[rp] Bal des Anciens

Acanthe

En marche vers la victuaille avec la mini brunette, le maréchal Fredistovas interpelle le barbu. C’est toujours surprenant, aussitôt on se remémore si par hasard on n’aurait pas fait une bêtise dernièrement, cueilli un fruit dans le jardin du voisin, adressé une critique au conseil, vendu par mégarde du minerai de fer sur le marché….embrassé sa belle sur un banc public sans pudeur aucune à la vue de tous….
L’Acanthe salue à son tour et se rassure très vite. C’est une histoire de champ, ils en avaient parlé autour d’une chope il y a quelque temps.
- Hum ! Il nous en reste deux à vendre oui…ma femme et moi…deux potagers…d’la bonne terre croyez-moi
De la bonne terre à vers de terre bien noire oui. Avec un peu de chance ils auront vendu tous leurs champs avant de partir.

- Euh... C'est où chez vous?
L’Acanthe sourit, un peu goguenard le barbu.
- J’pensais qu’les maréchaux savaient tout sur tout…et surtout sur les habitants…rue de l’Espinasse, au 46 vous nous trouv’rez
On en discut’ra

Il se dit qu’il a bien fait de venir du coup et trinque à la future acquisition.
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Aelyenor

C'est la fiesta à la Mairie. On célèbre les Anciens. Cérémonie d'exception.
Bon, c'est pas le grand complet mais on y arrive. Aely fait un tour d'horizon du trèfle dans la salle tout en se dirigeant vers Donnae. Messieurs les hommes - dont celui d'Aely - ont toute latitude pour s'expliquer à leur guise. L'administration fait relâche, mais au milieu des converses il doit être en train de se perpétrer des coups fumants à l'heure où la brune réfléchit.

Donnae tourne le dos à Acanthe, qui, très absorbé par sa discussion n'a même pas remarqué que sa petite femme était derrière lui. Il discutaille avec un homme grand et sec, blond de poil, œil sombre, mâchoire carrée, bouche sérieuse, sourcil ténébreux, chevelure épaisse et plaquée, bourrée de reflets. Il a le regard qui déshabille les femmes, œil impertinent et envoyeur d'idées folles.

Bien que le pêcheur arrime par la main la petite Anna, cette dernière parvient à se dépêtrer de son entrave et tirebouchonne vers sa mère. Elle est toute ravie la mouflette, et Aely adore débarquer sans s'annoncer. Surprendre le quotidien en cours d'élaboration.
Deux pas encore et les deux femelles en rejoignent une troisième. Donnae. Le pêcheur lui, est toujours en grande discussion absorbante. Doit y avoir du lourd dans les propos.

Donnae est flamboyante. Comme d'habitude. Aely lui tend Anna avant de l'embrasser. La petite lui propose ses petits bras. La brune est persuadée que ça lui manque un petit d'Elle, alors tout en lui déposant un baiser sur sa joue elle lui murmure.

- Bonsoir toi...ça te va bien un enfant Donnae. Au début tu ressens un sentiment de bonheur teinté de ridicule. Tu sais, jouer à la maman-gâteau ça déroute pour quelqu'un comme toi qui mène une drôle d'existence. On a l'impression que l'on est que gaucherie et on se comporte en s'efforçant de chasser sa gêne. Et puis tu verras, la vie opère son entrée en scène, son entrée en cœur, et alors, tu vas glisser dans la félicité comme dans un bain tiède.

Aely la regarde. Cela faisait longtemps que les deux jeunes femmes n'avaient plus eu l'occasion d'avoir un peu d'intimité. Chaque pore de sa peau devient un œil scrutateur.

- Toujours aussi jolie et élégante Donnae.

Combien de temps sans avoir eu un moment à elles ? Pfff, deux ? Trois ans peut-être... Faudrait compter. Elles avaient toujours mis leurs œufs dans le même panier elle et elle. la main dans la main si on peut dire. Tout le temps. Enfin souvent. Jusqu'au jour où...bah, à quoi bon réveiller les mauvais souvenirs...gardons les meilleurs.

Elles étaient fraternelles.

- Comment vas-tu Donnae ?

Tout en lui parlant, Aely lui prend le bras ; la petite Anna toujours dans les bras de la Capitaine, et elle l'entraîne vers le buffet un peu à l'écart. Aely prend deux verres en tendant un à son amie.

- A ta santé Donnae...Je te remercie pour tous les bons moments passés avec toi. Ils furent rares mais excellents. Tu sais quoi ? Il y a une chose que nous n'avons pas encore essayé. La dégustation d'anguilles grillées ! Hi hi hi.
On a encore un peu de temps. Rien n'est perdu. Tu verras, une fois que tu y auras goûté, tu renonceras aux idées reçues sur les anguilles.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Acanthe

Un espoir…..« elle est là ! » se dit le barbu en apercevant la brunette juste avant que le maréchal le hèle.
Tout à sa discussion avec le sieur Istovas le barbu ne prend pas la peine d’offrir ne serait-ce qu’un sourire à sa belle, du moins pas de suite. Et la conversation lancée, il serait impoli de l’interrompre…sur ce point aussi il s’améliore l’Acanthe, il y a peu il aurait abrégé la parlotte.
Oui ! Mais !!! Un sourire, un regard pour celle qu’il aime n’aurait pas été de trop.
La petite Anna s’agite à côté, la mini brunette tire sur la paluche du père et s’en va, clopin-clopant rejoindre la mère. L’Acanthe suit d’un œil discret la progression et surtout la destination des petites jambes.
Le doux brin de la voix d’Aely parvient à ses oreilles, elle est là pas loin, juste derrière. Ses lèvres à quelques pas des siennes. Mais il bavarde et trinque encore un peu. Au fond de lui il aimerait sentir son souffle venir se poser dans son cou, comme ça, par surprise, mais elle est aussi en pleine discussion.
Un rendez-vous est pris avec le sieur pour le lendemain. Entre les malles qui encombrent la demeure, ils trouveront bien un petit coin de table pour fignoler la transaction. Et pourquoi pas déboucher une bouteille d’arbouses, la vente d’un champ ça se fête.

L’Acanthe se retourne enfin et lui sourit….enfin ! Mais un simple regard et il a compris. Elle le boudera un peu, gentiment et poursuit sa conversation avec Donnae.
Déjà qu’il est d’humeur grognonne en ce moment, si en plus elle pense être ignorée par son barbu…la moue est légitime et sera vite passée.
Avec lenteur il s’approche, par peur de les déranger déjà, parce que c’est son rythme ensuite et aussi parce qu’il s’attend à une pique, une petite taquinerie de la part de la brunette.
Délicatement il lui dépose dans le cou un baiser, lui passe une main dans la chevelure.
- Ca m’fait plaisir que tu sois v’nue, vraiment plaisir….
Un furtif baiser dérobé à ses lèvres.
- J’vous laisse palabrer.... - Puis glisser à l’oreille - si tu m’boudes pas trop, peut-être que tout à l’heure je te f’rai danser mon amour….
Souriant il regarde Anna dans les bras de la capitaine.
- Ca pourrait te donner des idées Donnae !

Le barbu s’écarte discrètement, il sait qu’elles ont des tas de choses à se raconter. Puis il retourne vers les personnes présentes, trinquant joyeusement avec la mairesse, son beau-frère et le maréchal, espérant que d’autres arrivent.
Attendant impatiemment que les premiers téméraires se lancent sur la piste au son des troubadours pour zieuter un peu la technique de danse, pour connaitre quelques pas.
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Arnaud_giboint

C'etait pas la grande foule mais bon il y avait quand mêm un quelques uns qui c'etait déplacés et c'etait déjà bien, Arnaud rejoignit Eshu sourire au lévres et la prenant par le bras lui dit

Allez vient danser ça te changeras les idées

lsans plus de parole il entraine sa belle soeur dans un quadrille effreiné la faiant virevolter au milieu des invités.
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Eshu

Doucement Eshu regarder les personnes arrivé discuté elle se dit je e connais point se messire qui se présente sous le nom de Fredistovas elle se dirige vers lui et lui sourit

Bonsoir messire Fredistovas je suis eshu je suis heureuse de faire votre connaissance si j ai bien compris vous êtes tout nouveau Alors je vous souhaite la bienvenue a Millau et a ce bal

Tout en regardant tranquillement la salle elle discute avec lui
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Millau je t aime

Eshu

Arnaud les rejoins et l invite a danser tout en la fessant tournoyer de tout coté il la tenait fort pour ne pas qu elle s envole contre un mur elle se demande ce qui allais se passer si il la lâchais et qui elle tamponnerais en riant elle se dit chic je n aurais pas a danser avec mon bâton pour ne pas faire tapisserie comme a mon habitude
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Millau je t aime

Fredistovas

Petit à petit, Frédéric se mettait à l'aise. Messire Acanthe s'était montré très attentionné, et peut-être un peu trop. Le blond avait bien vu, lui, qu'une belle dame - sans doute sa femme - l'avait approché, puis s'en était repartie.

Aussi ne chercha-t-il naturellement pas à retenir Acanthe une fois le rendez-vous pris pour le lendemain.

Et maintenant, à boire!

Ah ben non... La mairesse venait lui dire un petit bonjour. C'était bien gentil, mais il avait soif, le nouveau Millavois. La pinte généreusement offerte par le procureur affichait l'air desséché et désertique des grands fléaux. Bref il était à sec.

Il s'éclipsa donc pour se faire servir un godet, quand soudain...

Les musiciens s'excitèrent. Etonné, Frédéric Istovas se retourna. Ah, voila quelle en était la raison. Messire Giboint avait ouvert le bal avec Dame Eshu.
Bon ben... Puisque les hommes devaient inviter...

Parcourant du regard la salle, éliminant une par une les cavalières qui ne lui semblaient pas à son goût - trop petites, trop grandes, trop vieilles, trop quelque chose d'autre, etc. - il finit par jeter son dévolu sur Donnae.

Malpoli, mais l'assumant, il se permit d'interrompre la conversation que la belle dame qui avait si discrètement approché Acanthe tenait avec la Cap's.

- Bonsoir Cap's.

Se tournant vers la belle dame ci-dessus évoquée, il s'inclina légèrement et s'excusa.

Pardon de vous interrompre, ma Dame. Puis-je reporter d'une danse votre conversation d'avec une au moins de ces jeunes dames?

Frédéric désignait par ces mots l'enfant portée d'une part, et la personne possédant les bras porteurs de l'autre.

Juste le temps d'une danse, rassurez-vous. De toute façon j'aurais tellement écrasé les pieds de la Cap's, mais écrasés du genre bien plats, voyez... qu'elle reviendra en faisant *coincoin!* et n'aura plus envie de danser.

Son sourire indiquait cependant qu'il ne se prenait pas au sérieux.

- Cap's, acceptez-vous cette danse avant de me mettre aux arrêts pour palmage de pieds d'une capitaine de maréchaussée?

Koslov

Vladimir Koslov avait entendu parler d'un bal des anciens . Lui qui était jeune marié , et qui était meilleur archer du Rouergue et BA réunis que meilleur danseur , se sentait âme guillerette ..Bien qu'il pouvait être bourru par moment , il souhaitait s'amuser un peu ...

Il en avait parlé a sa délicieuse épouse , Mel de Kerdauret .. Une femme que jamais il n'aurait penser rencontrer et surtout épouser .Lui qui était 4 années , longues années au service du BA , le voisin du Rouergue ..

Il fit son entrée avec à son bras , la belle Comtesse Rousse .. Il était fier enfin après plus d'un an d'attente , réussir a épouser celle pour qui son cœur battait .
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Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat

Alexislaurent

Jour ensoleillé, voilà une bonne excuse pour abandonner quelques heures sa forge.
Alexis changea ses vêtements de travail pour enfiler le plus beau de sa garde robe puis prit l'air. Un bal avait lieu pas loin à Millau,
le jeune Sardinan Boate y avait été invité par madame le maire. Il prit donc le chemin du lieu, passant devant la fontaine de l'église
pour admirer la vue et rafraîchir son visage.
Une légère bourrasque fit flotter ses cheveux, les oiseaux chantaient et les quelques passants souriaient sous ce ciel si bleu .

L'entrée du bal en vue, Alexis revérifia son accoutrement et sa posture. Il s'avança gaiement et à peine arriva-t'il qu'il entendait une
petite foule et sentait un buffet qui lui avait l'air appétissant. Mais ce n'était pas l'appétit ni plus la soif qui l'attirait, mais bien les gens
anciens tout comme nouveaux qu'il a rencontré et appréciait, ou même pourquoi pas faire de nouvelles rencontres et tout de même s'amuser.

Alors il pénétra et reconnu la plupart des heureuses personnes qui trinquaient et s'amusaient dans la salle.

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Donnae_d_aguessac

Donnae amusée observe le petit manège de son amie. Il faudrait qu'elle lui demande conseils à ce propos d'ailleurs, comment faisait-elle pour que son Acanthe soit toujours aussi amoureux d'elle. Les connaissances de la Maréchale en cette matière sont quasi inexistantes mais en très nette progression. Si la moitié d'Aely n'avait point perçu son approche, celle que Donnae aimait appeler la mini-chataîgne oui ! Elle quitte la douce main de son cher papa pour aller frotter son nez et se jeter dans les jupes de sa douce maman. Le pauvre est abandonné ! Elle sourit car mini-chataîgne vient dans ses bras. Elle est légère comme une plume tiens et ressemble tellement à sa maman. Troublée par les paroles de son amie elle l'embrasse à son tour affectueusement. Le bain tiède oui elle en connait bien les bienfaits, depuis qu'elle était libérée de ses gardes elle profitait de quelques gâteries qui auparavant lui paraissaient …. enfin elle n'avait point le temps quoi. Un petit rire _Oui cela me va sans doute très bien, je te remercie mon Aely ! Mais tu sais j'aime que tout soit ….. enfin chaque chose en son temps ! Et puis cela ne se décide pas comme ça hein !

Son amie avait trouvé le bonheur, les maternités la rendaient rayonnante, elle ne déparait pas de cette impression de sagesse et de tranquillité que Donnae aimait trouver en elle et en sa moitié aussi. Une impression d'apaisement quand elle leur parlait. Si elle pouvait parler de tout avec Acanthe, elle osait moins avec son amie. La maréchale croquait juste la vie à pleine dent et ce pour la première fois, sa vie était douce et belle. Elle se saisit du verre afin de trinquer en retour _ santé à toi aussi ma belle amie, à vous quatre ! Je vais très bien je te remercie ! Je n'ai jamais été aussi bien je pense. Et oui moi aussi j'ai adoré nos petits instants à deux, même s'ils remontent à bien longtemps déjà.

Elle éclate de rire aux propos de son amie, oui l'anguille justement elle en avait parlé il y a peu avec Acanthe. Quelle histoire cette anguille, pendue et dépecée tout un programme qui ne l'avait guère tentée. L'ancien prévôt faisait partie du complot, le fameux Colhomban. Que de bons souvenirs, une période très agréable pour la cap's sous la coupe de cet homme tatillon, rigoureux et très efficace, elle avait beaucoup apprit. Et un barbu qui pointe le bout de son nez, embrasse sa douce et lui glisse à l'oreille _ juste une petite phrase qui l'a fait sourire. C'est un complot !

- Bonsoir Cap's.

Donnae tourne la tête _ Bonsoir Fred ! Comment allez vous ? Voilà qu'il semblait vouloir l'inviter à danser ! Elle regarde ses petits souliers, oui il semblait insinuer qu'il y aurait préjudices ! Elle ne portait pas ses chaussures de rempart qui sont solides, légèrement pointues, qui font mal ! Elle était habillée d'une jolie robe et non pas de sa côte de maille ! Sachant l'homme légèrement taquin, elle l'avertit cependant _ Et d'un je ne ferais pas coincoin ! Et de deux il vaudrait mieux pour vous que je garde l'usage de mes jolis pieds ! Et de trois j'espère bien danser encore après !

Et bien oui pourquoi pas !

Elle n'était guère inquiète, il devait bien savoir danser. En cas de palmage de pieds elle trouverait bien comment se venger. Elle sourit à Aely, le fort précieux et si joli paquet se trouvant toujours dans ses bras.
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Arnaud_giboint

Arnaud ne se souciait plus guère de qui arrivait enchainant les danses avec ça charmente belle seoeur sans doute faisait il quelque envieux dans la salle, mais peut importe. mais bon danser fatigue et surtout donne soif aussi a un moment il arrêta de faire tounoyer la jolie blonde.

ma chère ce genre d'exercice donne soif que diriez vous d'aller nous désaltérer au buffet.

sitot dit sitot fait et de remplir deux chope et d'en tendre une à sa belle soeur

A ta santé jolie blonde, et à ton initiative appermment il y a du monde qui se presse ici

pas de réel problème pour Arnaud pour voir qui franchissait le seuil de la salle du haut de ses 6pieds 5 pouce il dominait largement l'assistance c'est ainsi qu'il vit tour à tour entrer Alex croisé quelques heures plus tôt en taverne

Rebonjour Sir soyez le bienvenu il y a ici de quoi boire et manger, vous vous laisserez biententer par une chope

tout en discutant avec Fred il vit entrer un visage connu celui de Mel au bras d'un homme sans doute son mari il ne pouvait len être autrement, aussi il s'avança à la rencontre du couple

Bonjour Mel, Sir Koslov je suppose, soyez les bienvenu en ce lieux Arnaud Giboint le beau frère de la charmente blonde organisatrice de la présente sauterie, il y a de quoi boire et manger profitez en et amusez vous
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Eshu

Apres avoir sautillé de tout coté sa longue chevelure défaite Eshu se demander si une maire était sensé ne pas être présentable mais elle souriait en même temps elle vis le regard de Arnaud aller vers l' . entrée et se faufilât parmi les couples afin de voir qui arrivé. Elle reconnue le sir Koslov et son épouse Mel ainsi que Alex elle s approchât de eux et leurs souhaita la bienvenue heureuse qu' ils soit la.

Bonsoir messire Koslov Bonsoir Mel entrée donc j espère que ce bal vous mettras en joie je vous remercie de vous être déplacé je vous souhaite une agréable soirée.

Allant vers Alex elle lui sourit et se plantât devant lui et lui dit

Bien le bon soir Alex je vois que tu te décide a venir remarque ici y a pleins de bon truc a boire et manger et en plus pleins de belles dames j espère que tu oseras me faire valser
Tout en riant elle se retournât et allât vers Arnaud qui discuté avec le messire Koslov .
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Millau je t aime

Lebarbu

Le messire Arnaud emporte la mairesse sur la piste, l’Acanthe lui observe les pas des danseurs et essaie d’en retenir la technique. Ca lui paraît un brin rapide quand même, un coup à s’emmêler les pieds en plus d’écraser ceux de la partenaire.
Mais regardant sa toute belle il sait qu’il ne pourra plus reculer, il la fera danser oui.
Si pour elle il devait parcourir le royaume en marchant sur les mains, il le ferait, il est prêt à tout pour la rendre heureuse sa merveilleuse.

La salle se remplit peu à peu. Mel fait son apparition au bras de Koslov, les jeunes mariés se noient dans le bonheur et ça se voit.
Le barbu les salue affectueusement, bise la comtesse et serre la paluche du géant époux.
- Ca fait plaisir d’vous voir ici….

Il trinque et salue le nouvel entrant, Alexis. Des revenants, des anciens, des nouveaux, il y avait de tout pour ce bal. La mairesse a eu une riche idée de l’organiser.
Le barbu scrute, parle un peu, sourit. Gardant un œil sur l’Aely qui parlote avec Donnae, jusqu’à ce que le maréchal Istovas les interrompe et s’élance avec sa capitaine entre les danseurs laissant la brunette avec la mini elle.

Seules….mais pas pour longtemps.

S’approchant doucement, lentement, l’Acanthe place une main tendre sur le bas du dos de sa belle et la remonte délicatement jusqu’à son cou qu’il effleure de caresses puis embrasse la petite Anna blotti contre sa mère, les enlace et se serre tout contre elles.
La musique résonne, les pas des danseurs claquent sur le sol.
- Vous m’accorderiez une danse toute les deux ? Dit-il d’un sourire.
Mes p’tites merveilles….
La danse sera moins énergique, moins mouvementée avec la petite entre eux. Et ce n’est pas fait pour déplaire au barbu.
- Et ne t’en fais pas pour tes petons Aely….je les masserai toute la nuit pour réparer mes err’ments de danseur…

Au fond de lui, il a le sentiment qu’ils se souviendront pour toujours de cette soirée.
Il entraine les deux femmes de sa vie et oublie les regards qui habituellement l'inhibent, se concentrant sur elles.
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"Et par le pouvoir d'un mot, je recommence ma vie. Je suis né pour te connaitre, pour te nommer. Liberté !!! " Paul Eluard"

Cecile34

cécile avait pas remit les pieds en Rouergue depuis plus d'un an et donc après avoir fait un tour dans le joli village de millau elle rencontra Eshu maire de sa fonction et la douaniere, dames forts sympathiques par ailleurs...Après quelques bieres, elle découvrit qu'un bal des anciens avait lieu......bon un bal des anciens cela concernait surtout le blondinet délavé qui voyageait avec elle.....cécile était jeune!!!

Sans se retourner elle se rendit à la charette et vit le blondinet qui était assis bien tranquille, le tirant par le bras elle lui expliqua rapidement qu'un bal avait lieu et qu'il fallait qu'ils dansent avant leur départ pour Rodez le soir même

Un peu malmené tones se laissait guider, decouvrant la salle cécile eut le souffle coupé, l'organisatrice s'était bien donné du mal

Ouahhhhh regarde mon blondinet !!!!

Cécile salua les gens présents, tres courtoisement, tout en s'arrangeant un peu et attira tones sur la piste

Prenant sa main elle le fit virevolter, suivant le rythme de la musique des troubadours, elle aimait danser et elle allait plus s'arreter....
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Tones

Tones somnolais dans la charrette un brin de paille dans la bouche en comptant les nuages quand la blondinette arriva le pas rapide le pris par le bras et le guida dans le village!

Il se laissa faire déjà car il ne refusais jamais rien a la blonde et aussi car il adorais qu'elle le sorte de sa léthargie du moment...

Arrivé dans la salle il compris tout de suite ce qui allais lui arriver... Danser, rha merde l’était plus tout jeune, et même si a l’époque il danser bien et tout le temps, cela faisais des années qu'il ne s’était pas prêter a l’exercice, et c'est avec un peux de gêne qu'il se fit emboiter le pas par la jeunette ancienne de blondinette sur la piste...

Il se laissa guider sur les deux trois premières passes avant de prendre plus de confiance et de commencer a guider sa Cécé sur quelques moments de danse la prenant dans ses bras pour la faire tourner sur elle même et la trouver comme toujours si jolie en chaque circonstance...

Rhalala ma Cécé, tu me fais vraiment faire tout et n'importe quoi... On va sentir le fauve avant de prendre la route avec tout ce sport plus de notre age....

Bal des Anciens

Bimba.bambi

Elle voulut exploser de rire en voyant sa tête mais n'en fit rien... Elle se contenta de garder un incroyable sérieux pour lui dire :

Qui de nous deux perdra la tête en premier ? Pis c'est à tes risques et périls hein... Si t'as envie que j'renvoie les coupes de vins sur ta jolie chemise, vas y fais moi tourner !

Quand elle le vit s'arrêter, elle sourit angéliquement... Le pauvre, elle était vraiment vilaine avec lui... Pourtant, l'instant n'avait pas été si désagréable au contraire...

Hého... On peut pas être douée en tout... Quoique... Si je suis parfaite en tout moi... Juste que là, j'ai plus envie d'aller faire un tour que de danser...
Pour c'qui est de la charette, trouve toi un esclave hein... Moi je pousse personne ! J'ai déjà du mal à avancer et te suivre...

C'est en l'écoutant parler de massage pédestre qu'elle fronça les sourcils... Si quelqu'un devait être massé, c'était elle ! Elle était Dame après tout !

Pis quoi encore ! Tu veux pas une compensation pécuniaire en prime !?

Le bougre voilà qu'il devient gentil avec elle en lui disant qu'il resterait si elle restait... Que dire ? Le strict minimum pour ne pas éveiller certains doutes...

Une amie ? C'est qui ? J'partirais pas tant que je ne saurais pas ! Nafoutre de ta corde !

Le relâchant et s'écartant de lui, elle s'en alla s'asseoir sur le premier banc vide qu'elle vit... C'est qu'écraser des pieds c'était fatiguant !

_silfiac

Voilà le deuxième pied écraser !

Râlant intérieurement, Bimba ! je vais te faire tourner jusqu'à te fait perdre la tête si tu continue !!
Mais trop mal aux pieds... décida d'arrêter là !

Bon allez ont arrête là, je peut plus, regardant ses pieds, j'ai trop mal, merci !
Je t'inviterai encore a dansez tiens!

Par contre, je prendrais bien des massage pédestres, espérant qu'elle masse mieux qu'elle danse...
Lui sourit, de toute façon, j'ai une charrette je resterais dedans pour le voyage

Et maintenant, voilà qu'elle lui fait un caprice pour restez ici...

Non je resterais ici, tu le sais très bien ! Mais j'ai hâte de voir une vielle amie à Montpellier, alors mal au pied ou pas, je partirais, et si tu veux pas, je demanderais à la mairesse une corde pour t'attacher et je te mettrais dans ma charrette, et tant pis pour mes pieds !

Acanthe

Il a eu raison l’Acanthe de ne pas abuser du chouchen qui pourtant lui tentait les papilles de son goût mielleux. Etre sobre pour danser est préférable, surtout quand on ne sait pas danser, et le petit mot qu’il avait laissé à l’Aely « à tout à l’heure pour une danse… » ne lui laisser plus le choix.
Un petit mot comme une promesse et la belle se laisse entrainer par son homme.
Au milieu des autres danseurs, les deux merveilles entre ses bras, il tente de mener le pas. Zieutant discrètement les pieds des autres pour voir, pour comprendre. Certains sont plutôt doués et gracieux, d’autres moins, c’est rassurant mais….ne relâche pas ton attention barbu danseur. Fais-les tourner tes belles.
Tournent, tournent !
La piste se remplit encore, des connus, des pas connus, des pas vus depuis longtemps.
Il se sent privilégié l’Acanthe avec ses deux cavalières, sa brunette et la mini brunette. Relâchant par moment les hanches de sa Aely jolie, il caresse la joue d’Anna qui babine de joie et plonge son regard dans celui de la mère.
Mais c’est oublié que la dame a le don pour surprendre son barbu d’homme.

- Écoute Acanthe, ça suffit comme ça. J'en ai marre. Je vais t'épouser.
Sans sommation aucune, à peine un brin de malice dans le regard avant d’annoncer. Il en reste interdit l’Acanthe, chamboulé le barbu.
C’est aussi pour cela qu’il l’aime sa Aely, l’empêcheuse de tourner en rond qui fait fi de la bienséance et des coutumes quand il faut, qui sème sa liberté et son amour au gré de ses envies. Il l’aime aussi pour cela oui, l’adore quand elle le pousse dans ses retranchements de taciturne, quand elle le bouscule.

Il sourit, la musique devient un fond sonore un peu vague et les autres couples tournoyant autour de leur immobilité soudaine deviennent flous.
Il sourit, surpris et déconcerté, s’il s’écoutait il tomberait sur le fessu. Il sourit, un peu bêtement sans doute face à cette initiative….peu commune.
Elle lui demande sa main !!! Elle demande la main de son homme.

Déjà lors du mariage de Mel et Koslov il avait eu le droit à une piqure de rappel.
Quand il s’agit d’aller taquiner la poiscaille au lac il y a du monde, mais pour emmener sa belle devant l’autel il fait moins le malin le barbu. Il traine, il paresse le bougre.
C’est vrai qu’il avait fait la demande il y a un moment déjà, au début de leur histoire.
Parce qu’il le fallait, parce qu’il avait entendu dire qu’il fallait le faire, parce qu’il avait peur de la voir partir sa brunette, il voulait être rassuré et aussi parce qu’il l’aimait déjà comme on ne peut aimer qu’une fois dans sa vie. Elle ou rien ni personne. Il avait fait la demande et dans sa tête de taciturne, c’était acté. Pas besoin d’officialiser.
Depuis cette demande il y a eu beaucoup d’amour dans ce couple, beaucoup oui. De la complicité, de la complémentarité, de la passion dévorante…aussi…souvent et quelques incompréhensions.
Depuis cette demande il y a eu deux enfants, deux petits bouts d’eux qui trottinent à présent.
Elle attendait sans doute confirmation depuis, renouvellement et a fini par prendre les devants. On ne peut pas lui en vouloir de forcer la passivité de son amant.

Les mots résonnent encore « …. Je vais t'épouser. »
- Aely………. – lui caressant la joue encore un peu secoué par les mots de sa toute belle.
Ben oui ! Vous feriez quoi vous si celle que vous aimez vous demander en mariage sans prévenir ? Eh bien chez le barbu il y a un mélange de bonheur et de panique, surtout de bonheur.
Mais quand même…ça le perturbe un peu.
Il l’écoute parler et tente de se ressaisir.
- Fallait mon Acanthe…. C'était écrit…….C'est ainsi.
- Aely ! Je…heu !
Elle l’embrasse, le dévore d’un baiser qu’il partage et échange. Le genre de baiser qu’ils se réservent habituellement pour leurs moments d’intimités, à l’abri des regards….quand les enfants dorment ou qu’ils se retrouvent au milieu des jardins, dans la forge ou l’atelier. Un baiser libérateur sans pudeur aucune.
Il respire la peau du cou de sa brunette l’Acanthe, s’enivrant d’elle. Oui il l’aime, oui il ne veut qu’elle.

Un oui…ce Oui sera pour la vie. Il le sait le barbu, une vie entière auprès de son attachante, auprès de celle qui lui a tant donné et qui lui donne encore chaque jour. Il le sait et il le souhaite, il s’est livré à elle comme à personne auparavant.
C’est à côté d’elle qu’il veut se réveiller chaque matin, avec elle qu’il souhaitait des enfants. C’est pour elle qu’il fait chaque pas dans la vie, pour elle et les petits eux.
« Du bois solide vaut mieux que du bois bien peint *» lui avait dit l’ermite. Et leur amour est solide.

Relevant délicatement, du bout des doigts, le menton de sa belle des vignes, le barbu plonge dans ses mirettes d’émeraudes.
Retrouvant un peu ses esprits et d’une voix claire, sincère et pas tremblotante
- Oui Aely ! Épouse-moi, quand tu voudras, où tu voudras…..je veux être ton époux mon amour…plus ton amant…mais ton époux pour la vie
Un grand sourire émerge de la barbe, je crois bien qu’il vient d’atteindre l’ataraxie* l’Acanthe. Si si ! Voyez comme ses pupilles se dilatent, comme il rayonne de bonheur.
- T’as raison on a assez attendu…ça peut plus durer…oui Aely on va s’marier......Oui !!!

Il l’embrasse tendrement, follement, passionnément. Un baiser au goût lacrymal. Puis soulage les bras de la promise du poids d’Anna et serre la petite et la mère tout contre lui.
Il a vraiment bien fait de ne pas abuser du chouchen le barbu.

* Proverbe Vietnamien
* Ataraxie : Quiétude absolue de l'âme.

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Silfiac

Une fois au milieu de la piste, entendit bimba râler, lui fit un clin d’œil,

arrête de râler tu sais bien que tu arrivera pas à me tuer, je suis bien trop fort pour toi, lui fit un grand sourire,

puis arrête de dire que je t'abandonne, même pas vrai, tu crois que jvais t'abandonner comme sa au milieu de nul part ! tsss allez danse

Quelque pas de danse voilà quel marche sur mon pied, enfin écrase mon pied

Tain,Silf pris sur lui la douleur puis la regarda, elle qui fit sa tête d'ange à ce moment là, style j'ai pas fait exprès "désoler"

Citation:

Oups ! Désolée ! Quelle maladroite que je fais !

Mouaiiii, enfin pas grave je vois que tu a des carences nous allons alors continuer, même si j'ai mal au PIED, la voyant qui, de tout évidence était pas du tout ravie de danser, mais il aimais bien l'emmerder !

Ne t’inquiète pas c'est bientôt fini et puis nous repartons bientôt alors j'aimerais avoir mes deux pieds !

Bimba18

Elle pouffa de rire lorsqu'il se vanta d'être le plus fort... Pauvre homme il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire... D'autres étaient morts pour moins que ça... Regard de jade qui se posa sur lui, elle tâcha de garder son sérieux en le voyant sourire... Faut dire qu'elle ne l'avait jamais vu d'aussi près le bougre... Généralement, elle aimait tenir une certaine distance avec les hommes, à ses yeux, ils demeuraient tous des crétins... Mais c'est que lui était plutôt pas mal dans le fond...

Bref, il voulait qu'elle danse, alors elle danserait... Mais une chose était certaine, c'est que ses pieds allaient être tellement enflés qu'il ne pourrait quitter la ville avant des jours...
Nouveau écrasement de pied, le même pour bien qu'il ait mal, et elle lui sourit de toutes ses dents faisant celle qui n'avait rien fait...

Vas y donc... Combles mes lacunes en danse, je ne demande qu'à apprendre très cher ! Mais je ne crains que nous ne puissions repartir bientôt, il te faudra surement un peu de repos et quelques massages pédestres avant le départ...

Si l'un aimait emmerder l'autre, la réciproque était toute aussi bien jouée... Elle prenait malin plaisir à lui pourrir la vie et d'ailleurs, elle en rajouta une couche :

Et si j'avais envie de rester ici ? Tu m'abandonnerais encore une fois ?

Elle démordait pas la Chesnais, il l'avait abandonné une fois, qu'il le veuille ou non et elle se demandait ce qu'il choisirait entre elle et un voyage....
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Aelyenor

Et bon, voilà que Donnae et Aely enfin se retrouvent un peu seules, isolées des parlottes. Moment idéal pour enfin discuter de choses plus profondes, plus effectives.
Mais il sera dit que ce ne sera pas encore pour ce soir.

L'homme accueillant les invités avec Eshu ; Sire Arnaud_Giboint a repéré Donnae. Faut dire que la Capitaine passe difficilement inaperçue. Formide very. De la personne dure à charrier en public. Faut les épaules et la carrure pour arriver à avoir un entretien avec elle au milieu de l'océan des concupiscences, subir l'envie des matous, la férocité des légitimes. Prendre l'espace d'un instant le temps de conduire une conversation avec elle est aussi téméraire que de se pointer devant le Roy de France en brandissant un lai de François Villon.

Elle sourit Aely voyant Donnae prendre le bras de l'hôte. Juste le temps de lui arracher la petite Anna et la voilà partie en évitant les talons des chausses de son cavalier. Moment également attendu par ce fripon d'Acanthe pour oser l'inviter à se joindre à la ronde.

De mieux en mieux ! On allait de surprise en surprise.

Elle salue, un petit sourire narquois au coin des lèvres, puis pose sa mimine sur celle de son homme.

- Allons-y mon ami. Faites-moi l'honneur de découvrir vos dons de meneur.

Anna quand à elle est très contente, enchantée par la zizique et les ronds de jambe. La Carole se poursuit. On entend le pas feutré des pieds qui traînent sur le carrelage au milieu des vielles, des tambourins, des vapeurs de vin et des odeurs de rôts.
Et c'est là. En cet instant biscornu, idéal pour les surprises, qu'Aely, flanqueuse de gnons patentés parfois, impertinente aussi, démoniaque rarement mais semeuse d'idées folles, Aely qui traîne la Liberté dans sa tête en refusant d'emblée ce que les autres veulent. Elle, la spadassine d'alcôves, ayant livré à son Acanthe sa vie, sa vertu, son mont de Vénus, son haleine fraîche, sa tête de buis et son cœur brûlant ; et bien elle, savez-vous ce qu'elle dit à cet homme rustre mais brillant, sans concertation préalable ?

Elle lui dit.

- Écoute Acanthe, ça suffit comme ça. J'en ai marre. Je vais t'épouser.

Textuel. Pas un mot de plus, pas une syllabe de moins. Une muraille venait de s'écrouler qu'on aurait crue solide.
Elle en est morte de fatigue d'avoir proféré une phrase pareille. Mais quelle phrase !
L'instant qu'elle avait prévu depuis l'aube de sa vie. Aelyenor s'était promise à lui. Et bon, ce grand imbécile empoté qui lui avait clamé c'est vrai une belle déclaration mais il y avait trop longtemps. Et puis c'était au début. Là, après plusieurs années de vie l'un près de l'autre, fallait conclure, qu'il condescende l'apôtre ! Qu'il réponde enfin d'un vrai oui massif à la question harcelante.

Mer-de c'est con. C'est un drôle de moment. Un moment pas facile à survivre. Empêtreur. Tout ce qui l'a précédé n'était que préface interminable mais qui vient malgré tout de s'achever. Il était une fois Elle et Lui.

Maintenant tout restait à dire. Seulement par quoi commencer ?

- Fallait mon Acanthe. Ça courait. C'était écrit. J'ai cédé. Pas à moi peut-être, même pas à toi non plus mais à une sorte de circonstance à évolution lente. Ne me dis pas merci. C'est ainsi.

La petite Anna dessinait de ses petits doigts les lèvres de sa maman lorsqu'elle parlait. Ils ne s'étaient même pas aperçus qu'ils avaient cessé la ronde et restaient comme deux ronds de flan au milieu de la pièce, une petite fille dans les bras de sa mère, celle-ci attendant un oui explosif de son amant.
Le but d'une vie. Il y a longtemps, c'était hier... Millau. Lui, il était guère moins vieux, Aely infiniment plus jeune.
Elle l'embrasse. Un baiser venu de loin, profond, très intense, de très longtemps, ardent, mouillé, jouissif, gémissant. Vous comprenez ? Essayez, faites-moi ce plaisir, cette politesse, essayez de piger à quoi correspond un tel baiser et pourquoi il chantait si fort en eux.
Ils commencent à manquer d'air car ça consume un baiser et ça consomme. Et ils doivent respirer coûte que coûte. Alors ils réfugient leurs bouches dans leurs cous, comme font les chevaux dans les grandes prairies, hennissant de tendresse. Image forte.

Boudiou cette secouée qu'elle éprouve partout, des cheveux aux tendons d'Achille en passant par la moelle épinière. Une demande en mariage pas conventionnelle du tout ça vaut les déclarations d'amour les mieux torchées non ?

- Je ne bougerai pas d'ici sans entendre haut et fort ta décision.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Bimba18

C'est en écoutant un éclat de rire, qu'elle releva la tête et qu'elle le vit là, face à elle, en train de lui taper la morale... Nomého, si elle avait envie de râler et boire c'était son problème pas le sien ! Pis d'abord, il souhaitait vraiment mourir lui ! Froncement de sourcils et pas le temps d'en placer une, qu'il lui prit le bras et la tira de force... Marmonnement à peine audible, elle dit :

J'vais te tuer Silf ! Peut être pas devant tout le monde là, bien que c'est pas l'envie qui m'en manque, mais j'vais te tuer !
Tu m'abandonnes et après tu me forces à danser ! Tu m'le paieras !

Zieutant autours d'elle, elle se rendit compte qu'ils étaient déjà au milieu de la piste... Elle se serait bien barrer le laissant en plan, mais non, elle allait profiter de l'instant pour se venger un peu... C'est avec un brin de difficulté, qu'elle se laissa approcher de si près, ayant un peu de mal à garder sa main dans la sienne lorsqu'elle suivit ses pas... Danser, tournoyer, virevolter c'était plus pour elle toussa... Et il allait vite s'en rendre compte... Non pas qu'elle était mauvaise danseuse au contraire, mais lorsqu'elle avait pas envie, elle le faisait savoir...
Et voilà qu'elle lui écrase le pied après quelques minutes...

Oups ! Désolée ! Quelle maladroite que je fais !

Le pensait-elle vraiment ? Pas le moindre du monde !
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Silfiac

Après avoir rencontré la mairesse, il entra donc au bal...

Au loin, voyant une brune bousculer des personnes par-ci par-là, il n'en fut aucun doute, c'est bien elle !

La voyant grincher, il ne put s'empêcher de rire !

Bimba, arrête de râler, tu es pire que moi, déjà on me dit que je râle souvent mais toi t'es encore pire !

Regardant bimba boire,

Au lieu de te souler, viens donc danser, Silf pris Bimba par le bras de force, mais sans lui faire de mal ! Hein

Alexislaurent

A peine avait-il mit les pieds dans le bal qu'il se fit reconnaître à plusieurs reprises.

Rebonjour Sir soyez le bienvenu il y a ici de quoi boire et manger, vous vous laisserez biententer par une chope
Alexis ne refusa pas la proposition de Arnaud et s'en alla prendre une chope avant d'écouter Eshu lui parler.

Bien le bon soir Alex je vois que tu te décide a venir remarque ici y a pleins de bon truc a boire et manger et en plus
pleins de belles dames j espère que tu oseras me faire valser , lui disait Eshu toute amusée.

Dans ce même temps il salua tout le monde. Voyant Eshu repartir en compagnie d'Arnaud, il la suivait, slalomant entre les personnes
déjà présentes. Il se mit à sourire lorsqu'il entendait arnaud dire "Allez je te laisse distribuer quelques danses à qui t'a demander, je penses
même qu'alexis serait peut être heureux que tu lui ecrase les pieds par inadvertance".
Alors il s'avança jusqu'à Eshu et lui proposa tout en lui tendant la main.

M'accorderez vous une dance en ma compagnie ma chère mairesse ? Vous allez avoir à faire au meilleur valseur
du rouergue. Arnaud, je vous pris de m'excuser de vous kidnapper votre belle-soeur. Disait il en souriant

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Bimba18

Après des heures de recherche, ses pas la menèrent jusqu'au bal qui avait lieu dans la ville... Où est ce qu'il était passé le blond ? Lâcheur parmi les lâcheurs, elle l'avait suivi jusqu'à Millau en échange de quoi ? Un abandon soudain !

Poussant quelques personnes sur son passage, s'excusant quand elle en avait envie, elle rejoignit l'endroit où étaient servies les boissons... Premier verre cul sec, elle en prit un autre avant d'aller s'asseoir tout en marmonnant :

Tu m'le paieras le blond ! J'vais t'égorger comme un mouton si tu m'as laissé seule à Millau ! Parole d'la Biche !

Regardant son verre, elle songea à ce voyage... Etait ce une bonne idée après tout ? Elle n'en savait rien... Une envie soudaine de retourner chez elle puis le "non" résonna dans son crâne... Elle n'avait plus rien à faire en Berry... Sa place n'y était plus et ce depuis que l'autre Blond Lâcheur lui aussi, avait rejoins l'au-delà...
Enorme soupire pas discret du tout, elle cala le deuxième verre et en regarda le fond vide, complètement ailleurs... Au moins les bals avaient du bon, elle pouvait boire à l'oeil...
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Silfiac

Plusieurs jours de marche, arriver dans un village fort bien agréable, profita d'un instant pour ce désaltérer dans une taverne, car plusieurs jours de marche sans arrêt et piocher au moins plus de 10 par jours, sa fatigue...

Il rencontra la Mairesse de la ville, qui lui a gentillement inviter à un bal, lui disant qu'il aurais, des dames et surtout à boire et à manger.

Il ce rendit donc au bal, après les indications de la mairesse à l'endroit où le bal ce déroulais.

Silf rentra donc et chercha la Mairesse de vue, ainsi que son homme rencontré juste avant de partir ici.

Eshu

en voyant rentré Silfiac elle s approchât de lui et lui sourit tout en lui apportant de quoi boire

Merci d être venue Messire Silfiac j espère que vous allez vous amusé osé rentré et faite ce qu' il vous plais
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Millau je t aime

Arnaud_giboint

Arnaud avait racompagné sa belle soeur près du buffet apres lui avoir fait copieusement mouiller sa chemise dans un succesions de danses effreinée la faisant virvolter au milieux des autres danseurs. Il lui tendit une chope de bière fraiche et s'en servit également une uis levant celle-ci

A ta santé ma chère belle soeur et à ce bal apparemment pour un coup d'essaie c'est un coup de maitre les gens sont venu Millau ne semble pas si endormie que cela en fait.
Allez je te laisse distribuer quelques danses à qui t'a demander, je penses même qu'alexis serait peut être heureux que tu lui ecrase les pieds par inadvertance

Esquissant un sourire malicieux il avala une gorgée de sa bière puis repris

Amuse toi tu es radieuse et je suis vraiment heureux de te voir enfin sourire et t'investire d'en ce que tu sais d si bien faire.

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Cecile34

Tones

Eshu

Millau je t aime

Lebarbu

Arnaud_giboint

Donnae_d_aguessac

Alexislaurent

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Koslov

Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat

Eshu

Millau je t aime

Eshu

Millau je t aime

Fredistovas

Arnaud_giboint

Acanthe

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Aelyenor

Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Acanthe

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Fredistovas

Frédéric s'était senti un peu transparent pendant un moment, comme cela arrive souvent dans un endroit où l'on ne connaît personne.
Puis vint le secours: la boisson.

Le maréchal remercia poliment le procureur pour cette excellente - si si, n'ayant pas peur des mots - initiative. Il fallait le remercier d'une part pour la boisson offerte, mais aussi et surtout pour lui avoir dit jeune homme...
Cela devait bien faire une quinzaine d'années - au bas mot! - qu'on ne lui avait pas parlé ainsi. Cela le rajeunissait.

Les gens continuaient d'arriver. Certaines personnes croisées, à l'occasion, en taverne. Comme messire Acanthe. Le maréchal s'en souvenait bien, car à l'époque il lui manquait de l'argent pour acheter son champs... Mais ce soir...

- Bonsoir messire Acanthe.

L'approche était directe, mais sobre.

- Vous êtes toujours vendeur pour votre champ? Si oui, alors j'aimerais m'en porter acquéreur. Je sais que le moment n'est pas idéalement choisi, aussi je vous propose de passer vous voir demain chez vous...

Un détail technique se rappela au bon souvenir de ce simplet de Frédéric.

- Euh... C'est où chez vous?

L'air bête ne tuait pas. C'était une des raisons qui avaient fait du vieil Istovas ce que l'on qualifierait aisément de survivant.

Et pendant ce temps, le monde arrivait... Il y aurait des personnes à aller saluer, et des dames à inviter à danser.
Oh oui.

Acanthe

L’Acanthe s’est promis une chose quand Kundera est né puis Anna plus tard, ne pas faire de leurs enfants des taciturnes, des sauvages. Alors dès qu’il le peut, il les emmène là où il y a du monde quitte à se faire violence parfois.

…..je vois que vous êtes accompagnée d'une charmente jeune Damoiselle
- Anna…elle est un peu timide – Se retient de dire comme son père
Que pouvons nous vous offrir…..
- Hum ! Un jus d’fruit pour la p’tite oui…et pour moi – Grattage de barbe de rigueur – j’ai cru entendre qu’il y avait du chouchen…ça m’ira très bien…merci
C’est bien parce qu’il y a du miel dedans que le barbu aime, il n’est pas du genre à rouler sous la table sinon et encore moins à danser dessus. Mais ce goût de miel appel à l’excès.

Remerciant, il opine légèrement de la tête, pendant que l’enfant se laisse bisouiller par Donnae.
- J’vous laisse un instant…y’a un p’tit ventre qui réclame pitance j’crois bien…

Ben oui elle a faim la mouflette et suit son père, de sa démarche encore hésitante, en direction des victuailles.
Il espère voir le joli minois de la belle des vignes le barbu pour lui offrir – soyons fous – une danse, en prenant bien soin de ne pas trop écraser ses petons. Ce n’est pas qu’il n’aime pas danser, mais il ne sait pas danser et en public en plus….rien que d’y penser il en a des sueurs.
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Eshu

Eshu se dirige vers le buffet et Salut les présent heureuse de voir du monde Acante son épouse une petite toute belle et Donnae et son beau frère elle leurs pressente de quoi se restaurais

Bonjour a vous tous je tien a vous remerciez d être la ca me fait vraiment plaisir. j espère que d autre viendrons

Leur souriant elle se retourne vers Arnaud et lui murmure tu devrais invité ces dames et après moi
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Millau je t aime

Arnaud_giboint

[i]Une nouvelle arrivante qui réclame ou se trouve son mari, Arnaud la salue

Bonsoir Dame moi c'est Arnaud, messire Acanthe je pense qu'il a du se diriger ver le buffet en compagnie d'une toute jeune et toute mignonne damoiselle
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Donnae_d_aguessac

Donnae d'un seul coup englobe l'assistance, déformation de maréchale sans doute. Aux propositions d'Arnaud elle préfère le petit vin blanc de Loire. La bière étant loin d'être sa boisson préférée, quant au chouchen quelle était donc cette boisson ? Du miel ! Elle s'en régalait le matin sur ses tartines. Peut être plus tard y gouterait-elle après tout. C'est alors qu'elle voit arriver son ami _ Acanthe _ si elle fût surprise elle n'en montra rien, ravie à l'idée que son amie Aely arrive d'ici peu ! A la bise de son ami, pour ne pas dire confident elle lui en glisse une sur la joue ainsi qu'à sa petite merveille, la petite Anna !

Bonsoir Acanthe !
Bonsoir Anna !

Elle surveille des yeux l'entrée, elle ne savait s'il allait venir, après tout il était fort occupé. Son regard de nouveau se porte vers le buffet, elle en profite pour aller y voir de plus près et pioche quelques morceaux de fromage. Une voix se fait entendre, au timbre bien particulier _ Aely ! Elle sourit à son amie, ah la voilà. Elles ne s'étaient guère croisées ces derniers temps, elle la savait très occupée également. Si elle avait un pincement au coeur à l'idée que ces quatre là partent, elle savait qu'ils se devaient de le faire. Mais Donnae irait les voir dès qu'elle en aurait la possibilité. Elle se ferait violence et écrirait cette fois, oui elle écrirait. Elle comprend le message, ne bouge pas et attends sa comparse du petit bois, des souvenirs, petitbonhomme, la soupe de châtaignes, les confitures _
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Arnaud_giboint

Voyons ma très chère belle soeur ne soyez point pessimiste il est encore tôt et je suis sure que certains se risqueront à venir; et si ce n'est le cas et bine nousprofiterons de la musique , nous danserons, boirons, ripaillerons et nous amuserons tous les deux.

Comme pour donner raison à Arnaud la maréchal venait d'entrer dans la salle. prenant sa belle soeur par la Main il vint au devant d'elle pour la saluer

Bonsoir Donnae un petit hanap ?

Il y a un délicieux vin blanc de Loire que je vous recommande de goûter, à moins que vous ne préferiez de la bière rouergate ou quelque chose de plus fort comme un armagnac ou un calva, ou bien encore du chouchen breton cette délicieuse boisson alcoolisée à base de miel qui vous fait confondre marche arrière avec marche avant uand on en abuse.
Pour le reste les victuailles préparées par Eshu ne demandent qu'à être dégustées servez vous

Un autre homme acompagnée d'une jeune enfant, venait d'entrer à la suite qu'Arnaud reconnu pour l'avoir récemment vu en taverne

Messir Acanthe soyez le bien venu, je vois que vous êtes accompagnée d'une charmente jeune Damoiselle.
Que pouvons nous vous offrir il y a également de délicieux jus de fruits pour vous Damoiselle

Arnaud etait content pour Eshu vu le mal qu'elle s'etait donné pour organiser ce bal certes il n'y avait pas foule mais plusieurs personnes s'etaaient quand même déplacées et cela etait encourageant.
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Aelyenor

Après quinze heures d'un sommeil réparateur, Aelyenor se réveille fraîche et disposée. Il fait une journée superbe et deux pinsons dans le châtaignier qui se remplume jouent au-petit-oiseau-qui-va-sortir.
Fallait dire que la forgeronne se trimballait un bourdon monumental depuis quelques jours, à tel point qu'on aurait envie de lui acheter une voiture à bras pour lui faciliter le transport. Son barbu, Acanthe, prétendait que ça venait du foie ; mais elle savait bien que son alambic intime n'était pour rien dans cette charmante autant que romantique mélancolie.
En réalité le temps lui durait de foutre le camp et qu'elle commençait à trouver le temps long. Elle n'avait pas pour habitude de se cailler le sang pour rien, mais son voyage définitif lui trottait sous le derme comme une démangeaison.

C'était très calme à l'Espinasse. Son homme avait dû emmener les enfants au bord de l'eau leur apprendre l'art et la méthode de la pêche à la ligne...

La pêche à la ligne...

- Anna !!! Il est fou ?!

Le cri du cœur. A peine en état de marche à pied...pourvu qu'il ne la perde pas de vue. Un accident était si vite arrivé.
Ni une ni une deux elle sauta à bas du lit et c'est à ce moment-là qu'elle jeta son regard sur un bout de parchemin sur lequel était inscrit...

Citation:

Il y a un bal au village, j’y fais un saut petite forgeronne. Tu as une soupe dans l’âtre pour si tu ne viens pas, je ne rentrerai pas tard de toute façon.
J’emmène Anna avec moi et Kundera si ta sœur me le laisse.

A toute à l’heure pour une danse…sinon repose-toi.
Doux baisers Aely !
Ton barbu

Il y a des gens qui ont vu les côtes déchiquetées de Cyrnos et qui n'en sont pas revenus parce-qu'ils s'y sont noyés ; d'autres qui ont vécu Bouvines et qu'on a jamais décorés pour ça ; enfin certains qui se trouvaient à Azincourt au moment de la débâcle et qui la racontent encore en taverne la gueule défoncée. Maintenant, elle l'affirme sur l'honneur Aelyenor, il y aura ceux qui auront vu de leurs yeux vus le gars Acanthe dans une salle de bal en train de danser la Carole et qui pourront dire à leurs générations futures : "J'y étais ! Je l'ai vu !"

- Acanthe ?! Au bal !!! A peine croyable !

Il est attendrissant l'Acanthe. Une espèce de vieux petit homme qui n'avait jamais été à l'échelle humaine. Un gars de bonne volonté plein de tendresse et de candeur. Du coup Aely ressent comme une sorte de satisfaction personnelle : celle de l'avoir quelque peu sociabilisé.

Ne voulant manquer l'évènement pour rien au monde elle se para de quelques effets de bon goût et direction la salle de réunion de la Mairie.
En arrivant devant l'édifice elle eut un petit coup au cœur...souvenirs souvenirs ; Je vous retrouve dans mon cœur...et vous faites refleurir...tous mes rêves de bonheur.

Il y a du beau monde dans la salle. Les plus jeunes s'entrebaratinent, les plus vieux pillent le buffet. Une Dame très belle et très blonde accompagnée d'un homme charmant et très brun accueillent les arrivants. Madame la bourgmestre et son mari probablement.
Aely s'avance et de sa plus belle révérence les salue.

- Bonsoir Dame, Messire. Permettez-moi de me présenter ; Aelyenor...vous devez probablement être nos hôtes en ce jour béni. Je vous félicite pour cette belle initiative, pour le soin que vous mettez à promouvoir cette ville, la faire aimer...y'à du travail... et pour cette somptueuse décoration.

Je cherche mon mari ainsi que mes enfants...Acanthe tel est le nom de mon homme...mes enfants Anna et Kundera...vous ne les auriez pas vus ?

C'est grand, il y a du monde. Elle aperçoit au loin Donnae son amie du temps de la Prévôté. La prévôté n'existait plus pour elle mais l'amie demeurait. Là était l'essentiel. Elle lui adresse un beau sourire et un petit signe de la main signifiant : "bouge pas j'arrive".

Attendant la réponse des deux hôtes, elle jeta un regard d'ensemble pour voir si elle ne voyait son métamorphosé de mari ou si elle n'entendait pas quelques vagissements de sa fille et quelques cris de bonheur de son fils, mais aussi d'autres personnes connues.
Elle écoute au passage quelques converses et la facilité qu'ont certains à bien placer des mots, cligner des yeux pour zigzaguer dans un papotage magique.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Arnaud_giboint

Eshu s'etait beaucoup de mal pour préparer le bal. La salle etait magnifique, les tables dressées avec soins et le buffet regorgait de victuaille, les troubadours etaient eux aussi au rendez vous et avait commencé à chanter et jouer de la vielle. Arnaud s'avança vers Eshu déposé un baiser sur sa joue.

Trés chère Belle soeur tu es ravissante, félicitation pour tout ce que tu as fait c'est magnifique j'espère que l'on va voir les millavois arriver.

Réserve moi une danse.

Puis avisant le jeune homme s'adressant à Eshu prés du buffet en lui disant.

Dites... Ce n'est pas de l'eau citronnée, au moins, qu'il y a dans ces tonneaux?

lui répondit avec le sourire.

Rassurez vous jeune Homme point de petit lait ici. nous sommes entre grandes personnes, toutes fois il y a aussi les jus de fruits un peu plius loin rayion enfants.

Ainsi vous êtes nouveau ici soyez donc le bienvenu et permettez moi de me présenter Arnaud Giboint Beau Frére e cette charmente dame blonde, et accessoirement Procureur de ce Comté.

Puis je vous offrir un verre ? Juste histoire que vous soyez certain qu'il ne s'agit point de piquette

Arnaud se saisi d'un Hannap le remplit de vien blanc de Cahors et le tendit au jeune homme
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Eshu

Merci Arnaud mais comme tu peu le voir personne ne prend la peine de venir je trouve ca indécent enfin que veux tu après ont se plains de cette ville ..oui je te garde une dance il faut dire que a part toi personne ne viendras...

Eshu était triste de voir que même pas par respect pour son travail les gents ne venais pas elle sourit quand même a Arnaud en lui proposant une bière
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Millau je t aime

Donnae_d_aguessac

Donnae souriante arrivait légèrement en retard. Elle était assez occupée il est vrai mais à l'idée de pouvoir écouter de la musique, voir peut être danser un peu, profitez d'un peu d'amusement la voici qui rentre dans la salle magnifiquement décorée. Quelle délicieuse idée avait eu Eshu leur nouvelle mairesse. Elle était la première à trouver que les Rouergats manquaient d'occasion de s'amuser alors elle en remerciait sincèrement l'organisatrice de cette soirée.

Bonsoir tout le monde !

Un sourire à Arnaud Eshu et Fred le maréchal amateur de fleurs.

Comment allez vous ?
Eshu c'est superbe ! Vous avez fait un travail magnifique.

La musique est douce, des odeurs alléchantes, de douces effluves lui chatouillent le nez, une bonne soirée en perspective ! En espérant que d'autres pointent le bout de leur nez. Allons Millavois, Rouergats, voyageurs venez !
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Acanthe

En partant au lac de bon matin, le barbu avait vu l’affiche invitant les habitants à un bal. Pourquoi pas se dit-il ! Ce soir après une journée de travail, un petit saut sera bien venu.
En rentrant il s’attèle à préparer le repas, au menu ce sera soupe de poisson…..frais forcément. A quoi bon avoir un mari pêcheur sinon, il n’est pas certain que sa douce se rende au bal, mais elle aura son repas de prêt en rentrant. Il sait qu’elle a besoin de repos et lui dépose un mot avant de partir.

Mais la belle-sœur n’a rien voulu savoir, le barbu se rend donc au bal avec Anna…sa petite cavalière. Tenant la mimine dans sa paluche ils font route vers la salle.

Il y a quelques personnes déjà, le barbu salue les messires et les dames, « comment allez-vous ? » etc…Il s’améliore peu à peu et devient un peu plus sociable.
- Dame Mairesse ! Belle initiative…
- Bonjour Donnae ! Bisant la capitaine

L’apprentie bipède agrippée à ses braies, le barbu dépose une paluche paternelle sur sa tête.
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Fredistovas

Un bal des anciens...
Un bal?

Beuh...

Ah mais il y aurait sans doute de quoi boire. Et à manger... à l'oeil.

Finalement, après mûre réflexion, un bal était une bonne chose, et Frédéric Istovas se décida à y aller. Pour s'amuser... et euh... pour danser... et euh...
Oh bref, pour tout mais surtout pas seulement pour boire et manger à l'oeil, oh non, cela ne lui ressemblerait pas.

Pas dupe, sa conscience ficha un violent coup de pied dans ce qu'on pouvait - en théorie - appeler son intelligence, et lui fit prendre conscience d'un détail...

Anciens?
Eh mais... Je suis nouveau à Millau, moi, pensa-t-il.

Vite, il lui fallait une faille où s'introduire. Faille qu'il ne tarda pas à trouver. Héhé...

Il était certes nouveau en ville, mais son âge bien avancé - la quarantaine, un âge respectable même s'il restait fringant, pouvait lui assurer ce statut d'ancien.

L'ancien Frédéric Istovas se pointa donc au bal. Pour une fois, il ne portait ni son épée ni son bouclier. Assurément, ainsi déguisé, personne ne le reconnaîtrait.
La première chose qu'il y vit lui donna le sourire. A boire!
Puis, l'un après l'autres, d'autres détails apparurent. A manger. De la musique. La bourgmestre... Ah oui... oups.

Frédéric s'avança.

- Bonjour Dame Eshu. Me remettez-vous? Frédéric Istovas.

Et comme souvent après une présentation courte à laquelle ne succède aucune idée de conversation plus élevée que "comment allez-vous" ou "quel beau temps n'est-ce pas", le blond se réfugia dans un silence gêné, tout en regardant autour de lui pour chercher un détail sur lequel il pourrait faire rebondir cette satanée conversation déjà moribonde.

- Vous... euh... Je prendrais bien un verre. Pas vous?

Le maréchal ajouta, avec une pointe d'inquiétude dans la voix, une seconde question très pertinente. Si si, jugez par vous-même.

- Dites... Ce n'est pas de l'eau citronnée, au moins, qu'il y a dans ces tonneaux?

Traumatisé? Allons donc...

Eshu

Le jour des retrouvailles était arrivé Eshu commence a installé la salle en chantant

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Millau je t aime

Eshu

En attendant les troubadours elle place le repas les troubadour arrivant peu a peu

Le repas

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Millau je t aime

Eshu

Eshu regarde la salle et espere que Millau seras au rendez vous Anciens comme Nouveaux
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Millau je t aime

_silfiac

Citation:

Pis quoi encore ! Tu veux pas une compensation pécuniaire en prime !?

Il se mit à rire, non juste un massage, ou même plusieurs vu la douleur que je ressens ! Garde donc ton argent pour te nourrir et boire ! ou m'acheter un cadeau ... sifflote..

La voilà parti sur un banc... Partir s'assoir à côté d'elle

Non jte dirait pas qui sait et puis de toute façon tu la connais pas ! Et puis tu sais très bien que je ne te dirais rien ! donc menace ou pas, jte dis que tu vas me suivre !

Silf savais bien qu'elle se connaissait, mais le fait qu'elle aime tant les surprises, cela lui fessais sourire en la voyant râler, comme d'habitude...

Silf pris deux choppes, c'est qu’après tout dansez donne soif ! et faut aussi atténuer la douleur

Allez Bambi, boit un coup, on est invités faut en profiter de boire à l’œil !

Malgré son caractère sauvage, il l'aimait bien cette ptite biche, même si tout de même il avais pas du tout le même caractère, Silf commençait à avoir peur de s'attacher, Silf aime sa liberté, il aime faire ce qui lui plaîs quand il le veut...

Bimba.bambi

C'est qu'il était têtu le blond... Ou alors suicidaire ! Hors de question qu'elle lui fasse le moindre massage ! D'autant plus que c'est lui qui l'avait forcé à danser... Et ouai ! Fallait assumer et c'est tout ! La Biche s'apprêtait à l'envoyer bouler encore une fois quand il vint lui parler de cadeaux... V'là t'y pas qu'il la prenait pour Mère Théresa maintenant ! Le regardant s'asseoir à ses côtés, elle lui dit :

Un cadeau ? Non mais t'as cru que j'étais la diaconesse de Tastevin ou quoi ?
Si quelqu'un doit offrir un cadeau c'est toi ! Et si tu sais pas quoi m'offrir, ben t'auras qu'à m'acheter une jolie robe à Alexandrie !

Sourire au coin des lèvres, elle repensa à la donzelle qu'il allait voir... Grognement intérieur, elle ne dit rien, t'façon il ne comptait pas lâcher le morceau...

Mouai, ben les cachoteries... Ca me donne pas envie de te suivre !

Elle marmonnait doucement en imaginant encore une de ces pimbêches insatisfaites lui tourner autours... Non pas qu'elle était jalouse... Ou peut être un petit peu... Mais ce genre de femelle en chaleur l'énervait au plus haut point !

C'est en le voyant lui tendre un verre qu'il avait surement du voler au valet du coin, qu'elle esquissa un petit sourire forcé... Levée de coude oblige pour trinquer, et elle s'enquilla le vin d'un trait histoire de faire passer cette histoire de donzelle... C'est que boire, ça rafraichissait et mettait les idées en place... Ou pas...

Vas pas me saoûler toi ! J'te vois venir ! Tu me fais boire pour mieux m'abandonner, je l'sais bien !

La sauvageonne posa son verre au coin du banc et tout en regardant les gens qui dansaient, elle le regarda furtivement, discrètement se demandant pourquoi elle était si odieuse avec lui... Au fond, il ne fallait pas chercher bien loin la réponse, elle avait connu tant de déception en s'étant attachée à des hommes, qu'elle ne voulait pas souffrir à nouveau... Pourtant lui semblait différent, mais était ce une raison de se laisser apprivoiser et de dire adieu à cette liberté à laquelle elle tenait tant ?

L'on dit souvent que les opposés s'attirent, mais la Bambi n'espérait plus rien de personne... Elle vivait au jour le jour et si elle le suivait c'était pour une chose... Alexandrie !

Se levant et s'étirant légèrement, elle lui dit :

J'vais faire un tour en ville... Tu restes ici à chercher une donzelle avec qui danser ou tu viens ?

Ses petites jades se posèrent sur lui attendant une réponse, la bonne du moins !

Aelyenor

Citation:

T’as raison on a assez attendu…ça peut plus durer…oui Aely on va s’marier......Oui !!!

Les mots sont ce qu'ils sont. Faciles et quotidiens mais le tout recèle néanmoins une signification prodigieuse.
Aely reste très droite le regardant droit dans les yeux cherchant sans doute à vérifier l'authenticité de ses sentiments. Non, cette authenticité elle la connaît depuis longtemps déjà, elle sait que c'est du sérieux, du sur vrai.

La brune s'était promise à lui et ce grand imbécile avait fini par accepter le magistral présent.
Ils ont l'air de deux piafs au milieu de la salle, en train de se lisser les ailes en beuglant des cui-cui à voix de stentor.

- T'as quand même la trouille hein l'artiste. Elle s'empare de toi non ?

Elle le regarde seulement pour voir. Se faire une préfiguration de ce que sera la vie après. C'est ma foi charmant. Et puis instinctivement elle dégage de son corsage un parchemin bien roulé.

Elle respire un grand coup, copieusement, vaillamment puis reprend.

- J'ai deux choses importantes à te dire. Premièrement je m'occuperai de notre baptême. Comme je te sais mécréant comme il n'est pas Dieu possible je me chargerai de te tirer vers ta pastorale et vers l'acte de baptême...
Deuxièmement...tu vas me signer ceci.

Elle déroule le parchemin, sort une plume et un petit encrier. Il y a de tout dans son réduit à tétons à Aely.

- Tu n'es pas obligé de tout lire tu sais. Fais-moi confiance mon amour.

Deux temps, trois mouvements elle lui colle devant les yeux le papelard.

- Signe !

- Signe... le plus vite possible.

Elle lui tend la plume préalablement trempée dans l'encre, et de l'autre le contrat malin.

- Signe ! Après je serais à toi pour la vie mon loup de mer.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Lapointe

Elle danse toutes les quadrilles, za za za za za za za za za za !
Elle aime danser, elle aime changer, elle aime flirter
avec des types qui ont du charme mais pas d’métier
Changez les dames, changez les dames, changez, changez
je veux ma femme, je veux ma femme, récupérer

Lapointe pointe son sourire aux dents éparses au bal attiré par la musique qui résonnait à quelques ruelles de là.
Ses esgourdes se sont dressées et son cerveau s’est mis au travail : Qui dit musique, dit fête, donc breuvage à l’œil sans doute, donc aussi danses, et forcément partenaires féminines de préférence. Pas bête l’édenté !

Il avait, une fois, tenté d’initier Gudrule à la danse mais la Grandiose n’avait pas intégré quelques subtilités.
Comme de laisser l’homme mener par exemple et le gringalet qu’il est entre les bras massifs de sa partenaire avait passé la danse à faire de la voltige. Tantôt la tête en bas, tantôt coincer entre la volumineuse poitrine – ce qui n’était pas pour lui déplaire -, il n’avait pas touché le sol.
A coup sûr elle venait d’inventer une danse qui ferait fureur un jour, elle la nomma « Le roc tétonlastique ». Parce que l’un des partenaires devait être un « roc » qu’elle avait dit et l’autre plutôt « élastique » sous peine de casser. Et pourquoi « téton » me direz-vous ? Parce que Lapointe s’accrochait où il pouvait pardi.

Il arrive au bal l’édenté et pour ne pas passer inaperçu, entre en beuglant La quadrille* et entame quelques pas de danse, révérences aux damoiselles et salutation aux messires.

Bien le bon soir mes gensses ! Une idée formidable que ce bal, j’ai les arpions qui s’agitent déjà.

Mesdames ! Ne vous battez pas pour moi, je vous promets à chacune quelques déhanchés dont j’ai le secret. En tout bien tout honneur, mon cœur appartient déjà à une grande.
Il vous faudra donc résister à la tentation ! Hu hu hu hu !

L’édenté se marre, dévoilant ses cinq chicos restantes et dandine des fesses pour suivre le rythme.
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Acanthe

Fichtre !!! Cette fois c’est pour de bon. Il ne peut plus reculer l’Acanthe et n’a de toute façon aucune envie de le faire.
Pour la vie…avec l’Aely jolie…c’est du bonheur permanent.

Il regarde…sa promise donc, il la regarde et l’écoute. Sourit quand elle lui parle de trouille.
- Juste un peu Aely !
De quoi il ne sait pas trop, enfin si il sait un peu, ça lui colle à la peau depuis le premier baiser.
Il a peur de ne pas être à la hauteur, pas assez bien pour elle, de ne pas savoir comment la rendre heureuse la brunette. Et puis on lui avait promis dans sa jeunesse une vie de misère alors tout ça…..ça lui fout la trouille oui. Le mariage, l’engagement.
Bien sûr il s’était engagé déjà, vous pensez bien que l’Aely ne se serait pas laisser couler entre ses bras pour faire des enfants sans ça. Mais c’était une promesse verbale que le barbu avait faite et qu’il avait tenu, là…ce sera officiel et devant l’église..devant le Très Haut. Ca fout les chocottes !
- Juste un peu…… Il sourit, elle le rassure.

La voilà qui sort un parchemin de son corsage, le barbu observe se demandant quelle surprise elle lui réserve encore.
- J'ai deux choses importantes à te dire. Premièrement……….vers ta pastorale et vers l'acte de baptême...
Il grimace un brin…la pastorale, le baptême…puisqu’il faut passer par là, il fera.
- Deuxièmement...tu vas me signer ceci.

Il regarde suspicieux le vélin qu’elle déroule et étonné l’encrier et la plume.
La belle a plus d’un tour dans son sac, enfin dans son corsage en l’occurrence, il le sait. D’ailleurs, par simple précaution, il a l’idée d’aller voir de plus près ce qu’elle peut bien encore cacher entre ses deux reliefs à mamelles si tentantes. Mais ni la situation, ni le lieu ne prêtent à ce genre de cajolerie…le barbu chasse donc au plus vite cette idée qu’il remet à plus tard et s’empare du parchemin.
- Hum ! Résumé des désirs de dame Aelyenor….. Il sourit amusé l’Acanthe, rit discrètement. Elle avait tout prévu, quand il dit qu’elle du genre surprenante sa toute belle.
Il rit et lui balance un regard d'amoureux.
C’est en se frottant le menton de la main libre qu’il parcourt le parchemin. S’il lit ce n’est pas par manque de confiance croyez-le, mais parce que ça l’intrigue et au cas où il veut savoir à quelle sauce il sera mangé pour le reste de sa vie.
- Alors….ça oui….4 enfants…- il regarde Anna -…au moins 4 d’accord….Hum !...le troisième point…je sais pas trop mon amour…
Ca et ça….d’accord….pour offrir des toilettes, j’peux faire l’effort…….Ah ! Ca oui, oui oui…j’suis bien d’accord pour l’bain sans jupons…on devrait même l’instaurer une fois par semaine minimum…. - il imagine déjà, ses et ses et son…un coup à sentir bon tous les jours ça -
Ca oui…évidement…et les moindres caprices, s’ils sont d’mandés gentiment je f’rais tout ça Aely

Il lui sourit en prenant la plume tendue
- Signe ! Après je serais à toi pour la vie mon loup de mer.
- Je signe oui…mais avant j’me permets d’rajouter deux ou trois choses si tu veux bien

Il griffonne quelques mots et appose sa signature, une fois fait le barbu tend le parchemin à la promise et lui vole un peu de ses lèvres.

CONTRAT DE MARIAGE TYPE

résumé des désirs de dame Aelyenor envers Sieur Acanthe étant entendu que la nomination " Epouse " désigne dame Aelyenor et la nomination " Mari " désigne le bel Acanthe.

1.A chaque jour que Dieu fait De temps en temps, honorer le mari en lui disant qu'il est le plus beau le plus grand et le plus fort de tous les hommes.

2. Obligation de donner au couple pas moins de 4 enfants ( avec des prénoms différents, même si le mari a des trous de mémoire entre deux ) .

3. Boire de l’alcool avant, pendant, après les grossesses mais offrir aucune bière au mari qui sera certainement beaucoup plus angoissé que l'épouse par ces mêmes grossesses.
*Ajout : En contrepartie l’épouse devra observer le repos complet au moins les deux derniers mois, ceci valant autant pour la santé de l’épouse, de l’enfant et de l’époux.
L’Arbouse étant par contre proscrite durant les grossesses, en soutien de sa femme l’homme s’en passera aussi…s’il le souhaite.

4. Continuer les surnoms de type : Mon poussin, ma crotte en sucre ou mon cachou , plutôt que des surnoms trop usités de type : Mon héros, mon Divin ou, au pire, mon Surhomme.

5. L'homme n’étant pas le maître à la maison,lui interdire de zigouiller qui il veut comme par exemple deux ânes, une vache et un sanglier ( ceci n'ayant rien à voir avec le fait que le couple possède deux ânes, une vache et un sanglier ).

6. Exiger que son mari lui offre souvent des toilettes.
*Ajout : Pour faire plaisir au mari, l’épouse devra les porter même si celles-ci ne sont pas à son goût. Les goûts du mari pouvant être discutables au niveau vestimentaire.

7. L'homme étant malpropre de nature, il ne sent pas forcément bon. L'épouse a donc l’obligation de lui donner ou de lui faire donner le bain, sauf même si elle-même compte le partager avec lui, mais avec beaucoup de savon et sans jupon *.
*Ajout : Etant donné que laver le dos d’un ou une autre et beaucoup plus facile que de laver son propre dos, le bain à deux est fortement conseillé.

8. En cas de décès prématuré de l'épouse, le mari se doit d’aimer et de chérir dans le bonheur et dans le malheur les bêtes prises en charge par le couple ( enfants compris, sauf les normaux s'il y en a ).

9. Il est évidemment strictement interdit à l'épouse de mourir en couche, et ce sous n'importe quel prétexte fallacieux.Que le très haut m’en préserve.

10. Obligation au mari de faire quand sa femme le désire, tout ses moindres caprices par exemple :de grandes tartines de pâté au groin, apprendre à nager, lui faire régulièrement le baise-main si possible publiquement.

Désirs de l’époux

11. Obligation à l’épouse d’octroyer à son mari la faveur d’au moins un baiser par jour.
Ce baiser devra être tel qu’elle en a le secret quitte à priver ledit époux d’oxygène sans l’occire pour autant.

12. L’époux promet de ne pas ronchonner plus que de raison lorsque l’épouse le taquinera. Et ce même en public.
S’il advenait que l’époux montre un signe de colère ou d’agacement, il devra le soir venu se faire pardonner selon les volontés ou caprices de l’épouse.

13. La femme soignera son mari quand une écharde hasardeuse se plantera en lui, en retour le mari soignera sa femme quand son doigt aura fait la malheureuse rencontre du marteau.
Ceci étant bien entendu tant que l’homme sera charpentier et la dame forgeronne, les parties à soigner et les méthodes employées s’adapteront alors selon les activités.

14. Relire et mémoriser le point 11

( ce document prendra effet sitôt les parties contractantes l'ayant signé de leur plein gré. Sous la menace, il ne prendra effet que deux heures plus tard. )

* Sans jupon signifiant totalement nue, c'est-à-dire sans les chausses

- Voilà mon amour…j’suis à toi pour la vie maint’nant ?

Les danseurs tournants doivent se demander ce que peut bien fabriquer ce couple à remplir de la paperasse en plein milieu d’une fête.
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[rp] Bal des Anciens