Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

[RP] Retour tant attendu en Empire

Marie_lys
* Aaahhh !!!! mais j'etouffe !!! que se passe-t-il ?*

Marie_Lys était terrorisée, son petit univers venait d'éclater en morceaux.
L'eau dans laquelle elle baignait qui la protégeait et la nourrissait, venait de s'échapper. Elle sentait pour la première fois son cœur battre dans sa si minuscule poitrine. Elle descendait et voulait que cela finisse le plus vite possible. Le ventre se contractait et elle était serrée, poussée vers le bas et elle détestait ça. Pourquoi on la dérangeait comme ça ?

Elle se sentit explusée et elle ouvrit la bouche, l'air qui entra à grands flots dans ses poumons lui fit terriblement mal


- OUINNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle hurla et le son de sa voix lui fit encore plus peur, du coup elle cria plus fort

- OUINNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


*Mais ça fait un mal de chien !!! C'est quoi ça ? je suis où ?*

Elle n'avait pas ouvert les yeux: Elle se sentit prise et emportée loin de la voix qu'elle aimait. Du coup la terreur la fit se taire.
Deubs0
Tu as raison, parfaitement raison Fréjus, ça me détendra. .... Si la mère ou l'enfant meurt, tu les suis dans la tombe, mais par égare pour note amitié, je demanderais à pouvoir officier, ce sera magnifique

Entend, et ouvre les yeux grandement, les faisant presque sortir de la tête, le voila la folie tente à le prendre,… serre fortement sa main sur l’épaule de son cousin, regard pour trouver un quelconque objet pour l’assommer, l’autre point se fermant, lèvres prêtes à le sommer de se calmer pressement, la tyrannique intervint…

Deubs pourriez vous éloigner notre cher duc avant qu'il ne tourne de l'œil.

Regard d’azur, noir comme une nuit sans lune, nulle réponse n’était utile, et elle le sortait d’une situation qui risquait d’être épineuse, assommer son cousin aurait été malvenu, mais il lui était inconcevable que main soit levée sur l’artiste, qu’importe le résultat,….

Regarde la duchesse, acquiesce de la tête, esquissant un léger sourire…, passe son bras sous celui du futur père…


Menton, la dame a parler, venez, laissons, Beausoleil n’a point besoin de nous et surtout de vous….

Le mène sur le parvis de la cathédrale, sort une fiole de gnole de sous sa cape, boit une bonne rasade, la tend a l’entrainé, d'un ton ferme

Tiens, bois…

Le bras se tendant il se rendit compte que la charpie du poney gisait…
Joli travail, pensa t’il avant d’esquisser un léger sourire au grand père et a la princesse….


Puis d'un coup.....

- OUINNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oreille attentive, au son du ouinement, digne du mort au poney... sourit au Duc,

il semblerait que ca soit une fille, mon cousin....

lui reprend la fiole, rebuvant une gorgee...
_________________
Vicom de Frejus, Baron de Came
Vero5
Nettoie consciencieusement la petite grenouille et lui vérifie membre et mobilité, la soupèse et l'inspecte, sa voix de stentor ayant prouvé ses capacités vocales et respiratoires. S'étant enfin tut, les petites billes semblent la scruter avec une haine véritable lui démontrant que la vue semblait aussi se porter à merveille.
Observe la constellation qui marque son épaule droite et rit en voyant qu'elle forme la grande ourse.

Veillant que la petite demoiselle ne lui échappe pas des mains surtout après la douceur soufflé à haute voix par son Seigneur, la mort ...par ses main de plus est, hmmmm un échappatoire qui lui semble à trop court terme à son goût.

Enveloppe la miniature si fort et si fragile dans la cape d’argent au revers d’azur si aimablement prêté par le beau blond qui, dès la vu de la jarretière s'était éloigné avec une teinte soleil couchant sur mer de feu et qui armé du caducée faisant des sillons dans le marbre. Vero se demande s'il serait prêt à bondir pour assommer Papapoule, qui rondement mené avait été conduit en plein air.

Reviens et pose la grenouille tout rutilante dans les bras de sa mère
.

C'est une petite une pleine forme , félicitations... elle semble aussi vigoureuse et solide que sa mère et aussi bavarde que son père... un don de la nature !!


S'abstient de remarquer que le mélange risque de leurs faire soucis d'ici peu.

Profite de l'absence de voyeur pour finir son travail et vérifie que la deuxième partie du programme soit sans anicroche, trouve que tout semble être en ordre. Demande finalement que l'on débarras le lieux toute trace d'efforts et s'éloigne discrètement laissant la mère profiter un instant d'un moment d'intimité avec sa fille.

Va prendre l'air sur le parvis, croisant les hommes qui se hâte en sens contraire aux hululement de la grenouille qui leurs averti de sa présence.

Sourit doucement et le regarde


Papapoule, Oui! cette fois le nom prends toute sa valeur!
C'est une merveilleuse petite fille.. félicitations.


S'affaisse lentement sur les escaliers et grogne en regardant les restes de ce qui devait être éventuellement un animal. Ferme les yeux et fait le vide.

_________________
Ingeburge
Ingeburge était un peu distraite, suivant vaguement le suite de la cérémonie. Elle était ailleurs, elle était loin et en ce premier juin, elle se demandait ce que serait sa vie, disons, en août. Qui aurait pu le savoir?

Et il fallut rien de moins qu'un évanouissement pour la tirer de ses songeries dignes de l'Oracle de Delphes.
Elle resta un instant interdite, se demandant comment cela se pouvait et le temps qu'elle se pose ces questions, quelques personnes s'étaient déjà précipitées autour de Victorinne car c'était cette dernière qui était tombée au sol.

Et sans qu'elle comprit bien pourquoi, elle se retrouva pêle-mêle avec Chlodwig, Guise et un poney. Cette cérémonie devenait décidément du gros n'importe quoi.
Guise beugla et elle se contenta de sourire, quelque peu à la ramasse.

Aveuglée par le soleil, elle regarda un instant en arrière et vit Victorinne — tiens elle était enceinte, encore un truc que la pas-encore-duduche-de-Bourgogne (oui on est le premier juin) n'avait pas capté — se traîner vers l'un des confessionnaux soit le deuxième lieu le plus petit de la Cathédrale après la cathèdre. Elle s'en étonna, on ne manquait pourtant pas de place dans la Kölner Dom, la sacristie par exemple était des plus vastes.
Elle ne dit pourtant rien, regardant plutôt le poney dont le sang bouillonnait sur le parvis. Jolie couleur, pensa la Prinzessin qui songea ensuite que sa Cathédrale était décidément souillée : sang à l'intérieur, sang à l'extérieur... hum.

Deubs et Vero les avait rejoints à l'extérieur et le trio infernal apprit ainsi qu'un enfant était bien né, une fille même.
La Prinzessin regarda Guise, amusée et déclara, moqueuse
:
— Et bien grand-père, quelle surprise... J'espère ne pas avoir provoqué l'éjection de votre petite-fille en serrant d'un peu trop près votre fille lors de l'accolade. A ma décharge, je n'ai rien vu et je n'ai même rien senti, rien ne laissait croire qu'elle était prête à... non, Inge, pas mettre bas, ça ne se dit pas... enfanter.

Puis, se tournant vers Chlodwig, elle ajouta :
— Espérons que l'enfant n'aura pas la tête de Yana. Ce serait un sacré handicap pour débuter son existence, non?
Et elle sourit à nouveau, observant son âme damnée qui était bien silencieuse tout de même.
_________________
Victorinne
La Beausoleil revint à ses côtés pour déposer la petite merveille dans ses bras.

C'est une petite une pleine forme , félicitations... elle semble aussi vigoureuse et solide que sa mère et aussi bavarde que son père... un don de la nature !!

A sa dernière réplique, la brune se mit à rire. Le "bavard comme son père" n'était pas passé inaperçut. Cette petite merveille ferait sans doute la joie de tous de par sa beauté. Celà promettait d'être fort intéressant lorsqu'elle serait en âge de se marier. Gaby laisserait il un autre homme approcher son héritière, la duduche n'en était pas sur tant il tenait à son enfant. Remerciant d'un signe de tête son accoucheuse, la Von Frayner replia les jambes pour caler sa fille sur celles ci afin de la contempler avec plus de facilité.

Bonjour à toi petite Marie Lys, nous ne t'attendions pas aujourd'hui ton père et moi.

Victorinne n'avait de cesse d'observer chiffonnée de sa fille oubliant même l'endroit ou elle se trouvait ainsi que les regards qui se posait sur elle. Les traits fins de son enfant soulevaient sa tendresse. Relevant la tête, elle vit Natale s'approcher d'elle. Hum sans doute venait il chercher la tyrannique jarretière mais le plus probable en cet instant c'est qu'il venait voir comment se portait la mère. Cette dernière ne lui laissa guère le temps d'ouvrir la bouche prenant aussitôt la parole.

Pourriez vous je vous pries faire venir Sa Grasce Gabriel, je penses qu'il sera rassuré de voir que notre fille va bien. J'aimerais également que vous soumettiez à Son Eminence Ingeburge notre souhait de voir cette dernière être la marraine de Marie Lys.

La brune reporta son attention sur la petite Von Wittelsbach, le fait qu'elle était enceinte avait dû en surprendre plus d'un au moins le port d'un manteau héraldique et d'une robe bien trop grande pour elle n'avait pas éveillé les soupçons. Sa nièce avait finalement rien de mieux qu'une robe assez ample pour cacher ses formes
Marie_lys
Maire-Lys avait été lavée par une dame. Il lui semblait qu'elle connaissait cette voix, elle fixait la dame, bien entendu elle ne distinguait pas bien, juste la forme qu'elle voyait mais elle était certaine que ce n'était pas la personne qu'elle cherchait, celle qui s'était toujours occupée d'elle.
Ce n'était pas désagréable d'être lavée, de ne plus avoir ce liquide horrible sur le corps et l'eau lui faisait du bien, c'était comme dans l'endroit où elle était avant...Enfin, presque.
Le nourrisson était emporté puis posé dans les bras de sa mère. Tout de suite Marie-Lys se sentit mieux.
Elle reconnaissait une odeur, une odeur qui ne l'avait jamais quitté.
Elle reconnaissait une voix, une voix qui l'avait toujours accompagnée


*C'est elle ! C'est ma maman ! Je l'ai trouvé !! *

Marie-Lys voulu parler mais elle ne réussi qu'à faire un grand bâillement

* Que je suis fatiguée !! Maman, je vais dormir maintenant que tu es là avec moi*

Elle ferma doucement les yeux et un sourire flottait sur sa jolie petite bouche.
Natale
Au Nom du Père
De la Fille
Et de la Saine d’Esprit
Amen

Au moment du cri le vassal se signât et fit une petite prière pour le nouveau né.

Natale, hum le Vicomte de Rabat, s’approchât de la Lorraine.
La chose avait été belle et bien faite par l’Espoir aux rayons ardents.
Il revint ainsi auprès de la brunette qui tenait désormais le chtit dans ses bras.

De plus près il vit que c’était une gamine. Même pas un héritier. Fichtre !

… Enfin bon.

Point de jarretière, nenni, à vrai dire il venait surtout remettre le caducée à sa détentrice attitrée. Il le posât à ses côtés et regardât quand même d’un œil bienveillant la ptiote qui souriait tel un angelot. Arf ! elle était mignonette quand même.
Il prit bonne note de la brune requête et lui répondit avec la même politesse.


Cela sera fait votre Grandeur.

Dit-il tout bas pour ne point réveiller « le vermicelle aux cheveux d’anges »


Il traversât alors le grand édifice, c’est vrai qu’il était grand quand même ce bâtiment qui rougissait sous les litre de sang versé par les fidèles.

Une fois arrivé au dehors il surprit alors « les Impériaux » du Midi et du Septentrion. Enfin il s’adressât surtout à ceux qui étaient toujours un peu à l’Ouest… du SRING, cela s’entend.
Votre Grasce ! cher cousin. J’ai l’honneur de t’inviter à revenir auprès des tiens. Tout c’est bien passé et la mère comme la fille respirent la félicité.
Celui qui était alors l’Annonciateur se tournât ensuite vers Sant-Rafèu, la patronne des voyageurs, non sans prendre conscience qu’il entrait dans une autre conversation déjà entamée.
Votre Altesse. L’on m’a également demandé de venir quérir votre bienveillance afin d’accompagner le nouveau né sa vie durant. Les parents souhaitant ainsi avoir l’honneur de vous avoir comme Marraine de la dénommée Marie Lys Von…
Il préférât ne point dire de bourde, de toute façon ce serait Von machinchose au finalNée ce jour en votre Chapelle
_________________
Godgaby
Gabriel s'était docilement laissé mené hors de la cathédrale. En fait il ne s'était même pas rendu compte qu'il marchait qu'il se trouvait déjà dehors, à boire il ne sait quoi alors que son regard se perd vers une drôle de bête éventré. Dieu sait ce que la bête à put rencontrer mais il n'en reste plus grand chose, difficile de dire de quelle bête il s'agit même.

Alors qu'il essaye de déterminer à quoi pouvait ressembler la créature avant, et il progresse, une voix familière le surprend.


il semblerait que ca soit une fille, mon cousin....

Ne dit pas de bêtise Fréjus, c'est trop gros et il reste des sabots. Tu vois bien que ça devait être un poney.

-Papapoule, Oui! cette fois le nom prends toute sa valeur!
C'est une merveilleuse petite fille.. félicitations.


Vous vous êtes passé le mot ou quoi. Je vous répète que c'était un poney.


Aucun sens de l'observation, avec un cousin et un vassal de la sorte le voila bien entouré, incapable de différencier un poney d'un humain. Alors que Natale sortait pour les rejoindre, plus on est de fou mieux c'est, un hurlement amplifié par l'écho en provenant de la Cathédrale le surpris. Il comprenait, comment avait il fait pour ne pas l'entendre, il s'en fichait de toute façon maintenant il l'entendait.

-Votre Grasce ! cher cousin. J’ai l’honneur de t’inviter à revenir auprès des tiens. Tout c’est bien passé et la mère comme la fille respirent la félicité.

Une fille? C'est une fille? Mais bien sur que c'est une fille avec cette voix aussi mélodieuse. J'y cours mon cher Vicomte, j'y cours, par contre essaye d'apprendre à ces deux là,
fit il en désignant Fréjus et Beausoleil, à reconnaitre poney, même quand il est mort. Ils ont un peu de mal on dirait.

Disant ses mots il partit retrouver la mère et l'enfant, son enfant, sa mère. Hum non pas sa mère, voila qu'il délire maintenant, trop d'émotion n'est jamais bon pour l'esprit qui se perd. Arrivant au coté de Victorinne il se mit à sa hauteur et la regarda avec son enfant dans les bras.

Vous êtes magnifique ainsi toutes les deux. Mais elle n'a pas beaucoup de cheveux.
_________________
]
Deubs0
Mon dieu, mais qu’es ce qu’il pouvait bien avoir dans cette fiole pour que son cousin parte dans cette folie, rien d’extraordinaire pourtant, le cousin ne supporterait il point l’alcool ? À vrai dire, Deubs ne l’avait jamais vraiment vu boire, et ce n’est pas avec les fréquences des repas de famille qu’il avait pu se faire idée….

Le Vicom abasourdi sur les réflexions du Duc, se mit à se dire qu’il aurait mieux fait de l’assommer plutôt que de lui offrir boisson, il aurait surement entendu moins d’ineptie…

Sur le point de devoir le gifler qu’il reprenne ses esprits, l’ombre d’une sortante de la cathédrale vint se glisser sur le parvis…
Le sourire de Beausoleil annonçant la nouvelle, valait une bonne rasade, que le Vicom savoura, mais la réflexion de son cousin fut encore des plus choquantes… A cause de désespoir, le cas étant incurable, il regarda la fiole, et rebu une gorgée, avant de la tendre a Véro….

Sortie de son vassal, tiens donc il était reste regarder les jupons celui la, Louis Philippe, l’avait totalement oublie dans cette histoire, l’œil trop attentif aux déboires de son cousin, qui lui en aura fait voir de toutes les couleurs… espérons que sa fille ne soit point son image, les pauvres servantes allaient morfler….

Sourit a natale, annonçant la nouvelle, et le laisse faire son devoir, s’adressant a Beausoleil...


Epargne Gabriel, je crois qu’il n’a pas encore compris ce qui venait de lui arriver… et le contenu de cette fiole ne semble point l’aider….

Eclate de rire, reprends gentiment la fiole a la dame, et bois une gorgée, l’événement était à fêter…
_________________
Vicom de Frejus, Baron de Came
Vero5
Vero entrouvre les yeux et grogne furieusement à la vue de la nuée de mouches qui viennent admirer les restes.

Une fille... un poney.... pauvre Seigneur, lui pardonner ses paroles, son attitude? n'ayant pas sa rame à porté de main pour lui remettre la raison en place, le laisse dans son quartier de délire.

Une main lui tends une gorgée qui lui réchauffe les entrailles, explose et lui redonne couleurs et un vrai sourire. La main ...ou le liquide...


Des mots résonne dans sa tête


Rayon de douceur
fugitif instant sans demande de retour
étincelle souffle
éclatant écarlate cri , d'or dort


Réponds gaiement à la main tendue


Hmmmm... on n'est pas trop de quatre pour le soutenir, Est ce qu'un jour il réalisera ce qu'il lui arrive?


rit doucement

Il serait capable de la dissimulé aux yeux de tous, la trouvant sans dents ou autre...


Voyant le liquide repartir dans le gosier, se lève et s'en rapproche.


Que pouvons nous faire de plus que ce que nous avons fait jusqu'a lors?
lui accorder notre entier soutien et l'aimer tel qu'il est. Cela me semble respectable!


Vive Valeque mon doux ami..à la santé de la grenouille qui n'est pas poney, voyons si j'ai eu raison de lui prêter un doux surnom.
Polumo
S'approchant de la Cathédrale d'Aix la Chapelle, un flot de sentiments contraires l'envahirent.
La vue de ces impériaux qu'il combattait depuis des mois lui rappellait à quel point il ne savait pas vraiment dans quoi il s'engageait.
Polumo ne prétait pas allégeance à l'Empereur pour l'Empereur en lui même, Droit Divin ou pas, peut l'importait en fait. Non, ce souverain qui avait laissé son empire à la dérive, et qui avait sucité en son fort intérieur tant de haine n'avait pas regagné son estime à ce niveau.
Il suivait juste l'occasion qui lui était donnée de réveiller la Provence Libre contre ce Marquisat oppressant.
On avait par le passé critiqué un empereur absent, le marquis l'était tout autant. Les institutions des deux côtés étaient bancales, bien que l'empire ait sérieusement regagner de l'aplomb. Non et puis comment se forcer de respect pour ce petit seigneur usurpateur qui était devenu Marquis pour le pire et le pire.

Dans sa tenue payée avec l'argent du prêt lombard, il fit demi tour pour pénétrer à nouveau dans l'échoppe de l'artisan tailleur.
Il ne pouvait se présenter devant cette foule qui n'avait que faire de lui, tout ce qui lui apportait c'était le coup apportée à ce qu'il avait contribué à maintenir debout, jadis ... Cela ne rimait à rien.
Il demanda un velin, une plume, de l'encre noire et bien sûre de la cire. Là il réglèrait ce qu'il avait à faire.


Lettre transmise à Victorinne sur lequel lo Baroùn a écrit:
      Ieu, Philibéro Tinoù de Cortilloles ;
      Baroùn de Ieras per la volontat de la Còmtessa alavetz Engloriada Arwen Heimdarllson dicha la Onèsta,

      A LongJhonSilver,
      Emperador del Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,

      Al degun que recébrà la meuna allégeance ,


    Segon la meuna causida liurament consentìs, ne çò jorn de alegriá entà les nòbles e la poblason del Empèri,
    Maldespièch totes los meus encartamentes passates que an fach de ieu un enemic del Empèri,
    Jos les agaches d'Aristotel e Christos dins la ostal del Trespoderós,

    Recotat en Irlanda per amor de los treboles enfra Laighean e Munster, devi vosautres tornar çò velin,

    Presta a la seuna Magestat allégeance entà tant que viurai.
    Jura Ajuda, Conselhatge e Ampar.


      Datat e sagelat a Ceatharlach
      lo Divendrès quinze de Mai de l’An Març Mila Quatre Cents Cinquanta Sèt

      Philibéro Tinoù de Cortilloles ; Baroùn de Ieras


Ultime provocation de ce provençal que d'écrire dans la langue qu'il avait parlé depuis son enfance. Soit, on aurait tôt fait de remonter jusqu'à l'atelier de ce marchant, mais à présent qu'il avait fait remettre la lettre au maitre de cérémonie dans la cathédrale, il était libre.
Aussitôt que cette pensée lui traversa l'esprit qu'il remonta en celle et galopa en direction des plaines. Il lui fallait se libérer l'esprit de tout cela, de cet acte à l'instant commis, irreversible et qui le rendrais chaque jour un peu plus félon.


    [ Désolé pour l'attente, la période estivale étant génératrice de retraites ]
--La.beste.sans.nom


Elle s'était baladée dans Rome, tourbillon glacé dans le vent de septembre.
Elle avait eu tant à faire, tellement d'orgueil, d'envies de pouvoir à attiser.

L'Artois à nouveau livré au "chaos" par la volonté des puissants et des hérétiques comme disent les faibles moutons de Dieu.

Et que dire du cardinal qui ne venait plus en Rome, à son grand ravissement, laissant ses moutons errer lamentablement...
Oui, un connétable, avide de pouvoir, de couronnes à n'en plus savoir laquelle porter, oubliant ses préceptes pour les dorures.
En voilà un qui avait tout compris à l'orgueil, au fort dominant le faible, et sait l'appliquer au quotidien !
Quel amusement, quel nectar !

Un de plus dans son escarcelle, voila de quoi la contenter, mais ceci n'était qu’un début, les troupes bientôt seraient légions...
Les groupes hérétiques qui croissent, se multiplient et montent en puissance pendant que Rome dort et se perd, si sûre de cette vérité qu'elle ne détient pas.

Et pour cause, seul le fort triomphe, chaque jour en apporte la preuve.
Quelle délectation...

La bête jubile, la bête triomphe.
Lentement, jour après jour, ce sont ceux qui la dénoncent et la dénigrent qui lui donnent raison.

Une fin du règne des faibles plus magnifique qu'elle n'aurait pu l'imaginer...

Survolant la cathédrale d'Aix, l'Innomablé constata, presque satisfaite, son travail qui portait bien ses fruits...

La corruption menait la place publique, les corrompus régnaient en maitre, la servant avec une application méticuleuse et presque maniaque tant ils mettaient du coeur à l'ouvrage.


See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)