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[RP] Retour tant attendu en Empire

Natale
Des palais et places fortes, des cathédrales, des chapelles, il avait eu le temps d’en voir tout le long de ses périples, aussi le décorum importait peu et d’un regard perçant il scrutait la place qui se remplissait.

La soldatesque savoyarde d’un côté dont les couleurs ressemblaient à celle de Fréjus, le chef d’azur en moins. Té ! On aurait voulu le faire exprès qu’on n’y serait pas arrivé.
Hermines, couronnes, plumes, velours, boucliers armoriés et carrosses lustrés, gonfalons, étendards, baldaquins pour les dames, cuirasses étincelantes...
Etait-ce Carnaval ?
Auquel-cas Menton et Carpentras avaient bien fait d’être de la partie eux aussi.

Nenni !
La chose était beaucoup plus importante. C’était un retour dans le juste ordre des choses.
Cela lui plaisait à le voir ainsi. Car il en avait eu pour son grade fût un temps. C’est fou ce qu’un simple ambassadeur pouvait gêner. Mais bon, la frontière est chose sacrée.
Sourire sardonique de celui qui, arrivé juste à temps n’eu point à jurer par devant « le maître des clefs ».

Dans toutes les combines, à l’époque, il avait dû s’exiler quand le soupçon devenait trop lourd, qu’on lui reprochait même d’œuvrer pour cet Empire lointain qu’il rejoignait ce jour. Faut-il dire aussi que la blessure au bras, faite sur la plage du Prado, y avait été pour beaucoup également…
Quand bien même ! Il avait toujours défendu la Provence, la vraie. En témoignait ses armes qu’il avait gardées depuis cette autre cérémonie… quelque part dans un lieu qui se nomme Aix également. « Ex » tout court finalement.

Ils étaient là, dans l’un des centres de cette terre, au cœur d’une foule bigarrée qui patientait semble t-il avant d’entrer en cortège en cette cathédrale qui les avalerait tous jusqu’au dernier.
Du Midi pour sûre, du Septentrion également, du Levant et du Ponant, on y venait de partout sur cette place. Du parlé francoys et germanique, un peu de latin, des langues vernaculaires surtout.
Le diplomate savait ainsi tout l’art de négocier avec des étrangers, et que pour cela, des accents toniques, bien placés au bon endroit et au bon moment, et le tour était joué !

Spectacle pour les badauds. Ici « au centre » tout le monde pourrait ainsi témoigner de l’événement et le faire porter à des lieues à la ronde. Et lui pouvait aussi dire : « oui j’y étais ! ».
Du reste il tranchait quelque peu avec le tout. Vêtu sobrement, même pas « gothique » non !
Mantel « blanc » bordé d’azur et à la cape du même, couleurs locales des Maximois aux jours de fêtes et finalement allié à la sobriété toulousaine frisant l’hérésie. « Le jeune retraité » du Sud les portait bien faut croire.

Peut-être aurait il l’audace de demander à qui de droit des nouvelles d’une jeune Lorraine qui était allé jusqu’en Castres fût un temps… Peut-être également que ses pas le porteraient afin de rendre un dernier hommage aux familiers de celle qui l’avait accueilli les bras ouverts, à l’époque, en Saint-Antoine de Paris. Peut-être…
Les armes parlaient d’elles-mêmes, et lui en attendant il défendait les siennes, serment d’amitié rendu un jour de septembre.

Fin du coup d’œil jeté alentours. Il pouvait ainsi dire qu’il en avait fait son domaine.

… Oui ! Il me semble avoir entrevu quelques blasons connus, Hyères peut-être. Nous pouvons au moins nous rapprocher des étendards gascons, n’est-il point Bailli ? Car nous sommes Françoys il ne faut point l’oublier.
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Victorinne
Tout le monde semblait être là même des membres de sa propre famille était présent. Un sourire illumina le visage de la Duchesse de Longuyon qui paraissait en fin de compte et ce malgré le stress qui l'envahissait, être heureuse. Elle s'approcha de son père et de son cousin pour déposer un baiser sur leur joue avant d'aller rejoindre Godgaby qui semblait la chercher mais ne point la trouver.

La jeune femme connaissait plus ou moins tout ceux qui étaient présent en cette journée symbolique, certains qu'elle avait rencontré en Gascogne lorsqu'elle y vivait et d'autres par leur réputation. S'était sa dernière cérémonie, celle qui était la maîtresse de l'hérauderie impériale abandonnait sa charge malgré son envie de continuer certains de ses projets. Bref...

Elle fit une révérence à Son Eminence Ingeburge lorsqu'elle arriva non loin d'elle puis au Duc de Gascogne avant de s'agripper à son bras. La monté des marches sembla assez longue pour le Maréchale, allez savoir pourquoi. Sans doute avait elle envie que cette cérémonie ne commence pas pour profiter de la présence de ceux qu'elle aimait ou bien encore pour profiter au maximum de son titre de Gardienne de l'Hérauderie Impériale.

Les différents protagonistes suivirent les Ducs dans la nef afin que la cérémonie débute. Aucune place n'avait été attribuée chacun était libre de se placer ou il le désirait. Neottie, Laclemanus, Guise et Chlodwig siégeaient au premier rang gauche ce qui fit sourire la Rose Tyrannique un poil rassurée.

Quittant le bras de son ami, elle prit place devant l'autel vérifiant que rien n'avait été oublié pour cette cérémonie. Se tournant vers Macricri et Eddo, elle leur indiqua de s'avancer, pour prendre place sur les trônes prévues à cet effet. La Baronne de Varennes prit une profonde inspiration avant de prendre la parole.


Votre Eminence, veuillez vous avancer je vous prie, et mettre genoux en terre.

Vous allez rendre hommage ou bien pour d'autre prêter allégeance à Sa Très Aristotélicienne Majesté, Notre Empereur Longjohnsilver au travers de ses représentants ici présent à savoir la Franc Comtesse Macricri, le Duc de Savoie Sa Grasce Eddo ainsi que moi même actuelle Maréchale d'Armes Impérial.

Sachez avant que nous ne commencions la cérémonie, qu'à partir du moment ou vous aurez rendu hommage ou fait votre allégeance vous ne pourrez plus revenir en arrière.


Elle fit un geste invitant la Comtesse de Carpentras à entamer la cérémonie.
Deubs0
… Oui ! Il me semble avoir entrevu quelques blasons connus, Hyères peut-être. Nous pouvons au moins nous rapprocher des étendards gascons, n’est-il point Bailli ? Car nous sommes Françoys il ne faut point l’oublier.

Paroles de son vassal qui lui fait esquisse un sourire,…

En effet, allons rejoindre des couleurs familiales…

Avance d’un pas, quand il voit la Maréchale d’arme prendre pas avec son cousin,..
Regard vers Natale et Vero en disant suffisamment pour prendre la suite des montées des marches… Rentre dans la Cathédrale, toute aussi impressionnante et resplendissante a l’intérieure qu’a l’extérieure…
Marque un temps d’arrêt lorsque la duchesse lâcha le bras du duc, stationne quelques mètres derrières son cousin, regardant les invites et convives prendre place dans la salle.

Ecoute et attends….

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Vicom de Frejus, Baron de Came
--La.beste.sans.nom


Elle était le souffle de vie du néant de la Lune et d'ici, elle ressentit l'engouement pour elle-même en des lieux où il ne fallait point grand chose pour s'établir et donner ordre au chaos...

Tourbillon invisible, elle flotta au dessus des porteurs d'hommages...

Ainsi, le lieu était propice assurément, et les voir tout pimpants, brillants lui donna grande joie, car l'ombre prend sa force après la lumière, pour la dominer, mêlant peur au désarroi.

Le cœur d'une cathédrale, terre d'assassins par excellence, ceci ne pouvait que l'intéresser et voir les nobles familles persistant dans cette voie, elle ne pouvait qu'en éprouver du contentement.

Tourbillon de fraicheur, penserons certains me touchant sans le savoir, le soleil de juin faisait passer ma froideur pour une bise de contentement... Grand bien leur fasse.

Et pourtant, les écouter donnait presque le chemin de la terreur, en ces terres ou bon fidèles de la lumière se mêlaient aux ombres naissantes.

Oanlylone. La nouvelle Oanylone. Si elle avait un visage, il arborerait un sourire de satisfaction. Elle ne s'était pas déplacée pour rien de toute évidence...

La Beste.Sans.Nom effleura une nouvelle fois ceux qui palabraient, se flattant d'eux-mêmes, puis, satisfaite de sa visite, repartit, mêlée au bon vent de juin.

Oui, une pièce se jouait en ces lieux et il la voulait dramatique, comme à son habitude... Mais encore une fois, les faux fidèles de la lumière l'aideraient facilement, comme ils l'avaient toujours fait, telle étant leur destinée commune.
Chlodwig_von_frayner
Le coche aux armes de l’aigle bicéphale les avait mené jusqu’à Aix… la capitale impériale, la ville de l’empereur où les gens parlaient allemand (beurk). Il était venu… pour quoi déjà ? Ah oui, un changement d’allégeance. Tout ceci le dépassait… sans le moindre combat, un quart de la Provence venait de rejoindre l’empire. Si ils avaient vu ce qui les attendaient… A part une volonté hégémonique et dominatrice de chacun des partis, rien de bon n’en sortirait. Les savoyards haïssaient les comtois qui méprisaient les lorrains. Et dans chaque duchés les peuples n’étaient même pas unis; Et on voulait faire de ça un empire ? Ce n’était pas d’institutions dirigées par des personnes à la réputation déjà trop entachées dont cet amas avait besoin… mais bien d’un empereur. Ou d’une princesse peut être ? En tout cas c’était à tenter.

Sa réserve d’écorce de saule était descendue de moitié depuis le début du voyage… il faudrait qu’il trouve le moyen de s’en faire refaire, car sans ça, il ne lui resterait plus que la méthode radicale et surtout beaucoup plus dangereuse. En cas de mauvais dosage, il pouvait y rester… Qu’importe. Il servait la gloire du seigneur et seule cette pensée arrivait à le sauver. Il n’oubliait pas que la seule chance pour son salut, après toutes les tâches qui noircissaient son âme était de se dévouer corps et âmes à l’institution, pour la victoire de la foi. Il s’examina, ses riches vêtements d’un noir des plus profonds, sa cape de zibeline brodée d’hermine, deux fourrures outrageusement coûteuses ses gants de cuir noir brodés d’or. Il était sobre mais incroyablement vêtu d’habits qui avaient coûté la peau de fesses, achetés et commandés dans les lus grands couturiers parisiens, lyonnais et champenois. Etais ce comme ça que l’on servait la foi ? Pour lui oui. Il n’était qu’un des maillons de la société d’ordres qui étaient la leur. Pourquoi se serait il privé d’être ce qu’il était et de tenir son rang dans la société sous de fallacieux prétextes et des remarques de fausse pucelle ? Non… le vœu de pauvreté ce n’était pas pour lui. Le luxe outrancier non plus. Sobre… mais digne. Il descendit du coche, à la suite de son cousin. Contrairement à lui qui semblait d’une joyeuse humeur massacrante, il restait d’humeur morose. La douleur lui vrillait les tempes par moments, sûrement à cause des cahots de la route. Et voilà qu’ils allaient entrer dans une cathédrale noire de monde pour se farcir une cérémonie ennuyeuse et ô combien inutile. Pourquoi inutile ? Car à peine symbolique… Dans les faits il ne se passait rien… les fiefs revenaient à un maître qu’officiellement ils n’avaient jamais quitté… et qui plus est… le marquis étant absent… très peu de conséquences en résulteraient… sinon une déchirure encore plus grande dans l’empire, preuve que celui-ci était mort. Les revenants ne seraient jamais véritablement acceptés… et ceux-ci mépriseraient sûrement la quasi-totalité des dirigeants actuels… et se serait mérité. Quand au plan symbolique… pour une telle chose, pour qu’un tel affront soit fait à la Provence il aurait fallu faire réellement du grandiose. Ici, il n’y aurait que des amis ou des ennemis, mais pas de personnalités réellement marquantes. Le temps courrait… les gens disparaissaient… et que restait il au final ? Ça…

Il sourit en voyant la cathédrale sympathique ouvrage, tant de gens avaient du sacrifier leur vie pour la construire? Les évêques étaient généreux en ces temps… où ils levaient l’impôt et dirigeaient leurs principautés… ils pouvaient ainsi construire de telles bâtisses. Aujourd’hui, l’EA était méprisée et les vautours tournaient sans cesse pour profiter d’elle. Dans leurs plus hauts cadres supérieurs, des serpents rampaient, juste en quête de pouvoir, sous le masque de la bonté et de la tempérance… Il jeta négligemment une pièce d’or à un mendiant. Largesse… le devoir d’un noble. Société décadente. Il contempla les visages hypocrites des gens présents à l’intérieur… nouvelle douleur qui lui vrilla le crâne… Les valeurs traditionnelles s’estompaient… les corrompus prenaient le pouvoir… avec les faibles et les gagne petits. A quoi ressembleraient la société qu’ils proposaient ? Sans envergure et sans gloire… rester sage… et ne pas avancer. Au final reculer même. Nouvelle grimace… il bu une autre gorgée de la flasque qu’il portait à la ceinture. Tsss tsss tsss… il leur jetait son opprobre. Empire dégénérescent… quelle pitié pour ceux qui l’avaient bâti... Rien… tout sombrait… et la France ne tarderait pas à suivre. Sa voix s’éleva dans un pâle sourire qui pouvait passer pour la voix du mec blasé.


Abyssal comme d’habitude… mais ça… on ne change pas une équipe qui creuse. Au fait… je hais les poney.

Il ne savait pas comment cette idée lui était venue… Il jeta un regard embrumé en direction de la « sublimissime aux divins mocassins »… aux côtés de Victorinne et des peintres. Il était tellement resté plongé dans ses pensées qu’il n’avait pas suivi le déroulement. Il était au premier rang sans savoir par quel miracle il s’y était trouvé. Il haussa les épaules. Qu’importe. Il irait baiser l’anneau épiscopal (par pitié n’ayez pas l’esprit mal placé) après. Pour le moment, celle dont il était le secrétaire particulier (ou quoi que se soit s’en approchant) semblait occupé. Allons y pour la mascarade et pour la journée des hypocrites. Qu’on en finisse et qu’on se retrouve entre gens civilisés… et qu’on bute des poneys… Que n’aurait il donné pour quelques bonnes vieilles catapultes de Bolchen expédier quelques nains savoyards à voir lequel passerait au dessus de la flèche de Cologne ! Il aurait fallu faire plusieurs essais. Mais bon vu la hauteur, il n’était même pas dit qu’un trébuchet suffirait.

Félonne…
La Sublissime…
Double félonne… à un marquisat et à un empire… n’en restait qu’elle était princesse et que même ses ennemis devaient respecter son autorité. Devant tant de compétence et de charmes on ne pouvait que s’incliner quoi qu’en disaient les mauvaises langues et les mauvais. Ceux-ci menaçaient de prendre le contrôle… et le pire était qu’ils se pensaient bons. La victoire des démagos… peut être avaient ils réellement compris comment manipuler les gens… faire appel au bon sens de la population semblait être bien trop dur… la raison était une vertu qui se perdait. Il aurait mérité de pleuvoir sur la cathédrale pour voir le ciel pleurer la perte de son meilleur défenseur. Mais même celui-ci semblait avoir déserté les lieux. Il joua négligemment avec sa chevalière aux deux épées croisées, symbole du défunt HCI. Il faudrait que les gens se rendent compte que l’époque était finit. Qu’il fallait évoluer pour survivre et ne pas se cantonner à… un ersatz de classe. Oui la classe, c'était ce qui leur manquait.

Il tourna la tête vers son cousin, un demi sourire aux lèvres. Depuis qu'il prenait des chiantos, sa bonne humeur semblait revenir... Le vieux renard avait plus d'un tour dans son sac... A voir ce qu'il serait encore capable de faire. Quoi que si les gens avaient su ils auraient eu peur... Mais que restait il enfin de compte ?

Ombre et poussière.

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Ingeburge
— Permettez qu'un ami vous soutienne, ma Dame.
Le contact de la main chaude de Dolmance sur la sienne la fit étonnamment frissonner et la tira de ses songeries. Elle s'écarta quelque peu et rétorqua, légèrement mordante :
— Soyez remercié pour votre soutien mais il ne me semble pas être sur le point de pénétrer en Place de Grève.

Son visage redevint grave et elle tourna la tête afin de voir où se trouvaient Asdrubael et Ellesya. Elle les avait visiblement semés en chemin mais ils ne devaient plus se trouver bien loin.
Elle crut d'ailleurs apercevoir son ami et sa fille ainsi que le Duc de Corbigny comme il lui sembla apercevoir les deux gourous von Frayner... Mais déjà Victorinne la saluait et entraînait tout le monde à sa suite.

C'est ainsi qu'Ingeburge se trouva à l'intérieur de la Cathédrale, sans trop bien savoir comment.
Elle foula donc le dallage de ce lieu bien connu, observant l'architecture de ce haut lieu de la Vraie Foi avec sérénité et le même ravissement que la première fois qu'elle l'avait découvert.


Mais pas le temps de retrouver ses repères, pas le temps de savourer l'instant, déjà, elle était appelée :

— Votre Eminence, veuillez vous avancer je vous prie, et mettre genoux en terre.

Vous allez rendre hommage ou bien pour d'autre prêter allégeance à Sa Très Aristotélicienne Majesté, Notre Empereur Longjohnsilver au travers de ses représentants ici présent à savoir la Franc Comtesse Macricri, le Duc de Savoie Sa Grasce Eddo ainsi que moi même actuelle Maréchale d'Armes Impérial.

Sachez avant que nous ne commencions la cérémonie, qu'à partir du moment ou vous aurez rendu hommage ou fait votre allégeance vous ne pourrez plus revenir en arrière.


Revenir en arrière? Certainement pas. Cette décision s'était affirmée durant des mois. Ce n'était ni un coup de tête, ni une quelconque vengeance. Elle le faisait en accord avec ses convictions et ce qu'elle était. C'était un cheminement logique. Fidèle.

Elle s'avança donc, lentement, sa traîne soyeuse bruissant avec délicatesse sur le sol, l'autre, non sans avoir jeté un coup d'œil à ses proches, salué les anciens Provençaux présents eux aussi en ce jour. Enfin, elle regarda son âme damnée, un peu intriguée, il avait sa tête des mauvais jours. Heureusement, le premier producteur de Chiantos du monde connu était là.
Tout irait bien.

C'est ce qu'elle se répéta tandis qu'elle approchait de Victorinne et des régnants impériaux présents. Elle s'immobilisa une fois parvenue à bonne distance des trônes où ces derniers avaient pris place.
Elle n'était pas anxieuse, elle n'était pas inquiète, elle continuerait à marcher sur la route de son singulier destin.

Et elle s'agenouilla donc, la main sur le pommeau de son épée, écartant légèrement l'arme d'apparat afin de ne pas être entravée dans sa génuflexion, sa robe se déployant en une sombre corolle.
Elle s'agenouilla donc, elle qui avait refusé de s'incliner devant un Marquis qu'elle n'avait jamais reconnu.
Elle s'agenouilla, elle qui ne l'avait fait que devant les représentants du Souverain Pontife.

Sa voix s'éleva, décidée et claire, ses yeux clairs dénués d'expression fixés droit devant elle :

— Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Comtesse de Carpentras, Baronne de Saint-Raphaël, Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole et de la Penne sur Huveaune prêtons allégeance au Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ en rendant hommage à Sa Majesté Long John Silver Ier. Au nom des fiefs dont nous avons la charge, nous lui promettons respect, fidélité, aide et conseil. Nous rappelons par la même notre prime allégeance à Sa Sainteté le Pape Eugène V dit le Superbe.

Sa main posée sur son épée glissa légèrement jusqu'à toucher le chapelet qui y était enroulé.
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Louis1er
Nous avions prit place dans la cathédrale qui était comble. Quelques visages j’avais reconnu. Nous nous installâmes confortablement attendant que la cérémonie débute. Après un discours de Victorinne, son éminence Ingeburge se mit à genoux devant les représentant de l’empire. Elle jura fidélité et obéissance à l’empereur.

C’était un grand moment pour l’empire, un grand moment d’émotion qu’on pouvait lire sur le corps du cardinal connétable de l’église… J’attendais la suite avec impatience…
Victorinne
Regard qui se plisse lorsqu'elle voit le comportement de son cousin. Aucun doute la dessus à voir comment il titubait légèrement. Il avait dû aller picoler en taverne avec des pouffes comme à l'accoutumé. Vraiment irrécupérable celui là. Y a des fois j'vous jure ou certains mériteraient bien des claques pour filer droit. Pauvre Neottie, rien qu'à voir sa tête son Chlo devait avoir une haleine de chacal. V'là qu'il parlait à son père maintenant, le guisounet avait l'air de bien supporter les relans. Un peu normal de sa part vu les bains de bouche à la gnole qu'il se faisait en douce de temps à autre.

Ingeburge répondit à son appel et ploya le genou devant les régnants impériaux présents. S'était la première fois que la Duchesse était aussi près de celle dont elle entendait souvent parler. Plus la jeune femme la regardait agir et plus elle s'appercevait que toute deux était fait du même bois. Soit comme le roseau pli mais jamais ne romp qu'il disait. La Princesse fit son allégeance avec une telle conviction que la Maréchale en eu un leger frisson dans le dos.


Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Comtesse de Carpentras, Baronne de Saint-Raphaël, Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole et de la Penne sur Huveaune, au nom de Sa Majesté LongJohnSilver, retenu au loin de par ses obligations impériales, nous recevons ce jour vostre allégeance.

En retour de vos voeux, l'Empereur vous assure Justice, Subsistance et Protection en vous reconnaissant comme sa loyale et dévouée Vassale.


Se tournant légèrement, la Tyrannique fit signe à un page impérial de s'avancer, présentant sur un coussin de gueules, la couronne impériale comtale dont la Maréchale d'Armes se saisit. S'avançant vers son Eminence, Victorinne plaça avec grâce la couronne sur la divin crâne de la sublimissime. Tandis que le page se recule, la Duchesse, aide la Comtesse à se relever avant de l'étreindre en évitant avec soin l'épée. S'était pas le moment de déchirer sa robe ou de se faire embrocher.

Que cette accolade soit, au delà de nostre personne, pour vous l'étreinte protectrice et attentionnée de l'Empereur Nostre Souverain.

Un dernier salut pour autoriser la Comtesse impériale à se retirer, la Baronne de Varennes espérait qu'Ingeburge était satisfaite. Son souhait avait été réalisé. Posant son regard d'azur à en faire fondre plus d'un sur son ami gascon, elle lui fit un sourire. S'était à son tour de prêter allégeance ...

Que s'avance à présent Sa Grasce GodGaby.
Godgaby
L'homme passe son temps à chercher la femme mais c'est toujours la femme qui décide à la fin, cette fois ci ne fit pas exception à la règle. Vaine recherche avant que Victorinne ne se dévoile à lui et ne l'entraine dans la Cathédrale. Une courte marche en échangeant quelques politesses sur le voyage et sur l'actualité, elle lui parle de l'Empire, lui dépeint ce qui s'y passe et il lui conte la Gascogne qu'elle a quitté, toujours troublé mais qu'il aime tant.

C'est à regret qu'il la laisse s'éloigner, la cérémonie doit commencer et cela ne se fera pas sans elle. Qu'importe, il pourra encore la voir une fois celle ci terminée et profiter un peu de sa présence avant de reprendre la route.

Son Eminence von Ahlefeldt-Oldenbourg commencera, déjà elle s'avance. Elle, avec qui il se souvient s'être tant querellé en Provence, une reconnaissance notamment qui les avaient brouillés, la politique ne permet pas de se faire des amis. Toujours digne, elle qui a sut si rapidement dans quelle mauvaise voie la Provence s'étaient engagés. Même en cette instant, genoux à terre, elle parait dominer la cérémonie.


Que s'avance à présent Sa Grasce GodGaby.

Voila qu'on l'appel, dans un instant tout serait fait, aucune peur, aucun regret, conforté parle sourire de la Maréchale d'Arme et se laissant guidé par son regard.

Arrivé devant les représentants de l'Empereur, il pose genoux en terre, exercice toujours aussi difficile l'age avançant, d'autant quand il est en arme. Il relève la tête pour faire face et regarder tour à tour le Duc de Savoie, la Franc Comtesse et la Maréchale d'Armes Impérial, il les connait tous.


Nous, Gabriel Von Wittelsbach, Comte de Menton et Vicomte de Castellane, après avoir longtemps pécher par orgueil, présomptueux que nous fûmes de penser que le salut résider dans une indépendance illusoire, venons avec humilité demander le pardon et retrouver la paix de l'esprit. De ce fait, prêtons allégeance à Sa Majesté Long John Silver Ier. Au nom des fiefs dont il nous a accordé la charge en son Comté de Provence, nous lui promettons respect, fidélité, aide et conseil. Jurons sur les saintes écritures d'y défendre ses intérêts et d'y maintenir sa souveraineté.

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]
Ingeburge
Comme le silence après sa prestation d'allégeance lui parut long. Elle s'en accrocha d'autant à ce chapelet qui ne la quittait jamais, attendant, le souffle court la suite des événements.

Le silence dura pourtant à peine quelques secondes, le temps pour le Maréchal d'Armes Impérial de faire sa réponse. Et quelle réponse! Mais dans ses espoirs les plus fols, elle n'avait espéré un tel retour. Elle qui n'avait connu que brimades et insultes plus ou moins assumées accueillit les paroles de Victorinne comme un assoiffé en plein découvre une oasis qu'il n'espérait plus trouver.
Les mots coulèrent jusqu'à elle, telle une eau rafraîchissante et purifiante :

— Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Comtesse de Carpentras, Baronne de Saint-Raphaël, Dame de Sainte-Anastasie-sur-Issole et de la Penne sur Huveaune, au nom de Sa Majesté LongJohnSilver, retenu au loin de par ses obligations impériales, nous recevons ce jour vostre allégeance.

En retour de vos voeux, l'Empereur vous assure Justice, Subsistance et Protection en vous reconnaissant comme sa loyale et dévouée Vassale.


Elle en savoura la fraîcheur, la tonalité et le sens sentant son cœur battre plus rapidement.

La Duchesse de Longuyon déposa la couronne impériale sur sa tête, symbole visible de son retour dans le giron impérial, un retour espéré et qu'elle ne renierait pas.
Puis, le Haut Dignitaire Impérial l'invita à se relever afin de sceller l'échange par l'accolade rituelle.
La Prinzessin se remit donc debout, lissant d'un geste automatique ses jupes et conservant la main sur le pommeau de son épée. Durant la brève étreinte, elle ferma les yeux, son esprit gravant à jamais les détails de ce jour hors du commun.

Victorinne s'écarta et la salua, signifiant ainsi qu'elle pouvait reprendre sa place. Ingeburge risqua alors un léger sourire elle qui ne souriait que pour se moquer, mais cette moue fut cette fois sincère et elle glissa quelques mots que seule la Tyrannique put entendre :

— Les mots me manquant en cet instant pour vous remercier Votre Grâce, mais sachez que ma gratitude à votre égard est entière. Soyez bénie

Elle inclina gracieusement la tête et regagna sa place, le regard un peu distrait. Elle se refusait pour l'heure de songer aux conséquences de son acte et à vrai dire, elle n'en avait cure.
Elle voulait simplement savourer le moment présent et c'est ce qu'elle fit, en regardant son vieil ennemi politique aller à son tour prêter allégeance. Que d'évènements avaient-ils partagé ensemble et aujourd'hui encore, ils en vivaient un l'un à côté de l'autre. Ils étaient certes différents mais aujourd'hui plus que jamais, ils embrassaient un certain idéal, une certaine image de la cohérence et de pertinence et une certaine idée de la noblesse.

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ellesya
Une mèche s’était échappée et, traitresse, lui chatouillait le bout du nez pour mener son attention à faire la campagne buissonnière. Soufflant en silence, elle chercha à la déplacer, puis en désespoir de cause, la tortilla pour raccourcir son champ d’action.
Si son père était tout de noir vêtu, elle tranchait particulièrement à ses côtés. Sa robe blanche, perle et argent était tout le contraire. Pour peu que le Duc eut la chevelure argentée et le croisement de tons aurait été amusant… Enfin… on s’amuse comme on peut dans ses réflexions lorsqu’on est bridé par la foule et la bienséance. Petit à petit, les Louveterie purent parvenir à une place d’où ils purent avoir une bonne vue.
Il avait semblé à la jeune fille avoir croisé sa tête blonde de son ancien cavalier, Chlodwig.
La réminiscence de l’ »affectueux » face à face de ce dernier avec son défunt Rehaël la fit sourire. Ces deux là ne s’étaient point aimés, cela s’était vu immédiatement au mariage de son mère et d’Asdrubael. La scène que lui avait fait son petit frère par la suite l’avait faite bien rire d’ailleurs. Dommage qu’il n’était plus de ce monde…

Tout en admirant les lieux, elle envisagea de répondre au Sombernon. A ses conseils, elle opina du chef simplement. Les recommandations paternelles lui passaient largement au dessus de la tête. Elle ne manquait nullement d’éducation, mais Asdru semblait prendre plaisir à s’essayer à ce rôle nouveau pour lui alors elle le laissait faire sans rien dire. Du moins aujourd’hui, elle ne retenait pas systématiquement quelques bonnes piques bien senties mais qui n’assombrissaient jamais l’humeur du bourguignon.
D’ailleurs en parlant de bourguignon, elle en aperçut un.


N’est ce point ton ami Corbigny là bas ?

Quant à Ingeburge, je me réjouis de connaître son avis sur ta description de sa contemplation des beautés architecturales.


Le tout fut ponctué d’un sourire carnassier et joueur. Et justement la voix de la Princesse résonna dans le Kaiserdom. Suivi de la réponse du Maréchal. Puis de Godgaby.
La jeune héraldiste romaine sourit en revoyant ses heures d’ouvrage pour les blasons et/ou sceaux des deux nobles impériaux.
Ah tiens, en parlant d’écu… étonnant… elle n’avait pas encore croisé le « neveu » du Cardinal. Elle chercha un peu du regard dans la foule.

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Natale
Et tout cela sous la bénédiction du Très Haut en ses plus saints édifices, peuchère !
Natale prit une bonne inspiration et observât d’un air serein.

On fit alors transmettre missive au Vescoms qui fronçât légèrement les sourcils.
Aussi entre deux allégeances ô combien solennelles, il griffonnât quelques mots à l’arrière du même vélin, ceci pour seule réponse. La longueur du trajet jusqu’en terre félonne excusait en effet le peu de temps accordé présentement.
Il héla alors discrètement le page qui s’était placé dans le déambulatoire et lui remis ledit courrier.

Méditant sur ces intimidations à peine voilées, il songeat alors aux diverses formes que la Réponse pourrait peut-être prendre un jour.
De plus, le tour était semble t-il venu désormais.

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Victorinne
Un temps pour tout et chaque chose à sa place qu’il disait mais la sienne n’était plus en ces lieux. La brune en était consciente et ne rêvait que de se reposer à ses côtés. La lassitude, les rumeurs et les conflits perpétuel avait finit par emporter la volonté de la Duchesse. La Princesse se penchant vers Victorinne pour lui glisser quelques mots à l’oreille, mots qui résonnaient en elle allant jusqu’à embuer son regard. La jeune femme aurait voulu lui répondre mais elle n’en fit rien se contentant d’un simple mouvement de la tête en guise de remerciement.

Son ami arriva à sa hauteur pour prêter allégeance, elle le regarda ployer le genou assez difficilement chose qui la fit sourire. Jouerait il au vieux devant toutes les personnes présentent ? Reprenant son sérieux, elle posa son regard sur lui tendis qu’il prenait la parole. Toujours le même à n’en point douter bien qu’il ait un peu trop tendance à se rabaisser. Un pas vers lui…puis un autre pour arriver sous son nez (fort joli d’ailleurs) tout en lui tendant les mains pour l’aider à se relever elle lui souriait.


Gabriel Von Wittelsbach, Comte de Menton et Vicomte de Castellane, au nom de Sa Majesté LongJohnSilver, nous recevons ce jour vostre allégeance.

En retour de vos voeux, l'Empereur vous assure Justice, Subsistance et Protection en vous reconnaissant comme son loyal et dévoué Vassal.


Connaissant son penchant pour le respect des traditions héraldiques, la Von Frayner approcha ses lèvres des siennes pour y déposer un baiser. Elle lui glissa quelques mots à l’oreille avant de s’éloigner à nouveau de lui.

Que ce baiser vassalique soit, au delà de nostre personne, pour vous l’étreinte protectrice et attentionnée de l'Empereur Nostre Souverain.

La tyrannique le vit s’éloigner peu à peu d’elle. La cérémonie allait bientôt s’achever

Que s'avance à présent le Vicomte de Fréjus.
Deubs0
Patientant dans la Cathédrale et quelle cathédrale, bien que concentré sur le déroulement de la cérémonie il ne pouvait contempler l’intérieur du monument en attendant que son tour vienne… Impatience montante, le Vicom n’appréciait guère rester à attendre....

La Princesse était passée, il y avait longtemps qu’il ne l’avait point vu, sa prestance et détermination lui vouait toujours le respect même s’ils n’avaient jamais point réussi a s’entendre, un des noms des fiefs énoncé le surpris quelque peu, le faisant sourire presque rire s’il n’avait point du se tenir…

Le tour de son cousin se déroulait lorsqu’il vit son vassal recevoir missive, assez proche pour reconnaitre le scel provençal, il fronça a son tour des sourcils,… lance un regard vers le Vicom de Rabat, il irait lui poser questions plus tard, chaque chose en son temps et il avait entièrement confiance en l’homme pour savoir que la réponse serait a la hauteur de ses attentes.

Retourne son regard vers son cousin recevant le baiser vassalique, veinard pensa t’il même s’il ne s’agissait que d’un baiser vassalique, le recevoir d’une charmante tyrannique était toujours des plus agréables….
Puis d’un coup il entendit


Que s'avance à présent le Vicomte de Fréjus.

La phrase raisonna un instant dans sa tête, avant qu’il se concentre de nouveau sur les événements,

Profonde inspiration, cet appel, il l’avait attendu durant de long mois, depuis le jour ou il avait compris qu’il n’y avait point d’autres issues possibles, la Provence se devait reprendre place au sein de l’empire et il était de son devoir en tant que noble provençal de montrer la voie, et pourtant il l’avait embrassé cette idée d’indépendance, l’avait pousse en faisant prendre route savoyarde durant son règne, espérant secrètement que les armes et le sang mettraient fin a cette mascarade et clarifierai la situation une fois pour toutes, mais tout ceci fut vain, le marquis censé protéger la Provence avait préféré défendre son petit trône en évitant tout combat….

Il laissa ses deux compagnons de route, s’approche doucement vers la maréchale d’arme, le pas sur, la tête haute, les idées claires, passe son regard sur les représentants de l’Empereur, avant de poser genou a terre, de lever la tête vers le Duc de Savoie, la Franc Comtesse et la Maréchale d'Armes Impérial, esquisse un léger sourire du déterminé…


Nous, Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Fréjus, après avoir fait long voyage dans l' obscure penombre de l'idee d’une Provence indépendante, avant d’être ramené par le Très Haut dans la voie de la lumière, venons prester, en ce jour, allégeance au Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ en rendant hommage à Sa Majesté Long John Silver Ier. Au nom du Vicomte de Fréjus, dont nous avons la charge, nous lui promettons respect, fidélité, aide et conseil que sa brillance inonde son empire.


Reprend son souffle…

Longue vie a Sa Majesté…
_________________
Vicom de Frejus, Baron de Came
Victorinne
Le Vicomte de Fréjus se présenta à elle. Elle se sentait mal mais prit sur elle pour ne rien montrer, la fatigue et la chaleur sans doute... Tout serait bientôt terminé elle l'espèrait vivement de peur de s'effondrer sur le sol. Deubsy fit son allégeance s'était au tour de la Tyrannique de répondre.

Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Fréjus, au nom de Sa Majesté LongJohnSilver, nous recevons ce jour vostre allégeance.

En retour de vos voeux, l'Empereur vous assure Justice, Subsistance et Protection en vous reconnaissant comme son loyal et dévoué Vassal.


Se tournant lentement, la jeune femme fit signe au un page impérial de s'avancer à nouveau, présentant sur un coussin de gueules, la couronne impériale vicomtale dont la Maréchale d'Armes se saisit. S'avançant légèrement vers le Von Wittelsbach, Victorinne plaça la couronne sur la tête de ce dernier. Tandis que le page se recule, la Duchesse, lui tendit les mains pour l’aider à se relever avant de l'étreindre.

Que cette accolade soit, au delà de nostre personne, pour vous l'étreinte protectrice et attentionnée de l'Empereur Nostre Souverain.

Au moment de s'éloigner du Vicomte, la jeune femme eu un léger malaise qui n'échappa guère à l'oeil rusé du Deubsounet qui la rattrapa discrètement.

Faites comme si de rien n'était je vous en prit, je n'ai guère envie d'inquièter les personnes présentent dans cette salle quand bien même je devrais y laisser la vie...Ne dites rien à votre cousin...

La Von Frayner se redressa tout en regardant le Chlo qui avait sans doute comprit de quoi il en retournait. Elle trouva la force de lui sourire avant de reprendre sa place pour terminer.

Que s'avance à présent le Baron Polumo
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