoir quoi qu’il arrive. Heureusement qu'elle est juge car elle ferait un piètre jouteur. Quel champion anticipe sa défaite avant de s'être élancé sur la lice ? Il est des instants où l’on voudrait prendre ses jambes à son cou, trouver la première grotte venue pour s’y réfugier et fuir le monde. Mais elle doit assumer sa charge alors elle poursuit à haute voix.

Je remercie tous les participants venu jouter en Rohannais et je vous donne à tous rendez-vous dans un mois du côté de la principauté de Brocéliande pour un nouveau tournoi.


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